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31/01/2024

le climat de Paris depuis Louis XIV

Années 1671/1700 (Louis XIV)
jours de gel annuels 45
Jours chauds (30° et plus) par an 2

Années 1701/1730 (Louis XIV / Louis XV)
Gel 50
JC 4

Années 1731/1760 (Louis XV)
Gel 55
JC 11

Années 1761/1790 (Louis XV / Louis XVI)
Gel 47
JC 8

Années 1791/1820 (RévolutioN / Empire)
Gel 47
JC 3

Années 1821/1850 (Louis XVII / Chzrles X / Louis-Philippe)
Gel 47
JC 6

Années 1851/1880 (Empire puis 3ème République)
Gel 50
JC 6

Années 1881/1910 (Belle Epoque)
Gel 56
JC 8

Années 1911/1940 (Guerres et entre-deux)
Gel 43
JC 9

Années 1941/1970 (Guerre / 4ème et début 5ème République)
Gel 39
JC 9

Années 1971/2000 (5ème République de De Gaulle à Chirac)
Gel 25
JC 9

Années 2001/2023 (5ème République de Chirac à Macron)
Gel 19
JC 16

Années 2024/2054 (projection)
Gel 10/15
JC 25/30

Ces chiffres montrent le réchauffement climatique. Si l'on prend en compte les jours de gel, on en observe bon an mal an entre 45 et 56 de 1670 à 1910 au gré des cycles. Car c'est vrai il y en a.
Puis ces chiffres baissent: 43 / 39 / 25 / 19... On peut prévoir la fin des gelées bien avant la fin du siècle ! Selon ces chiffres, c'est à partir de 1910 qu'il a commencé à moins geler à Paris.
Mais les climatosceptiques me feront remarquer qu'il y un biais : l'effet urbain. C'est vrai, mais il ne suffit pas pour diviser le nombre de jours de gel par 2 en moins d'un siècle.

Alors les canicules. Le nombre annuel de jours à plus de 30 degrés sur 30 ans est un bon indicateur.
Jusqu'en 1750 règne le "petit âge glaciaire". Pas plus de 2 à 4 jours chauds par an. Suivent 4 décennies de chaleur sèche (jusqu'à 11 jours chauds annuels observés) qui aboutiront à la Révolution à cause des mauvaises récoltes. Tout rentrera dans l'ordre ensuite, entre 3 et 9 jours pour les deux siècles qui suivront, jusqu'à l'an 2000. Ensuite, explosion avec 19 jours annuels en moyenne de 2001 à 2023 !!!

Pendant au moins 2 siècles, les 37° furent atteints seulement deux fois (37°8 en 1748, 37°2 en 1842).
La barre des 38° fut passée en 1874 (38°4).
Celle des 39° fut enjambée car on passa directement à 40°4 en 1947.

A dire vrai j'ai cru longtemps à une erreur de mesure. 

D'autant que pendant les 60's on ne dépassera pas 35°2; pas mieux que 35°7 lors des 70's; pas plus de 34°9 pour les années 80.

Puis c'est l'emballement : 36°6 en 1990, 37°3 en 1998, et 39°5 à l'été mortel de 2003. Record battu en 2015 avec 39°8. Pour moi battu car 40°4 en 1947 c'était simplement pas possible. L'atmosphère avait ses limites.

Les 42°6 de 2019 me laisseront sans voix.
A présent, en 2023, les 4/5 de la France a franchi les 40 degrés..

 

24/01/2024

Vague de froid de janvier : bilan

La douceur est installée pour un bon bout de temps. Mais la vague de froid a concerné presque toute la France continentale, et la moitié (42 départements) est passée sous la barre des moins dix degrés. Les voici :

 

-24° dans le Doubs Ouhans
-17°1 en Lozère Grandrieu
-16°5 dans le Cantal Coltines
-16°4 dans l'Ain Mijoux
-15°6 en Haute-Loire Chomelix
-14°6 dans le Pas-de-Calais Arras
-14°3 dans le Puy de Dôme Saint Germain l'Herm
-14° en Savoie Saint Martin de Belleville
-14° dans la Marne Mourmelon
-13°8 en Isère Autrans
-13°8 dans la Loire Tarentaise
-13°5 dans le Territoire de Belfort Felon
-13°5 en Meurthe et Moselle Doncourt
-13°3 en Ardèche Cros Géorand
-12°9 dans le Haut-Rhin Kiffis
-12°9 dans l'Aveyron L'Hospitalet du Larzac
-12°7 dans l'Oise Rouvroy les Merles
-12°6 en Moselle Volmunster
-12°6 dans la Somme Doullens
-12°4 dans la Drôme col du Rousset
-12°3 dans le Jura La Pesse
-12°1 dans les Vosges Saint Ouen les Parets
-12°1 dans la Meuse Auberive
-12° dans les Hautes-Alpes Agnières en Dévoluy
-11°6 en Seine maritime Forges les eaux
-11°6 en Haute-Saône Plancher les Mines
-11°5 dans l'Hérault Le Caylar
-11°3 dans le Lot Livernon
-11°2 en Côte d'Or Saint Martin du Mont
-11°1 dans le Bas-Rhin Grandfontaine
-11°1 dans la Creuse Aubusson
-11° dans l'Aisne La Selve
-10°8 dans l'Allier La Guillermie
-10°6 en Corrèze Ussel
-10°6 dans les Pyrénées Orientales Formiguières
-10°5 en Haute Savoie Chamonix
-10°4 dans le Rhône les Sauvages
-10°3 dans les Ardennes Lametz
-10°3 dans l'Orne Tanques
-10°1 dans les Alpes de haute Provence Barcelonnette
-10°1 dans le Val d'Oise Cormeilles
-10°1 dans l'Yonne Saint Léger Vauban

Exemple type de l'ilot de chaleur urbain, dans la région parisienne on a relevé jusqu'à -10°1 à Cormeilles, mais le mercure n'est pas descendu en-dessous de -3° au centre de Paris, à 17 km de là !

 

19:03 Publié dans météo | Lien permanent | Commentaires (15)

25/12/2023

Mes années-radio : chapitre 3 (janvier à mai 82)

Je ne vais pas m'ennuyer en cette année 82. En janvier, exploit sportif : 2 X 13 km en ski de fond dans une magnifique (et vierge) vallée avec un dénivelé de 400 m. En février je reçois mon cousin Jean-Yves et un couple d'amis. Ce sera pour moi l'occasion d'aller à Venise, hélas

8202b.jpgpar un froid glacial, ce qui ne plaira pas aux deux couples bretons. Moi, le montagnard, j'avais l'habitude. 

En mars, stage d'un mois à Paris. Mais une première chose a changé. Je dois emprunter "la merveille" de Lyon à Paris, le fameux TGV qui roule à la vitesse de décollage d'un avion. On est vite à 260 et sincèrement je n’arrive pas à y croire. Car la voie est soit en talus, haut talus, soit en tranchée. Les maisons les plus proches sont à au moins 200 m et les villages à 1km. Pour moi c’est comme si on faisait du 180 avec un Corail. C’est en passant la gare de Mâcon que je prends conscience de la vitesse. En attendant, bravo les Français !

Comme Monty l'a chanté, on a changé ma ville ! La "ligne de Sceaux est prolongée jusqu'à la gare du Nord, créant le fameux RER B. Mes parents, ex-parisiens, auront du mal à le croire...Et la crasse noire des beaux immeubles haussmanniens a été enlevée, leur redonnant leur éclat.

Un séjour breton suivra au cours duquel je serai invité à une "boum". C'est là que j'apprendrai à faire le DJ, en mixant des disques sur une platine. Ca peut sembler anecdotique mais cela me sera très utile par la suite, on le verra.
Car Jacqueline me dit que Muzol aimerait.... me compter parmi ses animateurs ! Car il apprécie mes connaissances musicales, et il paraît que j'ai une "voix d'enfer" !! C’est vrai que dès qu’il y a un jeu je me précipite, mais pas pour gagner ni - surtout - pour passer à l’antenne, mais pour leur montrer ce que je sais en la matière. Idem pour rectifier les grosses erreurs, fréquemment commises par les jeunes du mercredi.

Donc, moi, animateur ! Mais elle rigole !  Moi ma voix je la déteste, chaque fois que je l’entends, je hurle.... Jean-Yves du reste me l’a bien envoyé en décembre 70, « que j’avais la voix d’Antoine »...
Animateur ! Technicien à la rigueur, et encore...
« Réfléchissez » me dit Jacqueline. Muzol a une tranche toute prête pour vous... »
C’est tout réfléchi. Je veux bien leur prêter toute ma discothèque, mais pas question de faire de la radio, j’en suis bien incapable. De plus, Gap c’est pas la porte à côté !
Mais elle y tient ! et m'emmène dans le petit village de Romette visiter les studios de Radio 5.

J’y vois là mes « idoles », Muzol, bien sûr, omniprésent, Régis, et surtout Cathy. Ces deux derniers ont fait de gros progrès à l’antenne, Radio 2000 est loin à présent ! Cathy est mignonne. L’air mutin, espiègle, avec son petit accent du Sud-Ouest elle me lance un « salut Patrick » qui me ravit. Ainsi, Cathy de Radio 5 me dit « salut Patrick », moi le petit technicien 7ème échelon de la météo... Et pourtant, ce sont des gens comme les autres. Mais c’est vrai que la radio crée des liens. Ainsi - je me répète sans doute - mais ces gens-là, que j’entendais souvent, et à ma guise, faisaient partie de ma famille. Cependant il ne faut pas nier un côté mystérieux, on est souvent tenté quand même de mettre un visage sur une voix. Pour Cathy je n’ai pas été déçu. Mais en ce qui concerne Régis, pas la même chose... Quand à Muzol ce n'est pas mieux. Mais... me suis-je regardé ?

J’admire Régis qui réussit le tour de force de faire son émission, en parlant dans le micro, et en même temps « se faire sa technique », c’est à dire faire - puissance 10 - ce que j’ai fait chez ma cousine ! Mais il est vrai qu’il est « pro »... Cathy, elle, ne touche pas - et ne touchera jamais - aux manettes. Une des rares à se « faire entretenir » dans le jargon radio. Au grand dam de Muzol qui exige que tous ses animateurs fassent aussi leur technique. Partant du principe que les gens écoutent une voix mais ne voient pas en revanche le boulot fait par le technicien, ce qui est totalement injuste pour celui-ci. Et il a raison. Donc la voix qui passe à l’antenne est celle aussi qui doit agir sur les boutons. Seules exceptions tolérées : les magazines et journaux d’infos, où l’interwiever doit être le plus concentré possible.

Et aussi, officieusement , Cathy.

Mais j’en saisis illico la raison. Les regards ne trompent pas, Cathy et Régis sont bien plus que de « collègues de travail ». Et donc Régis a dû certainement insister pour éviter « les manettes » à sa chérie. Muzol a de son côté tout de suite vu qu’un couple passait bien en radio. Surtout un « vrai couple ». Cathy est automatiquement associée à Régis, alors qu’elle présente des émissions toute seule. Là on se demande alors « où est Régis ?... ».

On le verra car Cathy sera plus tard associée à deux animateurs différents, dont bien sûr Régis. " Cathy et Régis" sera une valeur sûre, même sur des sujets secondaires. Cathy avec l’autre sera moins brillante, voire même agressive. Et ça s’entendra furieusement à l’antenne.
N’empêche, et je le dis à Jacqueline, que si j’ai bien compris, non seulement on me demande d’animer mais de faire en même temps la technique ? Ben Oui ! 
« Vous devriez le faire Patrick, avec la voix que vous avez... »

La voix que j’ai ? Antoine sur le retour ? Elle ne serait pas folle amoureuse de Muzol que je prendrais ça pour des avances ! La voix que j’ai .... De mieux en mieux !

Je vais quand même le faire ! Mais pas « directement ». Via le bulletin météo d'Embrun. Car j’ai parlé à  mon chef de cette radio, et lui ai dit aussi qu’elle diffusait le bulletin météo de Briançon ce qui n’était pas normal. Lui connaissant Muzol (tous deux du PC) il a accepté que tous les matins le mec de service passe en direct et entame un dialogue sur le temps. A deux conditions quand même :
1) tous les collègues doivent être d’accord
2) respecter scrupuleusement le bulletin briançonnais.

Et donc un fameux jour de printemps, la voix chevrotante (comme Drucker 17 ans plus tôt à "Spots-dimanche") c'est mon premier direct.

« Bonjour Patrick. Alors ce temps pourri ça va durer longtemps ?
- Non… Le mistral va venir tout balayer ce soir.
- Ah bon, on est rassurés… Au revoir Patrick. »

Première « émission » de radio, et en direct. Mais hélas cela ne durera que peu de temps. D’abord certains collègues finiront par ne plus vouloir de ce « travail en plus » ! Et d’autres (dont moi) commencerons à tiquer étant obligés de donner des bulletins que l’on savait parfois erronés. Et enfin, la radio elle-même va estimer que certains d’entre nous « ne passent pas » très bien. 
Pas moi, qui aurai des échos très favorables de ma prestation…

(à suivre)

 

01/12/2023

Automne 2023, le plus chaud jamais observé !

 

AUTOMNE.JPG

Après 2022 l'année la plus chaude jamais enregistrée (depuis le début des relevés météo fiables sur toute la France), après l'été 2023 le plus chaud, l'automne 2023 (selon les normes météo) est à son tour médaille d'or, avec 15°9.  
On remarquera que les automnes étaient en moyenne stables jusqu'à l'orée des années 90 avec 12/13°. Et depuis 30 ans une hausse de trois degrés, soit un degré tous les 10 ans.

Je sais que ça ne passionne pas mes commentateurs musicaux, à qui je promets Palaprat pour cet après-mIdi.

11:55 Publié dans météo | Lien permanent | Commentaires (3)

22/11/2023

Les étés sont de plus en plus meurtriers

J'ai élaboré, sur le tableur Excel, la courbe des températures estivales (de juillet à septembre) SUR TOUTE LA FRANCE (c'est à dire la compilation de chaque station départementale) de 2001 à 2023. Rassurez-vous, l'essentiel du boulot était fait ici  (merci Infoclimat, excellent site)
Cela donne ce diagramme, très parlant :

ETES.JPG

Ce qui saute aux yeux en premier, c'est la montée inexorable des températures : 1°7 en 22 ans ! 
On est loin des objectifs de la COP21...
1°7, concrètement, c'est ce qui sépare le climat estival d'Auxerre (18°7) de celui de Grenoble (20°4), à 400 km au sud-est !

Ensuite, tout le monde se souvient du terrible été 2003 qui avait fait 15.000 morts (presque toutes des personnes âgées ou malades ou - comme moi - les deux mon Général).

Ce graphique montre que cette canicule a été battue deux fois, depuis, :  les deux derniers étés, en 2022 et 2023.
Soit 2003 au minimum une fois tous les 7 ans, et au maximum tous les ans !

Quand j'écris que la prochaine canicule de cet acabit me tuera, ce n'est pas pour attirer de la compassion, c'est une (triste) réalité. La courbe montante des températures et celle - descendante - de ce que mon organisme peut supporter vont hélas se croiser. Et là...

D'un point de vue général, en mettant de côté mon petit cas personnel, que peut-on faire ?

- déjà, inutile d'espérer voir se ralentir (et encore moins s'arrêter) le phénomène. Là nous payons pour les années 40 à 60, et même si nous devenions vertueux et n'émettions plus aucun gaz à effet de serre, la machine ne s'arrêterait que dans 50 ans minimum !

- Une autre solution, c'est d'aller habiter en altitude, ou au bord de la Manche. Pas évident si on bosse à la RATP...

- Et si on ne peut pas, se ménager un petit pied-à terre dans un coin respirable. Par exemple il fait en moyenne l'été 6 à 7° de moins la nuit à Chapet (78) ou à Saclas (91) que dans une rue parisienne bordée d'immeubles.

- Enfin ce conseil tout bête : en journée fermer vitres et volets, et ne les rouvrir que lorsque la température extérieure rejoint celle du dedans. Et les ouvrir A FOND, en faisant des courants d'air si possible.

Voilà. Je vous embrasse.

17:38 Publié dans météo | Lien permanent | Commentaires (1)

12/09/2023

LES TEMPERATURES A PARIS DEPUIS 1665 (rectif)

tempés.JPG

 

Un petit croquis vaut mieux qu'un long discours. Là vous aurez et le croquis et le bla-bla.

Pour résumer : températures soumises à des cycles jusqu'en 1860. Puis hausse continue jusqu'à nos jours, avec quelques cycles avortés, notamment entre 1949 et 1963.

Dans le détail :

- Premier cycle de 26 ans entre 1670 (12°2) et 1706 (12°2) avec un minimum de 9°2 en 1695. 3 degrés, soit la différence entre le climat de Rennes à celui de Montpellier !

- Deuxième cycle de 30 ans entre 1706 et 1736.

- Troisième cycle de 39 ans entre 1736 et 1775. 1775 année record avec 13°3, la plus chaude qui sera observée en 300 ans de mesures ! 

Je vous passerai les cycles suivants, pour en arriver à 1879, l'année la plus froide de tous les temps (mesurables) avec 8°8. Le mois de décembre affichera -6°6 !!! Soit 3 degrés de moins que février 56, dans la mémoire des plus anciens.

A partir de 1879, les cycles s'interrompent ou sont avortés. Les températures entament "la" montée, dans laquelle nous sommes. Assez régulière jusque dans les années 1980, puis s'accélérant. Le record tri-centenaire de 1775 sera frôlé en 1990, 1994, 2003, 2006, et finira par être écrabouillé en 2011 (14°0).

Cette valeur jugée inatteignable pendant 300 ans sera donc battue en 2011 puis en 2014, 2015, 2017, 2018, 2019. Le diagramme s'arrête là. Et après ?

Après, 2020 et 2022, seront carrément les années les plus chaudes jamais enregistrées. A Paris donc, mais dans toute la France pour 2022.

La valeur "exceptionnelle" de 1775, la plus chaude pour les trois siècles et demie entre 1665 et 2011, est aussi l'une des plus froides des 10 dernières années !!

En attendant la suite, car déjà pour septembre des températures de folie, encore 36°8 cet après-midi dans les Yvelines...

Je vous embrasse.

 

la rectification porte sur l'année 1878. Il fallait lire 1879.

27/08/2023

chaud derrière !

Quand j'ai écrit la note précédente, voilà 12 jours, ma santé commençait à battre de l'aile au bout d'une semaine de canicule. In petto je pensais bien y passer si les prévisions "maison" se révélaient justes.
Elles annonçaient 34° / 34° / 37° / 39° / 39° / 38° / 36°.

Que j'aurais été heureux si elles avaient été vérifiées !

Car voilà (à un degré près) ce que je me suis farci :

tempés.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tous les jours je regardais mon modèle, qui reculait d'autant l'arrivée d'air respirable. Ce n'est que mercredi dernier que la fin de mon calvaire était enfin fixée pour samedi.
Il n'était que temps, j'étais devenu quasi-paralysé ne pouvant plus me lever. Sans mon épouse, je le dis sans dramatiser, je serais mort. 

Du reste, sans elle, qui est tout ce qui me reste comme famille, je suis mort.

Merci à elle, qui se rongeait d'inquiétude de jour en jour. Et qui a compris ma joie quand les coups de tonnerre libérateurs ont claqué, avant-hier.
Je sais que pour beaucoup ces orages ont été (et sont encore, en Provence et bientôt en Corse) dévastateurs, mais pour moi ils signifiaient la vie, un temps supplémentaire qui m'est donné jusqu'à l'été prochain.

Là, 17° dehors, je peux enfin écrire et donner des nouvelles. J'ai morflé grave mais je pense que d'ici 15 jours je serai sur pied, et pourrai "finir" Johnny !

18:30 Publié dans météo, moi | Lien permanent | Commentaires (5)

15/08/2023

CHAUD DEVANT !

Pas la force d'écrire une note "élaborée". La chaleur est un calvaire pour les parkinsoniens, et c'est loin d'être fini !

Voilà les valeurs que mes fidèles lecteurs et commentateurs auront à supporter dans les 8 jours à venir. Jusqu"à 

41° à Dieulefit
40° à Alès
39° chez moi (ce matin ils avaient mis 41° ils viennent de changer)
38° à Mende
37° à Genève
35° à Paris et Chatillon sur Seine
34° à La Roche sur Yon Le Verdon et Archettes
33° à Reims
27° à Plerneuf et Le Mené

Voilà le programme des réjouissances pour moi

meteo.JPG

De deux choses l'une :

- soit les prévisions sont fausses, ce qui serait normal à cette échéance

- soit elles sont justes, ce qui constituerait une avancée spectaculaire, qu'hélas je crains de n'être plus là pour m'en réjouir !

A voir ...

Je vous embrasse.

 

 

15:24 Publié dans météo, moi | Lien permanent | Commentaires (28)

09/06/2023

LES 10 ANNEES LES PLUS CHAUDES EN FRANCE : N°1

2022, et de loin avec 14°5. Il y a autant d'écart entre la première et la deuxième (2020) qu'entre cette dernière et la 7ème (2003) !

Le 1er janvier annonce déjà la couleur : 27° dans le Pays Basque, 26° en Béarn, 25° dans les Landes, 24° au pied des Pyrénées, 23° en Auvergne, 22° en Lozère, 21° en Aveyron, Corrèze, Bordelais, Berry et Haut-Doubs ! Alors que les endroits habituellement doux sont proches des normales voire en-dessous : 16° à Bastia, 14° à Cannes, 12° à Toulon, 11° à Marseille, 10° à Montpellier, 9° à Nîmes et 7° à Orange ! 
Sinon l'année commence par la persistance d'un anticyclone qui maintient un temps sec sur la France. Février voit en revanche de fortes tempêtes : Corrie les 31/1er, Dudley le 17, Eunice le 18. Ces tempêtes touchent surtout le nord-ouest et apportent de l'air très doux ailleurs.

Début mars un épisode de gelées touche tout le pays. Rien à voir avec 2005 mais en dehors de quelques rares villes côtières (Nice, Perpignan, Biarritz et Lannion) toute la France est au-dessous de zéro et les arbres fruitiers sont touchés par les gelées des 6 et 7. On note -4° à -6° en basse vallée du Rhône. Mais le temps va vite se radoucir, voire se réchauffer sous l'effet d'un long épisode de sirocco porteur de sable touchant tout le ciel français, comme le montre cette photo de La Rochelle tirée du site météo villes.com.
Avril débute par une vague de froid qui achève les quelques arbres fruitiers qui avaient réchappé aux gelées de mars: -7° dans les Landes, -6° en Dordogne, -5° dans le Morbihan, l'Hérault, le Vaucluse, -3° le Tarn et Garonne...  les abricots et les cerises seront rares pour l'année la plus chaude des 100 dernières années !

 

Mai va vite inverser la tendance.
- 1ère canicule du 14 au 22 avec 37° dans l'Aveyron et 36° en Haute-Loire ! Elle s'achèvera par une série d'orages violents. "hors concours" le 27 la côte d'Azur affiche 31° à 33° dès 10h30 du matin !
Juin va poursuivre la tendance :
- 2ème canicule du 9 au 22, il fait 43° à la station de Biarritz, record de 2003 explosé. Quand on connaît un peu les lieux (j'y ai bossé 4 ans de 2003 à 2007), ça veut dire 45/46° dans les rues !!! Il a fait plus de 40° sur toute la Nouvelle-Aquitaine, Pays de la Loire, Centre et les basses vallées du Massif Central, et je rappelle qu'on n'est qu'au printemps... Suivra, évidemment, un épisode d'orages de grêle dévastateurs. Cette fois c'est le vignoble qui sera haché. Et la sécheresse persiste toujours...

L'été 2022 sera aussi celui des incendies de forêt, incendies monstres dans certains endroits. Le pire se produira à partie du 12 juillet près d'Arcachon. Du jamais vu depuis la terrible année 1949. 
- 3ème canicule du 11 au 24, qui va toucher la moitié ouest, où une vigilance ROUGE est émise. Le mercure grimpera à 43° dans les Landes, Maine et Loire, Loire Atlantique, Vendée; 42° à Nantes (record explosé), et désormais la barre des 40° est franchie dans les 3/4 de la Bretagne. 39°3 à Brest chose que l'on pensait inatteignable ! Record explosé à l'Ile d'Ouessant avec 31°.
31°, c'est aussi de l'autre côté du pays, la température de l'eau de mer à l'est de la Corse... Pour mémoire sous les tropiques elle est de 27/28° !
- 4ème canicule début août, il fait plus de 35° partout à l'exception de la zone littorale. Le département le plus chaud est...la Haute-Loire avec 39°9 à Tiranges et Bas-en-Basset, records pour un mois d'août.
- 5ème canicule les 10 et 11, les 40° sont dépassés de l'Aude aux Charentes, via Toulouse et la vallée de la Garonne. Egalement à Lyon, en Corse du sud (40°6 à Conca), record battu à l'Ile d'Yeu avec 36°0 et Brest voit sa seconde journée la plus chaude de tous les temps avec 36°0 également.

L'incendie des Landes devient monstrueux tandis que d'autres se produisent un peu partout. De forts orages également, certains mortels comme celui du 18 en Corse avec des rafales à 225 km/h. Non prévues car... inimaginables ! Moins graves ceux de Paris qui inondent le métro le 16.
Le temps restera très orageux jusqu'à début septembre. Fin des canicules ? Que nenni !
- 6ème canicule en milieu de mois, le 12 on relève 41° dans les Landes, 40° en Béarn, 38° à Bordeaux et en Corrèze, 37° à Lourdes, 36° en Charente, 35° à Nantes et même 34°à Aurillac (600 m d'altitude).
L'été finit par un gros épisode méditerranéen. 

Alors que les incendies finissent par s'éteindre, on n'en a pas fini avec la chaleur, octobre 2022 sera le plus chaud jamais mesuré, avec des pointes à 34° le 18 dans le Béarn et le Pays Basque.
Dans les Hauts de France, deux tornades F3 ravagent deux villages, conséquence du conflit entre l'air surchauffé au sud et celui, déjà polaire, en Mer du Nord.
Novembre voit un dernier coup de chaud le 12 avec 22° en Loire-Atlantique et Puy de Dôme, 21° dans le Limousin et dans le Morbihan.
Enfin décembre est conforme à la normale.


Où se situera 2023 ? Sûrement pas dans les plus chaudes, malgré les 33° mesurés aujourd'hui à Roland-Garros ! Djokovic se qualifiera en sueur...
A vos commentaires.

Capture.JPG

17:21 Publié dans météo | Lien permanent | Commentaires (4)

05/05/2023

Les saints de glace

Alors les saints de glace, info ou intox ?

Je donne la parole à Wikipédia :

Les saints de glace sont une période climatologique située, selon des croyances populaires européennes du moyen-âge, autour des dates des fêtes de st Mamert, st Pancrace et st Servais traditionnellement célébrées les 9,11 et 13 mai de chaque année.

Ces saints sont invoqués par les agriculteurs pour éviter l'effet d'une baisse de la température sur les cultures, qui pouvait être observée à cette période et qui peut amener du gel. Une fois cette période passée, le gel ne serait plus à craindre.

Un peu des deux mon général ! Car si la température moyenne des 9, 10, 11, 12 et 13 mai ne laisse apparaître aucune variation à la baisse (quand j'étais en activité, je m'étais amusé à faire les calculs à mes heures perdues), il est en revanche indéniable que chaque année, au mois de mai ou à la fin du mois d'avril une petite vague de froid surgit. Mais selon les années, cela ne se produit pas à la même date.
Pour cette année 2023, une fois n'est pas coutume, ca tombera pile dessus ! Voilà les prévisions MétéoFrance pour mon coin d'Auvergne :

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En y regardant de plus près, je pense qu'il existe de "vrais" saints de glace ! Dûment mesurés par ce qui fut l'ONM, puis la Météorologie Nationale et enfin Météo-France. Ma boîte, quoi !

Si on regarde les températures journalières à Paris mesurées depuis 150 ans, on peut remarquer que le jour le plus froid est le 31 janvier avec 6°6 degrés, puis qu'ensuite elles montent graduellement de 14 centièmes de degré par jour (un degré par semaine en gros) jusqu'au.... 25 mai avec 22°7.

Jour le plus chaud de l'année donc ? Que nenni, celui-ci se produisant le 1er août avec 27°3.

Alors ? 
Alors, à partir du 25 mai, elles amorcent une petite dégringolade, contre nature.  Ainsi le 27 mai, la moyenne n'est pas de 23 degrés (ce qui devrait logiquement se produire si la règle est respectée) mais de 21. Légère remontée ensuite, pour arriver à 21°6 le 29 mai, puis redescendent à nouveau jusqu'à atteindre 20°7 le 31 mai. Petite remontée ensuite, avec un nouveau minimum le 4 juin (20°8). Après, retour à la normale.

A Paris, ces "saints de glace seraient donc les 27, 28, 31 mai, et 4 juin. 

Soient Saint Augustin, St Germain, Ste Perrine et Ste Clotilde.

En plus la parité est respectée !!

Je vous embrasse.