31/07/2011
Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : Gérard LENORMAN
Gérard Lenorman (pas LenormanD...) est né pendant la guerre, d'une mère normande et d'un père soldat nazi. Blessure qu'il gardera très longtemps avant d'en parler dans une chanson.
Il passera son enfance tantôt en Normandie, tantôt au Malzieu en Lozère, au... presbytère du village ! (scoop, seuls les Lozériens le savent).
Son premier disque sort en 1967 et s'intitule à coeur la vague. Pas de succès.
Puis c'est, toujours en 1967, Rêve. Pas de succès non plus. Mais si vous l'avez, ne le donnez pas, sachez qu'il vaut 30 euros !
Début 1968, Nocturne (j'ai craqué sur cette chanson et me la suis offerte un an plus tard) et Pluie, qui lui va entrer dans l'antichambre du hit en février 1969. Idem, si vous l'avez, sachez qu'il vaut 55 euros. Moi je ne le vendrai pas à cause de la chanson nocturne que je repasse en boucle depuis 2002...
Bref, les années 60 ne sourient pas à Gérard Lenorman. Ni le tout début des années 70.
Pas plus que Sueva en 1969 (25 euros), si les murs pouvaient parler en 1970 (5.50 euros seulement), sa version tardive de Hair toujours en 1970 (6 euros) Je partirai début 1971 (16 euros quand même).
Ses disques suivants ne valent plus un clou.
Il, sorti en juin, va entrer au hit-parade. Et pas qu'un peu, parce qu'il va y rester 18 semaines ! Avec une belle 6ème place en octobre.
Bien sûr, Gérard ne se classe pas parmi les 20 meilleurs de 1971, mais sa carrière est partie.
1972.
En janvier, il sort de toi, qui cartonnera encore plus. 4ème en mars, 2ème en avril, il ira se heurter au "mur" d'un autre Gérard, Palaprat qui occupe la première place avec Pour la fin du monde.
Belle performance tout de même.
Le Petit prince sort en juin, et lui aussi n'occupera que la 2ème place en septembre, derrière Une belle histoire de Fugain. Lenorman, Poulidor de la chanson ? On verra que non.
En septembre c'est les matins d'hiver, directement n°4 en novembre, mais en descente ensuite.
Avec deux n°2 et un n°4, Gérard Lenorman se hisse à la 7ème place des interprètes pour 1972, 6ème chanteur.
1973.
Les jours heureux sortent en janvier, et sont couronnés d'une 8ème place en mars.
Cette année-là il sera abonné aux 8èmes places, avec ensuite - sortie en mai - si tu ne me laisses pas tomber, 8ème en septembre.
Puis Le Magicien, sorti en septembre, et qui sera donc 8ème en février 1974.
En revanche, après tant de souvenirs, qu'il sort en décembre, ne sera pas classé.
Pour cette année 73, il ne se classera pas 8ème mais dégringolera à la 10ème place.
1974.
Côté hit-parade, le disque qu'il sortira en février sera son plus grand tube. Sans être numéro 1. Mais il va rester classé 23 semaines, jusqu'à la fin de l'été ! C'est le côté mystique de Gérard qui ressort, cette chanson quelque chose et moi se payant une 3ème place en mai.
Mais du coup il fusille son disque de Juillet, je n'ai jamais rencontré Dieu.
Je vous écris, sortie en septembre, est 5ème en novembre.
C'est le Noël du monde, sorti en décembre ne marchera pas.
Gérard n'est plus que 15ème interprète pour cette année 74, et pour les 12 années 63/74, il n'arrive qu'à la 31ème position.
Et ensuite ?
Il va remonter en puissance.
Pour 1975 il aligne Et moi je chante (6ème en mai), la belle et la bête (16ème en juin) et son magnifique funambule, que je me suis passé en boucle de 1993 à 1997, qui décrochera une seconde place en octobre, derrière Dave.
A présent les choses sérieuses vont commencer. 1976 sera "son" année.
la suite prochainement.
17:48 Publié dans Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Fan de Gérard,grand chanteur et interprete français.En Algérie,là ou je vis et là il Gérard est venu chanter,on l'adore et on le préfère aux autres chanteurs populaires dont la France en raffole.
Écrit par : adric | 28/10/2014
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