04/11/2010
Vive les transports en commun !
Je suis un farouche opposant au tout-automobile.
En plus la mienne (d'automobile) commençait à émettre des sons pas très catholiques, aussi décidai-je en ce 2 novembre 2010 de revenir du boulot (Lons le saunier) à Pontarlier (où j'avais laissé ma caisse) par les transports en commun.
C'est un trajet qui, par la route, demande 1 heure, voire une heure 5.
Quittant mon boulot à 17h, fort logiquement j'étais à Pontarlier à 18h10 au plus tard.
Par les transports en commun c'est autre chose.
D'abord il faut attendre 18h40 (!) pour prendre un autocar SNCF.
Ultra-moderne, silencieux, climatisé, mais il va se mettre en devoir de passer par le plus de villages possibles.
Si bien qu'au bout d'une heure quinze de trajet, je me retrouve à 50 km de point de départ, à Mouchard.
Mouchard où j'attends 23 minutes afin de prendre le TGV (et oui...) Paris-Lausanne, parti de la capitale à 18h. Heure où j'étais encore à Lons en train d'attendre le car.
20h18, le "Valais" nom donné à ce TGV s'arrête en gare de Mouchard, où je monte.
Là il fonce, et il a du mérite car il doit monter de 290 à 858 m d'altitude.
Bref, à 20h46 (2h06 après être parti de Lons) il arrive à Frasne. Les voyageurs pour Pontarlier et Neuchâtel doivent prendre un omnibus Suisse.
Lequel, parti je dois le dire presque aussitôt, arrive dans la capitale de l'absinthe à 21h03.
Là je n'ai plus qu'à récupérer ma voiture pour être chez moi vers 21h30.
4h30 pour rallier mon boulot de Lons à Ouhans, 2h23 pour faire Lons- Pontarlier (77km par la route, 110 par la SNCF).
Mais c'est sûr que, même s'il avait neigé 30 cm et qu'il avait fait -10°, le temps SNCF aurait toujours été de 2h23, alors que par la route, c'est quasiment mission impossible.
C'est d'ailleurs là, qu'on les voit, les automobilistes fringants des mois "sans R", tous regroupés sous la protection de la SNCF. Là le car est bourré (pas le conducteur !).
Aussi ai-je décidé, quand ma voiture sera réparée, de continuer à la prendre tant qu'il n'y a pas d'intempéries. Mais dès la première neige sérieuse, alors ce sera la solution SNCF.
Je vous embrasse.
14:37 Publié dans moi, Ras-le bol | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : sncf
Commentaires
Comme quoi... y'a pas qu'à Paris que les temps de transport sont un casse tête !!!
Bisou
Écrit par : Teb | 04/11/2010
Je dirais même au contraire... à Paris (intra-muros) les transports en commun sont très performants par rapport à la voiture. Et ce n'est pas d'hier, car mes parents - parisiens de 1947 à 1972 - n'ont jamais possédé de voiture !
En revanche, de banlieue à banlieue là c'est vraiment la galère.
Bisous
Écrit par : Cica pour Teb | 04/11/2010
c'est clair on se rend pas compte de la chance qu'on a quand en 15min on est chez soi après le travail ! bon Courage Cica, bises
Écrit par : Christel | 04/11/2010
Oui, mais là c'est mon choix. Choix dicté par des contingences financières (économie de 700 euros par mois pendant 4 mois soit 2800 euros) mais je plains vraiment ceux à qui ces déplacements sont imposés...
Dans le cadre du démantèlement Sarkozyste de ma chère Entreprise Publique, un collègue est déjà parti, et pour lui c'est 130 km. Pour un autre, il "espère" 70, quand aux deux autres, ça sera carrément l'obligation de déménager. Donc de ne plus être "chez soi" mais se taper quand même quelques bornes en voiture.
Pour moi, ce n'est désormais que 19 voyages AR à faire, ce n'est pas le bout du monde, même si ça tombe en plein hiver. Pour l'instant j'ai du bol, la neige est à 1600m alors qu'elle devrait déjà être à 1000. Pourvu que ça dure !
Bises.
Écrit par : Cica pour Christel | 05/11/2010
Nous croisons les doigts pour que la neige se tienne éloignée le plus possible! Mais auquel cas, nous savons qu'il te restera toujours une solution, et c'est déjà bien... même si pas idéal!
Et puis, évidemment, nous avons une chance folle à Paris, les bus (nombreux), les métros (fréquents) et les RER (réguliers)... Nous avalons les kilomètres sans vraiment nous en rendre compte! Mais quand il faut aller de banlieue à banlieue, tu l'as souligné, ça devient la croix et la banière, il faut fréquemment monter à Paris pour redescendre, ce qui fait au final une dépense de temps et d'énergie conséquente... et une quasi obligation de prendre la voiture et de subir les embouteillages!
Écrit par : CriCri | 05/11/2010
Les commentaires sont fermés.