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12/10/2021

Sylvie Vartan réécrit l'histoire

J'ignore quelle a dû être la réaction de Sylvie Vartan en voyant la couverture du Paris-Match d'il y a 3 semaines où Laeticia affiche officiellement son bonheur :

match 16 septembre.jpg

Mais j'ai dans l'idée que ça lui a donné une sorte de feu vert pour se proclamer gardienne de la flamme Hallydayenne. J'imagine qu'elle a aussitôt téléphoné à la rédaction de l'hebdomadaire pour avoir elle aussi la couv et les 4 pages, mais son souhait n'a pas pu être exaucé tout de suite, car le rédacteur en chef Bruno Jeudy, qui bosse aussi à BFM, voulait caser son scoop, à savoir le bain de mer d'Eric Zemmour en galante compagnie. Entre chaînes concurrentes on ne se fait pas de cadeau (sauf pour la pub).

Enfin bref, Sylvie est finalement arrivée à ses fins, avec elle aussi la couv et les bonnes pages :

3778.jpg

 

où elle évoque ses "60 ans de carrière" (sic) et le bonheur sans nuage ou presque avec Johnny. Oubliées les demandes en divorce, place à Walt Disney. Il n'y a jamais eu de concurrence entre eux, nous apprend-elle, et quand on évoque l'absence du Taulier à la naissance de David, elle répond qu'"il faisait seulement son métier"...

Je n'étais pas dans les secrets du couple, et il se peut que ce soit vrai.
Mais alors que croire ? Ce qu'elle dit en 2021, ou - pas très tendre pour Johnny - ce qu"elle a publié en 2005 ?

Entre-l-ombre-et-la-lumiere.jpgPersonnellement, ayant atteint moi aussi un âge respectable, je sais que la mémoire devient très sélective, et qu'on a tendance à enjoliver le passé pour ne garder que les beaux moments.

Je le constate dans mon métier où les personnes de mon âge évoquent la larme à l'oeil "les hivers enneigés d'autrefois", contredisant des relevés implacables.
Du reste, vu que jusqu'en 1977 je devais me rendre au boulot en mobylette, le fait que la majorité des es hivers de l'époque n'ont pas été sibériens m'a bien arrangé !


Pour en revenir au couple mythique, je vous conseille de vous procurer le livre de Sylvie pour comparer avec les lignes de Paris-Match et aussi le livre qu'elle vient d'écrire.

 

Je vous embrasse.

05/09/2021

Présidentielle (bis)

Note politique, que j'invite à zapper ceux qui ne veulent qu'entendre (plutôt lire) parler que musique ici.
D'ailleurs c'est plus une note statistique que politique. 3 choses :

1) - en septembre 2016, qui aurait parié sur Macron ? Le fait était acquis, le vainqueur sortirait de la primaire de la droite. Et, en janvier 2017, il était impensable que Fillon ne soit pas le nouvel élu...

- en septembre 2011, après la chute de DSK, la réélection de Sarkozy était probable. Hollande était un outsider parmi d'autres...

- en septembre 2006, on ne savait même pas qui allait se (re)présenter !

- en septembre 2001, après un bilan exceptionnel, on ne voyait pas du tout Jospin se faire battre au second tour par Chirac. Mais il y avait un premier tour, où tout le monde (candidats et électeurs) voulaient se faire plaisir. On a vu...

- en septembre 1994, Delors était élu (dans les sondages) sans problème. Encore fallait-il qu'il veuille !
Je pourrai poursuivre ce petit constat pour 1988 (la gauche venant de se faire étaler deux ans plus tôt), 1980 et surtout 1973 ! Constat qui signifie que 8 mois avant, nul ne sait qui allait l'emporter. 

2) l'effet "alternance"

Depuis quelques années, les français n'aiment pas du tout qu'on les roule dans la farine, et le font désormais savoir à chaque élection présidentielle. En 2017, ce fut carrément le "dégagisme", avec la droite et la gauche absents du second tour et en 2012, Sarkozy fut battu.

Je pense que les retraités de la classe moyenne dont la pension ne devait pas être touchée promis-juré feront savoir leur avis sur la CSG-ponction qui, en janvier 2021, est passée de 3.6 à 7.4%...

3) là ça tient de Mme Irma, mais j'ai remarqué que les présidents qui on "régné" le plus longtemps ont dû attendre 3 scrutins avant de triompher.

Wait and see !

17:21 Publié dans actualité | Lien permanent | Commentaires (9)

02/07/2021

J'aime toujours le Tour... quand même !

Tout d'abord je précise que j'ai été amené à fermer (provisoirement) les commentaires de la note sur l'âge des chanteurs à cause d'un troll qui commençait à me pourrir la vie, et dont les coms étaient de plus en plus agressifs. 
"quelle méconnaissance musicale ! " a été la phrase de trop. Le regretté Gérard Palaprat assurait que j'étais meilleur que Fabien Lecoeuvre, je pense qu'il exagérait, mais de là à dire que je suis nul ! Tapez sur votre moteur de recherche "âge des chanteurs" et vous verrez qui arrive en premier...
Mais ce genre de "chasse à l'homme" me fait poser la question de rester l'un des rares blogs "sans modération"....

Sinon donc, le Tour de France.
J'aime bien "quand même"....

Ce n'est pas la question du dopage qui me gêne, à partir du moment où la santé du coureur n'est pas mise en danger.  

Pas non plus l'argent qu'ils gagnent, car c'est peanuts à côté de ce que touche un footballeur qui rate un pénalty. 

Mais je déplore que ça soit devenu un spectacle dont on tire plus ou moins les ficelles.
Avec comme scénario, immuable, dans une étape sans intérêt, l'échappée d'un coureur dont l'avance maximum sur le peloton est fixée par les directeurs sportifs, le ou les échappé(s) ayant le temps de montrer leur maillot à la télé.
Plus les chances que l'échappée soit couronnée de succès, plus nombreuses sont les "respirations" (nouveau nom donné à la pub, après avoir usé du mot "pause" jusqu'à la corde). Et puis bien sûr, la masse sprinteuse finit par revenir, forcément.

Les annonceurs doivent trouver mauvaise l'absence de grand champion chez les tricolores. 
Ma génération a frémi devant Anquetil, Poulidor, Thévenet, Hinault et Fignon. 
Depuis, fini. Pas que chez nous d'ailleurs ! 

Les chaînes du service "public" estimant quand même gagner de l'argent, on fait garder le maillot jaune à des coureurs tricolores moins "capés" en les laissant miroiter la victoire à Paris.
Hélas la "vilaine" étape contre la montre la veille vient tout chambouler... 

Je l'avoue, voilà 11 ans, j'ai cru aux chances de Thomas Woeckler. J'en avais même fait une note. Mais j'étais encore assez naïf.

Mais rien n'est perdu ! Il arrive qu'un champion gaulois se révèle sur le Tour. Ce fut le cas en 2019 avec Julian Alaphilippe.
Mais apparemment il n'était pas prévu au programme, car après qu'il eût porté 14 jours la tunique jaune, il était parti pour la garder jusqu'à Paris. Mais un orage (!) bienvenu à Val d'Isère fit stopper opportunément la course alors qu'il était victime d'une défaillance.
Il prendra sa revanche l'année d'après en devenant champion du monde.
Et gagnera la première étape du Tour de cette année, malgré des routes non adaptées et OPI / OMI.

Pour moi, il est de la trempe des anciens "grands" et je suis persuadé que s'il a lui aussi une équipe de grimpeurs à son service, il peut gagner un jour le Tour.

Et c'est voir évoluer ce genre de champion généreux dans tout ce qu'il entreprend qui me fait "malgré tout" regarder le Tour. 
Et puis surtout... les images de notre si belle France ! 

Je vous embrasse.

02/06/2021

Les prénoms Bretons à travers les siècles

A l'heure où on parle beaucoup des langues régionales et disposant d'un arbre généalogique remontant au moyen-âge sur mon ascendance bretonne (374 personnes), j'ai voulu voir quels étaient leurs prénoms en fonction de l'époque.
Liste non alphabétique ni croissante ni décroissante.

XIX ème siècle :

Alexis-Marie, Jacques-François, Marie, Jeanne, Mathurine, Renée.

XVIII ème siècle :

Claude, Angélique, Mathurine, Jean, Etienne, Louise, Joseph, Marie, Mathurin, Gilette, Guy, Olivier, Charlotte, Jacques, Pierre, Cyprienne, Renée, Julienne, Louis, Marie-Guillemette, Hélène, Barnabé, Gilles, François, Anne.

XVII ème siècle :

Claude, Pierre, Jacquemine, Janne, Olivier, Marie, Françoise, Jacques, Alain, Hugues, Cyprienne, Charles, Jean, Gabrielle, Joseph, Mathurin, Louis, Jan, Charlotte, Gilette, Pétronille, Luc, Rémy, Péronille, Simone, Julien, Elisabeth, Isabeau, Guillaume, Guillemette, David, Thomasse, Mathurine, Péronelle, Roland, Thomas, Marguerite, Catherine, Perrine, Christophe, Laurence, Maurie, Gabriel, Rolande, Bertrande, Nicolas, Guy, Vincente, Laurent, Honorée, Briand, Noëlle, Renée,

XVI ème siècle :

Olive, Guillaume, Bertrand, Julienne, Pierre, Guillemette, Françoise, Hélène, Roland, Jacques, Catherine, Jan, Jean, Perrine, Alain, Maurie, François, Charles, Toussaint, Christine, Gilles, Michelle, Rolande, Claude, Claudine, Jacquemine, Jehan, Isabelle, Guillaume, Bertranne, Guyon, Yves, Gabriel, Christophe, Marguerite, Gilette, Jacquette, Olivier.

XV ème siècle :

Yvon, Yvonne, Olive, Olivier, Guillaume, Guillemette, Jean, Louise, Christophe, Jean, Jeanne, Françoise, Alain, Fleurie.

XIV ème siècle :

Alain, Jeanne, Eon, Jean, Guillemot, Raoulet.

Ayant eu la flemme de le faire avec un tableur, il se peut qu'il y ait des doublons. Je compte sur vous (notamment Leroy) pour me les signaler.

26/05/2021

Alors, qui, en 2022 ?

Je me garderai bien de faire un quelconque pronostic, mais je voulais rappeler quelques faits :

- en décembre 2016, soit 5 mois avant l'élection, Fillon était élu dans un fauteuil...

- en avril 2011, on ne voyait pas d'autre candidat que DSK pour (éventuellement) succéder à Sarkozy.

- en mars 2002, le suspense ne portait pas sur le fait que Jospin soit élu, mais sur l'écart qu'il mettrait à Chirac.

- en janvier 1995 c'était la même chose avec Balladur à la place de Jospin.

C'est pour ça que les sondages avec intentions de vote au second tour me semblent un peu prématurés, à encore onze mois de l'élection.

17/05/2021

Pauvres Rolling Stones !

Cette société d'assurances avait d'abord pris un morceau de
she's a raimbow des Stones (1967) pour accompagner leur pub.


Pourquoi pas ? Ce n'était pas la première fois qu'un titre de NOS sixties servait de support à une pub.

Mais là où ça ne va pas, c'est qu'on puisse se permettre de la massacrer !!

Regardez ce qu'ils en ont fait !

20/03/2021

Le premier confinement était-il nécessaire ?

J'ai mis du temps à les trouver, mais voici un tableau de l'INSEE (gouvernemental donc) qui donne les chiffres de la mortalité moyennés sur 5 ans avec, mis en évidence, quelques épisodes meurtriers :

insee.jpg

2020 est représentée par la courbe rouge.
Au vu de cette courbe, ma réponse est : oui, mais pas si longtemps.
Déjà on remarquera que le nombre de décès durant la "première vague" est sensiblement le même que la grippe de Hong-Kong de 1969/70 (courbe bleue), laquelle n'a pas donné lieu à des "gestes barrière", fermetures d'école (la moitié des élèves de ma classe était malade) ni autre confinement.
Pas de Salomon quotidien, alors que pendant 10 jours, le pic était de 1000 décès quotidiens...
Au final 35.000 morts pour cette grippe, plus que la "première vague Covid".

Cette "première vague" a très précisément commencé le 12 mars, a culminé le 1er avril et s'est éteinte le 28 avril. C'est là qu'on aurait dû arrêter le confinement.
Car ce n'est pas le confinement qui a fait cesser cette première épidémie, c'est l'évolution normale en courbe en cloche de toute maladie à virus. Comme la grippe de Hong Kong, qui a débuté le 7 décembre 1969 et a cessé le 6 janvier.
Sans confinement, ni gestes-barrière.

Les chiffres de 2020 ont été arrêtés à l'été, donc on ne peut pas tirer de conclusions sur la seconde vague. 

Sinon, dans un tout autre domaine, ce diagramme permet de chiffrer la mortalité de la canicule de l'été 2003. Plus visible dans un second tableau

CANICULE.JPG

qui "jette un froid" car pendant plus d'une semaine c'était autre chose que le covid, plus de 1000 décès par jour avec un pic à 2200 le 12 août ! En tout 17.000 morts, dont deux tiers de femmes.

En tout cas, si la bourse bat des records (elle a toujours été amorale), des milliers de commerçants et de salles de spectacle ont mis la clé sous la porte.
Alors qu'on risque beaucoup plus d'être contaminé dans les transports en commun bondés (j'en viens ....) que dans des salles de spectacle respectant les fameux "gestes-barrière".

Je vous embrasse.

04/03/2021

les derniers chiffres du COVID

Perso je n'y crois pas trop mais je vais m'appuyer sur les chiffres du ministère de la Santé.

D'où il ressort, que depuis le début de l'épidémie, les décès se répartissent de la façon suivante :

- zéro jusqu'à 19 ans.
- 1 pour 130.000 chez les vingtenaires
- 1 pour 48.000 chez les trentenaires
- 1 pour 14.500 chez les quadras
- 1 pour 4.500 chez les quinquas
- 1 pour 1.300 chez les sexas et
- 1 pour 450 chez les septuas.
Au-dessus pas de statistique possible, l'âge médian des décédés de la maladie étant le même que celui de la population "tout court".
D'autre part cette population (quatre millions de personnes) a pour la plupart été vaccinée.

En un an le virus aura tué 22.042 personnes de moins de 80 ans, soit 0,03%...

On est loin des chiffres effrayants donnés par les "pouvoirs publics", et qui varient d'ailleurs (à la hausse comme à la baisse) d'une chaîne de télé à l'autre.

Est-ce que ça valait le coup de casser toute l'économie, de mettre en faillite les restaurateurs, les artistes (les gens qui vivent du spectacle en général), de menacer sérieusement la SNCF, les transports aériens avec des mesures inadaptées ?
Dimanche je suis allé dans une église près de chez moi. Un siège sur deux était condamné.
Quelques jours avant, j'étais dans le train Lorient-Rennes : les gens y étaient debout, serrés comme des sardines, vu que la SNCF avait réduit son offre.
Gestes-barricades pour le clergé, absence totale de distanciation sur les rails...

Je me permettrai de faire une comparaison.
Le virus a tué 1 français sur 3000. Enorme, j'en conviens, même si je ne suis pas d'accord avec les mesures prises.
La route en 1972 en avait tué quasiment autant (1 sur 3190). A-t'on alors fermé les auto-écoles, imposé une restriction de circulation, encouragé vivement les transports en commun ?
Rien de tout ça. Bien au contraire, Pompidou et Cie ont fermé l'année suivante 4.300 km de lignes ! (source : la vie du rail)
Il est vrai qu'à cette époque, la fiscalité (la fameuse TIPP notamment) passait avant la vie des gens...

Rendez-vous à 18h pour le feuilleton du jeudi : le virus circu-le de plus en plus acti-ve-ment !


Je vous embrasse.


31/12/2020

Claude Bolling et le "syndrome Cocteau"

Jean Cocteau a été un des plus grands écrivains du siècle dernier. Dramaturge, poète, élu à l'Académie Française, il a été aussi un grand cinéaste. La belle et la bête, où il mettait en valeur son compagnon Jean Marais, c'était lui. Il est mort le 11 octobre 1963 et sa disparition passera pourtant presque inaperçue !
Pourquoi ?
Parce qu'il est décédé le même jour qu'Edith Piaf... Qui elle, aura les obsèques nationales qu'elle méritait.

L'info est impitoyable.

Cette situation allait se reproduire 3 fois.

L'immense acteur du Français Louis Seigner, un des plus grands de son temps, a eu le mauvais goût de tirer sa révérence le jour où la guerre du Golfe a commencé. Sa mort est passée en "brève" au milieu des images de guerre dont beaucoup - notamment votre serviteur - pensaient qu'elle pouvait très mal finir.

Encore un académicien, Jean d'Ormesson, qui lui aussi aurait mérité de belles funérailles, bien que je ne partageasse point ses orientations politiques.
Mais voilà, Johnny Hallyday lui a "volé la vedette"...

Et enfin aujourd'hui c'est Claude Bolling qui s'en va. Pianiste de jazz , orchestrateur , arrangeur, compositeur,  chef d'orchestre, qui a créé le groupe les Parisiennes voilà 60 ans.
Lui non plus n'aura pas droit de la part des média à l'hommage qu'il mérite.
Car dans "la hiérarchie de la célébrité", un monstre sacré est parti tout à l'heure.
Robert Hossein était son nom.


C'est sûr que vu le nombre assez important de personnalités et le nombre fixe de jours dans l'année (365), ces malheureux doublons se reproduiront encore.

Le moins souvent possible, j'espère !

Je vous embrasse.

15:00 Publié dans actualité | Lien permanent | Commentaires (3)

10/11/2020

Le VRAI bilan du Covid

565 morts dans les dernières 24 h annoncés par Salomon, rien que pour les hôpitaux.

Le même qui annonçait 1438 morts le 15 avril...

Capture.JPG

Je fais partie de la "génération Tchernobyl", celle qui entendait tous les soirs que, dormez braves gens, le nuage n'a pas franchi la frontière...
A Météo-France, on savait pertinemment que le nuage radioactif nous avait enveloppés, nous pouvions accéder aux données des capteurs de radioactivité, lesquels avaient commencé à s'affoler sur l'est du pays dès les premiers jours de mai.
Et nous, nous avions ordre, à la fin de chaque bulletin météo, de dire qu'aucune trace de radio-activité n'avait été relevée dans le département !
J'habitais à cette époque dans les Hautes-Alpes, donc aux premières loges.

Revenons au COVID.

J'avoue qu'il y a de quoi s'emmêler à force d'entendre des infos contradictoires. Le virus toucherait les anciens, les déjà malades, les obèses. Puis ce fut les enfants, "porteurs sains" mais très contaminants. Puis finalement non, c'étaient les jeunes parisiens qui se regroupaient dans les parcs, ou alors ceux qui faisaient la nouba chez eux...

Les sites eux-mêmes se contredisaient, il y avait les morts sans EHPAD, avec EHPAD...
Certains sites - y compris gouvernementaux - affirmaient que l'âge médian des décès COVID était plus élevé que celui des décès "tout court", et que donc il fallait diviser le chiffre des décès par deux pour avoir le "bon" chiffre.

Bref, Jean ne me contrariera pas, tout cela c'était de la politique.

Alors, comment savoir ?

C'est le hasard qui m'a fait trouver la solution. J'étais en train de lire un article sur la canicule de 2003, qui avait fait 15.000 morts en 3 semaines.
Entre parenthèses, ça ne monopolisait pas les journaux, de presse, de radio ou de télé !

Et là, j'ai vu effectivement sur le site de l'INSEE la courbe de 2003 se décrocher de la courbe "moyenne" des décès journaliers pour cette période de l'année, qui est d'environ 1500.

Bon Dieu ! Mais c'est bien sûr !

J'ai donc tapé "INSEE DECES COVID".
Et je suis tombé sur ça

INSEE 26 OCT.JPG

Alors déjà : question pour un cycliste !

Je monte un col situé à 2258 m d'altitude. Je suis déjà à 1600. Quel dénivelé me restera-t'il ?
1438, me répond Salomon !!!

Hé oui mes enfants, à l'heure ou beaucoup de monde dispose d'Internet et d'un peu de cervelle, il devient de plus en plus dur de prendre les gens pour des crétins...

Cela s'appelle la surmortalité. Et dès lors que l'on dispose des chiffres pour une journée donnée, il suffit d'additionner pour en avoir le bilan total. Bilan qui ne sera pas dû au seul coronavirus. Il peut aussi être dû aux effets du confinement (suicides, dépression, offre de soins "hors covid" réduite au strict minimum - j'en sais quelque chose).

J'ai fait les additions et les soustractions, je vous les épargnerai, et je vous livre les résultats :

- BILAN DU MOIS DE MARS : environ 8000 décès.

- AVRIL : environ 17.000 avec un "pic" à 1150 le 1er. Pour info le 15 on était loin des 1438 annoncés par Santé Publique France, c'était plutôt 650....

BILAN DE LA PREMIERE VAGUE 25.000, qui je le rappelle ne sont pas que des victimes directes du virus;

- DE MAI à JUILLET pas de surmortalité.

- AOUT environ 2000 morts avec un pic de 380 le 12.

- SEPTEMBRE environ 1000 morts

- OCTOBRE (jusqu'au 26) environ 3000 morts avec un pic de 365 le 21.

Cette "seconde vague" a fait, jusqu'à la fin de la semaine dernière, 6000 morts. On est loin des chiffres claironnés par Véran...

Au total 31.000 décès "anormaux".


Ces courbes mettent d'autres choses en évidence.

La grippe du début 2018 aurait fait 10.000 victimes rien que pour mars et avril.
Mais pas vendeur ça, Coco.

Dans mon domaine on voit le pic rouge du 25 juillet 2019 : Près de 1900 décès de plus ce jour-là, où la température a explosé à 42°6 dans la capitale.

Affaire à suivre, le lien que J'ai mis se mettra toutes les semaines à jour.

Je vous embrasse.