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25/03/2011

la notion d'"avenir" selon Alain Rémond

Alain Rémond. Après des études de philosophie, il devient professeur d’audiovisuel, puis critique de cinéma. Alain Rémond entre en 1973 comme journaliste à Télérama. Rédacteur en chef adjoint à Paris-Hebdo en 1979, il rejoint Les Nouvelles Littéraires en 1980. C’est à lui que l’on doit la création, en 1981, de la rubrique "Mon Œil" de Télérama, dont il deviendra rédacteur en chef jusqu'en 2002.Alain Rémond a par ailleurs participé pendant six ans à l'émission Arrêt sur images, diffusée sur France 5.Actuellement, il rédige toutes les semaines une chronique dans Marianne et un billet chaque jour dans La Croix.

Comme vous le voyez, ce n'est pas n'importe qui...
Beaucoup de lecteurs de "Marianne" se précipitent en premier sur sa dernière page, pour lire Rémond.

Au sujet de l'"avenir", je me suis longtemps étripé, fâché avec ceux et celles qui prétendaient que notre avenir ne dépendait que de nous-mêmes, que le "Destin" n'existait pas, et que ceux qui prétendaient le contraire étaient des peureux fatalistes.

Moi je prétends le contraire. Si certes nous avons une petite marge de manoeuvre (pas si petite que ça d'ailleurs), le reste de notre avenir nous est dicté par ce que j'appelle le Destin - pour ne pas fâcher personne.

L'exemple de mes vacances à Lisbonne l'an passé peut illustrer mon propos.
Nous avions les billets depuis longtemps à l'avance. Nous avions réservé l'hôtel depuis longtemps également. A part la maladie, rien ne pouvait nous empêcher de passer nos huit jours au soleil.

Patatras ! La grève des trains !
C'est là qu'intervient "la marge de manoeuvre" dont je parlais plus haut. Soit j'annulais tout, soit je prenais ma voiture pour rejoindre Lyon. Ce qui ne m'arrangeait pas du tout, vu comment conduisent nos amis du Rhône, et le problème du stationnement.

J'ai choisi la seconde solution. Mais, entre-temps, il y avait ce fameux problème du volcan Islandais qui clouait au sol de plus en plus d'appareils. Belle intox, cette affaire d'ailleurs, on en reparlera.
Et là je ne pouvais rien faire, sinon prier pour que l'aéroport de Lyon soit ouvert (il avait déjà fermé) et que celui de Lisbonne ne soit pas touché.

Il s'en est fallu d'un cheveu, mais nous avons pu faire le voyage sans encombre. Une place de parking s'est libérée "comme par magie" lors de notre arrivée à l'hôtel...
Mais je le répète, cela ne dépendait en aucun cas de nous et de notre volonté, aussi grande fût-elle.

Jusqu'à présent je n'avais guère trouvé de partisans de ma notion d'avenir guidée plus ou moins par le destin, mais cette semaine, c'est M. Rémond en personne qui en parle, mieux que je ne pourrais le faire moi-même :

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rémond.jpg

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A méditer, pour les "destino-sceptiques" !

Je vous embrasse.