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04/03/2012

les 50 interprètes des années 1963/1974 d'après SLC : Sylvie VARTAN - I

"D'après SLC", je le répète ici, afin d'éviter d'éventuelles prises de bec avec des esprits tâtillons.

Scoop : il n'est pas exclu que je reprenne cette saga l'année prochaine, mais :
• de 1963 à 2012, soit 50 ans
• avec les ventes réelles de disques.

Pour l'instant, je termine ma saga "SLC" !

Sylvie Vartan a sorti son premier disque à 17 ans. Un "dépannage" suite au désistement de Gillian Hills, un duo avec Frankie Jordan proposé par son frère Eddie, panne d'essence. C'est en juin 1961.

Ce fut un assez bon succès, qui l'encouragea à continuer dans la chanson, alors qu'elle avait toujours rêvé d'être actrice.

Ainsi en 1962 sortiront
- quand le film est triste, en mars.
- est-ce que tu le sais, en avril.
- gong gong, en mai.
- Madison twist en juillet.
- le locomotion en septembre.
- tous mes copains en décembre, première chanson de Sylvie classée en solo (Locomotion était couplé dans le hit avec la version de Little Eva) qui ne dépassera pas le 10ème place en février 63.

1963.

Il revient sort en février, qui fera mieux que la précédente, tout en ne pouvant dépasser la 5ème place en mars et avril, le podium étant alors dévolu au duo Johnny Hallyday/Claude François, Sheila squattant la 4ème place (l'école est finie en mai, pendant les vacances en juillet et août) Notons la face B réponds-moi, 13ème en mars.

En écoutant la pluie va également prendre la 5ème place en juin, mais restera présent dans le hit durant 5 mois...

Là SLC fait une grosse erreur. A partir de juillet il classe séparément les chansons étrangères et les chansons françaises. Fort bien. Mais il va.... mélanger ! Françoise Hardy en fera les frais avec Catch a falling star, classée chez les français de février à avril 64, puis chez les étrangers de mai à juin !

La première chanson de Sylvie en anglais, Watching you, sortie en juin, ne sera classée que dans les chansons françaises et arrivera numéro 2 derrière son futur mari Johnny en août et septembre, puis enfin numéro un en octobre !
Pour elle, pas de doute c'est bien un numéro 1 toutes catégories, mais Pauvre petite fille riche de Cloclo aurait logiquement dû avoir la première place des chansons françaises en octobre, Sylvie étant alors numéro 1 dans l'autre catégorie, privant Elvis de sa première place et reléguant la première chansons des Beatles classée dans le hit SLC (twist and shout) à la 9ème place...

Bref un beau numéro un pour Sylvie. En outre, la face B, ne t'en vas pas, arrivera à la 9ème place en septembre.

Mais les disques s'enchaînent pour elle à une cadence infernale, et l'adaptation des Beatles Twiste et chante sort... en juillet !!  Du coup, il sera occulté par le précédent et n'obtiendra qu'une misérable 24ème place le mois de sa sortie.

En septembre sort Si je chante, qui elle aussi devra attendre la fin du succès de Watching you et n'entrera dans le hit qu'en décembre, puis première en janvier 64, restant en février et mars n°2 derrière son fiancé Johnny et son excuse-moi partenaire.
Triplé pour ce disque avec lalala, qui restera classée 13 semaines dans les 10 premières (!) avec une belle 6 ème place en mars.
Enfin fini de pleurer aura droit à la 25ème place.

Bien évidemment, avec 9 chansons classées pour cette année 63, Sylvie prend la première place des chanteuses, et la troisième toutes catégories derrière Johnny et Cloclo.

1964.

Cette année sera son point culminant.

Elle démarre en fanfare en mars avec la plus belle pour aller danser, 1ère en avril, 2ème en mai, 3ème en juin et 8ème en juillet !
Grande première pour un 45 tours : les 4 chansons seront classées ! la 13ème place pour un air de fête, la 20ème pour ne l'imite pas et la 25ème pour dum di la !

Son disque d'été n'aura pas de numéro un, parce qu'il n'a pas au départ de "locomotive".
C'est Shalala qui ouvre le bal à la 10 ème place en juillet, La vie sans toi n'étant que 45ème. Puis cette dernière passe devant en août, prenant la 7ème place, alors que Shalala rétrograde à la 9ème. En septembre, La vie sans toi s'impose et est tardivement consacrée n°2 en octobre. Sans cette valse-hésitation, nul doute qu'elle aurait eue la première place.

Même erreur avec le disque d'automne !
Seul n'oublie pas qu'il est à moi est classé en septembre. Puis monte à la 5ème place en octobre. Mais.... l'autre face, l'homme en noir, est passée devant, à la 2ème place. Cette fois, la première chanson va s'effacer et laisser l'homme en noir prendre la 1ère place.

L'homme en noir que tout le monde connaît, grâce à un film qui est sorti 26 ans après, en 1990, et dont la musique date, justement, de 1964. Sylvie avait alors adapté cette Pretty Woman de Roy Orbison sans savoir que cet air ressortirait beaucoup plus tard :



Cette année 1964 voit le sommet de Sylvie Vartan, bien sûr chanteuse n°1 mais surtout n°2 pour les interprètes, derrière celui qu'elle allait épouser quelques mois plus tard.

A dimanche prochain.

Je vous embrasse.

Commentaires

Bravo pour cet exposé! Sylvie Vartan n'était pas la seule à vivre cette vie de fou. Tel un enfilement permanent de perles, les chansons se succédaient à un rythme effréné pour tout le monde. Sheila en sait aussi quelque chose. Et comme la plupart des chansons n'étaient que des adaptations de tubes anglo-saxons hâtivement "parolés" (traduits souvent), il fallait être le premier ou la première sur le coup. Après c'était trop tard. Outre Johnny, la palme de la vitesse conjuguée à la qualité revient conjointement à Claude François et Richard Anthony qui n'avaient pas leur pareil pour flairer le bon coup avant tous les autres. Est-il besoin de rappeler le carton du vieux standard country and western "500 miles" devenu "j'entends siffler le train" par Richard Anthony, qui éclipsa totalement la version de Hugues Aufray qui avait le tort d'être plus (trop ?) fidèle à l'esprit original. Là, avec Richard, l'habillage musical (guitare électrique épurée et orgue) et l'époque de sortie (été 1962 - slow, soleil et cocotiers) ont été déterminants.

Écrit par : kentucky | 11/12/2014

Il n'est jamais trop tard pour répondre ! Il est vrai que 5 ans c'est un record...
En ce qui concerne Richard Anthony, soleil et cocotiers oui, mais pour une raison opposée d'après le principal intéressé !
Il avait en effet confié à "France-Dimanche" peu avant sa mort que le succès foudroyant de "j'entends siffler le train" était dû aux pied-noirs qui avaient fait un "transfert". Le bateau qui les emmenaient loin de leur terre natale ("que c'est loin où tu t'en vas") étant symbolisé par le train.
Mais comme tu dis, Hugues Aufray chantait la même chose...
Je pense plutôt que ce succès vient du matraquage sur les ondes, inventé en 60 par feu Lucien Morisse, et qui profitait à la version de Richard.
Richard qui était encore vivant quand tu as posté ce commentaire !

Écrit par : Cica pour Kentucky | 19/05/2019

Les commentaires sont fermés.