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17/05/2011

le poster

Là où j'écris, c'est dans une pièce du sous-sol de la maison, inaccessible entre novembre et février car la température n'y excède pas 6 degrés. Mais au moins je suis en paix, je n'emmerde personne et ne suis emmerdé par personne.

Reste le décor. Les murs : des parpaings.

Sur deux côtés, mes installations (ordi, chaîne, meuble informatique, meubles tout court, classeurs métalliques, armoires, bibliothèques) cachent ce parpaing.

Le troisième côté est isolé. C'est celui qui donne vers le dehors, où la température descend, en moyenne en-dessous de zéro du 30 novembre au 17 mars, avec une semaine à -5°.

Reste la 4ème. Pour l'instant il y a des cartons, mais ils n'y seront pas éternellement, et mon rêve était de tapisser ce mur avec un poster géant, comme Nathalie l'avait fait. Un poster de 3m66 sur 2m54, représentant un lac de montagne dans les Alpes.

Jusqu'alors, je m'étais dit que 71 euros ce n'était pas raisonnable, compte tenu de ma nouvelle situation de retraité. Et que dirait mon épouse ? "tu te fais pas chier, toi...! "
Et elle aurait eu raison.

 

Or, avant-hier, lors d'un vide-grenier, chère et tendre est tombée en arrêt devant une armoire moche, vendue 120 euros. Et madame a été intéressée.
Pendant plus de 10 minutes nous avons discuté (en fait la discussion se bornait à :
- Tu ne veux pas réfléchir ?
- Non, je la veux, tout de suite.
- Mais on peut en voir d'autres ailleurs, prendre notre temps.
- Non, c'est comme ça et pas autrement.

Je retrouvais ma chère et tendre, qui avait, comme ça, réussi avec son faux air calme - alors que moi j'étais en rage - à me faire accepter depuis 2000 divers meubles horribles.

Bref, je la laissai en plan, ce dimanche, avec son armoire. Elle la paierait, et se démerderait pour la monter au premier étage.

Je n'ai quasiment pas ouvert la bouche du reste de la journée, et la nuit suivante, au bout de quelques dizaines de minutes, je suis parti coucher dans la chambre d'à côté.

Et, dès hier, je suis allé, sans honte aucune, me commander le fameux poster.

Je ne vois pas la nécessité de surveiller de près mes dépenses alors que Madame, qui a déjà dépensé quelques 150 euros de plantations diverses depuis que je suis en retraite, se paie un caprice de 120 euros (deux jours et demie de ma nouvelle paye) tout en me ridiculisant.

Et qu'elle ne se plaigne pas, elle a carnet de chèques et carte bleue.

Pour l'instant...

Je vous embrasse

 

14:05 Publié dans moi, psy, Ras-le bol | Lien permanent | Commentaires (7)

Commentaires

Parfois il faut aussi savoir se faire plaisir, retraite où pas!

Écrit par : CriCri | 17/05/2011

Bon, Cricri m'a devancé... Je voulais seulement parler de plaisir...

Écrit par : Psyblog | 18/05/2011

Bon, Cricri m'a devancé... Je voulais seulement parler de plaisir...

Écrit par : Psyblog | 18/05/2011

Puisque effectivement, mon épouse ne me demande pas mon avis pour acheter une merde à 120 euros, pourquoi moi me priver de me faire des petits plaisirs ? Comme ce poster, et également, l'achat - depuis dimanche - de nombreux disques sur Price Minister.
A ce petit jeu, elle en sortira perdante.

Écrit par : Cica pour CriCri et Psyblog | 18/05/2011

Le grand perdant, dans tout ça... c'est ... ton porte monnaie ;-))

Écrit par : Teb | 18/05/2011

Je me priverai sur autre chose.
Déjà, les virées en voiture, à 17 centimes d'euro le km, seront revues à la baisse. En évitant de faire 3 balades de 100 bornes par semaine, en me contentant de faire le minimum (les courses et les trucs administratifs à Pontarlier) , au bout d'un mois j'aurai récupéré le meuble + le poster !
Bisous.

Écrit par : Cica pour Teb | 18/05/2011

Ben en voilà une bonne idée!

Écrit par : CriCri | 18/05/2011

Les commentaires sont fermés.