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06/03/2012

Souvenirs souvenirs

Ce week-end s'est produit un truc assez inattendu : Une internaute de mes amies a eu l'idée, sur Facebook, de recréer la "rue des blogs", c'est à dire la blogosphère de Psychologies.

Car il y a blogosphère et blogosphère.

Celle de Psychologies était très spéciale.

• D'abord elle était peu nombreuse. En moyenne entre 200 et 400 blogs actifs. En comparaison, actuellement 1374 blogs chez hautetfort, qui n'est pas - et de loin - la plate-forme la plus fréquentée.

• De ce fait, tout le monde ou presque se connaissait. Bien sûr on ne sympathisait pas avec tous, 300 personnes en moyenne ça aurait été dur ! Mais les "affinités" jouaient, et cette "rue" était composée de plusieurs "sous-rues", qui pouvaient très bien s'entrecroiser.

• Et surtout, ce site n'était pas anodin. Ceux qui allaient sur Psychologies n'y allaient pas pour rien. C'est qu'ils avaient des problèmes, et un immense besoin de reconnaissance. C'est pourquoi, là-bas, la plupart des internautes (bien qu'ils s'en défendaient) guérissaient ce besoin à coups de commentaires. Le commentaire c'était le médicament, d'autant bienvenu qu'il venait de gens qu'on connaissait, qu'on appréciait.

• On se mailait beaucoup, on se téléphonait assez souvent et on allait même se rendre visite parfois ! Chose impensable ici...

• La caractéristique de nos notes était que la plupart parlait.... des blogs eux-mêmes ! J'adorais par exemple faire un "voyage à travers les blogs" au hasard, en faisant deviner à l'aide d'indices de quels blogs je parlais.

Au fil du temps, les choses se sont peu à peu gâtées. Lentement, très lentement.
Par exemple, tous ceux qui avaient un gros besoin de reconnaissance se faisaient poser des compteurs, non prévus par la plateforme.
Problème : ce compteur était visible par les internautes, lesquels pouvaient cliquer dessus et voir, en direct, l'audience du blogueur - plutôt de la blogueuse, car cette "rue" était à 85% féminine (du reste sur le groupe créé sur Facebook la proportion est pire : pour l'instant 7% d'hommes et 93% de femmes !) - et je dois dire que pour ceux qui n'avaient que peu d'audience, voir qu'un blog était lu simultanément par 15 personnes (ça m'est arrivé !), voir le total des visites depuis la pose du compteur pouvait quelque peu créer de la jalousie.

Oui, ça m'est arrivé, car le besoin de reconnaissance je l'avais aussi, et donc avec lui le compteur, au bout d'un an quand même.

Ensuite, des clans ont commencé à se former. Je me souviens très bien d'avoir été viré d'une liste de chouchous, uniquement parce que je n'étais pas copain d'une copine de l'internaute !  Au début je prenais ça très mal, pas encore totalement guéri.

Par chance, en 2007, après avoir reçu simultément trois bombes atomiques (ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort) à savoir la mort de mon père, la trépanation de mon épouse - et les séquelles devant lesquelles je devrai faire face-  et enfin le viol de mon blog par des collègues indélicats, ce qui m'a valu l'explusion du Pays Basque, après ces trois bombes donc, mon nouveau boulot a fait qu'à l'été je me considère comme sorti d'affaire.

C'est à ce moment que j'ai entrepris de raconter de A à Z mon histoire d'amour avec Nathalie. J'appelai cette série "Mon inoubliable parenthèse". Une trentaine de notes "tripales", sur lesquelles j'ai eu un nombre impressionnant de lectures, mais très peu de commentaires.

C'est là que j'ai vu que cette Histoire d'Amour, avec laquelle j'étais arrivé en pleurant sur le forum en juin 2003, commençait à barber de plus en plus de monde.

Je ne m'en offusquai pas trop, comprenant que le râbachage depuis 4 ans pouvait à la longue lasser les gens. D'autant que la plupart des gens de la "rue" avaient leurs propres problèmes, en direct, et n'avaient pas le temps de ressasser des trucs vieux de 10 à 15 ans !

Mais je me réservai la possibilité de raconter cette "parenthèse" dans un autre endroit, neutre.

En 2008, c'est la technique qui tomba en panne. A savoir la liste des derniers blogs mis à jour.
Autant ici je ne me sers pas du tout de cette liste (que je vais d'ailleurs finir par enlever) autant là-bas elle était indispensable.  Pour la "rue" que nous formions, c'était en quelque sorte le facteur.
"Tiens, unetelle a sorti une note, on court vite la voir..."

C'est ainsi que l'on procédait.  Enfin disons une grande partie, dont bibi. Car les "clans" avaient opéré, et beaucoup avaient dans leur PC la liste de leurs blogs préférés, et n'avaient pas besoin de la liste en question. Il leur suffisait de faire une revue quotidienne de leurs chouchous et le tour était joué.

Fort bien, mais quid des nouveaux arrivants ? Comment saurait-on leur existence ?
Ce fut mon cheval de bataille en 2008 et 2009. Je n'eus alors que peu d'écho parmi mes "collègues".

Et c'est alors que j'ai craqué.
En janvier 2010 j'ai, simultanément, créé deux blogs : L'un toujours sur Psychologies, "Cica 2010", et l'autre... ici, sous le nom "tomber sept fois se relever huit"
http://tomber7foisserelever8.hautetfort.com

La seconde expérience se soldera par un fiasco, et je jetterai l'éponge le 25 mars.
Quand à "Cica 2010", il sera beaucoup moins personnel, j'y ferai surtout des statistiques à base de prénoms, qui n'intéresseront que peu le lecteur. Je ne mettrai pas de compteur dans ce blog, mais je comprendrai très vite que je n'avais plus trop ma place là-bas.

C'est en ce sens que je verrai ce qui va se passer dans le groupe sur Facebook, si les clans se reforment, ou si vraiment tout le monde parlera à tout le monde, comme en 2005.

Et donc, en juillet 2010, je crée ce blog, sur Hautetfort.
Avec un but précis : raconter mon "inoubliable parenthèse", mais cette fois dans son contexte, c'est à dire après avoir raconté le plus intimement possible ma vie, de 0 à 41 ans.

Pari gagné : cette "parenthèse", complètement réécrite (j'avais encore plus de recul) a déjà été lue plus de 15.000 fois. La seule note "vers les étoiles 8" l'a été 2.000 et continue à l'être, c'est ma troisième note la plus lue du blog.

Alors, content ou pas d'être ici ?

Ici c'est très différent de Psycho. Sur la forme d'abord, c'est une Rolls après avoir essayé la Panda! Habillages magnifiques, fonctionnalités étendues - et sans panne - bref le pied.

Sur la forme, les gens ne se connaissent pas et bloguent chacun dans leur coin.
De Hautetfort, je n'ai qu'une commentatrice, Cricri ! D'autres blogs, deux ou trois. Sinon des internautes ayant posé une question sur Google, qui atterrissent sur mon blog et me demandent des précisions.
Et des commentateurs de Psycho, j'en ai perdu environ 80% : Actuellement ils sont au nombre de 10...

En revanche, j'ai récupéré mon nombre de visiteurs de ma période de gloire de chez Psycho, mais j'ignore qui ils sont, et de toutes façons je ne les connais pas, vu qu'ils ne se manifestent pas.

Je dois le dire, je regarde attentivement le nombre de visiteurs, non pas par besoin de reconnaissance, mais tout simplement parce qu'il me servira d'indicateur pour savoir si je poursuis ce blog ou non.

Je suis fier de pouvoir rendre service, d'éclairer les gens qui veulent poser du phovoltaïque, veulent connaître l'âge des chanteurs ou en savoir un peu plus sur certaines applis Facebook, mais si mon blog ne doit servir qu'à ça, à être "le Particulier" du Net, alors non.

Sur Psycho il y avait de la castagne, des prises de bec, des discussions incessantes, mais il y avait de la VIE.

Ici, pas grand-chose depuis que j'ai fini de raconter la mienne...

Je vous embrasse.

04/03/2012

les 50 interprètes des années 1963/1974 d'après SLC : Sylvie VARTAN - I

"D'après SLC", je le répète ici, afin d'éviter d'éventuelles prises de bec avec des esprits tâtillons.

Scoop : il n'est pas exclu que je reprenne cette saga l'année prochaine, mais :
• de 1963 à 2012, soit 50 ans
• avec les ventes réelles de disques.

Pour l'instant, je termine ma saga "SLC" !

Sylvie Vartan a sorti son premier disque à 17 ans. Un "dépannage" suite au désistement de Gillian Hills, un duo avec Frankie Jordan proposé par son frère Eddie, panne d'essence. C'est en juin 1961.

Ce fut un assez bon succès, qui l'encouragea à continuer dans la chanson, alors qu'elle avait toujours rêvé d'être actrice.

Ainsi en 1962 sortiront
- quand le film est triste, en mars.
- est-ce que tu le sais, en avril.
- gong gong, en mai.
- Madison twist en juillet.
- le locomotion en septembre.
- tous mes copains en décembre, première chanson de Sylvie classée en solo (Locomotion était couplé dans le hit avec la version de Little Eva) qui ne dépassera pas le 10ème place en février 63.

1963.

Il revient sort en février, qui fera mieux que la précédente, tout en ne pouvant dépasser la 5ème place en mars et avril, le podium étant alors dévolu au duo Johnny Hallyday/Claude François, Sheila squattant la 4ème place (l'école est finie en mai, pendant les vacances en juillet et août) Notons la face B réponds-moi, 13ème en mars.

En écoutant la pluie va également prendre la 5ème place en juin, mais restera présent dans le hit durant 5 mois...

Là SLC fait une grosse erreur. A partir de juillet il classe séparément les chansons étrangères et les chansons françaises. Fort bien. Mais il va.... mélanger ! Françoise Hardy en fera les frais avec Catch a falling star, classée chez les français de février à avril 64, puis chez les étrangers de mai à juin !

La première chanson de Sylvie en anglais, Watching you, sortie en juin, ne sera classée que dans les chansons françaises et arrivera numéro 2 derrière son futur mari Johnny en août et septembre, puis enfin numéro un en octobre !
Pour elle, pas de doute c'est bien un numéro 1 toutes catégories, mais Pauvre petite fille riche de Cloclo aurait logiquement dû avoir la première place des chansons françaises en octobre, Sylvie étant alors numéro 1 dans l'autre catégorie, privant Elvis de sa première place et reléguant la première chansons des Beatles classée dans le hit SLC (twist and shout) à la 9ème place...

Bref un beau numéro un pour Sylvie. En outre, la face B, ne t'en vas pas, arrivera à la 9ème place en septembre.

Mais les disques s'enchaînent pour elle à une cadence infernale, et l'adaptation des Beatles Twiste et chante sort... en juillet !!  Du coup, il sera occulté par le précédent et n'obtiendra qu'une misérable 24ème place le mois de sa sortie.

En septembre sort Si je chante, qui elle aussi devra attendre la fin du succès de Watching you et n'entrera dans le hit qu'en décembre, puis première en janvier 64, restant en février et mars n°2 derrière son fiancé Johnny et son excuse-moi partenaire.
Triplé pour ce disque avec lalala, qui restera classée 13 semaines dans les 10 premières (!) avec une belle 6 ème place en mars.
Enfin fini de pleurer aura droit à la 25ème place.

Bien évidemment, avec 9 chansons classées pour cette année 63, Sylvie prend la première place des chanteuses, et la troisième toutes catégories derrière Johnny et Cloclo.

1964.

Cette année sera son point culminant.

Elle démarre en fanfare en mars avec la plus belle pour aller danser, 1ère en avril, 2ème en mai, 3ème en juin et 8ème en juillet !
Grande première pour un 45 tours : les 4 chansons seront classées ! la 13ème place pour un air de fête, la 20ème pour ne l'imite pas et la 25ème pour dum di la !

Son disque d'été n'aura pas de numéro un, parce qu'il n'a pas au départ de "locomotive".
C'est Shalala qui ouvre le bal à la 10 ème place en juillet, La vie sans toi n'étant que 45ème. Puis cette dernière passe devant en août, prenant la 7ème place, alors que Shalala rétrograde à la 9ème. En septembre, La vie sans toi s'impose et est tardivement consacrée n°2 en octobre. Sans cette valse-hésitation, nul doute qu'elle aurait eue la première place.

Même erreur avec le disque d'automne !
Seul n'oublie pas qu'il est à moi est classé en septembre. Puis monte à la 5ème place en octobre. Mais.... l'autre face, l'homme en noir, est passée devant, à la 2ème place. Cette fois, la première chanson va s'effacer et laisser l'homme en noir prendre la 1ère place.

L'homme en noir que tout le monde connaît, grâce à un film qui est sorti 26 ans après, en 1990, et dont la musique date, justement, de 1964. Sylvie avait alors adapté cette Pretty Woman de Roy Orbison sans savoir que cet air ressortirait beaucoup plus tard :



Cette année 1964 voit le sommet de Sylvie Vartan, bien sûr chanteuse n°1 mais surtout n°2 pour les interprètes, derrière celui qu'elle allait épouser quelques mois plus tard.

A dimanche prochain.

Je vous embrasse.

15 ans et demi de radio

C'est en décembre 1970 que, la toute première fois, à l'aide du magnétophone que mon cousin/frère Jean-Yves avait eu à Noël, j'avais eu l'idée de faire un programme dans lequel j'étais à la fois l'animateur et l'auditeur au téléphone (grâce à un certain talent d'imitateur à l'époque l'auditeur était le Général de Gaulle lui-même, Jacques Chaban-Delmas, Albert Simon ou... le père de mon frère/cousin !) avec bien sûr des chansons intercalées, et même... des fausses publicités ! Cette cassette, je l'ai toujours et tous les 10 ans je la "réenregistre" pour qu'elle puisse toujours être audible.

Mais ce n'est que onze ans plus tard que mon rêve d'enfant et d'ado aura une chance de se réaliser, avec l'arrivée des radios libres. Ce que j'entendais un peu partout était disons très "moyen" et je me disais qu'après tout ma cassette de 1970 n'était pas pire !

Fin 1981 une radio s'établit à Gap, du nom de Radio 5. Celle-là avait le double avantage d'être de très bonne qualité, et surtout audible de chez moi, à 38 km. Je me mis à les écouter religieusement, en rêvant qu'un jour je serais des leurs...
Je l'étais un peu d'ailleurs car je possédais déjà à l'époque une impressionnante série de disques que je me fis un plaisir de leur prêter, et souvent ils citaient mon prénom à l'antenne pour me remercier.

C'est là que le "Destin" va intervenir ! J'avais fait, quelques mois auparavant, la connaissance d'une dame. Dame bien plus âgée que moi, et cette relation n'avait rien d'équivoque. Nous étions vraiment amis, nous nous sommes toujours vouvoyés, et jamais aucune arrière-pensée n'est venue nous chatouiller. Je lui confiais mes problèmes, elle me confiait les siens. 
Un jour le lui parlai de la radio, et la lui fis écouter.
Là elle tomba à la renverse, car l'animateur en chef, le patron de la radio, n'était autre que.... son premier amour, 30 ans auparavant ! Alors je lui suggérai de prendre contact  avec lui, par le biais d'une émission de dédicaces.

Cela marcha mieux qu'espéré, car ils retombèrent illico dans les bras l'un de l'autre ! leur amour, 30 ans après, n'avait pas changé... Sauf que lui avait une bague au doigt...!
Ce ne sera que 10 ans plus tard que je saurai ce que cet homme devait endurer, avec une épouse que toute la radio - et les auditeurs - connaissaient, et la femme de sa vie que bien sûr il devait cacher.
Et moi j'étais au milieu....

Jacqueline (c'est le prénom de la dame) savait que je mourais d'envie de faire de la radio, et en toucha un mot à René (le prénom du monsieur). D'autant que, en mars précédent j'avais - hasard encore - "appris le métier" lors d'un bal organisé en Bretagne chez une cousine, laquelle m'avait mis aux platines vu que je connaissais personne.

Je refusai d'abord, puis ils me le demandèrent comme un service, afin de "boucher le trou de midi". C'était moi ou une bande magnétique !

Alors, en juin 1982, je me lançai dans ma première émission. Que j'enregistrai de chez moi grâce à un programmateur électrique. Quand je l'écoutai le soir, je me dis que décidément, il valait mieux en rester au stade d'auditeur ! Des hésitations, des fausses manoeuvres, bref on a sa fierté !

Mais le couple reformé par mes soins m'encouragèrent à recommencer. Devant mes dénégations, ils insistèrent. Les hésitations, c'était normal pour une première, et ça se corrigerait, idem pour la technique. Mais en revanche pour eux j'avais "une voix d'or", ce qui était rare, et surtout de solides connaissances musicales.

animateur


La suite, je l'ai racontée par ailleurs, mais pour résumer :
• août 82, premier dialogue avec un auditeur au téléphone. Prénom de l'aditeur : Nathalie.
• septembre 82, le boss, qu'on appelait "Papy Muzol", me confiait 34 heures de programmes pour la saison 82/83 !
• novembre 82, le sondage annuel d'audience me donne comme animateur le plus écouté de Gap ! Devant Foucault lui-même...
Ce sondage me sera bien sûr caché, c'est grâce à Jacqueline que je le saurai.
• janvier 83, "Papy Muzol" me propose un contrat. Un CDI où je toucherais deux fois ma paye de météorologue !! Là j'hésiterai un bon bout de temps (entre la radio et le boulot je menais une vie de fou), avant de prendre un congé sans solde. Puis finalement je déclinerai la proposition.

Dès lors mes jours de vedette seront comptés. Je représentais un double danger pour le boss, d'abord au boulot car sa grille dépendait  - outre les permanents, payés - de deux bénévoles totalisant à eux deux 70% de l'audience (le second était un pro, un ancien de RMC, mon maître à penser en matière de radio), et qui pouvaient partir du jour au lendemain, donc couler la radio.
Et côté sentimental, je connaissais sa double vie.

Mon sort sera réglé à l'automne 83.

                                                           

Poussé par mon épouse, je franchirai humblement trois mois après la porte d'une petite radio qui venait de s'ouvrir dans ma petite ville, la RAM. Et là, j'y ferai d'abord une émission par semaine. Puis deux, et enfin 3.
Là encore on me poussait à faire d'autres émissions (d'autant que j'étais polyvalent, je faisais également les infos et des émissions style France-Culture) mais j'avais une famille à présent, je n'étais plus célibataire, et aussi je ne tenais pas à renouveler l'expérience de 1983.

Je serai administrateur de la radio en 1985, membre du bureau en 1986.
Quand je partirai en février 87 pour cause de mutation, ils organiseront un pot géant pour mon départ..


Je ne mettrai pas longtemps à trouver une radio à Mende, où je venais d'arriver en ce printemps 1987.
Ce sera Mende-Radio où j'aurai une heure par semaine.
Puis l'équipe dirigeante changera et je serai "au chômage" en avril 1988.

Tout de suite je serai récupéré par Radio-Nostalgie Lozère qui se montait. J'animerai une émission de deux heures le samedi après-midi. Mais... financièrement, la station coulera quelques mois plus tard :(

En 1989, avec une bande de copains, nous monterons, chez un collègue, une radio-pirate, Fréquence Punch. Nous émettons à peu près sur un rayon de 150 m, la fréquence changera à chaque fois que le rideau du salon bougera (l'émetteur était fixé dessus !) mais qu'importe, je refaisais de la radio ! Même si je n'avais que mes collègues d'antenne comme auditeurs !
D'autant que je n'aurai qu'un étage à descendre pour aller dans le "studio", le domicile de mon collègue Frédéric.

Mais mon collègue fait la connaissance d'une nana, et du coup, fin de la radio. Il faut dire aussi que le collègue était du genre minable à l'antenne, et s'en était vite rendu compte.

En 1990 Mende-Radio re-change d'équipe et j'y reviens. Mais un autre Patrick y étant arrivé entre-temps je m'y ferai appeler "Docteur Pat" !
Hélas fin 1991 cette radio se fait racheter par le réseau FUN, et me voilà de nouveau au chômage...

Je suis assez mal à l'aise à cette époque, la proprio parle de nous virer, l'ambiance n'est pas top au taf, et je suis à deux doigts de poser une mutation. La feuille a été pendant une journée entière à la signature sur le bureau du chef....! Qui - hasard encore - ne sera pas là ce jour-là....
Un mercredi où je participerai au loto des Jeannettes, et où l'aumônier me proposera... de faire partie de la nouvelle radio Chrétienne qui allait s'ouvrir ! Radio Eaux-Vives.

Ce sera ma dernière radio, là où je resterai le plus longtemps, 5 ans et demie.

Quand j'ai dû quitter Mende, j'ai bien sûr stoppé la radio.

Depuis, malgré de nombreuses sollicitations, je n'ai plus jamais touché à une table de mixage

Je vous embrasse.

03/03/2012

La vague de froid de février 2012 : bilan

Image.jpg

Cette carte (artisanale faite par mes soins) montre bien l'intensité de cette vague de froid, venue à un moment où on ne l'attendait plus. La dernière des vagues de froid remontait à 2001, et de plus, après des mois de novembre et de janvier très doux, celle-ci a surpris tout le monde.

On remarquera tout d'abord que les endroits où le thermomètre n'est pas descendu au-dessous des -10 degrés (pas de couleur) sont très peu étendus : les zones côtières, évidement, plus une bonne portion de Basse-Normandie, une grande partie de la Bretagne (quand même -10° à Lamballe -22 - qui s'est déjà distinguée par 52 cm de neige en décembre 2010) , la Loire-Atlantique, la Vendée. Egalement une partie de l'Aude et de la Drôme, mais soumis à des vents dépassant parfois les 100 km/h, les températures ressenties étaient proches de -20 !
Enfin Paris... -7 ° en plein coeur, à St Germain des Prés, -9° toujours dans Paris mais en périphérie, à Montsouris, -11° au Bourget, à 4  km du Périphérique, et enfin -15°4 à Cormeilles à 9 km du métro La Défense !

Un bon quart de la France est descendu sous les -15 : Certains endroits de l'Ile de France comme on vient de le voir, une petite partie de Basse-Normandie, la Champagne-Ardenne, la Lorraine, l'Alsace, la Franche-Comté, une partie de Rhône-Alpes (pour cette carte je n'ai pas tenu compte des stations en-dessus de 1000 m d'altitude, les -23° à Chamonix n'y figurent donc pas) , de PACA, la Lozère, l'Auvergne, une partie du Limousin, du Centre, et de l'Aquitaine.

Sous les -20, on trouve bien sûr le Haut-Hura et le Haut-Doubs (j'ai eu -20° chez moi, mais il y a eu -24° dans ma commune, -26° à Mouthe et -29° à La Brévine (Suisse) à 1km de la frontière).  On trouve aussi un morceau de Champagne-Ardenne, du Centre et de l'Auvergne.

Parmi les valeurs très inhabituelles, on peut noter :


• les -20° de Bâle-Mulhouse et de Romorantin (Loir et Cher)
• les -19° 4 de l'aéroport de Grenoble, St Etienne de St Geoirs
• les -18° d'Embrun (05) proche du record absolu que j'avais moi-même relevé, -19°3 en 1985.
• les -17° de Bergerac et de Châteaudun.
• les -15°4 de Cormeilles (Val d'Oise)
• les -13° de Toulouse.
• les -10° de Lamballe et de Montpellier

Je vous embrasse

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01/03/2012

Les notes que vous avez le plus lues en février

ATTENTION : Contrairement à la dernière fois, ces chiffres ne sont pas calculés par mes soins à l'aide d'une formule qui peut, j'en conviens, passer pour  abracadabrante, mais issus de Google analytics.
Du coup, je pourrai mettre la durée moyenne passée sur chaque note.

1 ) Mais quel âge ont nos chanteurs ? Les chiffres, du 28 mars 2011.
589 lectures, soit 20 par jour, avec 5.59 minutes passées sur chaque page. En tout, cette note a été lue durant 59 heures le mois dernier...

2) Photovoltaïque, le parcours du combattant, du 22 juillet 2011, actualisé le 17 février.
252 lectures, soit 9 par jour, avec 5.35 minutes passées sur chaque page. 23h30 seulement...

3) I love your attitude de facebook ou le miroir aux alouettes, du 14 juin 2011.
169 lectures soit 6 par jour, 6 minutes 27.

4) Une entrée : Vague de froid 2012, est-si exceptionnel ? du 11 février.
102 lectures soit 4 par jour avec 1 mn 24.

5) Une autre entrée, Sheila V, du 2 février.
94 lectures, soit 3 par jour, avec 3 mn 20. Je dois ce succès à mes "amis" du forum des fous de Sheila qui ont passé ma note à la loupe pour essayer d'en déceler les failles !

6) Ma réplique à cela, entrée aussi : le danger d'aborder certains sujets.
82 lectures, soit 3 par jour, avec 4 mn 11.

7) Mutuelles santé : attention à l'arnaque Swisslife, du 13 juillet, réactualisée de nombreuses fois.
66 lectures, soit 2 par jour, avec 2.33 mn à la lire.

8) Entrée aussi : Vague de froid, le Doubs n'apprécie pas, du 8 février.
60 lectures, soit 2 par jour, 2mn 26.

9) Entrée également : Elections, les menaces personnelles arrivent, du 7 février, où j'explique que je me suis fait choper par Hadopi, alors que je "pirate" très peu, "comme par hasard" au moment où je commence à élaborer des pronostics concernant les élections sur FB. J'ai été chopé en décembre dernier, alors que... je téléchargeais un meeting de François Hollande !
55 lectures, soit 2 par jour, 3.04 minutes.

10) Les deux faces de Patrick Sébastien, entrée également, du 10 février.
51 lectures, 2 par jour, 3.44 mn passées dessus.

Côté notes les plus lues depuis le début du blog :

1) Cica-chansons 28/8/2010
2) Mais quel âge ont nos chanteurs ? 28/3/2011
3) Vers les étoiles/8  2/10/2010
4) I love your attitude 14/6/2010
5) La dernière crise de démence de mon épouse 27/1/2011
6) Le plus dur c'est de commencer 22/7/2010
7) Photovoltaïque le parcours du combattant 22/07/2011
8) Photovoltaïque c'est le moment d'y penser 2/11/2011
9) Premier baiser première rupture 1/9/2010
10) Mutuelles santé : attention à l'arnaque Swisslife 13/07/2011.

A dans un mois pour un nouveau bilan.

Je vous embrasse.

16:19 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)