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08/08/2024

Mes chansons olympiques. 1) 1964 / 1992

J'insiste sur "mes". Il ne sera pas ici question des numéros un de l'époque, facilement consultables sur la Toile, mais de mes chansons préférées à l'époque de ces J.O.

1964 Tokyo. Pour la chanson, l'exception qui confirme la règle ! Mes premiers J.O. que je suivrai avec passion. Mon père m'avait donné le virus, m'emmenant souvent à Charléty. Des médailles d'or ne pouvaient pas nous échapper : en athlétisme Jazy évidemment, mais aussi Bernard l'autre Michel, et également Maryvonne Dupureur. En natation la belle Christine Caron dont tous les garçons étaient amoureux...
Finalement, tous échoueront ! A la veille de la cérémonie de clôture, zéro médaille d'or. Ce sera... un cheval (!) , Lutteur B, qui nous sauvera la mise le dernier jour.

1968 Mexico.  Toujours aussi passionné. On attendait les cyclistes, on a eu les cyclistes. En athlétisme on avait un bon 4 X 100, ils ont fini "bronzés"; pas mal ! On n'espérait rien d'autre mais je ne sais pourquoi j'étais devant mon écran le 16 octobre à 2h du matin, malgré un contrôle de physique six heures plus tard. Bien m'en a pris, car sur le 400 m féminin je verrai une course de légende : Colette Besson, la championne de France, fait une dernière ligne droite de folie et doublera une à une ses concurrentes et décrochera l'or. En dehors du milieu, personne ne la connaissait ! Dans la plus grande discrétion elle battra le record du monde l'année d'après. Cette modeste prof bordelaise ne prenait pas la lumière...
A Mexico pas mal de records battus, mais qui n'auraient pas dû être homologués : Mexico est à 2260m, donc la résistance de l'air - est diminuée de plus de 20%, ça joue !

1972 Munich. Rien vu ! Il faut dire que là où j'étais, le poste de télé le plus proche se situait à dix kilomètres... Non, pas dans le désert de l'Arizona, mais bien en France, dans le Gard à près de 1600m d'altitude. On retiendra surtout de ces jeux la prise en otage d'athlètes Israéliens par des terroristes palestiniens, qui en exécuteront onze.. Le sport passera au second plan, malgré les 7 médailles d'or du nageur Mark Spitz, le Léon Marchand de l'époque. Côté français la voile et l'aviron nous sauveront du ridicule.
Ma chanson est interprétée par un inconnu, Jean-Pierre Savelli, qui devra attendre douze ans pour connaître le succès grâce au duo qu'il formera avec Chantal Richard pour interpréter besoin de rien envie de toi...

1976. Montréal : Guy Drut, en argent à Munich, devient champion olympique du 110m haies. Pas d'autre médaille d'or pour nous en dehors du cheval ! A noter l'époustouflante prestation de la Roumaine Nadia Comaneci (14 ans) en gymnastique.

1980. Moscou, où une bonne partie de la planète sera absente, emmenée par les Américains pour cause de guerre contre l'Afghanistan. Double chance d'avoir des médailles, surtout en athlétisme. Chance que nous ne saisirons pas, nous contentant en dehors des "habituels" escrime, judo et cyclisme, du bronze au 4 X 100. Sans les Américains...
Côté perso, ce seront les seuls jeux que je regarderai seul, ma première épouse m'ayant abandonné la veille de Noêl, pour cause d'adultère. Non, pas moi, c'est elle qui m'avait trompé ! Réaction féminine bizarre et pourtant fréquente.

1984. Los Angeles. Là c'est l'inverse ! C'est le bloc communiste quoi boycotte, réponse du berger à la bergère. Encore plus de médailles à récolter pour ceux de "l'Ouest". Qui ne s'en priveront pas, nous compris.
Il y aura des exploits, comme ceux de Carl Lewis (100m, 200m, saut en longueur, et 4 X 100) et Valérie Brisco-Hooks (200m, 400 et 4 X 400) en athlétisme. La France, entre sa 4ème place à la Coupe du Monde de football en 82 et sa 3ème en 86 sera championne olympique de ce sport en 84 ! Préfigurant les années 1998/2022 où elle sera au sommet avec deux victoires et deux finales sur six coupes.
Perso moi aussi serai au sommet : habitant une région paradisiaque et sur le point d'être papa. Seule ma santé me donne des petits soucis, typhoïde en 82, mononucléose en 84, les trente kilos perdus les cinq premiers mois de 1980 y sont sûrement pour quelque chose.

1988. Séoul. Marqués par le dopage de Ben Johnson. 9'79 c'était trop beau, trop tôt. Il faudra attendre quelques années pour y arriver "naturellement". Côté français rien de saillant, citons quand même le bronze au relais 4 X 100. Côté perso, mon épouse d'alors se découvre épileptique, maladie cachée par ses "chers" parents. Je vivrai désormais dans l'angoisse permanente. De plus son caractère a énormément changé, elle est loin la douce jeune femme connue un jour de mai 83...

1992. Barcelone. Enfin les Français ne se contentent pas de leur "pré carré" (cyclisme, escrime, judo, équitation) et Marie-José Pérec, un quart de siècle après Colette Besson, décroche l'or au 400m. Et médaille du même métal pour nos handballeurs, une première ! Côté perso ça ronronne, les crises de mon épouse s'espacent, côté boulot j'ai réussi un concours interne en 89, à 38 ans je suis arrivé au plus haut niveau de la catégorie B, l'équivalent de commandant dans la police. Ca ronronne, mais plus pour longtemps, dès septembre ça va swinguer !

La suite après une page... Je plaisante ! La suite - et fin - dimanche.

Je vous embrasse.

Commentaires

Bonjour Patrick et à tous.
Je commenterai +tard mais mon coeur n'a fait qu'un tour à la 1ère lige. Tu allais à Charlety. Tu as dû donc voir l'équipe rugby de mon coeur, le P.U.C QUI JOUAIT SUR CE TERRAIN IL ME SEMBLE.

P.U.C en rugby, RED STAR ( en 2è le Stade Français) en foot, BAGNOLET (en 2è Graffenstaden) en basket, tel étaient et sont encore mes clubs favoris.
Bises à tous.

Écrit par : boixiere | 08/08/2024

Patrick,
Je ne connais pas toutes ces chansons "J.O."Toutefois, j'apprécie aussi "Où que tu ailles" de Daniel Guichard, un titre un peu oublié.

Écrit par : Leroy | 08/08/2024

Deux J.O m'ont beaucoup marqué, ceux de 1976 à Montréal avec la médaille d'or de Guy Drut au 110 mètres haies, c'était en juillet et j'avais vu la finale au retour d'une randonnée avec des amis au cirque de Gavarnie dans les Pyrénées et comme toi Patrick à cette période la chanson de Murray Head m'avait accroché. Et puis les J.O de 1980 avec des résultats assez décevants en effet, mais après quatre années passées à Paris pour le travail, retour pour moi à Lille et durant tout l'été j'ai eu un coup de foudre pour le titre des Korgis "everybody's got to learn sometime", j'ai toujours le 45 tours que j'écoutais le soir en boucle sur mon électrophone. Amitiés à tous, Renaud.

Écrit par : Renaud | 08/08/2024

Curieusement je pratiquais pas mal de sports , un ( peu )de tennis , du volley , de la natation ( beaucoup ) et de la planche à voile , d'ailleurs j'ai rencontré ma femme sur une planche à voile , mais je n'étais fan à regarder le sport à la télé même les jeux Olympiques , par contre cette année je me suis pris au jeu comme beaucoup certainement , jeux parfaitement réussis et Paris sublimé ! Les chansons qui m'avaient marqués le pénitencier mais acheté par les Animals que j'aimais beaucoup . Les Marbles avec le super titre only one Woman des Bee Gees . Bien sur aussi Murray Head , les Scorpions et George Michael . Amitiés à tous . Jean

Écrit par : jean | 09/08/2024

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