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30/12/2022

Pelé : au risque d'écorner la légende...

J'ai eu la télé en 62 et je ne ratais pas un match où jouait Pelé.

C'est vrai que dans la première moitié des années 60, il était époustouflant.

Il est beaucoup question de ses trois coupes du monde victorieuses (58, 62 et 70)avec la Séléççao.

Cette dernière coupe du monde, je l'avais suivie de bout en bout malgré les horaires décalés. Pas de bahut les lendemains, révisions du bac obligeaient. La finale m'avait séduit, j'avais même trouvé le score (4/1) injuste pour les italiens. Et il ne m'avait pas semblé voir un Pelé exceptionnel. Mais c'était le jugement du jeune homme de 19 ans, fou de foot et très sévère sur la question.

Mais qu'en pense le vieillard de 72 ans, qui depuis 70 a vu douze coupes et des joueurs sortant du lot, comme Platini, ou Mbappé ?

Je vais à tout hasard sur youtube, et bingo ! je trouve la finale ! Et en couleur... Elle est ici.

Je viens de la visionner et mon impression d'il y a 52 ans s'est confirmée: du très beau jeu de part et d'autre, des Italiens qui n'ont pas démérité et des Brésiliens intouchables. Leurs 4 buts sont magnifiques.
Pelé a marqué le premier. Mais il n'a pas écrasé ses coéquipiers, c'était encore un bon joueur, mais rien à voir avec le Pelé 58. Il a laissé passer pas mal de balles et se roulait par terre plus que de raison.

Si vous avez une heure et demie devant vous (c'était un temps où les matchs duraient 90 minutes, pas 105 et où les joueurs n'étaient pas remplacés hors blessure) je vous invite à visionner ce (beau) match et à me dire ce que vous en pensez, si comme moi vous trouvez que feu le Roi Pelé était déjà en fin de règne..

25/12/2022

LES MEILLEURES EQUIPES EN COUPE DU MONDE : actualisation

1) BRESIL *****

1958
1962
1966
1994
2002

2) ITALIE ****

1934
1938
1982
2006
finaliste en 1962, 1974, 1994 et 2010
3ème en 1990
4ème en 1970

3) ALLEMAGNE ****

1954
1974
1990
2014
finaliste en 2002
3ème en 2006 et 2010

4) ARGENTINE ***

1978
1986
2022
Finaliste en 1930, 1990 et 2014

5) FRANCE **

1998
2018
Finaliste en 2006 et 2022
3ème en 1958 et 1986
4ème en 1982

6) URUGUAY **

1930
1950
4ème en 1954 , 1970 et 2010

7) ESPAGNE *

Z010

8) ANGLETERRE *

1966

Le classement reste le même, nous sommes toujours en 5ème position depuis 1930, mais depuis 1998, avec deux victoires et deux finales, nous gardons la tête (2 étoiles sur 7 possibles)

Cocorico !

09/12/2022

LES MEILLEURES EQUIPES EN COUPE DU MONDE

1) BRESIL *****

1958
1962
1966
1994
2002

2) ITALIE ****

1934
1938
1982
2006
finaliste en 1962, 1974, 1994 et 2010
3ème en 1990
4ème en 1970

3) ALLEMAGNE ****

1954
1974
1990
2014
finaliste en 2002
3ème en 2006 et 2010

4) ARGENTINE **

1978
1986
Finaliste en 1930, 1990 et 2014

5) FRANCE **

1998
2018
Finaliste en 2006
3ème en 1958 et 1986
4ème en 1982

6) URUGUAY **

1930
1950
4ème en 1954 , 1970 et 2010

7) ESPAGNE *

Z010

8) ANGLETERRE *

1966

Demain face à l'équipe principale des anglais (qui en ont 3, dont 2 ont joué dans ce mondial) ce ne sera pas une partie de plaisir. S'ils l'emportent ils rencontreront en demie le vainqueur du match Maroc / Portugal.

La seconde demie finale opposera les deux vainqueurs d'aujourd'hui.

07/07/2022

L'étape du jour en chansons

Remportée par Taddei Pogaçar

qui prend le maillot jaune au dépens de Wout Van Aert qui n'a pas démérité, 

sous l'oeil des organisateurs !

04/08/2021

Mes olympiades à moi

Pour ceux qui s'intéressent uniquement au côté sportif, j'avais pondu voilà 5 ans une note sur ce seul sujet.

Mais là je voudrais expliquer (et illustrer en chansons) comment j'avais vécu ces épreuves en leur temps.

- TOKYO 64. Paris. J'étais en 3ème, "petit chose" de 13 ans, malmené par des mastards d'une tête de plus que moi. Nous avions reçu durant quelque temps un cousin Toulousain, qui m'offrira mon premier Teppaz, sur lequel j'écouterai en boucle Romuald, Alain Barrière, les Beatles et Johnny Hallyday.
La chanson qui, en ces deux semaines d'octobre, était en tête des ventes était celle-ci

- MEXICO 68. Paris. Côté harcèlement plus de problème puisque je redoublerai ma 3ème (volontairement) et ma seconde (la marche entre la 3ème classique à Montaigne et la seconde C à Louis-le-Grand était vraiment très haute). Donc première D pour moi, cette fois très à l'aise avec 13 de moyenne.
A l'époque les épreuves d'athlétisme se passaient l'après-midi, donc la nuit pour les français cause décalage horaire. Nous n'aurons qu'une médaille d'or, mais pas n'importe laquelle, celle du 400 m féminin où une jeune prof bordelaise inconnue, Colette Besson, remontera une à une ses concurrentes... J'étais là, à 3h du matin, pleurant en écoutant la Marseillaise, hymne qui en cette année secouée, était pourtant pour moi le symbole de la répression !
Pendant cette quinzaine, la chanson en tête des ventes était un slow d'enfer !

MUNICH 1972. Mont-Aigoual. Enfin dans la vie active. Après avoir eu mon bac sans problème en 1970, après un an de tourisme à Jussieu, j'ai intégré l'école de la Météorologie. A ma demande expresse et avec le piston de mon père, je bosse dans un endroit magique : le Mont-Aigoual. Mais là-bas voilà 49 ans pas de télé, et c'est à la radio que je suis ces JO marqué par la boucherie palestinienne.
Radio qui passait en boucle ceci je ne vous apprendrai rien !

MONTREAL 1976. Saint Etienne de Saint Geoirs, petit village de l'Isère où se situe l'aéroport de Grenoble, après avoir essuyé les platres de celui de Roissy en 1974/75. Je suis marié et enfin, j'ai les toilettes chez moi, et même une salle de bains dans mon HLM que je considère comme un petit palais. Côté chanson, là encore pas de discussion !

MOSCOU 1980. Millau. Ces jeux-là je les regarderai en couleur, via un poste de location. Médaille d'argent des JO les plus tristes de mon existence, car ma jeune épouse m'a quitté. 30 kilos de moins depuis son départ, donc adieu mes cheveux (qui repousseront) et mes défenses immunitaires. Cela va commencer par une grippe carabinée qui me clouera au lit, et du coup je ne louperai aucune épreuve. Côté chanson, celle-ci en tête des hit-parades.

LOS ANGELES 1984. Châteauroux les Alpes. Toujours malade, mais d'une mononucléose. JO roses en revanche car je m'apprête à être papa. Sinon la musique commençait à être pauvre...

SEOUL 1988. Mende. RAS, existence "pépère" sans grand relief en dehors de visites aux urgences tous les mois pour mon épouse qui a une saloperie de maladie. Pas d'amélioration côté musique ....

BARCELONE 1992. Mende. Existence toujours aussi "pépère", au point que j'ai failli repartir à St Etienne de St Geoirs, mais cette fois en tant que chef. J'ignore encore que ma vie s'apprête à bouger grave. En attendant je me passionne pour les exploits de Marie-Josée Pérec, double médaillée d'or, alors que côté chanson ça a l'air de s'améliorer...

ATLANTA 1996. Mende toujours. Après avoir été chef (la gloire !) je demanderai à être relevé n'aimant pas trop le travail de bureau. Arrivera un jeune c... bête méchant et sadique. je serai l'objet d'une persécution de sa part, qui me fera tomber en grave dépression. C'est dans la brume occasionnée par les anti-dépresseurs et antianxyolitiques que je verrai - de loin - ces jeux. La chanson de ces jeux, c'est sans surprise celle-là.

SYDNEY 2000. Séné. J'ai fini par demander ma mutation pour la Bretagne, où je pourrai retrouver mon cousin/frère Jean-Yves. Qui filera aussitôt à Tahiti, car pas de travail. Ma mère est morte deux ans auparavant, et ma fille, méprisée par sa mère, commence à mal tourner. Je prie le Ciel de ne pas connaître les jeux de 2004... Seule chose positive : la musique !

ATHENES 2004. Biarritz. J'ai failli ne pas les voir, et une nouvelle mutation me remet provisoirement d'aplomb, avec des collègues "normaux". Ca change ! Provisoirement car ma fille quitte notre foyer, ce qui va me destabiliser grave entre avril et décembre. Mais la chanson qui ponctue ces jeux est plaisante.

PEKIN 2008. Lons le Saunier. Enfin une belle année olympique pour moi ! J'ai fait construire une maison dans le Haut-Doubs pour ma retraite, en attendant je finis ma carrière au bas des montagnes, avec un poste d'itinérant" qui flattera mon égo et mon compte en banque ! C'est moi le Gérard Klein de la maison Grenouille..
Avec une chanson assez ensoleillée.

LONDRES 2012. Ouhans. Ma retraite commence mal. On a trépané mon épouse six ans auparavant pour essayer de lui enlever sa sale maladie, mais ça a foiré et elle est devenue méchante, envers moi et aussi les voisins. Pire, le 14 août, je découvrirai qu'elle ne rêve que de me voir disparaître. Notre médecin traitant aussi le découvrira, m'enjoignant de mettre les bouts le plus vite possible !
C'est à l'hôpital que je regarderai ces jeux, où je me retrouverai après ce que j'ose qualifier de tentative de meurtre par conjoint. La musique aussi se portait mal.

RIO 2016. Sanary. J'ai suivi les conseils du docteur et j'ai refait ma vie avec une femme aimante et dévouée. Le divorce m'aura coûté 170.000 euros, les ponts coupés avec ma fille et des petits-enfants que je ne connaîtrai jamais. Mais en cette année 2016 je suis en forme... olympique, et me sens plus jeune que jamais.
Mais de pire en pire côté musique.

TOKYO 2021. Le Puy. Encore un déménagement ! Le dernier j'en ai bien peur. A mon tour d'avoir la santé en compote, entre deux hernies discales, un diabète, une tachycardie et parkinson. J'ai épousé celle qui a bien voulu finir sa vie avec le vieux ronchon ne tenant plus debout que je suis devenu. Elle m'aide à m'habiller, me coupe ma viande, est aux petits soins pour moi, dont elle devine que je ne ferai pas de vieux os.
Moi qui voulais mourir en 2003 et ai tout fait pour ça, là je veux vivre, mais quand je compare 2016 à 2021, je suis lucide et réalise que je n'aurai que très peu de chances d'être là pour PARIS 2024, que j'attendais depuis des années...

Je vous embrasse.

20/07/2021

Tour de France : a star is born

J'attendais Julian, mais ce ne fut pas lui.

Inutile de chercher dans le podium, entre les deux jeunes qui ont pris de la potion magique et qui ne savent pas encore doser ses effets et le "bourrin" qui occupe la 3ème place, un pur grimpeur mais qui hélas en dehors des cols est aux abonnés absents.

Pour moi un grand champion doit bien sûr savoir grimper, mais il doit aussi être le meilleur aux contre-la-montre, et bien sûr pouvoir gagner au sprint.

On ne lui demandait pas de gagner aux Champs mais il l'a fait :

Ce champion s'appelle Wout Van Aert, et s'il n'a fait parler la poudre que ces dernières semaines, c'est qu'il n'a pas un dossard se terminant par 1 et que jusque-là il devait servir la soupe à son leader.
Le leader ayant fait faux bond, il a pu alors gagner l'étape du "double Ventoux', puis le chrono de St Emilion et finir en beauté aux Champs.

Ca me me ramène quelques années en arrière, où le meilleur du Tour, Mikel Landa, a dû se dévouer pour son leader, Christopher Froome, bien moins fort que lui.

Le "grand public" n'a probablement rien vu de tout ça.

Dommage....

02/07/2021

J'aime toujours le Tour... quand même !

Tout d'abord je précise que j'ai été amené à fermer (provisoirement) les commentaires de la note sur l'âge des chanteurs à cause d'un troll qui commençait à me pourrir la vie, et dont les coms étaient de plus en plus agressifs. 
"quelle méconnaissance musicale ! " a été la phrase de trop. Le regretté Gérard Palaprat assurait que j'étais meilleur que Fabien Lecoeuvre, je pense qu'il exagérait, mais de là à dire que je suis nul ! Tapez sur votre moteur de recherche "âge des chanteurs" et vous verrez qui arrive en premier...
Mais ce genre de "chasse à l'homme" me fait poser la question de rester l'un des rares blogs "sans modération"....

Sinon donc, le Tour de France.
J'aime bien "quand même"....

Ce n'est pas la question du dopage qui me gêne, à partir du moment où la santé du coureur n'est pas mise en danger.  

Pas non plus l'argent qu'ils gagnent, car c'est peanuts à côté de ce que touche un footballeur qui rate un pénalty. 

Mais je déplore que ça soit devenu un spectacle dont on tire plus ou moins les ficelles.
Avec comme scénario, immuable, dans une étape sans intérêt, l'échappée d'un coureur dont l'avance maximum sur le peloton est fixée par les directeurs sportifs, le ou les échappé(s) ayant le temps de montrer leur maillot à la télé.
Plus les chances que l'échappée soit couronnée de succès, plus nombreuses sont les "respirations" (nouveau nom donné à la pub, après avoir usé du mot "pause" jusqu'à la corde). Et puis bien sûr, la masse sprinteuse finit par revenir, forcément.

Les annonceurs doivent trouver mauvaise l'absence de grand champion chez les tricolores. 
Ma génération a frémi devant Anquetil, Poulidor, Thévenet, Hinault et Fignon. 
Depuis, fini. Pas que chez nous d'ailleurs ! 

Les chaînes du service "public" estimant quand même gagner de l'argent, on fait garder le maillot jaune à des coureurs tricolores moins "capés" en les laissant miroiter la victoire à Paris.
Hélas la "vilaine" étape contre la montre la veille vient tout chambouler... 

Je l'avoue, voilà 11 ans, j'ai cru aux chances de Thomas Woeckler. J'en avais même fait une note. Mais j'étais encore assez naïf.

Mais rien n'est perdu ! Il arrive qu'un champion gaulois se révèle sur le Tour. Ce fut le cas en 2019 avec Julian Alaphilippe.
Mais apparemment il n'était pas prévu au programme, car après qu'il eût porté 14 jours la tunique jaune, il était parti pour la garder jusqu'à Paris. Mais un orage (!) bienvenu à Val d'Isère fit stopper opportunément la course alors qu'il était victime d'une défaillance.
Il prendra sa revanche l'année d'après en devenant champion du monde.
Et gagnera la première étape du Tour de cette année, malgré des routes non adaptées et OPI / OMI.

Pour moi, il est de la trempe des anciens "grands" et je suis persuadé que s'il a lui aussi une équipe de grimpeurs à son service, il peut gagner un jour le Tour.

Et c'est voir évoluer ce genre de champion généreux dans tout ce qu'il entreprend qui me fait "malgré tout" regarder le Tour. 
Et puis surtout... les images de notre si belle France ! 

Je vous embrasse.

20/07/2017

Les deux révélations du Tour de France

Je sais, je sais ! Dans un commentaire j'avais évoqué le "cinéma" des étapes en ligne, qui se passent toujours de la même façon :
1) un ou plusieurs coureurs s'échappent dès le départ, et gagnent peu à peu du temps sur le peloton.
2) les oreillettes fonctionnent ("de mon temps" on ne connaissait pas !) et ledit peloton "gère" l'échappée, de manière à toujours être en mesure de rattraper le ou les échappés, et regagnent peu à peu du terrain. En général, on leur laisse 1 mn pour 10km restants.
3) à quelques kilomètres, voire centaines de mètres de l'arrivée, c'est le regroupement et c'est parti pour "le grand dandinage". Un coup à droite un coup à gauche, tout ça à 70km/h, on appelle ça aussi un sprint massif.
10 secondes de "spectacle" sur une étape de plusieurs heures. Frustrant !

Mais c'est une autre chanson pour les étapes de montagne. 
Et celle-ci, avec l'arrivée en haut de l'Izoard, laisse loin derrière les maillots verts et consorts, seuls les Grands résistent.

Je l'avoue, j'ai assisté à toutes les arrivées en altitude. Et j'ai pu me faire mon opinion, deux coureurs se détachent du lot.
Non, il ne s'agit pas des deux premiers au classement général.
Bardet est un bon coureur, mais il ne marquera pas son époque. Je sais, il m'a fait vibrer à l'arrivée de Peyragudes, mais cependant c'est au sprint qu'il avait triomphé. Il sera sur le podium du Tour, et ça sera mérité.

Il ne s'agit pas de Froome non plus. S'il suffit de se planquer derrière ses équipiers, qui font tout le travail, puis, sur un plateau, terminer l'épreuve, conforté par de bons "chronos" pour gagner le Tour, cela ne fait pas pour autant un coureur d'exception. Lui aussi mérite un podium, mais sans plus. Du reste, si vous regardez bien Froome à la télé, vous verrez qu'il n'est jamais en tête, à la manière d'un Bernard Hinault, mais toujours deuxième ou troisième. Et du coup ce n'est pas lui qu'on voit le mieux à l'écran, mais son co-équipier Mikel Landa. Et c'est lui, l'une des deux révélations de ce Tour. J'ai assisté à son démarrage fulgurant à quelques kilomètres de l'arrivée, clouant sur place un Froome qui aurait pu être battu, si les oreillettes n'avaient pas fonctionné. Ordre a dû lui être donné de rester dans le rang ! Ca me ramenait trente ans en arrière avec la mascarade LeMond/Hinault main dans la main au sommet de l'Alpe D'Huez...Et Froome a dû faire ensuite un peu de cinéma dans a descente de la Casse Déserte pour essayer de prouver aux badauds qu'il était encore le patron. Mais dès que la montée a repris, retour dans le rang.

Un problème va se poser dans l'équipe Sky, car pour moi Landa est supérieur à Froome. Landa mérite aussi le podium, et peut-être même la plus haute marche.

Et bien sûr, vous voyez où je veux en venir, l'autre révélation est le petit frenchie au prénom anglais Warren Barguil. Ce jeune Lorientais (Hennebont c'est Lorient) , qui avait été accidenté en janvier 2016 (une anglaise qui conduisait à gauche l'a violemment percuté, il avait eu le genou brisé) a quand même continué sa carrière, et donc entamé son second Tour de France. L'opportuniste Uran lui a volé sa victoire à Chambéry, mais si le Jura ne lui a pas réussi, les Pyrénées et les Alpes le couronneront. 
J'ai fait pas mal de vélo dans ma jeunesse, j'ai suivi près de soixante Tours de France, dont une bonne cinquantaine à la télé, et je pense que ce jeune est de la race des Hinault et des Fignon. Voire Jalabert mais ce dernier ne s'est révélé que sur le tard (et le Tarn lol). 

Là aussi il lui faudra une équipe, car je suis persuadé que si on lui fournit le même "personnel" qu'à Froome, il ira très loin !

Je vous embrasse.

19:10 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (1)

06/08/2016

52 ans de Jeux Olympiques...

ceux de Tokyo 1964, ce sont je crois ceux que j'ai suivis avec le plus d'intensité. En France tout le monde à cette époque était à l'heure olympique car cette année-là, nous devions frapper fort avec une bonne vingtaine de "médaillables" dont la moitié en or. J'avais acheté un jeu de société sur les Jeux, bref on s'y croyait. Pour l'occasion RTL avait changé son "carillon", c'est toujours le même qu'on entend aujourd'hui...

Je me souviens que le porteur de la flamme avait 19 ans, et qu'il était né le jour de la bombe d'Hiroshima. Moi j'en avais 13, et je mesure avec ces chiffres que l'on n'est pas passé si loin que ça de la guerre.

On attendait 10 médailles d'or et on en a eu qu'une, inattendue : en équitation ! Même pas diffusée par la télé... Sinon les rêves de Maryvonne Dupureur (800m), Christine Caron (natation) Jocelyn Delecour et Claude Piquemal (sprint) Michel Jazy (demi-fond) Trentin et Morelon (cyclisme sur piste) se sont envolés...

pour 1968 à Mexico, les épreuves passaient de 22h à 4h du matin. Mais pas grave, même en noir et blanc, je regardais.
C'était fabuleux ! 8m90 au saut en longueur par Bob Beamon, le record tient toujours...
Comme hélas tiennent toujours des "records faussés" par des Allemandes de l'Est dont la moitié étaient des hommes.
Côté français on attendait beaucoup moins de monde, à part un certain Roger Bambuck sur le 100m qui avait fait 10 secondes juste, sinon toujours le tandem Trentin-Morelon.
On n'attendait pas du tout en revanche une jeune prof Bordelaise, qui n'avait pas été sélectionnée mais qui avait quand même tenu à participer à ses frais sur le 400m.
Je vous laisse regarder la course, et surtout la dernière ligne droite.

Désolé, mais depuis, pour moi, qu'ils s'appellent Bolt ou Lewis, je n'ai jamais rien vu de pareil.

Le "mental" jouera pour moi à plein, car le lendemain, "composition" de 60m où je passerai de 9.30 à 7.80". L'année d'après, vu mes résultats au bac (largement au-desus du barême) on parlera de moi pour Munich...

• Munich 1972.
Je n'ai RIEN VU !!! D'abord parce que je travaillais ce été-là au Mont-Aigoual et que je n'avais pas la télé.
Ensuite parce que j'étais tombé amoureux de cette qui allait devenir ma première épouse et que je consacrais tout mon temps de libre à aller la voir (40 km de distance et 1340 m de dénivelé...).

• Los Angeles 1976.
Très décevant côté français, heureusement que Guy Drut a su sauver l'honneur aux 110 m haies.
Sinon, aucune médaille "intéressante". Côté international, ces jeux furent écrasés par Juantorena en athlétisme et Nadia Comaneci en gymnastique.

• Moscou 1980.
J'étais à Millau, dans un état épouvantable (je venais de passer de 80 à 51 kilos en 6 mois) et de plus les jeux étaient boycottés par les Américains.
Du coup le 4 X 100 m tricolore a pu s'offrir la médaille de bronze !

• Los Angeles 1984.
Malade encore (mononucléose) mais là ça valait le coup de veiller jusqu'à 2h du mat : A la perche, Quinon prend la médaille d'or et Vigneron la médaille de bronze !  L'équipe de France de foot, après une belle quatrième place au mundial 82 et la première à l'euro 84 est championne olympique !
Chez les femmes, Michèle Chardonnet prend le bronze aux 100 m haies et Catherine Poirot le prend aussi aux 100m brasse de natation ! 28 médailles, 12ème place.

• Séoul 1988.
Là je n'ai pas trop suivi.
Nous n'avons pas eu de médaille "intéressante, si ce n'est le bronze au 4 x 100m cette fois AVEC les américains et celle de Stéphane Caron aux 100m nage libre. 16 médailles, 9ème place

• Barcelone 1992.
Cette fois j'étais rivé devant mon écran. En cet été 1992 j'étais le "beauf parfait", qui ne ratait jamais un épisode de Fort Boyard et très sportif devant la télé. Heureusement ça allait vite changer !

Ces jeux furent éblouissants. 24 ans après Colette besson, Marie-Jo Pérec ramène l'or sur le 400m.
Le handball commence à émerger avec la médaille de bronze, et 3 médailles en natation.
29 médailles, toujours la 9ème place.

• Atlanta 1996.
Rien suivi. J'étais dans mon lit, en totale dépression, le légume intégral. Je me suis quand même fait violence pour certains sports, et si certes j'étais content, je n'ai pas vibré devant les médailles d'or de Galfione à la perche (5m92, en 2012 il aurait été sur le podium...) , du doublé de Marie-Jo Pérec en 200 et 400m, battant au passage le "vrai" record du monde (qu'est-ce qu'on attend pour effacer des tablettes ces chronos surréalistes de la RDA...?) de Jeannie Longo en cyclisme.
J'ai raté Laura Flessel en escrime et David Douillet en judo.
Idem la médaille de bronze aux 100m haies de Patricia Girard.

• Sydney 2000.
Rien suivi non plus. Rien ne m'intéressait, je ne pensais qu'à une chose : mourir. Après l'arrachement dont j'avais été victime 3 ans plus tôt. Une blessure à vif dont j'ai eu longtemps d'énorme Cicatrices ...
Pas raté grand-chose, finalement, rien d'"intéressant" sinon la médaille de bronze en basket devant la Dream team américaine et la médaille d'argent en natation de Roxana Maracineanu.
6ème avec 38 médailles, la reculade commence.

• Athènes 2004.
Un peu mieux. Après une "timide" résurrection à l'automne 2003 et à l'hiver 2004, le double fait d'une déception amoureuse et le départ de ma fille au printemps ont fait que je n'étais presque plus devant mon poste mais à la plage §
J'ai quand même regardé la prestation de Laure Manaudou, en 400m et 800 m nage libre, et 100m dos. Laure qui ouvrait la voie à la Natation Française qui est à présent une des trois meilleures du monde.
Content de voir que le relais 4 X 100 m féminin tenait la drégée haute à ses rivales soi-disant intouchables, en allant chercher une médaille de bronze.
7ème avec 33 médailles, on recule toujours.

• Pékin 2008.
J'ai honte ! D'abord j'étais en parfaite santé. A noter, des JO sans être malade !
Ensuite je "travaillais" à Strasbourg cet été-là, et je n'ai RIEN manqué !!! Sauf les compets qui avaient lieu pendant mon temps de transport !
Bravo à nos handballeurs qui ont enfin décroché le trophée, j'espère que demain ils renouvelleront l'exploit.
Bravo au nageur Alain Bernard qui a décroché le titre le plus envié de la compétition : le 100 m nage libre. Et à ses 3 autres collègues du 4X 100 qui ont failli battre les américains.
Au 50m, Amaury Leveaux s'offre aussi une belle médaille d'argent, devant Alain Bernard.
Hélas, toujours rien en athlétisme....
10 ème place avec 41 médailles, la reculade s'accentue.

• Londres 2012.
Au fond du trou. Je pensais que ce seraient là mes derniers jeux, et sincèrement, à moins d'un miracle, je ne me voyais pas arriver ne serait-ce qu'en 2013..
Mais je verrai enfin l'athlétisme récompensé, avec Renaud Lavillenie ! Carton plein en natation avec 8 médailles d'or, 5 d'argent et 6 de bronze !!
Médaille d'argent en tennis avec les Franco-Suisses Tsonga et Lliodra en double, médaille de bronze avec Benneteau-Gasquet.

* Rio 2016.
Le miracle est arrivé !!! Et c'est de la côte d'Azur que je regarderai ces JO, le regard tourné non pas vers les tombes ou les anciennes chimères amoureuses, mais vers la vraie Vie ! 
Comme me l'a dit ma cousine Geneviève voilà deux ans, il était temps que cela change, car je n'ai pas été souvent heureux dans ma vie...

Je vous embrasse.

14:09 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

22/07/2012

Une première : un anglais gagne le tour de France !

Un long aboutissement...

Souvenez-vous :

• 1903 : un Français gagne pour la première fois le tour de France. (un peu normal..)

• 1909 : c'est au tour d'un luxembourgeois.

• 1912 : Cette fois, la Belgique arrive.

• 1924 : avec Bottechia, l'Italie a son premier vainqueur

• 1950 : Ferdi Kubler, un Suisse, l'emporte à son tour. Si j'ose dire :)

• 1968 : Profitant d'un intervalle entre la période Anquetil et la période Merckx, c'est un Hollandais, Jan Janssen, qui remporte la grande boucle.

• 1973 : On lui avait "volé" son tour en 1971 (j'y étais), cette fois, l'Espagnol Luis Ocana prend sa revanche.

1985 : Arrivée du câble et du satellite.

• 1986 : Greg Le Mond, un Américain, remporte la boucle pour la première fois.

• 1987 : C'est au tour d'un Irlandais, Stephen Roche.

• 1996 : Un Danois, Bjarne Riis, l'emporte pour le première fois.

• 2011 : C'est cette fois le tour d'un Australien, Cadel Evans.

• 2012 : Et là, c'est un Anglais. Enfin, deux Anglais, l'"adjoint" ayant dû s'arrêter en montagne pour attendre "le chef" !!

RESUMONS :

En 83 ans de Tour, 7 nationalités.

Puis arrivée de la télé, du câble, du satellite.

En 27 ans, 5 nationalités, dont deux différentes les derniers Tours.

En 2013 je vois très bien un Kazakh (Janez Brajkovic a fini 9ème), ou un Russe (Denis Menchov a fini 15ème, Eduard Vorganov 19ème) ?


Hein ? Comment ? Un Français ??? Pour sa première participation Thibaut Pinot a fini dans les 10 premiers et c'est Voeckler qui a le maillot à pois ?

 

Pfff... Vous n'y pensez pas !!!! En cette période de crise, pas bon pour l'international, Coco !

Je vous embrasse.