29/05/2011
Dur moment à passer...
Comme la St Valentin, la fête des mères est pour moi assez "hard" à passer.
14 fêtes des mères déjà se sont succédées, depuis ce moment tragique où elle mis fin à ses jours.
Sans doute se sentait-elle trop seule, depuis mon exil à l'autre bout de la France par l'immonde ordure Mendoise. Avant, elle me savait à 2 heures de route. Après ce fut deux jours...
Qu'on l'ait fichu à la porte de son appartement aussi, après quand même 20 ans, appartement où elle pensait finir ses jours, ne sachant pas que 1) le propriétaire pouvait vendre quand il le voulait - ça nous le savions depuis 1995 - et que 2) mon père avait environ de quoi se payer 5 fois l'appartement, mais il n'a jamais voulu écorner son bas de laine.
Il paiera cela assez cher, avant qu'à son tour il nous quitte.
Où que tu sois Maman, je sais que tu me vois, et permets moi de t'offrir ce bouquet de roses.
Je t'embrasse
Ton Pat.
12:28 Publié dans ceux que j'aime, détripage | Lien permanent | Commentaires (6)
Commentaires
;-)
Écrit par : Teb | 29/05/2011
Pour une toute autre raison, je suis contente qu'on passe à une autre journée... Parce que personne ne pense à celles qui auraient aimé être mère et ne le seront pas...
Écrit par : captaine lili | 29/05/2011
Ca dépend.... Jusqu'à 45 ans rien n'est perdu. Je ne pense pas spécialement à Carla, mais à ma maman à moi, mariée à 24 ans, et qui, vers l'âge de 36 ans s'était résignée à ne pas pouvoir avoir d'enfants. Et finalement, elle en eu deux, le premier à 37 (mort des suites des négligences de l'hôpital) et le second à 39 (bibi).
A moins que ces personnes dont tu parles n'aient eu des interventions irréversibles, l'espoir n'est jamais perdu.
Bises.
Écrit par : Cica pour Captainelili | 30/05/2011
Moment dur à passer aussi pour moi... Mais pour une des premières fois, je n'ai pas pleuré.
Écrit par : CriCri | 30/05/2011
Ce n'est pas qu'une question d'être capable d'enfanter ou non... c'est parfois une question de capacité physique à élever un enfant malgré son désir...
Écrit par : captaine lili | 30/05/2011
Je connais le problème... L'épilepsie de mon épouse s'est déclarée en 1985 (notre fille avait alors 1 an) et nous avons alors décidé de nous arrêter là alors que nous comptions en avoir trois.
Et c'est vrai que même pour un seul enfant, ça n'a pas été tous les jours facile...
je te comprends donc aisément, je comprends aussi ta peine.
Je t'embrasse.
Écrit par : Cica pour Captainelili | 30/05/2011
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