07/08/2010
La désillusion de Marseille (1960)
Cette année-là, celle où avec grande difficulté nous avions changé de monnaie, mon père avait décidé que nous passerions les deux mois d’été dans le midi. Juillet avec lui chez son frère à Marseille, et Août dans leur maison de campagne à Trets, près d’Aix. J’étais heureux parce que d’une part, j’allais connaître enfin ce fameux Marseille dont mon père (qui y était né) me rebattait constamment les oreilles, et d’autre part faire la connaissance de mes deux cousins germains. En plus, cerise sur le gâteau, nous devions aller à Marseille par un des plus prestigieux des trains de nuit, le...