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20/09/2010

Vers les étoiles - 2

L'éloignement me fait prendre un recul considérable sur les choses. Je fonctionne ainsi, si j'ai un problème, de rester dans l'ambiance du "problème" ne fera que l'accentuer, alors qu'un changement radical d'atmosphère m'aide à y voir plus clair.
En fait ce changement, cet éloignement fait un tri considérable : il gomme les soucis mineurs - même si je les considère comme majeurs - et fait ressortir les autres, d'une manière plus objective.
Donc "Paris" déciderait, en quelque sorte.

Déjà, j'avais prévenu : je n'appellerai à la maison que si j'avais un problème. Dans l'autre sens je pouvais être joint à tout moment par mon cousin germain, que j'avais décidé de voir afin de régler de sordides histoires de famille, d'héritage. Mes "nanas" savaient que j'allais aller le voir.

C'est au Formule 1 de St Denis que je posai mes valises. Endroit très coloré qui est à l'opposé de l'ambiance lozérienne. Pourquoi ce choix ? Simple : d'abord le prix. A l'époque ces hôtels étaient imbattables - ce n'est plus le cas. Ensuite le le lieu :  4 stations de métro du studio d'enregistrement.

L'enregistrement qui ne fut pas semblable au précédent, à celui de juin 1991 où j'avais gravi tous les échelons, m'étant retrouvé parmi les 10 premiers puis parmi les deux finalistes. Et où j'avais été - sans gagner - le "meilleur" !  Cette fois, je n'avais pas la tête au jeu, et si j'arrivai une fois de plus dans les dix premiers, je n'allai guère plus loin.
Le lendemain, cousin germain. J'étais venu avec la ferme intention de dénouer une crise familiale déclenchée par le mari de notre cousine commune, j'étais presque muni d'un "mandat", mais très rapidement la conversation dévia sur un autre sujet. A savoir sa fille cadette. Sa fille cadette devant laquelle - j'ignore pourquoi - j'avais toujours été baba. Sa fille cadette qui venait de s'installer dans la banlieue parisienne où elle venait d'accoucher. Je me promis d'aller la voir.
Ce qui n'allait pas tout à fait dans mon sens, celui de la raison de mon séjour, étant donné le prénom de la cousine ! Mais bon, même à cette époque "elles" étaient très répandues. "elles" le sont toujours d'ailleurs, c'est le prénom féminin le plus porté en France en 2010.

Ce fut en revenant de chez elle que j'eus un déclic. Seuls les "parigots" bon teint pourront me comprendre : J'ai fait, à plus de minuit, parfois à pied, parfois en bus, le trajet Bagneux-St Denis.
Et cela, sans éprouver la moindre crainte. Contrairement à mes habitudes. A la limite de l'inconscience.
J'étais "ailleurs". Certes j'avais été content de revoir ma cousine Nathalie, mais  je ressentais quelque chose en moi, difficile à exprimer, je me sentais disons invulnérable. Voilà, c'est le mot.

Au bout du 5 ème jour, je voyais bien que l' "opération Paris" commençait à me donner des résultats.

Pas du tout ceux que j'attendais, résultats confirmés par un autre cousin, le parrain de ma fille, qui me trouva "pas comme d'habitude". Beaucoup plus zen, plus posé.

Inutile de poursuivre plus loin l'expérience, et j'annonçai par téléphone à mes nanas mon retour le lendemain matin. Mon épouse était contente de m'entendre, et bien entendu je dus détailler chaque heure de mon séjour ! Elle parut satisfaite de mes alibis, et tout à coup me lança :
" tiens, je vais t'en dire une bonne : tu sais, ta petite collègue, qui vient d'arriver. Je l'ai croisée dans l'escalier, car figure-toi qu'elle emménage juste en-dessous de chez nous..."

C'est pas, mais vraiment pas gagné...

(à suivre)

17:28 Publié dans moi | Lien permanent | Commentaires (6)

Commentaires

Parfois la vie fait qu'on se demande si on est pas "prédestinés" à quelque chose...

Bisous

Écrit par : Fiamella | 21/09/2010

:)))))))))

Quand tu arriveras au bout de mon histoire, tu arrêteras de "te demander", tu en seras - j'espère - persuadée !

Bisous

Écrit par : cica pour Fiam | 21/09/2010

Mais connait-on toujours la fin de l'histoire ?
Moi, comme dirait Lara Fabian... j'y crois encore
Et je sais de quoi je parle ;-)

Je t'ai déjà lu, ailleurs et autrement, Cica, mais c'est vrai que tu racontes très bien (beaucoup, mais alors, beaucoup mieux que les romans Harlequin !) et puis, bien sûr, ça remue tant de choses en moi...

Je t'embrasse

Écrit par : Sylvie | 21/09/2010

C'est vrai...
D'autant que je reste persuadé que ce qui doit arriver arrive. A nous d'en faire notre profit :))

Bises

Écrit par : Cica pour Sylvie | 21/09/2010

Comme Fiamella... (qui devrait d'ailleurs arrêter de me piquer mes répliques avant que je les dise: j'ai plus rien à ajouter moi après! uhuhu)
Je suis vraiment interloquée par tout ça... alors comme d'habitude, j'attends la suite!

Écrit par : CriCri | 21/09/2010

Je viens de rentrer du boulot, et ne peux te répondre que maintenant. J'espère que la suite te plaira.
Bises

Écrit par : Cica pour Cricri | 22/09/2010

Les commentaires sont fermés.