15/11/2012
Retour de Lons
24 h de coupure, ça fait du bien :)))
Surtout en ce moment, où je commence à me poser certaines questions...
Les dernières fois je n'étais presque jamais chez moi, devant rendre visite tous les jours à mon ex à l'hôpital. En 2011 c'était Dole, je partais alors à 11h pour choper le car pour Besançon à la gare de Pontarlier, puis mangeais un casse-crôute à Besançon avant le TER qui m'amenait à la gare de Dole où j'attendais le bus qui me portait à l'hopital.
Le retour était plus calme, avec le TER direct Pontarlier où, à 20h, je récupérais ma "caisse".
L'été dernier, ce n'était "que" Besançon, mais quand même, pas possible d'y aller en voiture because travaux tramway, donc j'y passais l'après-midi. Et puis les voisins me parlaient, m'invitaient, même au restaurant, car ils savaient que "je la sautais" souvent le soir.
"je la sautais".... Cette phrase a été le prétexte pour un couple de voisins de couper les ponts avec nous. Elle signifie - tout le monde le sait d'ailleurs - "sauter un repas. Mais bon, je les comprends, mon épouse est de plus en plus ingérable, désagréable avec tout le monde, oscillant avec une fausse bonhomie où elle ne s'empêche pas de lancer des vannes plus ou moins grasses et l'hystérie totale.
C'est du reste la première chose que m'a dite Marie-France, la "nounou-chat", quand je suis arrivé. Que je devais respirer, car déjà elle avait du mal à la supporter une demie-heure avec ses blagues oiseuses.
La dernière fois, c'avait été plus fort qu'elle, Marie-France - avec un grand sourire - l'avait traitée de "pétasse" ! Mon épouse a aussitôt cloué son bec... Mais ce genre de choses, moi je ne peux me le permettre...
Puis ce fut Lons le Saunier, Lons la Belle, comme j'aime à dire. Dans le brouillard, comme à chaque fois que l'anticyclone pointe son nez...
En deux ans, pas mal de progrès... Notamment les bus (bien qu'on ne comprenne toujours rien sur les plans, même pas le tarif à payer) qui à présent desservent le centre météo toutes les heures. Si j'avais connu ça il y a deux ans !
Je suis aussi allé chez mon "bar à pâtes".
Là aussi du changement. Et pas du bon...
En 2010 il démarrait, et je me souviens de ses prix : N'importe quelle pâte (du spaghetti au ravioles) vendue à 3 euros le format M (largement suffisant pour un soir) 4.50 euros le L (les dents du fond baignaient...) et 5.50 et XL (que personne ne prenait, sauf pour manger à deux). Certes on était servis dans des boîtes cartons avec des couverts en plastique, mais c'était bon et pas cher.
Verre de vin 1 euro, formule "verre de vin + dessert" 3 euros. En gros, un plat de raviolis, arrosé d'un bon verre avec un dessert, 6 euros !
Puis il s'est mis à faire des frites..
Puis il s'est mis à faire des pizzas...
Quand j'ai vu clignoter une enseigne PIZZA au-dessus de son petit restaurant, je n'ai pas été étonné en voyant les nouveaux tarifs.
Déjà, deux tailles seulement.
Certes les spaghetti et les nouilles sont toujours à 3 euros (3.25 exactement) pour la plus petite taille. Mais ensuite, se trouve une hiérarchie où les raviolis se trouvent à 6.50 ! Toujours la formule "verre de vin + dessert" à 3.25, mais si l'on veut "taper dans le ravioli", le menu complet est à près de 10 euros.
Encore 40% moins cher que la pizzeria à deux rues de là, mais ce pourcentage est orienté résolument à la hausse...
L'hôtel, de pire en pire !
J'avais connu l'hôtel des Sports en 1985, déjà c'était limite pouilleux. Mais vraiment pas cher... 60 francs la chambre (soit 15 euros actuels).
Plus tard, vers 2007 j'y suis revenu. L'hôtel était en partie rénové et ses prix aussi, mais toujours compétitifs : 22 euros.
Là c'était 30.50 euros, avec télé et douche, donc pas cher non plus, mais alors d'une crasse ! La fenêtre était en simple vitrage, donnant sur la rue, l'éclairage au-dessus du lit ne marchait pas, et surtout, surtout... il faisait 15 degrés à mon arrivée, chauffage à bloc. Chauffage éteint pendant la nuit car ce matin, treize petits degrés !
La toilette fut vite faite :)
Mais Lons reste quand même Lons, une cité vraiment à découvrir si vous passez dans le secteur.
J'ai ensuite pris la route menant à Pontarlier, et comme d'habitude j'ai quitté la grisaille à une quinzaine de kilomètres, retrouvant à Ouhans le soleil radieux que j'avais laissé hier.
15 degrés à l'heure actuelle...
Je vous embrasse.
18:59 Publié dans beaux moments | Lien permanent | Commentaires (0)
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