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16/10/2014

Une chute opportune

Dans ma jeunesse, j'ai beaucoup fait de vélo. Certes j'ai commencé tard (à 11ans) mais entre 1962 et 1969 j'en ai sillonné des routes ! De la Bretagne à la Haute-Vienne en passant par le Vaucluse, la Saône et Loire, le Rhône, la Charente, la Drôme....
C'est donc en 1962 que j'ai commencé. C'était à Lorient, alors que ma mère était partie à Quimper avec ses deux soeurs et mon cousin Jean-Yves, sans moi donc. Alors de rage, je décidai d'apprendre à monter à vélo. C'est sur celui de Jean-Yves, un petit adapté à sa taille mais sans roulettes que j'arpentai le trottoir (en tout bien tout honneur !)
Au début une gamelle tous les dix mètres. Puis tous les 20. Et le soir, quand ma mère revint de Cornouaille, elle vit son fils couvert de plaies et de bosses.
Mais qui savait monter à vélo.

C'est en 1965 que mes parents m'offrirent un vélo tout neuf, promis si je passais mon BEPC. C'était un mi-course 3 vitesses de couleur verte. Avec lui plus aucun des environs de Valréas (84) ne m'était désormais inconnu. De Montélimar à Orange en passant par Nyons et Pierrelatte, sous un cagnard sans pitié, je roulais....
J'étais si présomptueux que j'entrepris de grimper le Mont Ventoux !!! Au bout de quinze kilomètres oscillant entre 8 et 15 %, j'ai vite jeté l'éponge.... N'était pas Anquetil ou Poulidor qui voulait.

Entretemps, Jean-Yves roulait lui aussi sur un meilleur matériel qu'auparavant, le même que moi, un demi-course muni lui aussi de 3 vitesses.

Et durant les vacances qui suivirent, ce fut notre passe-temps favori. Nous avons sillonné pas mal de routes de la région Lorientaise avec nos biclous, et Jean-Yves avait même imaginé d'aller un jour jusqu'à Limoges !!! Par étapes mais quand même !!! Nous n'avions que 12 et 15 ans !

Notre "must" était de faire des courses. Contre la montre, bien entendu, il n'était pas question de nous mettre en danger. Et là je dois dire que les duels étaient acharnés. On faisait à peu près les mêmes temps, et les "records" tombaient, battus tantôt par lui, tantôt par moi.

Il en alla ainsi jusqu'en 1969.
Année où il hérita d'un superbe vélo de course 8 vitesses 2 plateaux.
Et là, la compétition devint inégale :(
Jean-Yves, avec son engin supersonique m'écrasait régulièrement. Et moi, sans jeu de mot, je rongeais mon frein.

Un jour de décembre 1969, alors que je roulais vers la grande surface récemment ouverte, un camion tourna à droite et me coupa la route. Je chutai lourdement, et m'en relevai ensanglanté. Je me souviens que la pharmacienne qui m'avait prodigué les premiers soins m'avait fait payer....

C'est à pied que je rentrai, clopinant, et poussant mon vélo. Je savais que si je ne le montais plus dans les jours qui suivaient jamais plus je n'en ferais.

Je savais aussi que si je remontais, je devrais alors affronter mon cousin avec son bolide dans des duels pas très égaux.

Je dois le dire, cette chute m'arrangeait de ce point de vue, je n'avais plus d'excuse pour éviter ces "tournois" injustes.

Et jamais, depuis, je ne suis remonté sur mon vélo....

Je vous embrasse.

 

21:34 Publié dans détripage | Lien permanent | Commentaires (3)

21/05/2014

tu es assis ?

Je suis en train de lire le livre de Valérie Fignon sur son mari (le dernier grand coureur cycliste Français), et notamment la façon dont on a annoncé à Laurent son cancer, par téléphone.
Si le bonheur c'est simple comme un coup de fil, le malheur encore plus.

Je n'oublierai jamais la façon dont on m'a annoncé la mort de ma maman...
Cadet d'un frère mort peu après la naissance, ma mère m'a couvé jusqu'à mes 15/16 ans. Puis mon père, jaloux, a arrêté ce "couvage" et là je suis devenu livré à moi-même.
Mai 68 m'a plus vu dans les AG et sur les barricades que devant le poste de télé....

Je l'ai dit sur ma dernière note, ado on ne se rend pas bien compte. Mais peu à peu si certes on peut donner naissance à plusieurs enfants (qui peuvent à un moment de leur vie vous renier) on n'a qu'une mère.
Et pendant des années, de février 1984 où elle a eu son premier infarctus, à février 1998, où elle est partie, je n'ai eu que la hantise de ça. Quand je le voyais, je la couvrais de fleurs. Elle ne comprenait pas, moi si.....
Et quoi qu'on pense, je comprends les personnes qui sont dans la même situation.

Pour moi, perdre ma mère, c'était perdre mes repères. N'avoir plus de "référent", à qui on pourrait se confier. D'un coup on sautait une génération....

Bref, la fin du monde, à laquelle j'étais pourtant préparé.
Quand, en mai 1997, alors que je ne pouvais plus rester sous la coupe de mon tortionnaire de Mende, moi je penchais vers des affectations pas trop lointaines et connues (Briançon, Lons le Saunier), ma fille et mon épouse ont préféré Vannes.

Là-bas, bien évidemment la dépression que j'avais (4 ans de persécution, ça vous marque un homme) ne risquait pas de s'envoler et je fus pris en grippe par des collègues obtus et soucieux de leur petit confort.

Moi je me gardai bien de raconter tout ça à la maison, sachant bien la réaction de Madame ("avec toi de toutes façons c'est toujours pareil..) mais le 4 février 1998 à 8h18n je reçus un coup de fil de Madame;
"tu es assis ?
Ta mère est morte!"
Je remercie le témesta, le xanax, le rohypnol et autres synédril qui m'ont permis de ne m'apercevoir que de 50 % de la chose.
Valait mieux, voir le cercueil de sa mère à côté de soi n'est pas chose facile.
Ma fille pleurait sans cesse à gros bouillons, mon épouse paraissait impassible.

Je ne préfère pas trop m'étendre sur le sujet car "Bernardo" le défenseur des filles bafouées veille au grain (quoi que je le plains s'il réagit car là, en ce moment, il trouvera à qui parler....) mais toujours est-il qu'annoncer au téléphone la mort d'une mère ne relève pas de la meilleure des compassions ???

Ce sont des choses -'entre autres -  que l'on n'oublie pas....

Je vous embrasse.

 

 

 

 

02/04/2014

Toulon, mon port d'attache

J'ai découvert Toulon en 1960. J'avais neuf ans, et je venais de passer deux semaines tumultueuses à Marseille. J'adorais la ville de Pagnol, mais pas du tout l'ambiance familiale qui y régnait, à savoir des disputes continuelles entre mon père et son frère, des moqueries continuelles de la part de mes cousins germains ("parisien tête de chien" en tête)
Que je n'ai jamais revus depuis.
A Toulon, je retrouvais une autre famille, celle de ma mère, où les gens s'entendaient mieux. Son frère, sa soeur, mon autre cousin germain, Robert, qui allait jouer un grand rôle au coucher de soleil de ma vie.
Nous étions basés à Dardennes, village (il l'est toujours) à quelques kilomètres de la grande ville, enserré de montagnes. Une semaine inoubliable....

Toulon, 1963.
J'ai raconté cette histoire dans une de mes premières notes, Marité ma soeur volée, mais là encore, au milieu des figuiers et des oliviers, même si mes parents me manquaient, j'y ai passé parmi les heures les plus douces de ma vie.
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2010/08/19/marite-ma-soeur-volee-1963.html

Toulon, 1967.
Je venais d'entrer à Louis-Le-Grand, et j'étais alors en pleine dépression. J'avais perdu tous mes amis, et de plus la façon d'étudier n'était pas la même. LLG était une passerelle pour les Grandes Ecoles, et les "cartes scolaires" dont je faisais partie étaient traitées comme des chiens.

De plus mes parents n'avaient pas les moyens de me payer des vacances, et c'est le frère de ma mère, Tonton Lucien, qui m'hébergea pendant 10 jours, à Siblas, rue.... Louis Le Grand !!!
Là-bas je me requinquai, tout en me rendant, tous les matins, à l'endroit où quatre ans auparavant j'avais eu un choc avec une petite fille, qui a donc de fortes chances d'avoir été ma soeur. 

Toulon, 1973.
J'accomplissais mon service militaire, et je ne disposais que d'une permission de 36 heures. Basé à Istres, je n'aurais pas pu aller chez mes parents dans les Cévennes, et c'est là-bas que je me rendis, toujours à la même adresse.

Toulon, 1977/79
Avec ma première (jeune) épouse, nous habitions près de Grenoble, dans un endroit justement nommé "les terres froides". Et durant trois années, tous les 15 jours, nous irons en week-end là-bas, dans cette ville où l'hiver n'existe pas, pour nous ressourcer. En 1978 et 1979 nous irons même passer une semaine complète chez des cousins germains à ma mère.

Toulon, 1978
Je travaillais à l'époque à l'aéroport de Grenoble, et toutes les nuits un avion allait livrer le Dauphiné libéré à Toulon. En guise de "compensation" (on avait droit à deux heures trente de repos entre 2h15 et 4h45) il amenait tous ceux qui le désiraient sr le siège du copilote.
Un jour d'août je tentai l'expérience, alors que ma mère était chez sa soeur. La nuit fut courte car décollage à 3h, mais étoilée.
Comme aurait pu le chanter Nougaro, dès le décollage, je sentis le choc ! Car une fois passée la barrière du Vercors, dès 5000 m d'altitude, je vis un chapelet de villes devant moi : Valence sur ma droite, Gap devant, puis Avignon, Marseille, et Nîmes devant moi. Puis ce fut la descente, alors que l'aube arrivait, et avec, la mer immense, la Corse se détachant nettement sur la gauche.
Atterrissage à Hyères, puis le bus m'emmena à Toulon, où je retrouvai mes parents.
Après un somme assez court, je retrouvai ma ville fétiche avec des palmiers et son animation si particulière... Mon plus grand plaisir était de me balader sur le port, à écouter les mâts des voiliers s'entrechoquer quand le mistral soufflait. A présent c'est ma musique quotidienne !!

Toulon, décembre 1980
Voilà déjà un an que je me suis fait plaquer par ma première épouse. Et je redoute le réveillon, qui cette année-là ne sera pas pour moi comme les autres.
Mais ce réveillon-là, j'aurai la chance de le passer à Toulon, en famille. Et je ferai même un film (que je possède toujours, converti en VHS C puis en format .avi) sur ce repas. Le passage à 1981 se fera en douceur, même si 1981 - sauf pour la politique - sera une des pires années de mon existence !

Toulon, juin 1981
Au mois de mai, j'avais eu une grosse déception sentimentale avec une jeune voisine qui visiblement s'était servie de moi comme appât pour faire revenir son mari. 3 semaines de frénésie sexuelle, m'étant juste remis d'un divorce un an auparavant. Je campais alors sur mon lieu de travail, ne voulant plus aller chez moi. C'est ma mère qui, avec l'accord de ses deux soeurs, m'avait proposé d'aller passer 3 jours là-bas. Je sortais de 48 h de boulot non stop et après 10 heures de train et deux pertes de connaissance que je rejoignai Siblas. Pas moyen de retrouver le sommeil durant la première nuit, mais dès que je commençai enfin à fermer l'oeil, je dormis 24 h d'affilée ! Quand je repartis je fs requinqué et d'attaque pour affronter la voisine et son salaud de mari.

Toulon, septembre 1981
Juste après cet épisode, très affaibli (je n'avais rien mangé d'une semaine et pesais 48 kilos) je chopai la tuberculose en allant voir Michel Rocard au milieu des tubards qui toussaient à qui mieux mieux.
Suivirent 11 semaines d'hôpital, entre Montpellier, Gap et Marseille.
Ma convalescence, je la passerai à Toulon.

Toulon, février 1984
Il était vers les 16 h, je reçois un coup de fil de mon père : ma mère de 72 ans, victime d'un infarctus massif, est entre la vie et la mort à Montpellier. Je suis à Embrun, il y a 80 cm de neige, le vent souffle à 90 km/h, les routes sont impraticables, ne me reste que le train. Départ 17h22, arrivée Marseille 21h04, départ 21h14, arrivée Montpellier 23h30.  Mais avec le blizzard, le train n'avance pas et l'arrivée à Marseille se fait une heure après. Pas question d'appeler la famille de mon père, ce sera la soeur de ma mère qui nous hébergera chez elle, dans le quartier de Claret, en attendant le train de 6h35 qui nous amènera à Montpellier à 9h, où je verrai ma mère sauvée.

Toulon, octobre 1994
Je commence à tomber en grave dépression, pris en étau entre une persécution continue par un petit chef de bureau, une épouse en train de me mener la vie dure et une histoire d'amour extra-conjugale impossible.
C'est à Toulon que je me ressourcerai une fois de plus, chez mon cousin germain Robert qui entretemps a racheté le logement de la tante à Claret.
Hélas ça ne durera pas longtemps....

Toulon, mars 1999
La soeur de ma mère venant de mourir, il fallait que j'aille là-bas pour l'ouverture du testament.
Nous quittâmes un Morbihan gris et froid, avec des flaques d'eau en guise de jardin pour y trouver le printemps, voire un avant-goût d'été.
Je me souviens avoir dit "nous ne resterons pas à Vannes...."

Toulon, novembre 2001
Comme il fallait le prévoir, l'histoire d'amour s'est effectivement révélée impossible (très logique en y repensant par la suite, car pour aimer il faut être deux, et à partir d'un certain moment j'étais seul...) et ayant arrêté les antidépresseurs qui me bouffaient, j'étais devenu maniaco, la nostalgie que j'avais eu pour mon histoire d'amour impossible étant une des composantes de cette maladie.
C'est encore une fois chez mon cousin germain que j'ai pu trouver le réconfort que je n'avais pas chez moi, loin de là.....

Toulon, février 2002
Mon père était à la dérive depuis la mort de ma mère en 1998, et visiblement il ne pouvait pas vivre seul. J'avais essayé de le faire venir en Bretagne pour ses derniers jours, mais Chère et Tendre ne le voulait pas. Alors que j'étais prêt à accepter son père, qui pour la même raison, était aussi à la dérive.
Je cherchais partout des solutions, frappais à la porte de toutes les assistantes sociales que je pouvais trouver, et chez moi, et chez lui, mais on me fermait la porte au nez. J'essayais alors son (notre, puisque je l'avais connu en 1972) médecin traitant, mais le Docteur Philippe Metge me claqua lui aussi la porte au nez !
J'appelais Robert à la rescousse, qui vint tout de suite, essayant lui aussi d'ouvrir les fameuses portes, mais avec le même résultat :(
C'est avec lui que je repartis pour passer quelques jours à Toulon, ce qui me fit extrêmement de bien.

Toulon, mai /juin 2004
Rechute de la maniaco suite à l'annonce par ma fille de s'envoler à 700 km et durant ces deux mois, j'irai par deux fois à Toulon pour prendre du recul...

Et ainsi de suite !

Depuis j'y suis retourné avec ma fille en février 2005 et je retourne là-bas tous les ans pour fleurir la tombe de mes parents à Hyères.

Et c'est désormais là que j'habite.

Plus besoin, car je m'y suis installé, à la suite de péripéties que je vous raconterai plus tard

Je vous embrasse.

 

24/01/2014

voyage nostalgique

J'ai dû me rendre dans le Odou afin de récupérer quelques affaires, et notamment ma box, qui ne sert désormais plus à rien.
La première journée se passa bien, l'objectif étant de faire les 650 km avant la tombée de la nuit, je n'avais pas trop le temps de penser ....

Puis je vis la maison. Le lotissement. Le village .Un endroit dont, voici 9 ans (dans une semaine) j'avais eu le coup de foudre : un village authentique, entouré de sapins et de petites montagnes, à un jet de pierre de la Suisse.
Je n'avais qu'à faire 5 km et je voyais le Mont Blanc....

Certes, nouvelle vie, nouvel endroit . Là j'habite ma ville préférée, dont le climat est l'extrême opposé de celui de mes sapins. Les jours où il y fait beau (pas tant que ça en hiver, malgré une certaine légende) le soleil est haut dans le ciel, un avant-goût d'été puisque là-bas on est déjà au printemps en janvier.

Bref, après avoir récupéré quelques affaires, c'est le coeur gros que je quittai ma maison, avec des meubles donc certains m'avaient suivis depuis ma naissance... Quand la reverrai-je ?
Je sentais du reste me monter la tension, et il n'était que temps de partir. Le plus loin possible, j'avais réservé une chambre à Dole, 90 km.

Le lendemain, cap vers le sud.

Là arrivaient les années 2007/2011, avec Lons le Saunier . J'y avais passé les 4 dernières années de ma carrière, des moments heureux. Je m'étais même présenté en 2008 dans une liste aux municipales, une liste de bras cassés qui avait pourtant fait vaciller le trône du Seigneur des lieux, Mr Pélissard.

J'y mangeai, puis toujours cap vers le sud. Là je revoyais "la petite montagne" pendant 40 km, jusqu'à la plaine de l'Ain, où j'arrivai en terrain neutre .

Pas pour longtemps, car quelques dizaines de kilomètres plus tard j'arrivai en Isère, vers Voiron.
Là aussi les souvenirs me sautèrent à la gorge. Ce coin-là, j'y ai habité entre mes 24 et mes 29 ans...
J'y ai passé mon permis de conduire ! J'y était arrivé de Paris, première véritable affectation ....

Là les souvenirs me poursuivirent longtemps. Grenoble d'abord, où je fis étape, puis la montée vers le col de la Croix Haute, avec arrêt au village de Lus, où j'avais bossé 3 mois de rêve en intérim.
Ces trois mois en plus très rémunérateurs m'avaient laissé une impression de petit paradis.

Pas de transition cette fois, car en basculant sur le versant sud, j'arrivai dans les Hautes-Alpes, où j'avais vécu de 1980 à 1987. Là encore, que de souvenirs, bons et mauvais, mais souvenirs quand même. Là où la route passait, il y a quelques 31 ans, on pouvait m'écouter (souvent) sur une radio locale....

Puis à partir de Sisteron, nouveau paysage neutre, si j'ai quand même été souvent en vacances dans cette basse vallée de la Durance.

Manosque, puis une petite route qui passe par Rians, St Maximin, et la vallée du Gapeau.
24 heures avant les inndations que l'on sait !

Puis je retrouve Solliès Toucas, Solliès Pont et enfin Toulon, ma ville fétiche et qui a su si bien m'accueillir voici déjà plus de deux mois, avec ses guirlandes de Noël.

Je m'y suis blotti, et malgré un moment de faiblesse le soir, je me suis de nouveau laisser bercer par cet endroit magnifique, surtout là où j'habite, au pied du Faron d'où je vois à la fois la mer et la montagne.

Je vous embrasse.

01/01/2014

En chantant......


28/06/2013

Somnanbulisme

On m'en avait parlé, mais je n'en avais pas la preuve formelle.

C'était lundi dernier. Je m'étais sérieusement accroché avec un ami de longue date via la discussion instantanée de Facebook.

Des mots avaient fusé. Qui dépassaient nos pensées. Des mots qui pouvaient être irréparables...

Mon ami, sans doute peiné, ou en colère, a du coup abandonné son ordi et est allé se coucher.

Moi, réalisant que tant d'années d'amitié ne pouvaient pas être effacées, comme ça, juste à cause d'un certain mal-être que j'avais vécu dans la journée, ai continué à lui écrire.

Puis je me suis couché, avec mes copains Témesta, Stilnox et Théralène. Jaune Blanc Rouge, mes trois couleurs du soir....

J'ai dormi comme une masse !

Mais chère et tendre m'a quand même parlé d'un "boucan d'enfer" qui se serait produit vers les 5h du matin. Et aurait ajouté :" même à cette heure-là tu es encore sur ce p... d'ordinateur !!!"

Je souriai, tant je trouvai la chose risible, puis suis allé direct sur Facebook, la messagerie instantanée.

Et là, des mots de mon ami, datés d'une heure du matin, qui m'ont fait l'effet d'un coup de poing.
Un ton à la fois indulgent mais définitif, le pire qui soit. J'aurais mieux apprécié "tu n'es qu'un salaud" !!!

Comme quoi, sans insulter on peut faire très très mal...

Puis, le téléphone aidant, je me suis expliqué avec mon pote. Lequel m'a dit que j'aurais dû lui écrire ce que je ressentais à 5h12, quand j'avais pris connaissance de ses propos.

5h12 ???

J'étais en train de roupiller !!!

Et pourtant, j'étais bien passé à 5h12, pour regarder si des fois il ne m'avait pas répondu...
En dormant...

Alors je vous explique la configuration de la maison :

Pour aller de la chambre où je dors à la "pièce à ordi", il faut déjà que je pousse la porte de la chambre
• Puis descendre l'escalier qui mène au couloir du rez-de chaussée.
• Puis reprendre un nouvel escalier qui mène eu sous-sol.
• Puis prendre le couloir du sous-sol, ouvrir la porte du garage, puis ouvrir enfin la porte de ma pièce !!!

Et faire la même chose en sens inverse.

Les portes étaient toutes refermées !!!

Quand je pense que j'aurais pu 100 fois me casser une jambe dans ces escaliers, j'en frémis rétrospectivement !!!

Faudra que je me méfie, désormais, quitte à fermer la porte qui va au sous-sol à clé !

Je vous embrasse.

18:36 Publié dans détripage | Lien permanent | Commentaires (9)

06/06/2013

Anniversaire

Je vais encore parler du passé, mais du passé très récent. Certaines personnes pourraient penser que ma "Cicatrice" n'est peut-être pas si refermée que je le prétends si j'évoque encore le passé, mais je voudrais leur dire que justement, évoquer ce passé permet de mesurer le chemin parcouru depuis. Et quel chemin pour moi !!!

Vous l'aurez compris, ce n'est pas le débarquement allié que je veux commémorer (l'année prochaine, les médias s'en chargeront à tour de bras, ça fera 70 ans pile) mais du 6 juin 2012.

Meurtrier.

Je venais de me taper la navette pendant 10 jours entre l'hôpital de Besançon et chez moi, des journées harassantes sous une chaleur accablante. Une crise d'épilepsie comme les autres, sauf que là, pour jouer avec leurs places libres, les médecins avaient fait traîner mon épouse 4 jours en réanimation (alors qu'elle était "sortante" au bout de 2) puis 5 de plus dans un service. Comme elle en avait marre, elle s'était manifestée à sa façon et ils l'avaient calmée à coups de gardénal. 2 fois la dose  !

C'est donc une épouse à l'apparence complètement bourrée qui revint à la maison le 29 mai.

Pour lui changer les idées, alors que j'étais déjà crevé, je lui proposai 3 jours de vacances en Ardèche.

L'horreur !
D'abord le cagnard, 30 degrés dans une chambre exposée plein sud. Puis les moqueries des gens devant son état. Un gamin dira même à ses parents "elle est saoûle, la dame ?"...
Puis un voyage pour la journée qui s'achèvera par mes freins qui lâchent, nous obligeant à faire une noria en taxi du garage à l'hôtel le soir puis de l'hotel au garage le lendemain matin, départ ensuite directement vers la maison, toujours sous le cagnard (35 degrés le plus souvent).

Encore plus crevé, je voyais avec désespoir l'état de mon épouse, que je pensais définitif, jusqu'à ce qu'une voisine regarde attentivement la notice du gardénal et s'aperçoive qu'à trop haute dose, ça pouvait donner une impression d'ébriété.
Avec l'accord du médecin, je baisserai progressivement la dose pour arriver à la "normale", la moitié, mais il faudra attendre deux mois pour ça !

En attendant, ce 6 juin j'étais à bout. Et alors me vint un de ces coups de calgon dont j'ai le secret et qui me firent, pendant deux heures, envisager la pire des solutions.
Par chance, je l'avais publié, et une magnifique chaîne de solidarité se forma, me réconforta et me fit renoncer à ces funestes projets.
Le soir j'étais sauvé, de nouveau tourné vers la vie.

Ce qui ne fut pas le cas d'un blogueur que je connaissais depuis 6 ans, et qui était vite devenu un ami. Il était venu hez moi, et moi plusieurs fois chez lui. Je le faisais parler, ce qui devait le changer, lui qui par sa profession devait faire parler les autres pour les soulager...

Ce blogueur était très populaire car il avait "le goût des autres".  Mais, il était encore plus à fleur de peau que moi, et s'enflammait facilement.

Il avait eu une énorme déception trois mois auparavant, dont je tairai ici les raisons, mais apparemment cette journée du 6 juin allait lui en apporter une encore plus douloureuse, dont il ne devait pas se remettre.
Il allait se donner la mort le soir même....:(

Les jours qui suivirent me donnèrent le regret de ne pas avoir "réussi" comme lui. Cela plus le choc d'apprendre sa mort, plus les attaques dont je fus l'objet de la part de certains qui se posaient en "gardiens du temple" et m'accusaient (oui !) de vouloir faire de l'audience avec ce malheur...

Le mois d'après, mon corps devaient céder, et une sévère hypertension aigue me tomba dessus. Je n'ai pas su tout de suite ce que ça signifiait jusqu'au jour où pour une énième raison chère et tendre me sauta dessus. J'étais tellement à bout que je me mis à sangloter, et s'ensuivit une sévère hémorragie nasale où je devais perdre 20% de mon sang avant que les secours n'arrivent. Sous ses yeux presque ravis, simplement contrariée que... je salope son carrelage (sic)

Puis 15 jours d'hôpital d'où je ne voulais plus sortir, ayant désormais peur du "dehors...."

J'avais atteint le fond, et toujours je pensais à mon ami blogueur qui lui au moins était tranquille....

 

Un an après, vu ce qui devait m'arriver à partir du moins de décembre, et dont un jour je vous parlerai plus en détail, je me dis que mon ami a eu tort de désespérer. Que tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir et que surtout, surtout, personne ne sait de quoi demain sera fait.

Oui, un amas de clichés et de poncifs sans doute indignes de mon blog, mais croyez-moi, si ce 6 juin 2012 j'avais eu une boule de cristal qui m'aurait prédit mon avenir, alors déjà je n'aurais pas été tenté d'en finir, et surtout, j'aurais tellement relativisé que mon corps m'aurait laissé tranquille.
Ma tension serait restée à 11/6, sans l'apport de médicaments aux effets secondaires assez lourds.

C'est pour ça que je me permets ce conseil à ceux qui pensent être au bout du rouleau à cause d'un poids qu'ils estiment trop lourd à supporter

Espérez..... Et vous verrez que la Vie vous récompensera.

Je vous embrasse.

22/05/2013

mon père (suite)

Voilà 5 mois j'avais fait une note à son sujet, évoquant Daniel Guichard et me disant que moi aussi j'étais passé à côté de lui sans le regarder...

Mais je viens de faire une découverte : En fait j'ai eu deux pères.

Noooon !!! Pas de sombre histoire de papa caché dans ma famille, je suis bien le fils bilogique de mon père ! Il n'est qu'à comparer nos photos au même âge.

Mais je peux distinguer le père d'avant 1967, complice, sobre, indulgent, bien dans sa peau, et celui d'après où il est devenu renfermé, injuste, jaloux, s'adonnant à la boisson et aussi.... casse-cou !

Je vois dans notre aventure sur les pentes Mont-Aigoual en 1970 (vêtus en costume de ville dans le blizzard !!! ), dans la traversée du Mont-Blanc chevauchant nos solex en 71, dans notre mini-tour d'Europe en 72 sur les mêmes engins, certes la fierté d'avoir accompli ces exploits avec son fils, qu'il redécouvrait, mais aussi une sorte de défi désespéré. Il avait je crois, sans exagérer, perdu le gôut de vivre.

A cette époque, mon père était déjà "cassé", et devait le rester jusqu'à la fin de ses jours, en 2006.

C'est long, 39 ans dans cet état...

La "cassure" s'est donc produite en 1967. Année où je le voyais pleurer devant des chansons, sans chercher vraiment à savoir ce qu'elles contenaient. J'avais moi-même mes soucis, dont le fait de ne me pas me faire virer du lycée rupin (Louis Le Grand pour ne pas le nommer) que je devais aux bontés de la "carte scolaire".

Une femme, bien sûr.

Une "maîtresse" après tant d'autres, mon père ayant toujours été très porté sur le sexe opposé.

Mais cette fois c'était différent.

Jamais, au cours de cet été 67, je ne l'avais vu aussi heureux. Il m'avait mis dans la confidence, et rarement je l'ai vu aussi épanoui que ce mois de juillet où nous étions en vacances tous les deux près de Brest.
Il m'avait même montré ses lettres d'amour ! Il avait écrit des poèmes, de très beaux poèmes, qu'il avait envoyés à un "concours floral" local, où il avait rencontré un certain succès.
Elle s'appelait Annick, vivait à Cherbourg et avait....28 ans.

Les lettres d'amour ne mentent pas, y compris celles de rupture.

Annick, donc.

Mon père m'avait confié qu'il passerait le mois d'août avec elle, et que sans aucun doute cela se passerait de la même façon que dans la chanson d'Aznavour sortie un an plus tôt.

Moi ce mois d'août 67, je le passerai dans un Brest pluvieux et froid, sans mon ami Bernard qui avait commencé à travailler, et mon vélo ne servait pas très souvent....

Septembre en revanche rattrapa le reste, puisque passé en majorité à Lorient, là où j'avais - et où j'ai toujours - tous mes repères.

Je ne le saurai que bien plus tard, mon père après son mois "magique", après un mois d'amour avec la femme qu'il aimait, était écartelé.

D'un côté, une femme (ma mère) avec qui il était en couple depuis 35 ans. Et qui était une épouse admirable. De l'autre la femme qu'il pensait sincèrement être de sa vie. A cet âge-là 55 ans, on est très difficile en amour, et si on s'engageait c'était du sérieux.
Et il voulait s'engager...

Mon père voyait parfaitement les obstacles qu'il lui faudrait franchir pour pouvoir vivre pleinement son histoire.
D'abord, cette foutue distance. Paris-Cherbourg, 328 km. Là encore il n'avait pas trop à se plaindre. 3 heures et demie de train ce n'était pas la mort, quand on songe à ceux qui sont séparés par le double, et même pire, par la mer... Là oui, cela aurait été franchement atroce.

Puis, moi. Ce que j'en pensais au fond de moi.
Là je le rassurai : "Papa, vis ta vie avec la femme que tu aimes, ça me fera plus plaisir de te voir heureux avec elle que de vous voir vous déchirer continuellement avec maman.."
Ce que me dira ma fille 34 ans plus tard...

Puis, plus important, la différence d'âge. Je le dis haut et fort, après être passé par là et avoir suivi nombre de couples dans ce cas, plus de 10 ans d'écart c'est voué à l'échec.
Ca peut durer 5 ans, allez peut-être même 10, mais ensuite, pour l'homme c'est de moins en moins viable et pour la femme de moins en moins vivable.
Je sens déjà les plumes acérées qui ne vont pas m'empêcher de me piquer sur ce sujet "non politiquement correct", mais je le sais maintenant, la nature a ses lois...

Enfin, écartelé entre, d'un côté une femme (ma mère) avec qui il ne s'entendait plus depuis longtemps, et en couple avec elle depuis 35 ans. Et qui était une épouse admirable.
De l'autre la femme qu'il pensait sincèrement être de sa vie.

Si ma mère avait été une sombre mégère, lui rendant la vie pourrie, le maltraitant, le niant, allant même jusqu'à souhaiter sa mort par moments, alors là pour lui le choix aurait été plus facile.
Evident même !
Mais ce n'était pas le cas. Mon père était un homme de devoir et avait des scupules. Il savait ce que ne manqueraient pas de dire ses proches s'il y avait divorce, et ça il ne pourrait pas le supporter.

Alors il est resté.

Obérant d'un trait tout le reste de sa vie.

Et il est alors devenu le père que je décrivais tout à l'heure : renfermé, injuste, jaloux, s'adonnant à la boisson et surtout désespéré.

Jamais il ne s'en remettra, de ce choix dont il m'a si longtemps parlé pendant nos vacances Lozériennes, en 1970 et 1971.

C'est pour moi une leçon....

Je vous embrasse.

18:17 Publié dans détripage | Lien permanent | Commentaires (5)

16/05/2013

Mes coups de blues

Il est loin le temps de la maniaco, mais encore, de temps à autre, je ressens des "plongées", des baisses de moral dont certaines (6 juin 2012) peuvent encore aller très très loin...

Par "chance" (si j'ose dire) je peux les prévoir. Car ces coups de blues datent...
de mon enfance !

Il faut d'abord un terrain propice. Le plus souvent, de la mélancolie. Je pense par exemple à des choses merveilleuses que j'ai vécues en sachant que je ne pourrai pas les revivre avant bien longtemps....

Quand j'étais en culottes courtes, si j'avais eu le bonheur de passer de superbes vacances, jusqu'à la Toussaint j'étais dans mon rêve... Ainsi mes vacances à Marseille en 1960.

Puis, dans ce terrain, un déclencheur.

Avant-hier, puis hier, ça a été chère et tendre qui recommençait, après une trève relative, à me mettre la pression, et ce dès le saut du lit.
Quand on se fait traiter de "bon à rien, tu jamais su faire quoi que ce soit de tes dix doigts" juste avant de goûter au café du matin, la journée est mal partie.
Dans le meilleur des cas, je suis énervé, et dans le cadre où je me situe, là je plonge.

Pour poursuivre le parallèle, quanq j'étais mélancolique et qu'un prof me punissait, plongée aussi...

Alors j'essaie bien sûr de m'en sortir. D'en parler à des gens que j'aime (il en reste encore, chère et tendre n'a pas encore fait le vide total..) lesquels bien sûr me réconfortent du mieux qu'ils peuvent.

Toujours dans l'analogie précédente, ma mère, qui elle me comprenait, qui savait que le souvenir ces vacances merveilleuses à Marseille ne pouvait pas s'oublier comme ça du jour au lendemain (du reste ne pouvait s'"oublier" tout court, 53 ans après j'en parle encore).

Alors ça va mieux, mais je ne suis pas guéri. Juste "stabilisé" et je sais alors que je suis encore sur le fil et que je peux rechuter.

C'est le cas quand les gens que j'aime et qui m'on réconforté commencent à changer de ton, et essayent de m'expliquer que quand même, quelque part, je suis un peu responsable de cette situation. Ce qui est vrai. Bien sûr qu'ils ne savent pas que "le terrain" est encore fragile, que je suis juste au bord de trou dont ils m'ont sorti et qu'il m'attend sournoisement.

Et là je replonge, et plus profondément encore.

Car là je me sens alors en tenaille, entre ceux qui sont la cause de mon coup de calgon (en l'occurence chère et tendre) et ceux qui essaient de m'aider et dont les seuls propos - je sais que ce n'est pas le cas - que je retienne, c'est "quand même tu l'as plus ou moins cherché ) .
Injuste de ma part de penser ça, mais quand on est dans la peine, on ne voit que le négatif.

Revenant dans mon histoire parallèle, c'est quand ma mère, après m'avoir bien comprise, finissait par dire "mais tu sais mon Poulet, tu ne fais pas beaucoup d'efforts en classe non plus..."

Dans les deux cas, je me sens lâché, abandonné...

Je ne sais plus quoi faire, voire où aller. Je n'ai plus gôut à rien, paradoxalement je voudrais plonger dans mes draps et ne m'y réveiller que dans 5 mois, voire plus du tout, mais impossible de fermer l'oeil.

Alors il n'y a qu'à attendre que ça passe. Car dans ces moments--là si de nouveaux mots de réconfort me sont prodigués, certes ils me font du bien, mais je sais que j'en ai encore pour un bon bout de temps à m'en remettre.

Si tout se passe "bien" après, ce qui n'est pas dit.

Je vous embrasse

25/04/2013

Il ne faut jamais dire "fontaine"....

Figurez-vous que je m'apprêtais à vous dire que j'arrêtais ce blog, comme je l'avais évoqué voici déjà quelques mois, car la raison pour laquelle je l'avais créé (sur le site Psychologies.com en 2005) est devenue caduque.

En un mot, si je garde à jamais un beau souvenir de mon histoire d'amour avec une certaine personne, je pense être désormais totalement guéri de la maladie qu'elle avait généré, et que j'ai appelé depuis quelques années "Nathalite aiguë".

Les premiers signes de guérison étaient apparus en septembre, alors que j'évoquais un déménagement possible à Morlaix, ville située à moins d'une demie-heure de route de chez elle. Du moins de l'endroit où elle travaille.

Alors que jusqu'à 2011 je faisais un large détour pour éviter le Trégor, là j'y passais sans pincement au coeur !!
Puis au fil des mois les signes de guérison sont devenus de plus en plus significatifs.

Et depuis un peu moins de deux semaines, je SAIS que je suis enfin guéri.

Donc, plus de "Cicatrice" !!!

Erreur ! Grossière erreur ! Car je suis fait de telle sorte que je suis très facilement blessable (ça se dit ??) et donc blessé. Même pour des choses qui n'en valent pas la peine, même par des malentendus.
Comme ce soir par exemple.

Et qui dit blessure, dit encore Cicatrice.

Quand j'ai mal, je ne peux le dire à personne.... Personne qui me comprendrait vraiment, surtout sachant d'où vient la blessure.

Alors, je cours pleurer sur mon blog...

Comme je l'ai fait le 6 juin dernier, ce qui m'a probablement sauvé la vie.

Comme je l'ai fait le 1er mars, ce qui a abouti au même résultat.

Il est prétentieux de se dire guéri de toute maladie quand on on a vaincu une seule... Une très très grave maladie, mais quand même orpheline.

Donc, je garde mon blog, et son titre, qui finalement me va comme un gant.

Je vous embrasse.

22:12 Publié dans détripage | Lien permanent | Commentaires (2)