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29/02/2012

A l'aide !

Nous sommes, paraît-il, un pays d'assistés.

N'ayant pas l'honneur de recevoir la télé (aucune chaîne) à l'endroit où j'habite, on m'a parlé de l'"aide à la réception".
Cela consiste à une somme de 250 euros versée pour compenser la non-réception des chaînes publiques.

Ce qui signifie que dès la 3ème année, vous raquez quand même votre redevance, même si vous ne recevez rien.
Admettons, mieux que rien me direz-vous.

Pour bénéficier de cette aide à l'antenne, il faut :
• donner son adresse, afin de vérifier qu'effectivement on ne capte rien. Bon ça OK.
• un formulaire à faire remplir par un antenniste (il n'a que ça à faire) pour qu'il certifie qu'effectivement avant le passage au numérique on recevait et qu'après on ne recevait plus. Ok toujours, si l'antenniste veut bien.

Puis c'est là que ça se corse :

• Vous devez OBLIGATOIREMENT avoir fait l'acquisition APRES le passage à la TNT d'un moyen de réception par satellite, et donc en fournir la facture. Si comme moi vous aviez déjà l'installation, vous l'avez dans l'os.
• Et enfin, la demande - disponible ACTUELLEMENT sur le site internet "tous au numérique" avait dû être faite 6 mois avant le passage à la TNT dans la région (soit ici avant le... 11 novembre 2010 !)

Rapide calcul :
95 % de la population est couverte par la TNT.
Donc 5% ne l'est pas.
Ces 5% représentent : 65.000.000 * 5% = 3.250.000 personnes soit au moins 1 million de foyers.
Qui vont devoir payer la redevance (125 euros) alors qu'ils ne reçoivent rien.

Soit quand même 125 millions d'euros par an dans les poches de l'état....
Rentable le passage au "tout numérique" !

Mais il existe des exonérations. Pour qui ? Pour les personnes invalides d'au moins 50%.
Youpi !!! C'est le cas de mon épouse ! Mais des personnes invalides qui ont droit à l'allocation d'adulte handicapé (lesquelles ne payent pas d'impôts locaux)
Re-youpi ! Mon épouse y a droit, c'est marqué sur son papier de la MDPH.
Allocation d'adulte handicapé qui dépendent de conditions de ressources.
Aïe !!
Nous sommes au-dessous du seuil de la pauvreté, mais nous sommes trop riches pour y avoir droit.
Le maxi toléré est un revenu maximum de 743 euros mensuels par personne...
http://vosdroits.service-public.fr/F2464.xhtml#N1010D

C'est pour ça que le riche handicapé de Intouchables pouvait avoir Omar Sy à son service. Un mec qui a le César en plus, ça doit pas être cadeau...

Je me suis penché aussi sur l'aide juridictionnelle. Etant donné les honoraires d'avocat, c'est une chose à ne pas négliger.

Là, c'est encore mieux : Pour un couple, le revenu mensuel ne doit pas dépasser 1096 euros soit 548 euros par personne !

Ah oui, on est vraiment bien aidés sous Sarkozy ;-))

Je vous embrasse

28/02/2012

Sans commentaire...

15.700 pages lues depuis le début du mois.

6700 visiteurs.

42 commentaires !!
Soit un commentaire toutes les 374 pages lues...

Il fut un temps où ce genre de chose me désolait. Certes j'étais encore dans la maniaco/dépression, et j'avais toujours un grand besoin de reconnaissance. Puis cela m'a passé, petit à petit.

Heureusement car cette "course aux commentaires" non seulement me faisait du mal, mais également agaçait ceux qui venaient me lire, surtout s'ils me connaissaient.

A présent, c'est fini, je me fie beaucoup plus au nombre de pages lues et au nombre de visiteurs, et depuis que mon cousin/frère m'a mis Google analytics, je sais combien de temps les gens passent en moyenne sur mes notes. 1 minute 40 très exactement, ce qui est quand même pas mal du tout.

Quand aux commentaires, si je voulais j'en aurais. Voici une bonne recette pour en obtenir un maximum :

• Commenter le plus possible de blogs à tour de bras. Du coup les "commentés" viendront lire vos derniers écrits et les commenteront presque à tous les coups.

• Ne pas oublier de laisser un lien sur les commentaires que vous aurez déposés. Ainsi, ceux qui liront les blogs que vous avez commentés auront de fortes chances de cliquer sur votre lien, et découvriront ainsi votre blog.

• Enfin, le fin du fin, c'est de partager votre blog sur Facebook. Ainsi ceux qui liront votre page seront également des commentateurs potentiels.

Moi, désormais je recherche la qualité plus que la quantité. Je sais que les coms qu'on me fait (en dehors de quelques pisse-vinaigre qui cherchent la moindre erreur sur des notes techniques - pas grave, bloquer les IP malveillantes je sais faire) sont sincères, viennent du coeur et sont parfois instructifs. Ainsi Cristophe, pour ne pas le nommer, me laisse-t'il souvent des liens intéressants.

Donc voilà, comme disait Jackie Quartz voici près de 30 ans c'était "juste une mise au point" !

Je vous embrasse.

12:21 Publié dans Blog, moi, psy | Lien permanent | Commentaires (2)

26/02/2012

Les 50 interprètes 1963/1974 d'après "Salut les Copains" : les Sunlights

Qui à présent se souvient des Sunlights ?

Et pourtant, leur explosion entre 1966 et 1968 m'oblige à les inclure dans cette "saga".

Les Sunlights sont un groupe Italo/Belge (comme Adamo et Frédéric François) fondé en 1962/63. En même temps que Sheila ;-))

Leurs premiers 45 tours passent inaperçus en France. C'est le cas de :

Day train en avril 63
Les cavaliers du ciel en juillet 63
Les malheurs de Sylvie en septembre 63
Surf beat en février 64

Devant ce peu de succès, Decca les vire, puis éclipse de deux ans avant d'être récupérés par AZ, avec la reprise du déserteur de Boris Vian en avril 1966.

Là SLC accroche, et cette chanson, bien que culminant à la 4ème place fin août, sera toute de même classée 12 semaines dans le hit !!
Les Sunlights sont lancés.

Le disque que je préfère d'eux ne marchera pas. Grand Jacques, reprise de Jacques Brel, mais avec plus de force, sortira en octobre mais ne sera pas classé.

Pas de classement non plus pour eux parmi les 20 interprètes de l'année.

1967.

En mars sort en Belgique Ne jouez pas aux soldats, dont la la version française sera ne joue pas au soldat.
Bon accueil dans SLC, qui le classe 5 mois dans ses pages hit-parade, d'avril à août, avec la 10ème place en juin.

Toujours pas de classement dans les 20 meilleurs interprètes de l'année.

1968.

Au début de cette année-là, j'ignore pourquoi, mais c'est l'année....1926 qui sera à l'honneur!!!
Grâce d'abord aux Sunlights qui firent une merveilleuse reprise des roses blanches, que SLC classa, le cul entre deux chaises, à la 13ème place en mars, alors que côté vente de disques, elle se classera 3ème en février derrière comme un garçon de Sylvie Vartan et l'amour te ressemble d'Adamo.
La numéro 4 étant elle aussi une chanson de 1926, Riquita, chantée par une dame de 51 ans, Georgette Plana, ayant eu son heure de gloire dans les années 40 et qui, à 95 ans, est aujourd'hui la doyenne des chanteuses françaises !

Bref, SLC ne sait pas quoi faire de ces Roses Blanches, qui n'entrent pas tout à fait dans le cadre de l'émission !

Forts de leur succès, ils reprennent en avril une chanson de 1958, maman la plus belle du monde.
Classée 4ème avec la version de Dalida à l'été 58, ils feront mieux dix ans plus tard, 3èmes derrière Nana Mouskouri et Adamo ! SLC ne leur accordera que la 10 ème place...

Au niveau (comme on commeçait à dire à l'époque !) SLC, leur disque suivant sera un succès ! sorti en août, Quand on est musicien restera 16 semaines dans le hit, avec une 4ème place à la clé en décembre.

Fort logiquement, les Sunlights s'emparent de la 1ère place des groupes pour 1968, juste devant les Charlots.

1969.

Dernière année pour eux dans SLC.

Les majorettes n'auront qu'une 25ème place (juste!) en mars.
• Sortie en juin, nous deux on s'aimera ne sera que 19ème.

Ensuite, on notera la sortie en 1970 de Rendez-vous à demain, papa est en voyage et tzeinerlin.

En 1971 de loin des yeux loin du coeur.

Enfin, en 1973, avec Aldo maccione, de arrêtez les aiguilles.

Inévitable tentative de come-back en 1975 avec les roses blanches, en 1983 avec le déserteur, et en 1991 avec un medley des deux chansons. Sans aucun succès...

Voilà pour les Sunlights, qui s'éteignent à présent (lol), rendez-vous la semaine prochaine avec du "costaud" : le premier tome consacré à Sylvie Vartan !

je vous embrasse.

23/02/2012

9 ans de "rab".... déjà !!

A cette heure-là, voici 9 ans, j'étais entre la vie et la mort.

 

 

Extrait de ma note "l'espérance folle"
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2010/12/04/l-espe...
pour ceux qui ne connaîtraient pas mon histoire :

Et si elle m’avait laissé un mail au boulot ?
Encore une chance...
Boulot. Ordinateur. Réception des messages.

Je suis là, le coeur battant.

Message, oui, mais pas d'elle. Un de Jean-Paul en revanche : « Game is over ».  Il me raconte en substance que « les collègues » lui auraient dit que je cassais du sucre sur son dos. Et que la belle période d’embellie qui a duré plus d’un an se termine. En clair le harcèlement va reprendre de plus belle... jusqu'à ma mutation pour Besançon.

Second mail, de la DRH qui me dit "désolé pour Besançon mais un emploi réservé est passé devant vous..."

Et là, d'un coup, je deviens très calme.
C'est maintenant. C'est là que mon calvaire va enfin se terminer.. Je vais enfin m'autoriser à me reposer, une chose que je refusais depuis plus de trois ans.

Toujours calme, presque souriant, je sors de mon placard une boîte de rohypnol.
Je commence par avaler 10 comprimés.
Puis je rentre chez moi, l'air de rien, et vais me coucher, comme si de rien n'était.
Petit passage par la salle de bains, où là je m'enfile une nouvelle dose de 15 pilules magiques.
Puis je me glisse dans mon lit, auprès de ma femme.

Et là, j'attends, calmement.
Calmement au début,
puis de moins en moins calmement, constatant que "ça ne venait pas".

D'habitude, 2 de ces petits comprimés m'assomment en un rien de temps, mais là, non !
Lutte féroce entre la partie de moi qui veut en finir, et celle qui ne veut pas mourir.

Alors, au bout d'une petite heure, je finis par me lever. Je titube un peu - quand même - et je retourne dans la salle de bains reprendre une nouvelle dose de 10 comprimés, assortis cette fois d'une demie-bouteille d'après-rasage.

Je pense que l'envie de mourir est proportionnelle au fardeau que l'on porte.

Puis, je me rallonge.
Et je plonge.

Rideau.

Le rideau ne s'est pas refermé...

Pendant longtemps, très longtemps, j'ai pensé que c'était regrettable. Au tout début (de mars à juillet) j'ai pensé recommencer, avec cette fois le train qui me passerait dessus, imparable.

Puis ce fut la période ou certes j'abandonnais plus ou moins mon projet funeste, mais où aussi, pour la moindre contrariété, j'envisageais à nouveau de passer à l'acte. Alors je vous dis pas pour des atroces déceptions...
Comme celle de ce mois de juin 2004 - soit 16 mois après - où ma vie fut suspendue, pendant une heure, à un fil de téléphone. A une voix amie, qui se reconnaîtra si elle vient me lire.

Puis cela se tassa. Début 2005 nous achetions le terrain, je recommençais, en parlant d'une maison pour ma retraite, à faire des projets. Oui j'avais encore quelques petits "accès" mais ça ne durait plus guère de temps dans la plupart des cas.

En février 2006, la double épreuve trépanation de mon épouse/mort de mon père n'arrangea pas les choses. La cohabitation avec une épouse qui n'arrivait plus à aligner deux mots à la suite me semblait insurmontable. Mais je me devais de tenir, car si je disparaissais, c'est sur ma fille que tout reposerait, ma fille qui avait - enfin - pris un bon départ dans la vie, et qui avait assez morflé pendant son enfance et son adolescence entre la maladie de sa mère et celles de son père. Les médecins m'avaient assuré que mon épouse retrouverait une grande partie de son vocabulaire.
Et heureusement pour moi ils eurent raison. Mais ils m'aura fallu attendre des années...

Mais de nouveau, en octobre 2006, je fus à deux doigts de plonger. Plonger dans l'Adour, la rivière qui coupe Bayonne en deux. La raison ? Un collègue avait violé mon blog, et avait passé le "filon" à d'autres collègues, qui du coup connaissaient tout mon passé. Mais en plus, vu que racontais des choses qui n'honoraient pas la maison qui m'employait (harcèlement, débarquement de Nathalie par le petit chef Lozérien) ma hiérarchie m'avait imposé un choix : soit le conseil de discipline et éventuellement la révocation, soit une mutation.

C'est comme ça que j'ai quitté le Pays Basque, un endroit qui au contraire de la Bretagne m'avait adopté et aidé à panser mes plaies.

Mais - coup de pouce du destin ? - c'est ma nouvelle affectation à Lons le Saunier qui me guérira de la maniaco-dépression. Restait l'autre maladie, cette fameuse Nathalie Aigue... Qui elle ne se guérit pas par des cachets, mais par de l'Amour. Et là, moins évident.
Lons est une ville où je rêvais déjà de poser mes bagages en... 1985 ! Une affectation qui me permettra d'être polyvalent et faire tous les boulots que comportent ma profession. J'irai ainsi énormément en Franche-Comté et en Alsace, mais aussi dans le Limousin, le Nord Pas de Calais, la Normandie, la Champagne-Ardenne, la Lorraine...

Je peux dater le jour où j'ai "basculé". Où je me suis dit que finalement il avait mieux valu que cette nuit du 23 au 24 février, au contraire de Bernard Loiseau je me rate.

C'est le 10 août 2007.

Ce jour-là, je suis en mission à Guéret.
Extrait de mon blog de l'époque :

Puis, le taf ce matin.
C'était donc un ancien collègue de Mende avec qui je tournais "en double".
Ce collègue qui était arrivé à me mépriser tant mon boulot était ni fait ni à faire, aujourd'hui je pense l'avoir épaté. Je lui ai montré un florilège de tout ce que je savais faire, et j'avoue que voir son regard surpris, étonné, époustouflé même, m'a procuré une immense satisfaction personnelle.
Je crois qu'il était content pour moi...
Et c'est vrai que je n'aurais pas parié un centième de roupie sur une telle résurrection il y a 10 ans.

Côté boulot, j'étais donc revenu à niveau, à mon niveau de 1993. Conjointement, j'ai cessé de rêver à Nathalie. Ces rêves à la limite du film qui me laissaient désespéré à mon réveil, ces rêves qui étaient fréquents et qui m'ont poursuivi pendant des années.

Et depuis cet été-là, j'ai cessé de pencher du mauvais côté. Et la Vie m'a remercié l'an passé, avec le retour de celui que j'appelle mon "cousin-frère" après 13 ans d'exil à l'autre bout de la planète. Il a beaucoup de choses à rattraper, moi aussi.

Des amitiés renouées aussi, comme celle de mes amis de Lons et Quimper qui, en 2000, n'avaient pas digéré ma maniaco-dépression. 7 ans de fâcherie pour l'un, 11 ans pour l'autre.

Et puis vous, vous qui depuis - pour certains - juillet 2003, m'avez porté à bout de bras par vos mails, vos coups de fil, vos commentaires, votre présence, quoi !

Je vous embrasse.

 

Fin des examens

Mon premier examen, c'était celui-ci :

Vague de froid à Ouhans, l'examen de passage
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2012/02/06/vague-...

Cette vague de froid s'est terminée aujourd'hui, hier nous avions encore -15° le matin.

Alors ?

Côté acclimatation, je nous mettrais 16/20.

En effet, le froid est beaucoup plus facile à supporter pour une famille qui a les moyens de se payer du chauffage que la canicule, dont le seul remède est de monter à une altitude suffisante, pour qui a la chance de n'habiter pas très loin des montagnes.
Pour les autres, ne leur reste (le jour) que les endroits climatisés. Pas terrible !
Le chauffage était fixé à 19 degrés dans les "pièces à vivre", 20 pendant 1h dans la salle de bains et 14/17 dans les chambres.
15/17 dans mon "antre"...

Pour nous, en retraite, nous avons su prévenir la chose (avantage de mon ancien métier) et faire le plein de commissions juste avant, de manière à ne pas être obligés d'aller faire les courses si les routes étaient impraticables. Par chance, elles l'ont été.

Côté dégâts, je serai nettement plus mitigé ! Disons un 10/20.

Certes, nous n'avons pas eu de dégât des eaux comme la plupart de nos voisins du Haut-Doubs, mais quand même :

• l'arrivée d'eau des WC et de la salle d'eau du bas gelée. D'où pour chauffer le garage et dégeler les tuyaux l'achat dun poële à pétrole d'occasion, plus le prix du combustible plus le prix du transport pour aller le chercher, soit dans les 70 euros.

• le mitigeur thermostatique pété dans la salle d'eau du bas, soit dans les 30 euros (j'ai pris le moins cher !)

• environ 30 euros de coût de chauffage supplémentaire.

• une fenêtre coincée dans une chambre : à voir pour la réparation.

• la voiture qui fait un drôle de bruit au démarrage : idem.

A noter que pour les prochaines fois (s'il y en a, la dernière de cet acabit remontait à 27 ans) on a déjà le poële à pétrole dès que le garage descendra en-dessous de -2° (il est descendu jusqu'à -7°...) et l'on sait que l'on peut trouver des mitigeurs thermostatiques "jetables".

Donc 13/20 pour la vague de froid.

 

Second examen, le présence pendant 9 jours de deux petits loulous de 10 et 13 ans.

J'en ai déjà parlé sur la note à propos des 4 jours de "cohabitation".

Ils sont arrivés le lundi 13. C'est vrai que dès le jeudi je n'en pouvais plus ! Mon épouse résistait encore.
Puis le vendredi j'ai décidé de mettre le ho-la, alors que mon épouse commençait à leur (lui, c'est surtout le gamin qui était pénible) dire leurs 4 vérités. A savoir :

• Couvre-feu à 21h30. Finies les jeux de société qui les énervait et qui duraient jusqu'à des minuit/une heure du matin.

• Grandes sorties les après-midi. De sorte qu'on ne revienne que vers 18h à la maison.

• Recadrage. Alors que mon épouse leur faisait des reproches qui se perdaient dans la nature, moi je préférais la "juste fermeté". Par exemple, après dîner dès que le petit partait en vrille (je reconnaissais ce moment à un rire forcé qui ne se terminait pas, ou à un comportement très infantile) alors là, au lit direct !
Mais en revanche, quand il se comportait correctement, alors je le lui disais. Ce qui pour lui était très important et valorisant.

Bref, je mettrai un 13/20 à cette expérience qu'il ne faudra pas renouveler si longtemps. Je l'ai dit, 4 jours pleins, c'est largement suffisant, pour les uns et pour les autres.

Conclusion: examens réussis avec mention !

Je vous embrasse.

14:26 Publié dans moi | Lien permanent | Commentaires (2)

22/02/2012

Coucou de Paris !

Et oui, je suis à Paris, mais pas pour faire du tourisme !

Je suis en "mission", afin de raccompagner les deux petits loulous qui étaient chez nous depuis 9 jours jusqu'à leur TGV gare Montparnasse. Aller-retour Haut-Doubs Paris dans la journée, car je repars à 17h57, arrivée chez moi à partir de 21h30.

Je dis "à partir" car ce TGV-là je ne l'ai vu à l'heure (ou quasiment) qu'une seule fois, c'est quand mes amis Bretons sont arrivés en janvier. Sinon, l'ayant pris 2 fois par semaine l'an passé pour revenir du boulot, le retard "moyen" était de 45 mn, le maxi d'une heure 30. A cause de la neige...

Je me demande comment les TGV ont fait pour circuler en 1985 et 1987 ?

Ah oui, ils étaient presque neufs ;-))
On le voit par le temps de trajet qui est de 3h26, presque autant que le Paris-Interlaken que je prenais voici 42 ans et qui ne mettait que 3h55....

Bon, peut-être à ce soir si j'ai de la chance et que je n'arrive pas trop tard.

Je vous embrasse.

20/02/2012

La barrière psychologique des quatre jours

Je profite de l'absence ou de la quasi-absence de commentaires (donc du socle de mon lectorat) pour écrire une note qui ne sera pas politiquement correcte.

Je veux parler de la fameuse barrière psychologique des 4 jours quand on est invité chez quelqu'un ou quand on invite quelqu'un.

Je pars d'abord du postulat que les gens chez qui on va (ou qui viennent) sont des gens avec qui on a une grande relation affective au départ. Sans cela, ce n'est même pas de 4 jours qu'il faut parler mais de 4 heures, voire de 4 minutes.

J'illustrerai mon propos par quatre exemples :

• Novembre 2007 chez une amie commune à mon épouse et moi, à Lille. Hyper-contents de se voir, le premier soir est sans fin, puis peu à peu elle et nous commençons à voir des petites failles chez l'autre. "Tiens, elle a laissé la table sans la débarrasser" ou" tiens, il n'a pas fait son lit.." Peu à peu les conversations changent de ton. On rigole moins. Les objectifs, plus petits qu'ils soient (par exemple les balades "moi j'aimerais bien faire 10 km à pied à la base de loisirs" "moi je préfèrerais faire du lèche-vitrine" ou "ce qui me botterait c'est d'aller en Belgique "(1/4 d'heure de train) divergent de plus en plus ouvertement.
bref, au bout de 4 jours, on n'a qu'une envie, c'est de repartir. Avant qu'on ne se tape dessus.

• août 2011 : visite de notre fille et de son conjoint, suite à l'hospitalisation de mon épouse.
Au début, ça se passe plutôt bien, malgré la vague de chaleur (heureusement bien amortie dans notre village). Sorties, jeux, pendant les trois premiers jours, tout est OK.
Certes nos deux jeunes - dont l'une me reproche d'aller souvent sur Internet - ont les yeux rivés devant la télé, certes quelques vannes commencent à pointer mais quand même on est heureux d'être ensemble.
Mais le 4ème, alors qu'il faisait une chaleur écrasante (32° ici c'est dire...) je décidai de grimper au sommet le plus proche, 1325 m, au-dessus de Pontarlier. Je savais que les derniers kilomètres (entre 1150 et 1325 m) se faisaient à pied, mais dans ma tête c'était en majorité en forêt, et j'avais fait une erreur professionnelle en pensant que là-haut, une petite brise rafraîchissante nous envelopperait.

Or pas d'arbre sauf sur les derniers 300m, et pas un poil de vent. Et là ma fille commence à m'engueuler en me disant carrément qu'en lui faisant faire des trucs pareils, je faisais tout pour renvoyer sa mère à l'hosto. Alors que justement mon but était inverse, de la changer du confinement qu'elle avait subi pendant 3 semaines.

Mais elle n'avait pas tort.
Cependant c'était le signe que les relations commençaient à se tendre, et leur départ sera - rien à voir bien sûr, lol - prévu pour le lendemain au lieu du surlendemain.

Cela peut même se faire avec des personnes avec qui l'amitié remonte à des dizaines d'années, des gens qui nous connaissent et qu'on connaît par coeur. Exemple :

• janvier 2012 : visite de mon ami Bernard et de son épouse. Les trois premiers jours sont magiques ! Bernard adore notre lieu de vie et notre maison, qu'il prendra des dizaines de fois en photo. (je bave aussi devant sa maison et son coin de Bretagne )
Les repas ne sont que rigolades, et quand je lui fais découvrir mon "antre" du sous-sol il est ébahi, et là aussi prend des photos.
Mieux : vu qu'à présent il sait par où je suis amoureusement passé, nous pouvons avoir - toujours dans mon antre - enfin des discussions profondes, qui me font un bien fou. Pour une fois, je peux parler de Nathalie à quelqu'un sans me faire rembarrer ! Et bien sûr la lui montrer en photo.
Lui aussi de son côté me fera quelques confidences inédites qui sans aucun doute ont dû le soulager.
Bref, le rêve. En dehors de la neige que je leur avais promis mais qui n'était vraiment présente que 300m au-dessus !

Mais le 4ème soir, alors qu'il me parle d'un membre de sa famille, moi, ayant sans doute dépassé les 0.5 g, me sentant (beaucoup trop) en confiance, je lui dis honnêtement ce que je pense de la manière de vivre du membre en question.
Et là je vois mon ami se renfrogner d'un coup et me répondre assez sèchement.

Ensuite, rapidement, tout semblera s'apaiser, mais là j'ai senti qu'on était arrivé au bout de la magie, que certes ces 4 jours avaient été réussis - et qu'il faudra donc renouveler l'expérience - mais qu'un 5ème aurait été peut-être de trop. Et ça aurait été vraiment dommage, car déjà deux fois (1991 et 2000) mal dans notre peau l'un et l'autre nous nous étions brouillés pour des peccadilles, je n'aurais pas voulu inaugurer la cuvée 2012.
Par "chance" et prévu de longue date, ils prenaient le train dès le lendemain matin, de sorte que ma réflexion déplacée aura été sans conséquence.

• février 2012 : Nous recevons actuellement mon filleul (10 ans) et sa soeur (13 ans). Ce sont deux petits bouts de chous adorables. Mais hélas, increvables !!! Nous autres, qui sommes bien entrés dans la retraite, avons du mal à suivre. Par chance, notre voisine - qui elle est habituée aux enfants - vient de temps en temps "épauler" mon épouse, et aussi, nous passons beaucoup d'après-midi en balade. Nous avons, par exemple trouvé une petite station de ski dans la commune voisine, et nous leur faisons faire de la luge.

Pour ma part, après un moment de "flottement", j'ai surmonté la fameuse barrière des 4 jours. En faisant preuve d'autorité. Par exemple, les jeux de société jusqu'à des minuit et quelque, fini ! Couvre-feu à 21h30/22h maxi. Et ils l'ont accepté sans aucun problème.

Mais mon épouse a commencé à craquer le ... 4ème jour, en envoyant de plus en plus de vannes à mon filleul qui, hyper-intelligent, a accusé le coup. C'est pour cette raison que je me suis "dévoué" depuis en organisant des balades durant tout l'après-midi, de façon à éviter les tensions. Suisse samedi, Besançon hier, mon épouse ne nous ayant cette fois pas suivis.
Luge prévue cet après-midi, mon épouse et moi les surveillerons en bas.

Et donc, les soirées se terminent à 21h30.
Il reste encore 36h à passer, j'espère qu'il n'y aura pas de clash, et aussi... de crise d'épilepsie, car je vois mon épouse de plus en plus fatiguée. Hier c'était limite...

Je me demandais aussi pourquoi leur mère insistait tant à ce sujet, à chaque fois que je l'avais au bout du fil :"tu es sûr que ta femme ne sera pas trop fatiguée ? il ne faut pas hésiter à nous le dire..."
En fait, 9 jours c'est vrai que ça fait beaucoup pour des personnes qui n'ont plus l'habitude des enfants. La prochaine fois - car il y aura une prochaine fois - nous nous limiterons également à 4 jours pleins, jours d'arrivée et de départ exclus.

C'est un truc à savoir, et désormais nous y ferons attention.

Je vous embrasse.

09:41 Publié dans détripage, moi, psy | Lien permanent | Commentaires (4)

19/02/2012

Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : STONE ET CHARDEN

Actualité oblige, j'ai traité Whitney Houston la semaine dernière.

Place à Stone /Charden aujourd'hui .

D'une Annie à l'autre, d'Annie Chancel (Sheila) à Annie Gautrat (Stone)...

Stone en tant que chanteuse solo n'a vraiment pas cartonné à SLC. Certes on l'entendait beaucoup dans l'émission, mais ses meilleurs "succès" ont été , entre 1966 et 1969, Baby Stone n°13 en mars 1967, Notre génération, n°26 en août 66, le jour la nuit, n°33 en mai 66, pour une fille c'est différent, N°39 en décembre 1966 est-ce une fille ou un garçon (adaptation de Sloop John B des Beach Boys, Sylvie Vartan aura plus de succès avec Mr John B) n° 41 en août 1966, bonjour la vie n°43 en mai 69, l'antiquité n°47 en avril 67 et le polochon, n°49 en juillet 68.

Eric Charden, c'est autre chose.

Je lui ai consacré une note en octobre 2010 - qui n'a pas été commentée ! - en voici le lien :
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2010/10/09/les-50...

Contrairement à Ringo et Sheila, ce n'est pas leur mariage qui va déboucher sur un duo de circonstance.

Ils sont mariés depuis 5 ans quand ils décident de chanter en duo. Stone ne chante plus depuis deux ans, Charden est en perte de vitesse depuis la même époque, se baladant entre la 20ème et la 25ème place du hit.

Le seul bébé qui ne pleure pas sort au printemps 71, et obtiendra une honorable 14ème place en juillet.

Fort de ce succès, ils sortent en septembre l'avventura (avec 2 "v") qui deviendra un tube. 18 semaines dans les 10 premiers de novembre à mars, 11 semaines sur le podium entre décembre et février, 6 semaines  numéro 1 en janvier et février 72.

Ce tube leur vaudra d'entrer à la 16ème place des interprètes pour l'année 71, premier groupe français.

1972.

Sorti en mars, il y a du soleil sur la France flirtera avec le podium fin mai. Dur de se remettre d'un méga-tube !

Dans les bacs en septembre laisse aller la musique atterrit directement à la première place pour octobre et restera quand même 11 semaines dans les dix premiers.

Le prix des allumettes sortira en décembre, mais ne sera classé qu'en 1973.
Pour l'année 72, Stone et Charden sont à la 14ème place au général, mais toujours premier groupe. Alors qu'arrive une floppée de "petits nouveaux" comme Il était une fois ou Crazy Horse.

1973 sera leur année.

D'abord le prix des allumettes après une très lente montée (dans le top 10 dès le 10 janvier, le podium dès le 15 février) arrive en tête en mars.

Mars où ils sortent Made in Normandie, qui ratera de peu la première place en juin. 4 mois de présence quand même !

La suite de ma vie, qui sort en aout, atteindra le podium en novembre.

Enfin, pour clôturer l'année, leur chanson de novembre, l'amour pas la charité, arrivera à la 8ème place en janvier de l'année suivante.

Quoi qu'il en soit, Stone et Charden sont les grands gagnants de cette année 1973, où ils se classent numéro 1 au général, devant Juvet, Hallyday, Sardou et Cloclo !

1974.

Léger déclin pour le duo. Et aussi pour le couple... Et maintenant si on dansait restera certes 4 mois dans le hit (mars à juin) mais n'atteindra pas les 10 premières.

Idem pour la machine, sortie en mai, qui se contentera d'une 11ème place en juillet.

ils en resteront là pour 1974, et dégringoleront de leur piédestal, sortant même du top 20 des interprètes de l'année.

Et ensuite ?
La chute se poursuit.

En 1975, comme le meunier fait son pain aura une belle 5ème place en mars, mais le disque suivant,  le télégramme ne sera même pas classé.

En 1976, dernier disque pour la période SLC : Come back Stone n'est que 21ème en juin...

Le duo Stone Charden n'a pas résisté à la séparation du couple, en 1975. Stone ne chantera plus en solo, mais Charden renouera avec le succès (pense à moi, 4ème vente de disques en février 78, l'été sera chaud, 3ème en août 79).

A la semaine prochaine avec le groupe belge les Sunlights.

Je vous embrasse.

17/02/2012

Photovoltaïque : le parcours du combattant

Ca y est !!! Depuis 9h50 ce matin, 17 février 2012 je suis une centrale électrique !!!

Mais que de chemin parcouru pour en arriver là....

Voici la genèse de l'histoire :

1) coup de fil du démarcheur d'une société (EUROFRANCE SOLAIRE) fin avril, qui me promet qu'avec ce qu'il me propose, non seulement je n'aurai rien à avancer, mais que c'est moi qui peu à peu pourrai me mettre un petit matelas de côté tous les mois.
En fait, je ne le saurai que plus tard, la société n'est qu'en fait une société de crédit, la SOFEMO, qui prête de l'argent à 11% alors que la banque peut vous prêter à 3 et quelque !! Ils ne servent que d'intermédiaire pour la véritable société qui installera les panneaux et fera les branchements !!!

2) Il est chez moi le 3 mai. J'ignore où ils vont les recruter, mais celui-ci.... travaille contre sa boîte !
Car il me sort une carte de France découpée en tranches. Et me montre que je suis dans la tranche du milieu, et que je peux produire environ 1000 kw/h par an. Comme à Dijon (sic) Bourges, Tours ou Nantes.
Il m'explique doctement que "plus on est au sud, plus on produit".

Je lui sors alors une autre carte, plus détaillée, où l'on peut très bien constater qu'à Ouhans, je suis aussi bien placé qu'à Toulouse avec ses brouillards hivernaux ou Montpellier avec ses entrées maritimes ! Pourquoi ? Parce que le potentiel électrique dépend 1) du nombre d'heures de soleil et 2) de la force du dit soleil. Et en altitude, le soleil tape...

Le mec a l'air à la fois scié, et ravi, et il semble rassuré quand je lui parle du métier que j'ai exercé pendant 40 ans.

Sinon, il joue son rôle de commercial, me disant que le matos serait livré dès réception du chèque, et que EDF (en fait ERDF) viendrait tout brancher dans la foulée. Mensonge ! Mais en plus il m'embrouille sur trois choses choses :

• l'aide de la Région, pour lui estimée entre 500 et 1500 euros. Or il faut savoir que seules les régions non ensoleillées profitent de cette subvention.
• le crédit d'impôt. 22% en 2011. Vérifié sur Internet. En fait, ce sera au final... du 18% !
• et surtout les versements d'EDF. Il me dit que ce sera "mensuel", alors qu'en fait ce sera... annuel !!! A chaque date anniversaire de la mise en service...
Ce qui veut dire que même en prenant leur crédit "décalé" à 11%, les mensualités du crédit, elles continueront de tomber tous les mois !!

"Vous allez pouvoir profiter de l'été", me lance-t'il...

Je fais un emprunt auprès de la Poste, et avance dans la semaine les 19.500 euros demandés.
Et j'attends.

3) Le matos est livré assez rapidement, je dois le reconnaître.

4) Fin mai, on me fixe rendrez-vous pour le 2 juin, le... jeudi de l'Ascension !

Les gus se pointent à 7h et demie, regardent le matos, et me disent "disolé m'siou, manque des vis, on reviendra"....

Le lendemain, coup de fil furibard à la direction de l'entreprise, qui me dit que sans faute, le lundi 6 tout sera OK.

5) Effectivement, le 6 l'installation est faite.

6) le....23 juin, ERDF me dit que mon installation est conforme, et que le raccordement sera fait entre... 6 semaines plus tard, et 3 mois plus tard !!!!

7) le 22 juillet, je reçois des papiers à remplir pour ERDF. Je questionne la personne de l'entreprise (des panneaux) pour savoir quand je serai raccordé, elle me répond, logiquement dans 15 jours, mais comme on ne travaille pas au mois d'août (sic), ce sera probablement courant septembre.

8) début août toujours rien de la part d'ERDF. Je leur téléphone et me répondent qu'ils attendent le règlement du raccordement.

Or j'ai fait un chèque à cet effet le 27/7. J'essaie d'avoir mon entreprise, et là j'entends un disque qui m'informe qu'ils seront en congés annuels jusqu'a 22 août !

Le 22 pétant je les ai appelle, me répondent qu'ils n'ont pas le temps et me laisseront un mail.
Pas de mail ni le 22 ni le 23 ni le 24. Je les appelle encore et ils me répondent qu'ils ont bien envoyé le dossier à ERDF, avec le fameux chèque, le 2 août.

ERDF fait traîner ?

Non.... car un beau  matin, je reçois l'enveloppe en question !!

Adressée à ERDF, 1 rue (normalement c'était Eugène Beau de Rochas à Montbéliard)....

En fait la mienne, 25520 OUHANS.

3 fautes graves :

1 de la Poste, qui voyant que l'adresse était fausse aurait dû renvoyer illico à l'expéditeur. Vous me direz que ça n'aurait pas changé grand-chose vu que l'expéditeur était en congé jusqu'au 22 !

2 de l'entreprise pour :

- D'abord s'être trompé grossièrement d'adresse.

- Ensuite n'avoir posté qu'à 1 euro 20 alors que même en simple (ce qui n'était pas "recommandé" si j'ose dire avec un chèque de 600 euros) c'était 2 euros 40 (11 feuilles).

9) Toujours rien 4 mois après, cette fois c'est l'organisme CONSUEL qui bloque mon dossier, pour cause d'erreurs techniques de la part de la société.  Moi j'appelais mon entreprise pour le leur dire, et eux me disaient que c'était réglé, ainsi jusqu'en décembre.

10) Jusqu'au jour où  - le 7 janvier - j'ai envoyé une lettre ouverte à la Ministre du Développement Durable, et là le consuel a enfin daigné m'appeler au téléphone, me disant que la société X.... leur envoyait des dossiers erronés. X.....??? Hé oui, la Véritable société, dont je parlais plus haut ! Et moi, ne le sachant pas encore, je me plaignais à la société-écran, EUROFRANCE SOLAIRE, qui ne servaient que de courroies de transmission.

 

A ce stade, je résume :

• Je me suis fait démarcher par un commercial de la société X, soi-disant fabriquante de panneaux photovoltaïques.
• Le commercial commence par me faire signer une offre de crédit, à un taux trois fois plus cher que ce qu'on peut obtenir dans une banque "classique". C'est en fait le seul boulot de la société X. Activité qui peut rapporter gros :
-Les intérêts de leur prêt de 11% sur 11 ans (puisque décalé) se montent à 14.200 euros.
-Les intérêts bancaires d'un prêt "vert" de 3.40% sur 10 ans (ce que j'ai fait) ne se montent qu'à 3.500 euros. Différence : 10.700 euros par pigeon démarché qui acceptent leur crédit...
A mulitiplier par le nombre de pigeons démarchés.
• En fait, la fabrication et l'installation des panneaux sont effectués par une société Y, que sous-traite la société X, celle qui est mon interlocutrice.
• Et à chaque fois que je croyais m'adresser à la société installatrice, je ne m'adressais qu'à celle de crédit, qui faisait office de courroie de transmission !!!

Le 7 janvier je reçois enfin une lettre du Consuel qui viendra, le 10, inspecter mon installation, qui est d'après lui, OK. Il m'enverra le compte-rendu.

le 14 une lettre d'EDF qui me confirme les conditions de rachat de mon électricité, sans toutefois me dire quand ils passeront faire le branchement....

Ne voyant rien venir, je téléphone le 2 février au Consuel qui me dit... qu'il manque encore une pièce à mon dossier, et qu'ils en ont informé mon entreprise (la vraie)  le 25/1.

Euréka !! Le 13 je reçois enfin mon certificat de conformité. Que j'expédie à EDF illico.
Là je crois rêver, EDF m'appelle pour me fixer un rendez-vous.
Ce serait possible le 16 ! Mais... (oui, c'est pas encore fini!) il m'a précisé qu'il fallait enlever la neige sur les panneaux !!! Là je n'ai plus à compter que sur la météo pour qu'il pleuve ou que les températures remontent d'un coup.

C'est fait, la pluie a bien voulu, cette nuit, nettoyer mon toit !

Et depuis 9h55, je produis !

Soit, quand même 299 jours après la livraison des panneaux !!

A présent, la question qui se pose : est-ce vraiment rentable ?

Oui et non, selon la date où vous avez signé...
Pour le savoir allez lire cette note :

http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2012/03/13/photov...

Je vous embrasse

 

16/02/2012

Vague de froid 2012 : est-si exceptionnel ? (réactualisée )

On ne m'en voudra pas si je préfère me cantonner dans mon domaine pour démontrer des faits, j'ai appris (depuis 3 semaines) qu'il fallait faire bien attention à ce qu'on pouvait publier, et de préférence bien documenté, sachant qu'il pouvait y avoir des chieurs de mouche qui vous reprennent pour des vétilles, ce qui à la longue devient fort agaçant.

Là, je ne vois vraiment pas qui pourrait me donner des leçons sur ce sujet.

Donc, notre vague de froid.

C'est vers le 25 janvier que j'ai commencé à voir que février 2012 pourrait avoir quelques points communs avec février 56. Mais si, dans mon site, je prévoyais des températures qui devenaient de plus en plus basses, je savais qu'en février tout était possible, et qu'au dernier moment, une belle vague de froid qui attendait son heure à nos portes pouvait être déviée vers le sud, vers les Balkans et même la Grèce.

• le 1er février il n'a pas dégelé chez moi. Mais ça, ça se produit au moins 10 fois par an. Rien d'alarmant donc.

• le 2, -12° à Belfort, -10° chez moi et -8° dans la région Parisienne. Le froid se confirmait, mais toujours rien d'alarmant, un truc qui se produit 2 à 3 fois par an.

• le 3 toujours Belfort, -15°, -12° à Charleville.. Moyenne des trois premiers matins : -12°.... chez moi, "que -13°", mais avec une moyenne des trois premiers matins de -10°. Ailleurs, quand même à noter que cette fameuse moyenne atteint -6° à Paris et dans le Centre, -5° en Bretagne.
Bon, c'est "la" vague de froid de l'année, et encore pas dans certaines régions qui restent à l'abri, comme la Provence et le sud-ouest.

• le 4 , -16° à Charleville, -15° chez moi et aussi à Belfort. On note -12° à Lille et -11° à Clemont-Ferrand. La moyenne des 4 premiers matins de février est désormais inférieure à -10° en Champagne Ardenne, Lorraine, Alsace et Franche-Comté, inférieure à -5° à l'est d'une ligne Caen-Rennes-Angers-Limoges-Lyon-Grenoble. Et il gèle le matin sur l'ensemble du territoire.

On peut alors situer cette vague de froid comme "biennale", arrivant tous les deux ans en moyenne.

• le 5, -20 chez moi. -16 à Belfort, -15 à Clermont-Ferrand, -12 à Lyon, Paris et dans le Centre. En revanche, le redoux arrive dans l'ouest avec une nuit à +7° à Quimper (!) et à 0° à Rennes.
La ligne de la moyenne des 5 premiers matins inférieure à -10° pousse un pied vers la Picardie et la Haute-Normandie, et celle inférieure à -5° englobe à présent deux tiers de la France. Ne sont épargnées que l'Aquitaine, le Poitou-Charentes, les Pays de la Loire, la Bretagne, une partie de Midi-Pyrénées et le pourtour Méditerranéen.
Là on peut dire que la vague de froid de 2009 est battue.

• Le 6, un nouveau stade est franchi, avec -18°3 observés en Sologne. Toujours -20 (tout juste) chez moi. La lutte entre le redoux qui arrive de l'ouest est implacable puisque on relève ce matin-là 23 degrés d'écart entre Quimper (+5) et Romorantin, en Sologne (-18), séparés par 400 km.
La ligne des -10 sur les 6 premiers jours ne recule pas, ni celle des -5.
La vague de froid de mars 2005 est à son tour battue.

• Le 7, le redoux venu de l'ouest bat en retraite, tout le pays étant de nouveau sous le gel. Les régions où la moyenne des températures matinales de la semaine sont inférieures à -10 englobent désormais toute l'Auvergne. Quand aux régions où les petits matins ont été supérieurs à -5° ne sont plus que La Bretagne, une partie des Pays de Loire, de Poitou-Charentes, de l'Aquitaine, de Midi-Pyrénées et du pourtour Méditerranéen.
On atteint là le niveau de la vague de froid de janvier 2003.

• le 8, Toulouse passe sous les -10 degrés. Sinon, pas d'autre poussée du froid significative, mais cela fait désormais 8 jous que la France grelotte. Du pas vu depuis... 11 ans, depuis décembre 2001.

• le 9, -12°4 dans la ville Rose ! Cette fois la France est touchée dans son entier, avec de la neige pratiquement partout. Les secteurs inférieurs à -10 le matin sur les 9 premiers jours de février gagnent du terrain, faisant comme le PS aux Régionales. On y compte Champagne-Ardenne, Lorraine, Alsace, Franche-Comté, Bourgogne, une partie de Rhône-Alpes et le Centre.
Celles au contraire au-dessus de -5 sur cette période s'amenuisent, seules résistent la Bretagne et le pourtour Méditerranéen !
On a égalé la vague de froid (classée *** par Météo-France de fin 96, début 97)

• le 10, petit répit, qui amène beaucoup de neige. Les positions du froid sont confortées, cela fait à présent 10 jours que la vague de froid a commencé.

• Enfin ce matin 11 février, le froid a de nouveau envahi tout le pays. Du sud-est (-13° dans la banlieue de Marseille) au Finistère (-7° à Quimper) cela fait désormais 11 jours que 7 régions de France enregistrent en moyenne une température inférieure à -10° le matin.
Janvier 87 est à son tour battue et on peut - pour l'instant - dire que jamais, depuis janvier 1987, soit 25 ans, on n'avait vu cela.

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Réactualisation du 16/2, après la vague de froid.

Météo-France a publié un graphique qui corrobore mes dires :

 

 

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Il en ressort que, depuis 1947, cette vague de froid se situe au 5ème rang ex-aequo derrière bien évidemment 1956 (qui peut se reproduire...) 1963, 1987 et 1985.

Elle bat février 1991, décembre 2001, janvier 1947 et même février 54 qui a avait fait l'objet de plusieurs films (cette vague de froid avait décidé l'Abbé Pierre à lancer sa fondation Emmaüs).

ATTENTION : Cela ne remet pas en cause le réchauffement global de la planète, qui est prouvé année après année, mais il est vrai que l'Europe Occidentale se dirige de plus en plus vers un climat "à la Québecoise" ! étés très chauds, hivers très froids.

Je vous embrasse