21/08/2010
Nous revenons tous vers nos racines
... même quand elles nous sont inconnues !
D'abord ma mère, qui, en 1970 avait été tellement enchantée par la Suisse qu'elle songeait - avec mon père - y finir leurs jours.
Mais ma première affectation provisoire fut les Cévennes, eux pensant que le provisoire serait définitif s'instalèrent là-bas.
Et définitivement, puisque ma mère y sera restée 26 ans, et mon père 34 !
Ensuite ma fille, qui avait passé son adolescence en bretagne, voulout à tout prix aller à la fac là-bas. La fac ne marcha pas mais elle y rencontra un jeune homme, avec qui elle est depuis plus de 5 ans. Le jeune homme dut quand même quitter son Rennes natal, pour aller 80 km vers le nord-ouest, à Lamballe.
C'est là qu'ils sont depuis 4 ans à présent.
Et bibi, qui, en 2004, complètement crevé par un été torride à Biarritz où j'habitais, abruti par le brouhaha de la circulation qui n'avait rien à envier à celle de la région parisienne, avait pris une semaine de vacances près de Morteau, aux Gras.
Cette semaine fut géniale. Soleil aussi, mais 25 degrés au lieu de 40, un calme que l'on avait oublié depuis bien longtemps, des paysages magnifiques...
Si bien qu'en janvier 2005, nous achetâmes un terrain dans le secteur, que nous y fîmes construire une maison, que nous allons habiter dans deux mois, pour ma future retraite.
Je suis - depuis 3 ans - féru de généalogie.
Si je savais que du côté de mon père ses racines étaient de Lamballe, je n'imaginais pas une seconde que ma fille s'y installe ! Comme elle dit "papa c'est le seul endroit où je n'ai pas besoin d'épeler mon nom de famille" (un nom breton pas facile à écrire)
Mais, mieux : Le berceau de ma mère côté paternel (elle s'appelait Bastide), là où sur mon arbre j'ai des dizaines et des dizaines de naissances, de mariages et de décès, c'est Aniane dans l'Hérault, à 35 km d'où elle s'était retirée avec mon père ! Et elle ne le savait pas !
Pus fort encore, si je savais que j'avais des racines bretonnes, marseillaises et languedociennes, je ne savais rien du côté de la mère de ma mère. Stéphanie P....
Et c'est en fouillant sur mon site de généalogie que peu à peu je découvris des choses. Notamment que le berceau de ma grand-mère maternelle, c'est.... le Haut-Doubs ! J'ai même découvert hier qu'un de mes aïeux (14ème génération) habitait Vercel, à quelques jets de pierre de mon futur village, et était... secrétaire particulier de l'empereur Charles Quint, en 1555 !
Je vous encourage à fouiller votre passé. cela ne coûte pas grand-chose pour s'abonner à un site généalogque (une trentaine d'euros par an) et vous pourrez comparer votre arbre à des tas d'autres, lesquels vous feront progresser d'une manière vertigineuse !
Et puis, c'est passionnant de voir les prénoms de ses ancêtres, surtout dans les années 1400/1600, comme Alix, Ponceote, Ligier, Ponceote, Oudette, Claude-François (et oui !!!) Claude-Françoise aussi, Foy...
Rien de mieux que de se plonger dans son passé pour se consoler d'un présent pas très génial !
Je vous embrasse.
11:30 Publié dans histoire, moi | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : racines, franche comté