Un truc qui ne m'était jamais arrivé depuis 32 ans...
08/03/2011
La photo de famille de mes collègues, chef compris. (mon épouse à droite)
Mon dernier pot de départ date de septembre 1979, à Grenoble.
Millau (79/80) j'en suis parti dans un triste état (moins 30 kilos de janvier à juillet).
Embrun (80/87) j'aurais pu le faire mais dans le contexte de fermeture programmée du centre je n'en ai pas eu le courage.
Mende, inutile d'en dire plus..
Vannes, je voulais faire un pot, pour bien savourer mon départ, mais je savais que personne ne viendrait.
Quand à Biarritz, alors que j'avais été le seul à avoir tous mes collègues à ma table, il a suffi du retour d'une brebis galeuse et d'un néo-chef vraiment pas fait pour la fonction pour que je parte en courant.
Je reçois d'ailleurs toujours des mails du personnel de l'aéroport...
Enfin, ici, ayant été admis, respecté, aidé, j'ai pu terminer ma carrière en beauté.
Cette photo-là je vais la faire encadrer, tant je suis content qu'elle ait pu être prise.
Je vous embrasse
11 commentaires
Hé ben ça valait le coup d'attendre ;-))
La Bise
on va voir si ce com fonctionne, je disais donc super ça fait plaisir de voir ça ;-)
Très belle photo! C'est vrai que ça fait plaisir de terminer une carrière sur une bonne note. Au moins, pas de regrets, pas de "ça aurait pu se passer"... Je t'embrasse, Cica.
Oui, ça valait le coup, et je suis vraiment content d'être parti par la Grande Porte, contrairement aux autres fois.
La bise.
Je pense savoir pourquoi cela s'est bien passé ici.
Parce que j'avais un emploi "à part", celui d'aller dépanner les autres en cas de manque soudain d'effectifs. Mission qui me transcendait, même si certaines fois j'y ai été de ma poche ! Le must de ces années-là furent la reprise des nuits sur un aéroport en 2007, qui certes me mettaient physiquement à plat pendant une bonne semaine à chaque fois, mais qui moralement me rassuraient, me réjouissaient. Avoir une telle responsabilité me faisait penser à l'ordure qui m'avait cassé (et cassé mon histoire d'amour) qui me disait qu'à 45 ans, j'étais devenu un boulet incapable de quoi que ce soit.
Je laisse ce pauvre type dans son placard provençal, à vérifier des vérifications déjà vérifiées, je ne pense pas qu'il puisse faire un pot de départ quand il partira à la retraite, ou alors c'est que la grâce l'aura touché.
Je vous embrasse.
Sympathique photo mais... manque un peu de sourire(s)
(Moi, je dis ça, je ne dis rien mais ça a été ma première réaction !)
Bonne journée, bises
Vu la situation, je comprends pourquoi iles ne sourient pas : Je pars, donc ils ne sont plus que trois. Ce qui signifie déjà 13% de travail en plus. Mais...le jeune barbu a obtenu sa mutation pour Lyon, ils ne resteront plus que 2 à partir du 1er septembre. Là mission impossible, et la plus forte "chance" sera de fermer le centre 2 ans avant la date prévue (2012 au lieu de 2014) pour qu'ils aillent - sans entrain - à Besançon ou ailleurs, si personne ne postule pour les trois dernières années de Lons.
Résumé des courses : OK pour moi, le jeune barbu lui devra vendre sa superbe petite maison de village dans le vignoble pour essayer de trouver un HLM ou assimilé dans les environs de Lyon, quand aux deux autres, ils ne sauront que dans 2 mois (date des mutations) où ils vont atterrir !
A leur place je ferais plus que la grimace, d'autant que c'est moi qui donne le "top départ" de tout ça...
Bises
Euh... moi, c'est Sylvie ;-)
Et je voulais surtout parler des sourires (discrets ?) de ton épouse et toi !
Mais qu'importe, tu as raison, c'est très bien d'avoir cette photo-souvenir et de terminer ta carrière en beauté :-)
Ca, c'est le gros problème de Mozilla ! Il garde en mémoire les dernières signatures ! A chaque fois il faut que je fasse attention. Bon je rectifie le com d'avant.
Bisous
Je suis bien contente pour toi que tu termines sur une note positive.
bisous
On me l'aurait dit il y a seulement quelques années, je ne l'aurais pas cru, moi qui suis presque tout le temps parti comme un voleur !
Bises
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