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31/01/2024

le climat de Paris depuis Louis XIV

Années 1671/1700 (Louis XIV)
jours de gel annuels 45
Jours chauds (30° et plus) par an 2

Années 1701/1730 (Louis XIV / Louis XV)
Gel 50
JC 4

Années 1731/1760 (Louis XV)
Gel 55
JC 11

Années 1761/1790 (Louis XV / Louis XVI)
Gel 47
JC 8

Années 1791/1820 (RévolutioN / Empire)
Gel 47
JC 3

Années 1821/1850 (Louis XVII / Chzrles X / Louis-Philippe)
Gel 47
JC 6

Années 1851/1880 (Empire puis 3ème République)
Gel 50
JC 6

Années 1881/1910 (Belle Epoque)
Gel 56
JC 8

Années 1911/1940 (Guerres et entre-deux)
Gel 43
JC 9

Années 1941/1970 (Guerre / 4ème et début 5ème République)
Gel 39
JC 9

Années 1971/2000 (5ème République de De Gaulle à Chirac)
Gel 25
JC 9

Années 2001/2023 (5ème République de Chirac à Macron)
Gel 19
JC 16

Années 2024/2054 (projection)
Gel 10/15
JC 25/30

Ces chiffres montrent le réchauffement climatique. Si l'on prend en compte les jours de gel, on en observe bon an mal an entre 45 et 56 de 1670 à 1910 au gré des cycles. Car c'est vrai il y en a.
Puis ces chiffres baissent: 43 / 39 / 25 / 19... On peut prévoir la fin des gelées bien avant la fin du siècle ! Selon ces chiffres, c'est à partir de 1910 qu'il a commencé à moins geler à Paris.
Mais les climatosceptiques me feront remarquer qu'il y un biais : l'effet urbain. C'est vrai, mais il ne suffit pas pour diviser le nombre de jours de gel par 2 en moins d'un siècle.

Alors les canicules. Le nombre annuel de jours à plus de 30 degrés sur 30 ans est un bon indicateur.
Jusqu'en 1750 règne le "petit âge glaciaire". Pas plus de 2 à 4 jours chauds par an. Suivent 4 décennies de chaleur sèche (jusqu'à 11 jours chauds annuels observés) qui aboutiront à la Révolution à cause des mauvaises récoltes. Tout rentrera dans l'ordre ensuite, entre 3 et 9 jours pour les deux siècles qui suivront, jusqu'à l'an 2000. Ensuite, explosion avec 19 jours annuels en moyenne de 2001 à 2023 !!!

Pendant au moins 2 siècles, les 37° furent atteints seulement deux fois (37°8 en 1748, 37°2 en 1842).
La barre des 38° fut passée en 1874 (38°4).
Celle des 39° fut enjambée car on passa directement à 40°4 en 1947.

A dire vrai j'ai cru longtemps à une erreur de mesure. 

D'autant que pendant les 60's on ne dépassera pas 35°2; pas mieux que 35°7 lors des 70's; pas plus de 34°9 pour les années 80.

Puis c'est l'emballement : 36°6 en 1990, 37°3 en 1998, et 39°5 à l'été mortel de 2003. Record battu en 2015 avec 39°8. Pour moi battu car 40°4 en 1947 c'était simplement pas possible. L'atmosphère avait ses limites.

Les 42°6 de 2019 me laisseront sans voix.
A présent, en 2023, les 4/5 de la France a franchi les 40 degrés..

 

12/09/2023

LES TEMPERATURES A PARIS DEPUIS 1665 (rectif)

tempés.JPG

 

Un petit croquis vaut mieux qu'un long discours. Là vous aurez et le croquis et le bla-bla.

Pour résumer : températures soumises à des cycles jusqu'en 1860. Puis hausse continue jusqu'à nos jours, avec quelques cycles avortés, notamment entre 1949 et 1963.

Dans le détail :

- Premier cycle de 26 ans entre 1670 (12°2) et 1706 (12°2) avec un minimum de 9°2 en 1695. 3 degrés, soit la différence entre le climat de Rennes à celui de Montpellier !

- Deuxième cycle de 30 ans entre 1706 et 1736.

- Troisième cycle de 39 ans entre 1736 et 1775. 1775 année record avec 13°3, la plus chaude qui sera observée en 300 ans de mesures ! 

Je vous passerai les cycles suivants, pour en arriver à 1879, l'année la plus froide de tous les temps (mesurables) avec 8°8. Le mois de décembre affichera -6°6 !!! Soit 3 degrés de moins que février 56, dans la mémoire des plus anciens.

A partir de 1879, les cycles s'interrompent ou sont avortés. Les températures entament "la" montée, dans laquelle nous sommes. Assez régulière jusque dans les années 1980, puis s'accélérant. Le record tri-centenaire de 1775 sera frôlé en 1990, 1994, 2003, 2006, et finira par être écrabouillé en 2011 (14°0).

Cette valeur jugée inatteignable pendant 300 ans sera donc battue en 2011 puis en 2014, 2015, 2017, 2018, 2019. Le diagramme s'arrête là. Et après ?

Après, 2020 et 2022, seront carrément les années les plus chaudes jamais enregistrées. A Paris donc, mais dans toute la France pour 2022.

La valeur "exceptionnelle" de 1775, la plus chaude pour les trois siècles et demie entre 1665 et 2011, est aussi l'une des plus froides des 10 dernières années !!

En attendant la suite, car déjà pour septembre des températures de folie, encore 36°8 cet après-midi dans les Yvelines...

Je vous embrasse.

 

la rectification porte sur l'année 1878. Il fallait lire 1879.

07/04/2022

Mont Saint Michel : Breton ou Normand ?

Je me suis toujours posé la question.

Certes un oscur fonctionnaire de l'Assemblée Nationale a, en 1790, tracé la "frontière" sur un cours d'eau, comme ce sera le cas une bonne soixantaine de fois et du coup le Mont s'est retrouvé administrativement en Normandie.

Ce que contestent pas mal de Bretons. 
Leurs arguments ne manquent pas, notamment que le Mont fait partie intégrante du Massif Armoricain, qui comprend toute la presqu'île du Cotentin.

Et l'Histoire, que dit-elle ?

Là j'en suis tombé sur le c.... !

En l'an mil le Duc de Normandie Richard II le Bon y épouse Judith de Bretagne. 
Un beau trait d'union ! Ils donneront naissance à Adélaïde, qui sera grand-mère du pape Calixte II.

Belle descendance, dont... je m'honore de faire partie 10 siècles plus tard ! Je viens de le découvrir à l'instant, lors de mes recherches généalogiques.

Avec de nombreux détours il est vrai : via la Bourgogne jusqu'au XII ème siècle, puis la Franche-Comté pendant 7 siècles jusqu'en 1870 où mon arrière-grand-père Victor-Achille quitta son Haut-Doubs natal pour "les colonies" (la Tunisie) où il épousera une Sarthoise, Louise-Eugénie.

Qui furent mes arrière-grands parents !

Quand au Mont St Michel, je peux dire que je m'y sens chez moi.

 

Je vous embrasse.

17:13 Publié dans histoire, moi | Lien permanent | Commentaires (8)

02/06/2021

Les prénoms Bretons à travers les siècles

A l'heure où on parle beaucoup des langues régionales et disposant d'un arbre généalogique remontant au moyen-âge sur mon ascendance bretonne (374 personnes), j'ai voulu voir quels étaient leurs prénoms en fonction de l'époque.
Liste non alphabétique ni croissante ni décroissante.

XIX ème siècle :

Alexis-Marie, Jacques-François, Marie, Jeanne, Mathurine, Renée.

XVIII ème siècle :

Claude, Angélique, Mathurine, Jean, Etienne, Louise, Joseph, Marie, Mathurin, Gilette, Guy, Olivier, Charlotte, Jacques, Pierre, Cyprienne, Renée, Julienne, Louis, Marie-Guillemette, Hélène, Barnabé, Gilles, François, Anne.

XVII ème siècle :

Claude, Pierre, Jacquemine, Janne, Olivier, Marie, Françoise, Jacques, Alain, Hugues, Cyprienne, Charles, Jean, Gabrielle, Joseph, Mathurin, Louis, Jan, Charlotte, Gilette, Pétronille, Luc, Rémy, Péronille, Simone, Julien, Elisabeth, Isabeau, Guillaume, Guillemette, David, Thomasse, Mathurine, Péronelle, Roland, Thomas, Marguerite, Catherine, Perrine, Christophe, Laurence, Maurie, Gabriel, Rolande, Bertrande, Nicolas, Guy, Vincente, Laurent, Honorée, Briand, Noëlle, Renée,

XVI ème siècle :

Olive, Guillaume, Bertrand, Julienne, Pierre, Guillemette, Françoise, Hélène, Roland, Jacques, Catherine, Jan, Jean, Perrine, Alain, Maurie, François, Charles, Toussaint, Christine, Gilles, Michelle, Rolande, Claude, Claudine, Jacquemine, Jehan, Isabelle, Guillaume, Bertranne, Guyon, Yves, Gabriel, Christophe, Marguerite, Gilette, Jacquette, Olivier.

XV ème siècle :

Yvon, Yvonne, Olive, Olivier, Guillaume, Guillemette, Jean, Louise, Christophe, Jean, Jeanne, Françoise, Alain, Fleurie.

XIV ème siècle :

Alain, Jeanne, Eon, Jean, Guillemot, Raoulet.

Ayant eu la flemme de le faire avec un tableur, il se peut qu'il y ait des doublons. Je compte sur vous (notamment Leroy) pour me les signaler.

22/06/2019

De quelle région sont nos hommes politiques ?

Attention je ne parle pas ici des "régions d'adoption". Je parle de l'endroit où ils ont grandi et fait leurs études secondaires.

D'abord les plus titrés (présidents et premiers ministres)

CHARLES DE GAULLE : Paris
MICHEL DEBRE : Paris (les mêmes lycées de moi)
GEORGES POMPIDOU : Albi puis Toulouse
JACQUES CHABAN DELMAS : Paris
VALERY GISCARD D'ESTAING : Clermont-Ferrand puis Paris
JACQUES CHIRAC : Corrèze puis Cannes puis Paris
RAYMOND BARRE : Ile de la Réunion
FRANCOIS MITTERRAND : Charente
PIERRE MAUROY : Lille puis Paris
LAURENT FABIUS : Normandie
MICHEL ROCARD : Paris mais marié à Vébron (Lozère), là où mes parents avaient passé 8 ans plus tôt leur premier séjour en France métropolitaine !
EDITH CRESSON : Paris
PIERRE BEREGOVOY : Normandie
EDOUARD BALLADUR : Marseille (!)
ALAIN JUPPE : Landes
LIONEL JOSPIN : Paris
JP RAFFARIN : Poitiers
DOMINIQUE DE VILLEPIN : Maroc, puis Etats-Unis, puis Vénézuela puis Toulouse !
FRANCOIS FILLON : Sarthe
NICOLAS SARKOZY : Paris
FRANCOIS HOLLANDE : Rouen puis Paris
JEAN-MARC AYRAULT : Maine et Loire
MANUEL VALLS : Barcelone, naturalisé français en 1982
BERNARD CAZENEUVE : Oise
EDOUARD PHILIPPE : Rouen
EMMANUEL MACRON : Amiens.

Les "finalistes" à la présidentielle qui n'ont pas été premiers ministres :

ALAIN POHER (1969) : Paris
JEAN-MARIE LE PEN (2002) : Morbihan
SEGOLENE ROYAL (2007) : Sénégal puis Martinique puis Vosges
MARINE LE PEN (2012) (qui s'appelle en fait .... Marion !) : Paris

les autres étant, je le rappelle, déjà cités : Mitterrand (1965), Poher (1969), Mitterrand (1974), Giscard (1981), Chirac (1988) et Jospin (1995).

Je vous embrasse.




08/03/2019

1965/1967 : les chansons de la peur

Beaucoup avaient fait le compte : 21 ans entre la fin de la première guerre mondiale et le déclenchement de la seconde, 1966 présentait beaucoup de dangers au niveau des statistiques.

Mais il n'y avait pas que les statistiques. Nous étions en pleine guerre froide, du reste les hostilités étaient déclenchées entre l'URSS et les USA par Vietnam interposé.

Le climat était à la crainte en ce milieu des années 60, et les "anciens", ceux qui avaient vécu Hiroshima (pas si "anciens" que ça d'ailleurs, tous les plus de 35 ans étaient concernés) s'attendaient à la 3ème guerre mondiale à plus ou moins brève échéance. L'épisode de la baie des Cochons en mars 1961 entre Kennedy et Castro avait d'ailleurs failli mettre le feu aux poudres.

Et cela se voyait dans le domaine de la chanson !

Discrètement, c'est Claude François qui va "tirer" le premier en octobre 1965. Bien caché de l'autre côté de même si tu revenais, on pouvait y trouver Ce monde absurde, adaptation de Eve of Destruction, dont les paroles sont sans équivoque :

Écoute bien au lieu de rire
Écoute bien imagine le pire
Peut tu lire dans mes yeux que j'ai peur de cette bombe
Si on presse le bouton la terre sera une tombe
Nous serons tous victime de l’inconscience humaine...

Chanson qui sera boudée par les radios. Il est vrai que les trois autres titres du disque sont magnifiques.

A peu près au même moment déboule Antoine. O yeah ! Idem, de ce premier disque les radios passaient autoroute européenne n°4, et il fallait posséder la galette pour découvrir la guerre, pourtant placée en face A :

La bombe est prête à sauter
Le bouton va s'enfoncer
Les avions tournent sans cesse
(....)
Les alliances se reforment
Les beaux sentiments s'endorment
Les ultimatums s'envolent
Les gros bombardiers décollent
Et si un jour par erreur
En Irak, En Afrique ou ailleurs
On pousse un bouton de trop
Le feu d'artifice est beau..

A noter qu'Antoine évoquait déjà l'Irak.

Ces chansons ne furent pas des tubes. Mais voilà qu'en janvier France Gall s'y met avec ce qui sera à l'époque ma folie, en transe dès qu'elle passait à SLC, sans... avoir fait vraiment attention aux paroles !

Tu ne peux ignorer les dangers
Que représentent les libertés
Les menaces de guerre
Semblent se préciser
(....)
Chante, danse baby pop
Comme si demain baby pop
Ne devait jamais baby pop
Jamais revenir

Si mes souvenirs sont bons, elle sera classée n°4 en hebdo à SLC.


Je ne vais pas citer toutes les chansons qui à l'époque ont traité de ce sujet, et je terminerai cette note par une autre chanson d'Antoine, sortie en janvier 1967 :

Juste quelques flocons qui tombent
Nous vivrons bien sans eux au fond
Ils étaient si fiers de leur monde
Ils l'ont cassé en poussant sur un bouton...

Et cette fois la chanson sera bien classée.
On notera ce fameux "bouton" qui revient sans cesse...

Ce climat va durer encore quelques années, interrompu en janvier 1973 par les accords de Paris mettant fin à la guerre du Vietnam, et le monde s'est alors mis à respirer.
Cette trève va durer tout juste 18 ans. Mais ça c'est une autre histoire !

Je vous embrasse.

06/06/2017

Encore du nouveau dans ma généalogie

Toujours à la recherche de mes ancêtres, je suis tombé, en cherchant l'un d'eux sur Google, sur un site anglais très bien documenté. Et là, en plus de mes branches Carolingiennes, Mérovingiennes, Suisses, j'ai pu remonter jusqu'à 
Alfred le Grand , le premier véritable roi d'Angleterre. Oui, je sais que ce n'est pas un prénom très "royal", mais cet Alfred-là a quand même d'une part repoussé les Vikings, et d'autre part fondé l'université d'Oxford !

Je sais également qu'il est aisé de prétendre à une telle ascendance sans en apporter les preuves, combien se disent descendants de Louis XIV ou Louis XV, comme par exemple Giscard, même si c'est par l'escalier de service ! C'est à dire par le biais de naissances pas très "catholiques".

Aussi vais-je faire comme d'habitude, c'est à dire énoncer les 49 générations qui vont d'Alfred à ma grand-mère maternelle :

gén1.JPG

G2N.JPG

L'inconvénient de cette ascendance illustre est de susciter quelques jalousies mais disons que ça me fait plaisir quelque part de savoir que je suis un cousin de la Reine d'Angleterre !

Je vous embrasse.

17:39 Publié dans histoire, moi | Lien permanent | Commentaires (0)

10/02/2013

Pauvre Tunisie....

Manifestation-islamiste-et-anti-francaise-a-Tunis_article_main.jpg

Ma mère, issue d'un père Languedocien et d'une mère Franc-Comtoise, y est née.
Mon père, issu d'une famille des Côtes d'Armor mais né à Marseille (son père y était un grand professeur de médecine) y a vécu de ses 6 ans jusqu'à ses 35 ans.
Ils se sont mariés là-bas en 1936 et moi-même y est été baptisé. Je n'ai bien sûr aucun souvenir de ces deux mois de 1951 passés là-bas, mais mes cousins germains, âgés de 82 et 76 ans sont encore là pour tout me raconter.

Pendant ces années-là, jusqu'à l'indépendance, faite en douceur, une harmonie totale régnait entre les deux communautés, française et Tunisienne.

Les seules femmes voilées qu'on pouvait y voir étaient les femmes catholiques se rendant à la messe....

Rien à voir avec ce qui se passait en Algérie, où l'autochtone était traité le plus souvent avec mépris. En Tunisie, le "melting-pot" existait, et dans la cité ouvrière près de Bizerte où ont vécu mes parents, la fraternité était le mot d'ordre.

Mes parents sont partis en 1947 pour Paris. Mais ils auraient pu rester. Pas de "valise ou cercueil" comme dans le pays d'à côté, à gauche sur les atlas de géographie. Jusqu'au (sic) "printemps arabe", beaucoup de français y vivaient, sans souci.

Je sais. Lors de la présidence Ben Ali, les Tunisiens étaient baillonnés. Les chromos des plages de Hammamet ou de l'ile de Djerba passaient mal quand on savait comment les journalistes étaient traités là-bas.  Mais quand même, le sentiment "anti-infidèle", ou plus précisément antifrançais n'existait pas.

Pas encore.

Puis vint le fameux "printemps arabe". Où il s'agissait de faire déguerpir un président élu à vie qui se comportait en dictateur. Cet épisode fut soutenu par la Communauté internationale, dont la France.

La joie fut de courte durée...
Quand on s'aperçut que la dictature avait laissé place à l'islamisme le plus radical, beaucoup déchantèrent.

Beaucoup d' "incidents" se produisirent.  Tel par exemple ce fameux 8 août, où dans le hall de l’aéroport de Tunis-Carthage, des françaises en tenue de vacances ont été prises à partie par la police religieuse,  composée d’islamistes barbus sous le regard bienveillant des forces de l’ordre....

Le régime qui applique là-bas la charia devrait pourtant savoir que le tourisme est une des activités qui rapportent le plus au pays...

Au début de la semaine dernière, un des leaders de l'opposition au régime islamiste a été assassiné.
Une courte manifestation a eu lieu vendredi lors de ses funérailles.

Mais hier, les islamistes ont répliqué, leur manifestation ayant vite tourné en cortège anti-français...

Voici dix ans, j'avais envisagé de me rendre dans ce pays où mes parents avaient passé plus du tiers de leur vie. Pour voir leur maison, les origines, quoi...

A présent, plus question...

Pauvres Tunisiens, qui ont été pendant des dizaines d'années sous la dictature Ben Ali et qui se retrouvent à présent sous la coupe de la loi coranique..

Bourguiba, réveille-toi, ils sont devenus fous !!!

Je vous embrasse.

26/10/2012

SOSA

En généalogie, le "Sosa" permet de déterminer le degré de parenté avec ses ascendants.

• Partant du principe qu'on est toujours le "sosa 1"

• Le père est n°2 et la mère n°3.

• Les grands-parents paternels seront respectivement 4 et 5. Les maternels 6 et 7.

La règle est simple : Les parents d'un individu à Sosa X seront toujours 2 X pour le père et 2 X +1 pour la mère. Les Sosa masculins seront toujours de valeur paire (sauf soi-même, qui porte le n°1) et les féminins de valeur impaire.

• Les arrière-grand-parents (au nombre de 8) auront comme Sosa 8 à 15.

• la 4ème génération au-dessus (qui seront 16) auront comme Sosa 16 à 31.

Et ainsi de suite.

A quoi ça sert ?

Pour les généalogistes (même amateurs) de retrouver facilement des ancêtres sur des documents.
Ainsi, si j'arrive disons à un sosa (et non pas une) je sais pas, moi, disons 525, je saurai que ses parents figureront sur le dit document en 1050 et 1051.

Pour les autres, ça leur permet de savoir combien il y a d'ascendants possibles au niveau d'une génération.
Ainsi si je reprends mon arbre, Antoine Coste (1640/1689), de ma branche Languedoc, est le sosa 800.

Je sais donc que sous le règne de Louis XIV j'ai potentiellement 800 ancêtres ! je dis "potentiellement" car je sais que pas mal de cousins se marient entre eux. Mais je peux tabler sur au moins 700.

Si je remonte encore, cette fois dans ma branche Franche-Comté, j'apprends que Alix Chisseret, née pile 200 ans avant Antoine, est le sosa 479.859.  Le nombre potentiel de mes ancêtres pendant la guerre de 100 ans.

Je remonte encore de 200 ans, toujours dans la même branche, et là je trouve Etienne de Coligny (1251/1318).  Sosa 122.843.824.

Cent vingt-deux millions d'ancêtres potentiels au milieu du XIIème siècle !!

 

Le seul petit ennui, c'est qu'en Europe nous n'étions (si j'ose dire) que 65 millions à cette époque-là !

Donc, forcément, nous sommes tous cousins et cousines, à des degrés différents, et bien entendu (y compris les personnes n'ayant pas forcément des racines françaises...) nous avons TOUS du sang royal ou impérial dans les veines.

Ma seule chance, c'est d'avoir pu détailler chaque génération. Mais essayez la généalogie, vous verrez c'est passionnant et ça vous fera découvrir des tas de choses insoupçonnées.

Je vous embrasse.

23/10/2012

Mes arrière-grands-parents

Ils sont issus de quatre régions différentes !

• Côté paternel, le 8 septembre 1863 naissait près de Lamballe Alexis-Marie Cicatrice. Tous les Cicatrice sont originaires de cette région, depuis des siècles.
Il était je crois agriculteur, et son fils Ernest-Pierre-Marie, né le 24 juillet 1891, ambitonnait des études de médecine.
Ils descendirent alors à Montpellier, côtoyant, sans le savoir une autre branche de ma famille !
Il épousa une Italienne, Anna R.... née à Venise en 1871. Et oui, j'ai une toute petite partie de sang italien!

Ernest-Pierre-Marie Cicatrice fit ses études là-bas, la fac de médecine la plus réputée de France, et devint professeur de bactériologie à Marseille, où avec une demoiselle Julie Marceline Bonnet, il conçut mon père Ernest, né donc à Marseille en 1912 et mort au Vigan (30) le 15 février 2006, endroit où il a vécu 34 ans de retraite !

• Toujours côté paternel, je ne sais hélas rien de mon ascendance côté Julie Marceline Bonnet. Je pense qu'elle venait de l'assistance Publique.

• Côté maternel, là c'est beaucoup plus riche.
Barthélémy B.... est né à Aniane (34) près de St Guilhem le désert le 2 avril 1846. Les B... sont de là-bas depuis 7 siècles ! Il épousa Justine E..., née à Carcassonne en 1848, et eurent parmi leurs enfants mon grand-père, Emilius, né en 1876,  à Mèze (34) près de Montpellier. Ils étaient viticulteurs, et la terrible maladie qui toucha la vigne à cette époque ne leur laissa pas d'autre solution que de celle de s'exiler. Ma cousine germaine (née en 1930) a quelques souvenirs de famille, et il était question soit du Canada (l'Acadie) soit des territoires nouvellement conquis à savoir L'Algérie ou la Tunisie.
C'est dans un premier temps qu'il alla en Algérie, où il rencontra une française, franc-comtoise, qu'il épousa : ma grand-mère Stéphanie P..., née en 1879. Curieux mélange d'un Languedocien et d'une Franc-comtoise ! Mélange semblable à celui coté paternel entre un Breton et une Italienne !

D'après mes parents , ce ne fut pas sans heurts...
Bref, le couple eut 5 enfants, dont ma mère Yvonne, née en Tunisie le 21 décembre 1912, un siècle (au jour près) avant la fin du monde qu'elle ne verra pas. Car elle décèdera le 4 février 1998 au Vigan (30)

• Stéphanie P.... est la fille de Victor-Achille P... né à Anteuil (25) le 15 mars 1845. Tous les P.... sont originaires du Doubs, et leur ascendance - attestée par le généalogiste Jean-Marie THIEBAUD de Pontarlier - fabuleuse. Je ne m'arrêterai qu'à Alix CHISSERET, décédée en 1492 et encore inhumée à l'Eglise Ste Madeleine de Besançon !!!
Victor-Achille P... eut les mêmes soucis que ma famille maternelle et s'en vint donc émigrer en Algérie, où il rencontra dans les années 1880 une Angevine (!) Louise-Eugénie D.... Née le 7 septembre 1857 et l'épousa, d'où Stéphanie, née à Alger en 1879.

Mes parents eurent assez vite l'occasion de quitter les colonies, et arrivèrent sur Paris en 1947.
Il eurent d'abord mon frère Patrice en 1949, qui mourit peu après sa naissance, à la maternité même, faute de soins.
Puis moi-même, né en 1951 à la même maternité (Pört-Royal) et qui faillis prendre exactement le même chemin que mon frangin, s'il ne s'était pas trouvé par "hasard" une femme-docteur de l'immeuble où ma mère était concierge, qui se rendit très vite compte qu'il y avait "un problème"....

Donc résumé :

je suis né à Paris, mais de personnes originaires de Bretagne, D'Italie, du Doubs, de l'Aude, de l'Hérault, de Marseille, de l'Anjou !!!

Je suis le bâtard par excellence !

Bâtard qui vous embrasse.

15:11 Publié dans histoire | Lien permanent | Commentaires (2)