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22/10/2022

LOLA : les charognards

Qui ne connaît pas le prénom de Lola, à moins de se trouver dans un lieu perdu sans radio ni télé ? 

Depuis mardi les chaînes d'info sont en boucle sur le sujet, notamment CNews, qui semble un peu gênée sur la question, et pour cause.

Je m'abstiendrai donc de commenter cette atrocité, mais je suis complètement écoeuré par l'attitude d'un parti politique (que par charité je ne nommerai pas) qui s'est empressé d'acheter trois noms de domaine contenant le prénom Lola a des fins mercantiles, voire pire.

Ces gens pensaient que personne n'en sauraient rien, mais en 2022, avec Internet, tout finit par se savoir. Et devant la bronca déclenchée par cette charognerie, ils ont illico fait machine arrière. Mais trop tard.

lola.JPG

 

Abject, vraiment abject...

 

Commentaires

Patrick , je suis totalement d'accord avec toi c'est écoeurant mais c'est leur fond de commerce à ces charognards . Je pense à ses parents qui sont dans le malheur . Amitiés . Jean

Écrit par : jean | 22/10/2022

Lola, en effet, difficile de ne pas en avoir entendu parler. Un crime d'enfant qui suscite l'effroi, l'incompréhension, un indicible sentiment d'horreur...
Des parents inconsolables et meurtris à jamais.
À bientôt. Cédric

Écrit par : Cédric | 23/10/2022

Bonjour Patrick et à tous.

Je lui ai dédié ma soirée MUSIC sur Motorlegend vendredi avec bien sûr le titre LOLA des Kinks mais repris par LIKE STREET DIVE.

https://www.youtube.com/watch?v=A7_Lg5dd_9g

J'espère que là où elle se trouve, elle aura entendu ces notes... Jolie petite fille en plus, championne de France d'aérobic.
Emotion intense, certes, mais nous ne devons pas faire de différences entre les meurtres d'enfants. Et Mr DARMANIN, c'est bien de vous rendre à ses obsèques mais il faut le faire pour TOUS les enfants victimes d'atrocité. Mettez-vous à la place des autres parents....

RIP.

Écrit par : boixiere | 23/10/2022

Hélas, je pense qu'à l'instar du chef du parti dont je parle dans ma note, notre ministre de l'intérieur est aussi un récupérateur. C'est très bien d'aller se rendre aux obsèques, mais il pouvait le faire en toute discrétion plutôt que l'annoncer. Les parents auraient été touchés de la même façon.
Je t'embrasse.

Écrit par : Cica pour Boixière | 23/10/2022

Quand je pense que le jour où Stanislas Rigault et Eric Zemmour ont présenté cette manifestation au nom de Lola, j'avais justement écrit sur Youtube, que bien que je ne partage pas ses opinions politiques et donc pas celles de Zemmour, je comprenais pourquoi Stanislas Rigault le défendait, parce qu'en plus d'avoir été selon moi un bon chroniqueur télé dans "On n'est pas couché", j'ai lu le livre d'Eric Zemmour "Le suicide français" en le téléchargeant en PDF, et que malgré ce qu'on a pu en dire et les polémiques qu'il a suscitées à sa sortie en 2014, je lui trouvais au moins une qualité, celle de rapprocher des faits ayant touchés la France ces 50 dernières années (Même si pour moi ces faits ont plutôt été une progression qu'une régression) et des phénomènes de mode, et que cela faisait du bien en cette période de culture woke d'avoir à disposition un livre comme celui-ci qui nous fait comprendre qu'une chanson, un film, un livre a toujours plus ou moins du succès en fonction d'un contexte sociétal donné, je ne sais pas trop quoi penser de cette récupération du prénom de Lola.

Si les parents sont d'accord c'est une chose, mais je pense que vu les circonstances dans lesquelles leur fille est morte, sans doute ses parents auraient préféré qu'un parti politique n'utilise ni le nom de leur fille ni leur chagrin pour sa propre publicité.

Sinon, depuis avant-hier, Jean-Luc Lahaye est interdit de concert. Vous allez me dire que le droit lituanien n'est pas le même que le droit français. Mais voilà, autant que Bertrand Cantat, qui a quand même tué Marie Trintignant, même s'il avait bu, soit privé de concert, je trouve cela normal, autant pour Jean-Luc Lahaye, qui est suspecté d'abus sexuels sur mineures mais n'a jamais tué personne, du moins, il me semble, en comparaison, je trouve cela excessif. Mais je n'ai pas une grande admiration pour Jean-Luc Lahaye non plus. D'ailleurs, le seul disque que je possède de lui est celui comprenant la seule chanson que je trouve potable de son répertoire "Débarquez-moi", le générique de l'émission "Lahaye d'honneur" où il a prouvé toute l'étendue de sa culture sur TF 1 en 1987-1988.

Comme par hasard, la seule chanson de son répertoire, je crois, à laquelle il n'ait participé ni à l'écriture ni à la composition. En 2004, quand il a participé à l'émission "Retour gagnant", je n'avais pas voté pour lui, mais pour Jakie Quartz. Par contre, en 2003, à cette même émission, j'avais voté pour Julie Pietri qui l'avait remportée. D'ailleurs, elle aussi a eu à se plaindre de Jean-Luc Lahaye. Je suis d'accord, qu'il ait dit en privé comme une boutade "Que je me tape Julie Pietri" cela aurait pu passer, mais à la radio non.

Écrit par : Hug | 24/10/2022

Hug, je n'ai découvert cette récupération que ce matin sur Cnews, où ce M. Rigault, parfait inconnu pour moi, était mis en difficulté à propos de ces '' domaines''.
J'ai lu récemment le roman de Philippe Jaenada, Au printemps des monstres, relatant un autre meurtre d'enfant, tout aussi horrifiant; l'auteur a pu accéder aux archives.
J'ai vu que Paris Match sortait un livre relatif à de nombreux crimes qui furent médiatisés.
Je ne savais pas ce que devenait Lahaye, à qui Michel Drucker avait prédit croix de bois croix de fer une grande carrière dans le cinéma. Tout le monde peut se tromper! J'ai au moins un 45 tours de Lahaye, Peur. ( si c'est le bon titre, et Femmes...) Mais je n'ai pas été un grand fan. Interdit de concert, je comprends pour Cantat, mais pour Lahaye?
À bientôt. Cédric

Écrit par : Cédric | 25/10/2022

Cédric : Ce 45 tours s'appelle bien "Peur." Amitiés.

Écrit par : Leroy | 25/10/2022

J'ai été fan de Lahaye jusqu'à ce que je lise "100 familles" où il se vante d'être un délinquant intouchable. J'avais même très bien classé dans les hits que j'animais en radio "femmes que j'aime", "le droit d'aimer", "plus jamais" (ma préférée), "peur" et "pleure pas".
Amitiés

Écrit par : Cica pour Cédric | 25/10/2022

Dire qu'à une époque j'ai failli aller voir le spectacle des années 80's mais j'avais vite renoncé quand j'avais su que Lahaye en faisait parti , jamais acheté de disques de lui , je ne parle pas de son émission à la télé .... nul ! Après ses affaires le personnage me dégoûtais . Qu'il soit interdit de concerts , c'est bien , au moins il aura moins d'occasion de sévir . Jean

Écrit par : jean | 25/10/2022

Je n'avais pas du tout aimé le concept de "retour gagnant", émission prétentieuse qui sous-entendait que c'était TF1 qui organisait les come-backs ! Certes cette chaîne avait fabriqué le tube lambada en passant la chanson 15 fois par jour à partir du mois de mai, mais c'était une autre époque, Internet et les réseaux sociaux n'existant pas.
Du reste les "gagnants" n'ont pas concrétisé...

Écrit par : Cica pour Hug | 25/10/2022

Cica : Il n'y avait pas encore de réseaux sociaux en 2003 et 2004 quand "Retour gagnant" a été diffusée. Du moins Facebook et Twitter n'étaient pas encore autant démocratisés qu'ils ne le seront dix ans plus tard. Le problème de "Retour gagnant" était artistiquement double. En 2003, j'avais voté pour Julie Pietri. Il faut dire que vu qu'elle était alors en compétition avec Peter et Sloane ce n'était pas compliqué non plus qu'elle soit artistiquement la meilleure artiste ce soir-là !

Autrement, l'émission était présentée par Jean-Pierre Foucault, soit celui qui était pour TF 1 dans les années 80 et 90 (Et donc même s'il présentait encore "Qui veut gagner des millions ?" en 2003, sa notoriété commençait un peu à baisser) comme Patrick Sabatier, un peu ce qu'est en train de devenir aujourd'hui pour la même chaîne Nikos Aliagas, c'est-à-dire le chouchou de la ménagère de moins ou de plus de 50 ans.


D'ailleurs, sans vouloir trahir de secrets, mon père qui a une formation de journaliste a un ami qui a très bien connu Jean-Pierre Foucault. Cet ami était effectivement journaliste sportif sur cette antenne quand Jean-Pierre Foucault y sévissait. Et la femme de cet ami de mes parents ne leur a pas dit le plus grand bien au sujet de Jean-Pierre Foucault.

Écrit par : Hug | 25/10/2022

Patrick : On "fabrique" des tubes depuis fort longtemps : il semble que le matraquage de certaines chansons a débuté des les années 60 voire avant avec "Bambino." Après, c'est vrai qu'à partir de la fin. des années 80, on est passé à la vitesse supérieure.
Amitiés,

Écrit par : Leroy | 26/10/2022

En parlant de ton père, je t'avais posé une question par mail voilà quelques mois et j'attends toujours la réponse. Cordialement.

Écrit par : Cica pour Hug | 26/10/2022

Leroy, merci de l'info.
Cédric

Écrit par : Cédric | 29/10/2022

Patrick, je n'ai pas lu 100 familles mais j'en ai beaucoup entendu parler. C'était les années 80, où soufflait un vent de liberté! A bientôt. Cédric

Écrit par : Cédric | 29/10/2022

Cédric : Vent de liberté, oui. Mais peut-être trop sur certains points. Mais bon, je ne veux pas parler ici de mes soucis personnels. Je dirais juste que je viens d'apprendre que l'H.P. où j'ai tant souffert entre 2005 et 2011 a subi un contrôle à la suite duquel de "graves dysfonctionnements" ont été repérés, et qu'il y a un article dessus dans le dernier Ouest France Vendée.

De même, je dirais que le harcèlement moral scolaire était alors banalisé. On en parle maintenant que je ne le subis plus. C'est comme ça. Les endroits où j'ai souffert et ce dont j'ai souffert (Harcèlement), on n'en parle que lorsque je n'y suis plus.

Sinon, l'erreur des années 80 vient justement de la génération 68. Avec le slogan "Il est interdit d'interdire", des parents issus de cette génération ont élevé leurs enfants (Qui sont donc de ma génération) dans une permissivité excessive, et qui, résultat, s'en foutaient parfois de se foutre de la gueule des autres élèves en classe.

Et pour parler plus actualité, en tentant d'éviter de parler politique, je dirais juste que le changement d'heure d'été a été réinstauré en 1976 et qu'en France, il n'a pas été enlevé en 1981. Et qu'on en subit encore les conséquences en passant à l'heure d'hiver ce week-end. Alors qu'on nous dit tout le temps de faire des économies d'énergie !

Écrit par : Hug | 29/10/2022

Hug, c'est une terrible nouvelle que révèle Ouest-France Vendée. Durant 6 ans tu as subi ces dysfonctionnements et c'est aujourd'hui seulement que cela sort au grand jour; j'en suis vraiment très désolé pour toi et c'est choquant.
Concernant la banalisation du harcèlement scolaire, c'était malheureusement comme tu le dis; les milieux scolaires ont en effet pris conscience de ces faits qu'ont enduré des élèves parfois tout au long de leur scolarité.
De savoir que cela aurait pu se passer bien mieux dans une époque plus récente, ce doit être pour le moins douloureux.
Cette nuit, changement d'heure; j'en pense beaucoup de mal aussi. J'avais espéré que ce soit fini n-i ni, mais non, parce que les pays de l'UE ne sont pas d'accord sur l'heure à retenir, l'heure d'été ou celle d'hiver...
Cordialement. Cédric

Écrit par : Cédric | 30/10/2022

Cédric : En réalité, ce n'est pas une aussi mauvaise nouvelle que cela pour moi, l'histoire de l'H.P.. Comme tous les patients qui y ont été hospitalisés, je sais que j'ai un dossier qui traîne là-bas.

Mon histoire personnelle avec cet endroit remonte donc au vendredi 16 septembre 2005, et pour moi, finalement, elle ne s'est finalement achevée que le 15 juillet 2021.


Je m'explique. Voilà, le 16 septembre 2005 ou 17 septembre 2005 (C'était la nuit. Il était plutôt vers 23 h 00-Minuit) correspond à la date de début de mon hospitalisation complète là-bas. Cette hospitalisation complète a pris fin le 8 octobre 2005. Juste avant, j'ai rencontré le psychiatre qui allait me suivre jusqu'en 2021.

Ensuite, entre le 13 octobre 2005 et la mi-septembre 2011, j'étais hospitalisé dans un hôpital de jour de cet H.P. Heureusement j'ai pu m'en sortir parce qu'à partir de 2009, j'ai fait mes chroniques radio.

Mais voilà. A l'époque où j'étais hospitalisé dans cet hôpital de jour, on nous présentait un CMP (Centre Médico Psychologique) faisant partie de cet hôpital comme l'étape au-dessus, où les patients pouvaient aller quand ils allaient mieux. Comme c'était mon cas, en septembre 2010, je me suis rendu à une réunion là-bas avec des patients. Et j'en suis rentré moins bien. Parce que je me suis trouvé avec des patients qui parlaient de leurs problèmes (Schizophrénie etc...) alors du coup, j'ai eu peur d'avoir les mêmes problèmes qu'eux.

Donc à ce moment-là, j'ai préféré commencer à appeler les infirmiers faisant partie de ce CMP. Mais ça, c'était une connerie.

Quand j'étais hospitalisé en hôpital de jour, en 2006, on m'a pris un rendez-vous avec une psychologue de là-bas, et donné un carton sur lequel mon premier rendez-vous était noté. Si je l'avais refusé, on m'aurait encore dit que j'étais "très agressif" (Vocabulaire qui faisait partie de la logorrhée auto-protectrice de ces infirmiers psychiatriques).

Il est vrai que là-bas, si la voix d'un patient dépasse 80 dB, c'est que le patient est "très agressif".

Donc j'ai commencé à voir cette psychologue en m'en sentant un peu contraint en 2006, c'est pour cette raison que je n'ai cessé de la voir qu'en juin 2015 (Alors qu'elle commençait à me faire chier depuis au moins deux ans). Parce qu'effectivement, bien que sorti officiellement de l'H.P. de jour depuis septembre 2011, je continuais à appeler ce CMP (Avec une infirmière qui m'a fait faire avoir une déprime entre 2014 et 2016.)

Par exemple, le jour d'Halloween 2014, un vendredi, j'appréhendais un peu mon samedi parce que j'avais consacré une chronique au chanteur Gérard Blanc décédé en 2009, mais que j'avais eu l'occasion de voir deux fois sur scène (En 1991 dans un spectacle à la patinoire de ma ville La Roche-Sur-Yon où j'avais été déçu que la chanteuse Jil Caplan (Dont j'aimais beaucoup le titre "Tout c'qui nous sépare" déjà évoqué il y a quelques temps) nous fasse faux bond et l'éphémère groupe de dance allemand Enigma, dans lequel, je l'ignorais à l'époque malheureusement, figurait la chanteuse allemande Sandra, et en 2006, dans un spectacle avec une chanteuse chère à mon coeur, Rose Laurens, malheureusement décédée en 2018, et Jean-Pierre Mader), et auquel il était donc normal que je rende hommage à travers une de mes chroniques.

Sauf qu'à cette époque, effectivement, j'allais systématiquement le samedi soir monter mes chroniques dans mon appartement. Et j'avais peur, je n'avais pas envie d'y écouter des chanteurs décédés.

Donc la veille, j'avais fait part de mon appréhension d'aller chez moi pour y écouter du Gérard Blanc à cette chère infirmière. Et cette chère infirmière m'avait répondu : "Gérard Blanc, je connais. C'est le chanteur des Charlots !".

Je lui ai seulement répondu : "Non, vous confondez avec Gérard Rinaldi. Gérard Blanc était un chanteur plus pop / rock, avec le tube "Une autre histoire" en 1987 et il était, dans les années 70, le chanteur du groupe Martin Circus qui chantait "Marylène"". Et cette chère infirmière s'est seulement offusquée du fait que j'avais osé la contredire. Après, c'est allé de mal en pis avec elle, au point que fin 2015, je n'en pouvais plus de lui parler au téléphone. Et j'ai donc eu une idée saugrenue, provocatrice, mais efficace. La première fois de l'année 2016 où je l'ai eue au téléphone, je lui ai dit qu'elle m'avait gâché l'année précédente, et que je lui souhaitais "Bonne année par obligation".

Cela n'a pas eu l'heur de lui plaire mais a permis le fait qu'on arrête de me la passer au téléphone.

Pour revenir à la psychologue, c'était une psychologue qui avait pour leitmotiv "La peur n'évite pas le danger" et "Vous interprétez" (Phrase pratique qu'elle me servait surtout à la fin), à tel point qu'on aurait pu en faire un remix.

Dans le fond, elle ne m'a jamais aidée vraiment. Par exemple, en 2011, au moment du décès de ma tante, j'ai eu de la tachycardie, et après, j'avais du mal à ne plus prendre mon pouls sans arrêt, et à pouvoir écouter des chansons parlant de coeur.

Comme "Docteur menteur" de Karen Cheryl, "Docteur" de Dorothée, "Quelque chose dans mon coeur" d'Elsa, mais surtout, surtout "Le coeur volcan" de Julien Clerc. Chanson que je trouve très belle, mais dans laquelle il dit "Comme un volcan devenu vieux, mon coeur bat lentement la chamade.".

Et cette cruche me disait : "Monsieur Guilbaud, il bat lentement". Sauf qu'il y a une opposition entre "battre lentement" et "battre la chamade" dans ce texte.

Depuis 2017, je vois une psychologue comportementaliste, qui m'a dit au contraire que pour prendre de la distance avec les paroles de ces chansons, il fallait que je les écoute et les chante. Ce que je fais de temps en temps. Parce que ce sont, en plus, des chansons que j'aime.

En plus, en 2014, ma petite soeur a eu un kyste pilonidal. Et mes parents étaient tendus à la maison. Donc, pour prendre de la distance avec cette ambiance tendue, je me suis alors consacré sur mes chroniques et sur mes lectures pour l'association Valentin Haüy, peut-être même un peu trop à ce moment-là. Et un jour où je lui disais cela, au lieu d'essayer de comprendre la situation, elle m'a répondu : "De toutes façons, vous ne pensez qu'à vous."

La même année, mais plus tard, en octobre, ma mère avait eu des problèmes de santé, parce qu'en juillet, elle avait eu une perforation du poumon suite à une chute sur une algue posée sur un rocher alors qu'elle se trouvait sur une plage et était en train de courir derrière une de mes cousines de Lorraine âgée de 12 ans seulement. Sa petite soeur et son frère eux discutaient tranquillement sur le sable. Ma tante ne surveillait donc pas sa fille !

Du coup, ma mère a passé quinze jours à l'hôpital en juillet / août, puis ensuite fin septembre, elle s'était à nouveau fait hospitalisée pour une opération des flutters. Et en octobre, le jour de mon rendez-vous chez cette psy, rendez-vous où il y avait une jeune stagiaire, lorsque je lui ai dit que, comme durant l'été, j'étais donc retourné voir ma mère à l'hôpital parce qu'elle s'était faite opérée des flutters, cette cruche a dit devant moi à la stagiaire : "Ah oui, parce qu'on va souvent à l'hôpital dans la famille d'Hugo.". Je lui ai seulement répondu : "On y va lorsque c'est nécessaire, pas par plaisir.".

Cette phrase m'a décidé à aller chercher du soin ailleurs, auprès d'une hypnothérapeute et en décembre, alors que j'avais déjà eu plusieurs rendez-vous avec cette hypnothérapeute, j'ai dit à cette psychologue que j'allais donc voir ailleurs. Ce qu'elle n'a pas apprécié, bien sûr, mais cela m'a permis tout de même de lui dire "Stop !" en juin 2015. Ce qui ne fut pas apprécié par les infirmiers du CMP que je continuais à appeler.

Heureusement, en 2017, j'ai rencontré cette psychologue comportementaliste indépendante de cet H.P. et qui me suit toujours aujourd'hui. J'ai néanmoins continué à appeler ce CMP lié à cet H.P. jusqu'en juin 2021. Ce qui m'a vraiment décidé à arrêter de les appeler sous peu a été l'attitude du seul infirmier de là-bas auquel je parlais au moment du premier confinement de mars 2020.

Effectivement, mon psychiatre a eu un problème de santé en fin d'année 2019. Je devais avoir rendez-vous avec lui au CMP en début décembre 2019, mais le rendez-vous avait été décalé à février 2020, puis au 19 mars 2020 ! Sauf que j'ai appelé le CMP le 18 mars, c'est-à-dire le mercredi suivant le premier dimanche de confinement, et l'infirmier, que j'aimais bien pourtant, m'a annoncé que le rendez-vous du lendemain avec mon psychiatre était décalé à une date inconnue, parce que ces branques n'avaient pas eu l'idée qu'en ce temps de confinement, ils pourraient organiser les rendez-vous entre les patients et leurs psychiatres par téléphone !

Ce même jour, cet infirmier, qui sait pourtant bien que j'ai une difficulté pour me rendre à mon appartement en ville et à y vivre, m'a dit que durant ce confinement, je serais obligé de rester chez mes parents !! Heureusement, cela n'a pas été le cas. J'ai pu montrer par dérogation qu'il était nécessaire pour moi de me rendre dans mon appartement en ville, en signant des feuilles de dérogation de sortie, à chaque fois que mon père me conduisait chez moi. Ce qui m'a fait chier surtout, c'était finalement que monsieur le maire de ma ville avait imposé un couvre-feu à 21 h 00.

Mais l'infirmier ne croyait pas si bien dire. A partir de mai 2020 et jusqu'en septembre, j'ai dû rester chez mes parents pour cause de ma chute à vélo !

Mais c'est à partir de là que j'ai décidé d'arrêter d'appeler ce CMP au moment où mon psychiatre partirait à la retraite. En avril 2021, j'ai appris que mon psychiatre partirait à la retraite en juillet suivant. Et donc en fin mai 2021, j'ai donné mon dernier coup de fil à ce CMP, et je m'y suis rendu pour la dernière fois le 15 juillet 2021 pour mon dernier rendez-vous avec mon psychiatre.


Depuis, je vois une autre psychiatre indépendante, à laquelle je parle de mon passé comme jamais je n'avais pu le faire avec mon psychiatre précédent. Ce qui est bien, mais un peu contraignant par rapport à mon dernier rendez-vous chez elle vendredi dernier, où j'ai dû lui dire que depuis le rendez-vous précédent, j'avais vécu deux décès (Un voisin de mes parents et un grand-oncle) ce que je n'aime jamais dire à des psys, et que j'avais eu des problèmes de versements de mon AAH par la Caf de Vendée, heureusement, j'ai réglé cela il y a un peu plus d'une semaine. Mais ça a été lourd ces derniers temps ! En plus, ma petite soeur est anxieuse pour son deuxième bébé qui doit venir pour Noël, et moi l'idée d'aller à Noël en Meuse, je l'appréhende aussi un peu. Et j'ai un oncle qui embarque demain pour l'Antarctique, alors qu'il est né au Maroc et est donc plutôt habitué aux climats chauds, et en plus a 78 ans et un cancer, ce qui inquiète beaucoup ma tante, ma marraine.


Je ne sais pas si j'en ai parlé, mais ma marraine a chanté et dansé dans un groupe folklorique Sablais dans les années 70, qui s'appelle Le Nouch ! Pour moi, il faut que je me méfie de mon côté "éponge émotionnelle" !

Mais bon, je vois donc cette psychiatre et toujours cette psychologue comportementaliste, et moi qui hésitais depuis longtemps à demander mon dossier à cet H.P., au contraire cette information, dans le fond, me motive plus que jamais à le demander, pour tirer un trait sur mon passé là-bas, même si cela remue des souvenirs douloureux !

Écrit par : Hug | 30/10/2022

Mon message précédent trop long, n'est peut-être pas passé.

En gros, date de mon arrivée en hospitalisation complète dans cet HP : 16 septembre 2005. Date de retour de mon hospitalisation complète : 8 octobre 2005.

Date de mon arrivée dans un hôpital de jour lié à cet HP : 13 octobre 2005 après avoir rencontré le psychiatre qui sera le mien jusqu'en juillet 2021. Septembre 2011 : Date de ma sortie de cet H.P. de jour (Un an et demi après ma première chronique radio).

Mai 2006 : Date de mon premier rendez-vous avec une psychologue de là-bas. Juin 2015 : Heureusement date de mon dernier rendez-vous avec cette psychologue.

Septembre 2010 : Date de mon premier coup de téléphone à un CMP lié à cet H.P. Mai 2021 : Heureusement, date de mon dernier coup de téléphone à ce même CMP (Centre Médico Psychologique judicieusement appelé Camille Claudel, par certainement un cinéphile fan du film "Camille Claudel" de Bruno Nuytten avec Isabelle Adjani dans le rôle principal. Et qui a certainement cru ainsi intelligent d'appeler un Centre Médico Psychologique du nom de Camille Claudel, pour faire passer le message comme quoi cette femme avait eu des problèmes psychologiques importants mais s'en était sortie par son art (La sculpture). Alors que c'est justement l'inverse !).


Date de mon premier rendez-vous avec mon psychiatre de là-bas : Septembre 2005 lors de mon hospitalisation complète. Date de mon dernier rendez-vous avec ce psychiatre au CMP Camille Claudel : 15 juillet 2021 avec mes parents. Je lui ai fait part de mon envie de ne pas prendre un psychiatre lié à cet HP après lui.


Depuis ce mois-là, je vois donc une psychiatre à l'extérieur, à laquelle je parle de mon passé, mais ai dû dire vendredi dernier que j'avais connu deux décès de proches dernièrement, ce qui n'est jamais facile et des problèmes de versements de mon AAH avec ma Caf.

Heureusement, depuis mai 2017, je vais voir une autre psychologue comportementaliste, qui me fait beaucoup de bien, me donnant notamment des défis pour aller dans des endroits que je crains.

Ces dates assez précises pour vous dire qu'en réalité cette information me motive plus que jamais à faire quelque chose que j'hésitais à faire : Demander mon ou mes dossier(s) qui doivent encore traîner dans cet H.P. afin de pouvoir mettre un terme, tirer un trait sur mon expérience vécue là-bas, même si cela doit faire ressurgir des souvenirs douloureux.

Écrit par : Hug | 30/10/2022

Hug, tes 2 messages sont bien passés; j'e suis en train de lire le premier. J'en suis au coeur volcan, une merveille de Julien Clerc!
A bientôt. Cédric

Écrit par : Cédric | 30/10/2022

Hug, ta marraine a donc chanté et dansé dans ce sympathique groupe folklorique qu'est Le Nouch. Ma curiosité m'a poussé à aller l'écouter sur YouTube et j'ai vu qu'il s'était produit chez Sevran. J'écoute Rammstein mais aussi de la musique folklorique et du traditionnel.
En toit cas je suis toujours admiratif de ta prose, Hug; tu maîtrises parfaitement ton sujet, c'est un régal de te lire.
Pour les chansons '' coeur '', il y avait une adaptation de Sheila, C'est le coeur, les ordres du docteur.... Mais côté texte, Julien avait placé la barre très haut:-... Je pense si souvent à toi que ma raison en chavire/ Comme le font les barques bleues et même les plus grands navires...
Plus ancien, Marie Laforêt,, Mon coeur est vide. Plus récemment Louane.
Forcément, consulter son dossier médical doit être assez perturbant mais c'est peut-être aussi, comme tu le dis, une manière de tirer un trait sur toute une période douloureuse.
À bientôt. Cédric

Écrit par : Cédric | 30/10/2022

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