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01/12/2023

carnet de notes : Gérard PALAPRAT

15.2  BIEN

1969 SODOMIE 9
1969 LES ORGUES DE BERLIN 15
1970 UN BLOC UN ROC UNE MONTAGNE 13
1970 LE RAMONEUR DE BLACKPOOL 16
1971 FAIS-MOI UN SIGNE 16
1971 POUR LA FIN DU MONDE 15
1971 SVASTI 17
1972 LE GRAND BATEAU 14
1973 SAIS-TU CES GRANDS VOYAGES ? 16
1973 IL ETAIT ECRIT 17
1973 TU COMPRENDS 17
1974 ECOUTE LA SOURCE DU BONHEUR 16
1974 LADY CE N'EST QU'UN REVE 17
1974 QU'EST CE QUE JE FAIS 15
1975 L'HOMME TU RESSEMBLES A DIEU 19
1975 LE BATEAU DE CRISTAL 18
1977 O FRANCE 13
1980 MOISE 12
1982 S'AIMER DAVANTAGE 13
2006 I SHIN DEN SHIN 14
2006 JARDINS DU LUXEMBOURG 17
2011 JE TAIS CE QUE J'ETAIS 16

Chanteur exceptionnel, qui après un break de 24 ans (1982/2006) a su retrouver avec l'album I shin den shin sa voix intacte dans de très belles chansons. Malheureusement son public n'était plus là, et seuls quelques fidèles (dont bibi, il m'avait laissé les clés de sn fan-club en 2012) ont pu apprécier cet album.
En 2014 il chopera une sale maladie et nous quittera 3 ans plus tard, 3 ans de souffrances.
OM Shanti l'Ami. 

Commentaires

Bonjour,
Gérard Palaprat, dont je possède plusieurs disques et cd, reste pour moi celui qui chantait Fais-moi un signe, Les orgues de Berlin, Le grand bateau, Pour la fin du monde, et d'autres titres, Quel parfait chef-d'oeuvre est l'homme... Mais cela fait un bail. Une très jolie voix,à retrouver; c'est l'occasion.
À bientôt. Cédric

Écrit par : Cédric | 01/12/2023

Gérard Palaprat, un de mes chanteurs préférés, d'abord un artiste et un homme d'une grande sensibilité, une voix de cristal et des textes magnifiques qui m'ont donné beaucoup d'émotion et encore aujourd'hui quand je réécoute certaines de ses chansons. Je rejoins globalement les notes données par Patrick, mon top 5 est le suivant:
1 l'homme tu ressembles à Dieu
2 svasti
3 le bateaux de cristal
4 le ramoneur de Black pool
5 jardins du Luxembourg
Amitiés à tous, Renaud

Écrit par : Renaud | 01/12/2023

J'avoue que je possède que 3 disques de lui et comme je ne cite que ceux que je possède . Mon premier disque c'était les orgues de Berlin en 70 .
1 Svasti
2 les orgues de Berlin
3 fais-moi un signe
4 Pour la fin du monde
Amitiés à tous . Jean

Écrit par : jean | 01/12/2023

J'ai oublié de mentionner Svasti, cité en tête par Renaud et Jean. C'est fait, bonne nuit. Cédric

Écrit par : Cédric | 02/12/2023

Bonjour Patrick et à tous.

Je crois bien que Palaprat est à Patrick ce que Juvet est à Michel, du sacré ! Je n'ai évidemment pas été insensible au passage de PALAPRAT dans ma vie, au même titre que René JOLY ( Chimène, l'amour fut doux ) ou GROSCOLAS ( Lady lay ou Fille du vent )

Trois inoubliables donc : FAIS MOI UN SIGNE - POUR LA FIN DU MONDE - LA SOURCE DU BONHEUR.
Palaprat représentait une certaine liberté dans le show bizz ambiant de l'époque. Son CV m'apprend qu'il a été acteur et qu'il a joué dans HAIR.

Écrit par : boixiere | 02/12/2023

La dernière note sur le carnet de note sera l'élégie funebre prononcée par son ami Germinal lors de son enterrement. Peut-être que le fan et ami Patrick le connaît il?
Un ami c'est quelqu'un qui connaît vos défauts et vous aime quand même... et ce texte écrit par cet ami de 50 ans met en valeur à la fois les qualités et les failles de Gérard Palaprat.Car il devait en avoir aussi.

En route pour le texte (long)

Mon cher Gérard,

Lorsque tu m’as appelé la dernière fois, il y a peu, c’était pour me faire part de tes colères, de ton désarroi, des trahisons et de ce que te faisait subir cette saloperie de maladie et le milieu médical.
Mais, tu m’avais tellement habitué à tes récriminations, à tes jérémiades que je ne pouvais pas soupçonner que tu nous lâcherais aussi vite. J’interprétais tout cela comme un signe de résistance salutaire face à la déferlante. Hélas !

Et dire que cette année 2017 marquait un anniversaire notoire dans notre relation puisque c’est à la « Contrescarpe » qu’on s’est liés comme « mancheurs », grâce à la complicité d’une dame remarquable, Karine Vergès, ex-femme et belle -sœur de réunionnais célèbres, qui nous recevait souvent dans son restaurant « le Requin chagrin ». C’était en 1967 !!! Cinquante années de fidélité avec des hauts et des bas dans nos parcours, des trous d’air ici ou là qui n’affectaient jamais nos carlingues faits d’un métal particulièrement résistant, inaltérable : l’AMITIE.
Alors, ce fut ton départ pour « HAIR » avec notre vieille fripouille de DARY et son chien Cornichon. Tu m’avais offert, en guise de talisman, la guitare dont tu te servais alors. Tu franchissais une barrière, une nouvelle perspective s’ouvrait à toi.
HAIR, dans lequel, spectacle à succès, tu endossais le rôle de Woof en interprétant un titre O combien sulfureux.
HAIR, que j’intégrais aussi à votre suite, 9 mois après la création, au moment même où toi, tu t’envolais vers la gloire, sans oublier de nous faire un signe.

S’ensuivirent des années de folie et de joyeuses équipées où jamais, la fête, l’humour, les délires ne manquaient à l’appel.
Un jour, tu m’entraînes à Reims en me cachant le but de l’escapade et nous passons saluer dans l’après-midi un ami comédien, perturbant au passage le cours de Robert Hossein. Puis, le soir, tu nous diriges vers une salle de spectacle, sans m’avertir que tu figures au programme. Me voilà en train d’assister depuis la coulisse aux prestations de Sheila, Antoine et notre Gérard pour 2 titres, présentés par Danièle Gilbert.
Voilà ! c’était cela aussi Gérard : l’imprévisible, les fulgurances, les décisions intempestives, pleine de malice.
C’était, on ne pouvait l’éviter (sans jeu de mots), nos voyages intérieurs, nos quêtes d’absolu et de spiritualité. L’ésotérisme qui pouvaient nous entraîner vers des moments de magie et de ferveur pour des textes sacrés d’un autre temps d’une autre source. Autant d’expérimentations initiatrices pour aiguiser et satisfaire notre curiosité de l’ailleurs, notre goût de l’aventure.

Bien des lieux jalonnent notre itinéraire fraternel, souvent liés à la fantaisie du moment, à la liberté d’aller où bon nous semble selon les rencontres de hasard ou les opportunités et aussi dans le sillage d’un fameux amuseur public qu’était notre DARY.
Citons en vrac, sans ordre chronologique, la Méthode, le Zinzin, le Cornichon, la buvette du V ème, le Garage à Carqueiranne et surtout, par la suite, lorsque je quittais le navire du « Bizness », tes visites dans mon repaire du sud-ouest où tu venais te mettre au vert quand la pression du milieu ou l’insuccès et l’amertume te gagnaient.
Souvenirs d’un mois complice à Cogolin et St Trop, dans la belle demeure de la « grande Dany », toujours lumineuse et bienveillante qui oeuvrait tranquillement à la composition d’une « Mélodie du bonheur ». Nous y vivions là comme une tribu harmonieuse. Puis, l’apparte de la rue Massillon à Hyères où nous avons effectué les travaux d’aménagement et de déco, avec Dary, afin d’accueillir dignement la princesse Mélodie.

Dany et votre fille, Mélo, deux êtres qui eurent ensuite à pâtir de tes excès, de ton machisme insensé, comme d’autres.
Malgré ces dérives, ce qui me reste des joies ou des déconvenues, des déceptions n’ont jamais pu entamer le ciment qui nous tenait soudés depuis un demi-siècle. Parce que tu présentais aussi, hélas, tel Janus au double visage, une dichotomie dans tes comportements…Ange le matin, tu pouvais être démon le soir. Ton caractère, tes emportements irascibles, ne t’auront pas valu que des amis et si j’en ai été parfois témoin, j’ai toujours pardonné tes caprices de star, en imaginant que c’est le succès mal maîtrisé, la notoriété qui t’étaient tombés dessus à vingt ans, qui avaient façonné en toi un personnage qui ne correspondait pas à ta vérité profonde.

La maladie n’aura fait qu’accentuer ces outrances qui pouvaient t’amener à menacer caricaturalement ceux qui osaient se mettre en travers de ton chemin.
-« J’ai des amis à Paris, de vrais tueurs à gage…Il suffit que je lève le petit doigt et tu verras… »
Combien de fois, t’ai-je entendu proférer ces menaces avec des accents de Matamore qui contrastaient singulièrement avec ton physique et ta vraie nature. Personnellement, ces rodomontades me faisaient sourire.

Ainsi, après tous ces mois de souffrances physiques et psychologiques qui t’ont laminé, ces coups de fils intempestifs pour me faire part de tes aigreurs, de tes délires paranoïaques, que j’acceptais d’accueillir avec empathie, tu as décidé de rompre le contrat d’avec ce monde-ci.
Je sais bien qu’avec ton œil bleu et l’autre brun, Dieu te pardonne et te protège et que si tu as pleuré souvent, le temps est venu d’entreprendre les grands voyages colorés que tu as si bien chanté.

A bientôt mon ami, mon frère et sache que le privilège des créateurs et des artistes, c’est que leurs œuvres leur survivent afin qu’ils ne tombent jamais dans l’oubli. Ta belle voix résonnera longtemps, tu peux compter sur ceux qui t’ont compris et aimé pour y veiller.
« Longtemps après que les poètes ont disparu, leurs chansons courent encore dans les rues » (Trenet).
A bientôt Gégé !

Germinal

Écrit par : Hypothétique | 02/12/2023

Non il ne m'en a pas parlé, et je vois l'immense décalage entre son enterrement et sa solitude durant l'été 2017. Tous ces gens il en aurait eu besoin à ce moment-là, où il me disait ne pas avoir de point de chute, et à mots couverts me demandait si je pouvais l'accueillir.

Écrit par : Cica pour Hypothétique | 06/12/2023

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