Web Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/04/2019

Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : Dick RIVERS

1962 / 1965 : Dick le "découvreur"

Triste jour que ce 24 avril 2019 qui voit partir le "deuxième mousquetaire" du rock français.
Dick était le seul avec Johnny et Gérard Palaprat à avoir su garder sa voix intacte depuis les années 60. Quand on écoute Sardou ou Christophe, on sent hélas que le poids des années est passé.

Tout comme pour Eddy Mitchell, je passerai sur la période "Chats Sauvages" qui s'étend de mai 1961 à juin 1962. J'insisterai simplement sur le fait que Dick Rivers s'est retrouvé leader d'un groupe vedette à.... 15 ans et demie ! Pour mémoire, Johnny avait déjà 17 ans quand il a enregistré son premier disque. Et tordons le cou à une idée reçue : Twist à St tropez n'a été vraiment connue qu'à partir des années 80...

En revanche le premier de Dick en solo Baby John (juillet 62) sera tout de suite un succès.
Idem pour son second A Séville (décembre 1962).

Venons-en donc à la période "Salut les Copains".
La fille qu'on a tant aimée sort en février 1963 et se classera 11ème dès le mois de mars.

Pathé, on le voit, lui fait sortir ses disques en rafales, tous les deux mois à peu près.
Mais petite déception pour le suivant, l'effet que tu me fais, qui sortira en avril, ne sera que 22ème en juillet, tandis que je ne peux pas t'oublier piétinera dans l'antichambre.

Pour juin, sortie de Mais oui Baby, qui attendra octobre pour se classer seulement 19ème (juste derrière Michel Berger, 18ème...). Antichambre pour Laisse parler ton coeur et ça ne s'oublie pas. Pas mal quand même, 3 disques dans les 50, vu la concurrence effrénée de l'époque (les "grands", plus les Michel - Laurent, Berger, Paje - Jacky Moulière, Billy Bridge, Larry Gréco, Alice Dona, Evy, Les Aiglons, Lucky Blondo, Vic Laurens, les Gam's, Jean-Jacques Debout, les Surfs, Nancy Holloway, Tiny Yong, Les Champions, etc).

Début de la notoriété avec le disque d'octobre 63 qui va comporter un doublé, la face A Tu n'es plus là va rester 10 semaines dans les 10 premiers, avec une belle 4ème place. J'en suis fou, pour sa part, adaptation du Love me Do des Beatles - groupe encore inconnu du hit de SLC à l'époque ! - sera classé 22ème en décembre.

Et pour l'année 63, Dick sera consacré 7ème interprète de l'année, 5ème chanteur masculin derrière fort logiquement Johnny, Cloclo, Richard Anthony et Eddy Mitchell. Ce "club des cinq" va durer pas mal d'années, jusqu'en 1978 avec la mort de Cloclo et le déclin sérieux de Richard Anthony.

1964.

En février sort rien que toi, qui arrivera sur le podium début avril. Premier disque où il remplace "Dick Rivers" par "Dick", et cela durera jusqu'à l'été 67.

Petite baisse de forme pous on disque de l'été : Bientôt à moi ne dépassera pas la 24ème place et Juliet la 30ème...

Mais doublé pour le disque qui suit, sorti en octobre.
Il avait adapté les Beatles, ce sera chose faite pour les Rolling Stones avec Entre nous c'est fini, présent 4 mois dans le hit, 11ème en décembre.
Je ne suis plus rien sans toi sera 23ème en décembre et janvier.
La seule qui me tient et la merveilleuse chanson ces mots qu'on oublie un jour seront dans l'antichambre.
Et un autre disque extrait de son 33 tours, Tobacco Road, va se hisser dans les 20 premières !

Joli automne pour Dick Rivers. Jolie année aussi, où il gardera sa 5ème place de chanteur. Il ne lui manque plus qu'un numéro 1 pour achever son bonheur...

1965

Dick Rivers est un découvreur de talents. Après les Beatles en octobre 63, il va, en mars, adapter un groupe totalement inconnu, les Moody Blues. Bye bye bird, qui sortira 8 mois plus tard, ne sera connu que des "copains" de mon âge, tandis qu'il faudra attendre... 4 ans pour que le grand public ne découvre ce groupe avec la première chanson symphonique pop Nights in white satin.
Personne, en dehors de quelques initiés ne connaît alors Go now. Dick l'adapte et là c'est le jackpot !!
Va-t'en, va-t'en va se classer rapidement au sommet, numéro 1 du hit de SLC pendant 4 semaines à partir de début mai !!!

Mais il ne s'endort pas sur ses lauriers, et alors que Va-t'en, va-t'en est encore sur le podium, il enregistre une chanson sur le crime passionnel, Frappe de toutes tes forces. A l'époque, les Travaux Forcés existaient encore en France....:(
Cette chanson sera 5ème en juillet. Doublé pour le disque, car long long long arrivera 21ème.

En septembre, il adapte encore un quasi-inconnu, Donovan, Colours deviendra Couleurs, et se hissera à la 7ème place en novembre. La face A, je l'ai aimée avant toi, ne sera que 13ème le même mois. 2 chansons dans les 13 premières, ce n'est quand même pas mal....

Il va encore enregistrer un disque en décembre, mais il ne se classera que l'année suivante.

Pour 1965, Dick Rivers s'accroche à sa 5ème place de chanteur français. Mais attention, 66 arrive, avec la seconde vague, celle dont j'ai parlé la semaine passée. Comment va t-il la négocier ???

Il avait donc sorti un disque en décembre, et avec lui il fera un doublé : Demain sera n°10 en janvier, Tout se passe dans les yeux 8ème en février.

Il est une chanson de Dick que j'ai cherchée pendant....presque 3 ans ! Quand un homme plein d'argent est sorti, moi je n'en avais pas assez (d'argent) pour me le payer. Et je comptais faire comme d'habitude, c'est à dire attendre un an avant d'aller dans une boutique spécialisée en disque d'occasion rue de l'Odéon (Disc-Inter) pour l'avoir avec 60% de réduction. Mais là, macache ! Et quand j'aurai assez de fric pour pouvoir enfin me le payer, il sera devenu introuvable :(

Pendant des années et des années je le chercherai. En 1989 je le vis coté à Juke-Box magazine pour 100 francs (23 euros actuels). J'ai alors lancé une petite annonce, qui stipulait que j'étais prêt à payer ce prix pour l'obtenir. Pas de réponse...
Et c'est pendant ma grosse dépression que... Nathalie (!) en 1996 viendra me dire que dans le petit magasin de disques mendois s'y vendaient des occasions. Je quittai péniblement mon lit pour aller voir, et là.... mon Dick Rivers !!! Pour 1 franc de l'époque (0.20 euro actuel) !!!!
Une affaire, car actuellement il se négocie pour 8.50 euros...

Bref, côté hit-parade, ce disque fera un carton. Un homme plein d'argent se classera 7ème en mai, Mister Pitiful 10ème et c'est là qu'on est le mieux 21ème ! Un triplé...

Le disque suivant, son 15ème 45 tours, en revanche décevra. Mon ami lointain (hommage à son idole Elvis Presley) ne sera que 20ème en juin et l'autre face Donne-moi la main 23ème en juillet.
Un air me parle, chanson de son 33 tours, arrivera quand à elle 13ème en juillet.

Il attendra novembre pour sortir Via Lucifer qui se classera 10ème en février 67. Mais plus de doublé et encore moins de triplé...

Cependant, Dick Rivers va se hisser sur le podium des interprètes pour cette année 66, seulement devancé par Johnny et Claude François. C'est le sommet de sa carrière.

Qui dit sommet dit hélas redescente...

Son disque de mars 67, l'histoire d'un homme, plafonnera à la 19ème place.

Celui de l'été, Jéricho, ne sera que 23ème en août.

Je suis triste, sorti en novembre, atteindra heureusement le "top ten".

Mais pour cette année 67, il dégringole à la 16ème place des interprètes, 12ème chanteur...
Ca sent la traversée du désert...

Elle se confirme en 1968, avec seulement l'enfant à la guitare qui sera classé, 18ème en mai. Ma chanson préférée de Dick, le charlatan, ne sera que dans l'antichambre...

Pas de classement dans les 25 pour un coeur blessé (juillet) et Même (novembre).

La traversée du désert commence. Elle va durer 7 ans, avec quand même une petite oasis en 1973 (on en reparlera).

Son seul disque sorti en 1969, les couleurs de l'amour, adaptation de Barry Ryan, ne sera pas classé.

1970, première année sabbatique pour lui, pas de 45 tours.

En 1971 il tente avec l'homme qui se rappelle. Retour aux sources, car c'est l'adaptation de Melancholy man des Moody Blues, ces mêmes Moody Blues grâce auxquels il avait eu, 6 ans plus tôt, un numéro 1... Mais rien ne se passe.

Pas plus qu'en 1972 avec Brother Jack.
Dick est en panne..
En 1973, tandis qu'Eddy Mitchell est complètement "out", et que Johnny chante des bluettes, Dick sort un rock pur et dur Marilou.
Et ça marche ! Certes pas de numéro 1, ni de podium ni top ten, mais quand même 9 semaines dans le hit...

En 1974 c'est Hey Mamy, Dick se lance dans la chanson humoristique ! SLC le zappera.

puis c'est  maman n'aime pas ma musique, qui sera classé en 75.

Pour la période qui s'étend de 1963 à 1974, il occupe une logique 12ème place.

75, dernière année du classement SLC, belle année pour Dick.
Avec donc maman n'aime pas ma musique, il atteint la 11ème place en avril.

Puis, à l'automne, il sera classé pendant 4 mois avec Faire un pont, qu'avait déjà repris Marie Laforêt deux ans plus tôt avec Mon pays est ici. Faire un pont est aujourd'hui incontournable dans les concerts de Dick.

Pour 1976, et toi tu t'endors, une berceuse ! Mais la voix magique de Dick fait le reste, et il reste du coup 7 semaines dans le top 50 des ventes.

1977 : Voilà pourquoi j'ai besoin d'elle, belle chanson d'amour, qui reste 4 semaines puis craque, dans la veine de maman n'aime pas ma musique.

Nouvelle traversée du désert, plus grave celle-là car ses disques ne dépasseront pas les 25.000 ventes, parmi lesquels son plus beau disque, en 1978. D'un côté 5 h du mat, la face A, que j'adore et de l'autre, encore une chanson pleine d'humour y en a marre de ce western.     

Toujours en 1978 grandis pas et je continue mon rock and slow.

Pas vendu non plus pour 1979 j'ai pas la cote avec toi ni en 1980 22 les vlà.

Petit frémissement la même année avec pluie et brouillard qui va dépasser les 50.000, mais pas assez pour entrer dans le top 50.

Pas de chiffres entre mars 1981 et octobre 1984,  on ne saura pas (tout de suite) quelles auront été les ventes de à nous deux on va s'en sortir (1981), Cinderella (1982), n'oublie pas tout (1982), restons amis (1983) les yeux d'une femme (1983) et Nice baie des anges (1984).

Il ne sera pas classé dans le top 50 de Canal plus
- en 1985 avec où est caché le pilote, comment tu fonctionnes, et baby doll.
- ni en 1986 étonnamment avec n'en rajoutes pas mignonne, pourtant dans la mémoire de beaucoup de gens.
- ni en 1987 avec où sont les hommes.

En 1988 il n'a plus la foi, et cède - comme les autres - à la tentation de reprendre les chansons de ses débuts, mais j'en suis fou 88 ne se vendra pas

- 1989 voit sale mambo, ainsi soit-elle et linda lux baker.
- 1990 le loup de Tex Avery
- 1991 Gatsby.

Si ses singles ne se vendent plus, ce ne sera pas le cas de ses albums.

Il classera amoureux de vous en 2001, Dick Rivers en 2006, l'homme sans âge en 2008, Mister D en 2011, Rivers en 2014. En revanche bide total pour son dernier 5/5 en 2017.

Mais il fait partie du club très fermé des plus de 50 ans de carrière. De "vraie" carrière, car pour moi avoir un succès dans les années 60 puis un autre dans les années 2000, ça n'a rien à voir.

Dick continuait ses concerts, et j'avais été l'applaudir le 8 juillet 2012 à Nuits St Georges (photo du dessous, essayez de me trouver), le dernier week-end de ma vie en bonne santé.

Je vous embrasse.

concert dick rivers 8 juillet 2012.jpg

                                    

Commentaires

Ton titre "Dick, le découvreur des Beatles, des Stones et des Who..." m'a fait sourire. J'ai imaginé les personnes de ma connaissance qui bondiraient en le lisant, car elles n'ont pas attendu les reprises françaises pour connaître ces groupes.

Écrit par : Cristophe | 20/11/2011

J'ai tenu compte de ton com et j'ai enlevé les Stones, dont la chanson "it's all over now" était effectivement bien classée avant que sorte l'adaptation de Dick.

Cela dit, je maintiens pour les Beatles. Quand Dick Rivers et Pétula Clark ont adapté d'un côté "Love me do" et de l'autre "please please me", les Beatles étaient alors considérés comme un petit groupe anglais parmi des dizaines d'autres. J'ignore l'âge que tu as, mais moi, j'en ai été le témoin. Je peux t'envoyer par mail la page du hit de SLC d'octobre 1963 où les Beatles ne figuraient pas...

Après coup, on peut dire n'importe quoi. Je me méfie des gens qui disent, à l'instar de notre président avec le mur de Berlin, "j'y étais"... Je ne connais pas tes copains, mais ça m'étonnerait sincèrement qu'ils aient connu les chansons des Beatles (dont je possède le premier disque) avant novembre 63 !

Écrit par : Cica pour Cristophe | 20/11/2011

Patrick,ton texte sur Dick m'intéresse beaucoup mais mon vieil Android ne prend pas le jaune et l'autre,qui prend très bien toutes les couleurs, a disparu de mon proche horizon. J'espère le retrouver et commenter bientôt. Cordialement. Cédric

Écrit par : Cédric | 24/04/2019

ça continue ! Ce même jour 24 / 04 / 2019, l'acteur Jean-Pierre Marielle vient de nous quitter à l'âge de 87 ans des suites d'un cancer. J'ignore s'il a sorti des disques ou non.

Écrit par : Hug | 25/04/2019

Hug , un seul disque pour Jean-Pierre Marielle avec Jean Rochefort la chanson du film des enfants gâtés , le titre Paris jadis en 77 . deux grands acteurs avec des voix inimitables ! merci Encyclopédisque . amicalement . Jean

Écrit par : jean | 25/04/2019

comme pour France Gall et Charles Aznavour pour leurs décès j'ai ressorti mes disques vinyles pour honorer leurs belles carrières . avant tout c'était notre jeunesse et Dick Rivers faisait parti un de mes préférés de rockers même si le numéro 1 reste Eddy Mitchell pour moi . en tout à l'époque j'avais acheté une 10 dizaine de EP's principalement de 65 à 67 , pour moi la meilleure période de Dick , plus des compilations acheté après avec les Chats Sauvages où en solo en double où simple bref pas mal d'écoute . pour Go now des Moody Blues je l'avais acheté avant lui puis j'avais acheté le EP de Dick pour sa belle reprise va-t'en va t'en , très souvent diffusé à SLC . beaucoup de bons titres sur ces EP's et la voix … et aussi sans oublier les arrangements de Paul Piot . une de mes préférés de lui peut-être le titre c'est ma vie , la reprise de it's my life des magnifiques Animals . Patrick , j'avais connu les Beatles en Novembre où Décembre 63 , une famille américaine qui venait d'Angleterre avec trois filles de mon âge qui avaient les disques des Beatles venait d'emménager en face de chez moi , c'était un choc pour moi ce groupe et ce son ! moi qui avait un teppaz et eux un vrai et gros électrophone . pour en revenir à Dick je l'avais rencontrer à Paris à Montmartre pas loin de chez lui dans un restaurant , juste à coté de notre table donc nous avons échanger sur ses disques et sa carrière puis gentiment m'avais signé un autographe . il était sympa c'était il y a plus de trente cinq ans comme ça passe vite .... amitiés à tous . Jean

Écrit par : jean | 25/04/2019

Dans mon top 75 de 1965 j'ai classé 2 chansons de Dick, et pour 66, "un homme plein d'argent" fait partie du podium. D'accord avec toi pour "c'est ma vie" qui aurait pu être classée chez moi.
Tu as eu de la chance d'avoir pu échanger avec lui, moi j'aurais été tellement ému que j'aurais bredouillé ! Et pourtant, entre 82 et 83 j'en ai interwievé des vedettes... Mais Dick !!!
Amitiés

Écrit par : Cica pour Jean et Renaud | 25/04/2019

Sur l'excellente chaîne de télé "Melody" est programmé en ce moment un vieux documentaire datant de 1979 dans lequel certains programmateurs radio, artistes et animateurs de télévision de l'époque discutent de l'invasion disco d'alors et du fait que c'était toujours les mêmes artistes qui étaient programmés alors sur les antennes télé et radio.

Au moins, il y a 40 ans on pouvait mettre cela sur le compte du peu de chaînes de télé et de radio d'alors.

40 ans plus tard, j'ai l'impression qu'on assiste à exactement la même chose : Certains artistes qui sont loin d'être les plus talentueux sont omniprésents dans les médias parce qu'ils ont débuté dans des télé-crochets comme M Pokora et Jenifer, en premier lieu des plus exposés et des artistes les plus dispensables de la chanson française, ou encore Soprano, Maître Gims par exemple, au moment où il y a des artistes infiniment plus talentueux qu'eux qui galèrent pour trouver des maisons de disques.

Tout cela me rend encore plus triste quand il y a des disparitions d'artistes talentueux comme celle de Dick Rivers. Plus que jamais on est dans un système où le business compte davantage que le talent.

Et là, contrairement à il y a 40 ans, on ne peut pas se plaindre du manque de moyens médiatiques (Internet, la multiplication des chaînes de radio et de télé) qui pourraient être mis en place pour révéler de véritables artistes faisant des chansons avec de bons textes et de bonnes mélodies ! Prenez cela comme vous le voulez, un coup de gueule ou une réflexion, mais moi, il m'arrive régulièrement d'être atterré par la pauvreté musicale de la musique populaire française actuelle !

Écrit par : Hug | 25/04/2019

Je garde une opinion assez partagée sur la carrière de Dick Rivers, côté positif il fait partir pour moi des chanteurs clés des années sixties, j'adore ses premières années solo, je conserve de superbes souvenirs des chansons comme "rien que toi", "va t'en va t'en", son album "Dick" sorti en 1965 est magnifique, j'apprécie également une certaine auto dérision qu'il a montré sur son personnage et qui a contribué je pense à sa popularité, par contre le côté que j'aime moins c'est son égo surdimensionné lorsqu'il évoque sa carrière musicale, comme le mentionne Patrick pour la période 1963 à 1974 il n'occupe que la douzième place même s'il a su rebondir plus tard avec quelques tubes comme "faire un pont" ou "Nice baie des anges" dans les années 80, Michel Drucker raconte dans son livre qu'il voulait l'inviter dans son émission pour qu'il chante deux chansons et il a toujours refusé en disant "pour moi c'est toute l'émission ou rien", cela peut s'expliquer car il a toujours voulu être à l'égal de Johnny Hallyday et d'Eddy Mitchell. Cela n'enlève rien à son talent de chanteur et aussi d'animateur radio épris de culture rock tout au long de sa carrière et j'ai eu comme vous beaucoup de tristesse à le voir partir si rapidement, sur la célèbre photo SLC de Jean Marie Perrier prise en 1966 déjà plus d'une dizaine nous ont quitté et cela risque d'aller de plus en plus vite. Amitiés à tous, Renaud.

Écrit par : Renaud | 27/04/2019

C'est l'éternel débat. Les personnages publics et les personnages privés. J'adorais le Dick chanteur, plus de quatre décennies sans rien à jeter, mais je n'aimais pas le Hervé Forneri à l"égo surdimensionné. Idem pour Johnny qui m'a énormément déçu quand j'ai appris 1) la tombe à St Barth - merci pour les fans - et 2) le trust.
Rares sont ceux qui réussissent d'être à la fois de bonnes personnes et de bons interprètes. Peut-être Sardou et Goldman ? Sûrement Gérard Palaprat. Mais c'est une minorité.
Amitiés

Écrit par : Cica pour Renaud | 27/04/2019

A propos de disco, une émission qui passe le samedi après-midi sur la 3 essaie de faire croire que les français sont à l'origine du disco ! Il est certains que tous les interprètes de chez nous s'y sont lancés à corps perdu, de tous horizons. Mais restons calmes et à notre place.
Quand je vois Claude François parler de "french music" en parlant du disco en 1977, je sursaute !
Quatre ans auparavant, les three degrees enregistraient "dirty ol man"..
https://youtu.be/M-t0onohp-A

Écrit par : Cica pour Hug | 27/04/2019

Dick Rivers,l'un de mes prèférés des années 60. Découvert avec La fille qu'on a tant aimée, que je fredonne encore.( Un thème que l'on retrouve,différemment exprimé dans La bourse et la vie,qui me plaît beaucoup aussi.) Je ne peux pas t'oublier,avant le très beau Tu n'es plus là. Rien que toi,Tobacco road,Va t'en,Entre nous c'est fini, Séville,Mister Pitiful, Je suis seul, Ce train qui gronde,Demain,Couleurs ( juste après Catch the wind repris par Richard,) Mon ami lointain et plusieurs autres dans ces années-là. Son album L'interrogation n'avait pas très bien marché,je crois,malgré les jolies chansons qu'il contenait; je l'écoute encore et sa chanson phare, Le vent est superbe. J'ajoute Maman n'aime pas ma musique,très bon aussi et bien sûr Faire un pont. J'ai continué d'acheter ses cd,je pense à Plein soleil et ceux qui ont suivi. Il était venu à Genève prèsenter son premier roman, Complot à Memphis. Il n'était pas de très bonne humeur au début mais quand on lui a parlé d'Elvis,son ami lointain qu'il avait brièvement rencontré,tout s'est arrangé. Aperçu à l'enterrement de Johnny,mauvaise mine,seul, il avait été un peu oublié par l'idole des jeunes et Eddy; sans doute,c'est dommage. Son adaptation de In the ghetto était sympa mais loin de ses reprises sixties, très convainquantes. Un de plus,un de moins... Une part de ma jeunesse qui s'en est allée. Cordialement. Cédric

Écrit par : Cédric | 27/04/2019

Cica : L'émission de France 3, ce n'est pas "La fièvre des années disco" par hasard ? Sinon, The Three Degrees, ça sonne effectivement disco. J'ai toujours entendu parler qu'au départ, le disco vient d'Amérique, mais je pense que la réussite internationale de Marc Cerrone dans ce genre musical a permis d'en légitimer l'origine française !


Pour l'invasion disco en France, je dirais en gros 1974-1981. Ton blog et le livre de Fabrice Ferment et le Syndicat National de l'Edition Phonographique "40 ans de tubes" (Paru aux éditions Larivière en 2001) permettent de faire ce constat. La libéralisation des ondes FM par François Mitterrand a permis à de nouveaux chanteurs français de se faire entendre. Le disco a été remplacé par la pop synthétique new wave des années 1980.

Aussi, quand j'entends sur Bide et Musique un disque très niais une histoire pour les petites filles "Le chagrin de Barbie" sorti en 1984 chez AB Productions, où il est dit : "Barbie est une fervente adepte de l'aérobic, cette gymnastique que l'on pratique sur de la musique disco", ça me fait doucement rigoler ! La même année, le groupe Mini-Star évoque le disco dans "Danse autour de la Terre", dans le dernier couplet de la chanson, faisant référence ainsi à la bande originale du film "Flashdance" d'Adrian Lyne signée en grandes parties de Giorgio Moroder. C'est vrai qu'en 1984, les chansons "(Flashdance) What a feeling" par Irene Cara et dans une moindre mesure, "Maniac" de Michael Sembello qui en sont issues avaient été de gros succès. Mais peut-on parler de "disco" pour ces deux titres ? Je n'en suis pas certain.

Tout et n'importe quoi a été étiqueté comme étant de la musique disco à l'époque, et surtout à la fin des années 70 !

Sinon, je ne sais pas si cela s'est senti dans mon commentaire de jeudi, mais j'étais particulièrement en colère ce jour-là, et ainsi mon côté "Tatie Danielle", a fait que Jenifer et M Pokora en ont pris pour leurs grades sur ton blog et même sur Youtube !

J'avais raté mon rendez-vous chez une dame faisant de l'acupuncture à la Roche-Sur-Yon (Ma ville) en Vendée, et cela a eu le don de m'énerver ! Le peu de médecins faisant de l'acupuncture en Vendée (et d'autant plus à La Roche-Sur-Yon, pourtant la ville chef-lieu du département) est proprement effarant !

De 2010 à 2016, j'allais voir un médecin acupuncteur qui me faisait une séance d'acupuncture par semaine, ensuite il est parti à la retraite, mais heureusement, un autre médecin acupuncteur m'a donné une séance d'acupuncture par semaine jusqu'à décembre dernier, où il est également parti à la retraite. Depuis, j'essaie d'alterner l'acupuncture avec de la réflexologie plantaire, tout ça à cause du stress ambiant avec mon père ! Et contrairement à ce que pense les psychiatres et les infirmiers psychiatriques ou autres psychologues que j'ai fréquentés à l'HP de la Roche-Sur-Yon de 2005 à 2011 puis par téléphone de 2011 à 2017 en gros, non, à moins d'appeler Joséphine Mimie Mathy ange-gardien, la prise de psychotropes ne résout pas tout ! En tout cas, ne permet pas toujours de rester calme et serein dans l'ambiance hargneuse et stressante que met mon père !

Trouvant que j'ai effectivement un côté "Tatie Danielle", j'ai regardé sur Internet le film en question d'Etienne Chatiliez hier soir, et aujourd'hui, j'ai dit à mon père que c'était lui qui risquait d'en avoir un à la longue en vieillissant ! Mais en fait, un côté "Tatie Danielle", je pense que tout le monde en a un plus ou moins important en fonction de l'humeur !


J'aime beaucoup les films d'Etienne Chatiliez, quoique je me sente de plus en plus concerné par "Tanguy", vivant toujours en majorité chez mes parents à 37 ans ! A la sortie du premier "Tanguy" début 2002, c'était surtout ma grande soeur (23 ans à l'époque) qui s'était surtout sentie concernée quand on était allé le voir au cinéma !

J'ai revu aussi "La vie est un long fleuve tranquille" il y a peu, et j'ai d'ailleurs pensé à la chanson "Jésus reviens" dimanche dernier, à l'occasion du dimanche de Pâques ! Des Le Quesnoy, j'en ai connu dans les écoles privées vendéennes... !! (Lol)

Concernant les vedettes "apparemment" sympathiques, mais plus dures à vivre dans le privé, France Gall en prend (encore) pour son grade dans le livre de Fabienne Thibeault "Mon Starmania" sorti il y a peu et que j'ai acheté exprès. France Gall, qui, de son vivant, était déjà connue pour ses idylles compliquées avec Claude François puis avec Julien Clerc. Mais apparemment même avec Michel Berger, tout n'était pas toujours rose dans leur quotidien. Fabienne Thibeault, qui, incarnant le rôle de Marie-Jeanne la serveuse automate dans la première version de "Starmania" l'opéra rock écrit par Luc Plamondon et composé par Michel Berger arrivait à l'époque de son Québec natal et ne connaissait rien ni personne en France. France Gall, elle, dans "Starmania", incarnait le rôle de Cristal, l'animatrice de télévision.

Pendant l'enregistrement de "Starmania", elle vivait donc chez France Gall et Michel Berger, et dans le livre, elle raconte que l'ambiance n'y était pas toujours au beau fixe. France Gall, alors enceinte de sa fille Pauline, était apparemment très capricieuse et un peu autoritaire. Même chose un an plus tard durant les représentations, elle donnait paraît-il des ordres à tout le monde, si bien que quelqu'un avait dans les coulisses, écrit "France Gall, l'étoile du Berger" !

Mais bon, Véronique Sanson, Lââm et même cette sacrée Jenifer ont eu aussi affaire à elle. Le père de France Gall, l'auteur de chansons Robert Gall la surnommait même "Le petit Caporal" ! Un sacré tempérament derrière sa voix d'ange !

Écrit par : Hug | 27/04/2019

Cica : L'émission de France 3, ce n'est pas "La fièvre des années disco" par hasard ? Sinon, The Three Degrees, ça sonne effectivement disco. J'ai toujours entendu parler qu'au départ, le disco vient d'Amérique, mais je pense que la réussite internationale de Marc Cerrone dans ce genre musical a permis d'en légitimer l'origine française !


Pour l'invasion disco en France, je dirais en gros 1974-1981. Ton blog et le livre de Fabrice Ferment et le Syndicat National de l'Edition Phonographique "40 ans de tubes" (Paru aux éditions Larivière en 2001) permettent de faire ce constat. La libéralisation des ondes FM par François Mitterrand a permis à de nouveaux chanteurs français de se faire entendre. Le disco a été remplacé par la pop synthétique new wave des années 1980.

Aussi, quand j'entends sur Bide et Musique un disque très niais une histoire pour les petites filles "Le chagrin de Barbie" sorti en 1984 chez AB Productions, où il est dit : "Barbie est une fervente adepte de l'aérobic, cette gymnastique que l'on pratique sur de la musique disco", ça me fait doucement rigoler ! La même année, le groupe Mini-Star évoque le disco dans "Danse autour de la Terre", dans le dernier couplet de la chanson, faisant référence ainsi à la bande originale du film "Flashdance" d'Adrian Lyne signée en grandes parties de Giorgio Moroder. C'est vrai qu'en 1984, les chansons "(Flashdance) What a feeling" par Irene Cara et dans une moindre mesure, "Maniac" de Michael Sembello qui en sont issues avaient été de gros succès. Mais peut-on parler de "disco" pour ces deux titres ? Je n'en suis pas certain.

Tout et n'importe quoi a été étiqueté comme étant de la musique disco à l'époque, et surtout à la fin des années 70 !

Sinon, je ne sais pas si cela s'est senti dans mon commentaire de jeudi, mais j'étais particulièrement en colère ce jour-là, et ainsi mon côté "Tatie Danielle", a fait que Jenifer et M Pokora en ont pris pour leurs grades sur ton blog et même sur Youtube !

J'avais raté mon rendez-vous chez une dame faisant de l'acupuncture à la Roche-Sur-Yon (Ma ville) en Vendée, et cela a eu le don de m'énerver ! Le peu de médecins faisant de l'acupuncture en Vendée (et d'autant plus à La Roche-Sur-Yon, pourtant la ville chef-lieu du département) est proprement effarant !

De 2010 à 2016, j'allais voir un médecin acupuncteur qui me faisait une séance d'acupuncture par semaine, ensuite il est parti à la retraite, mais heureusement, un autre médecin acupuncteur m'a donné une séance d'acupuncture par semaine jusqu'à décembre dernier, où il est également parti à la retraite. Depuis, j'essaie d'alterner l'acupuncture avec de la réflexologie plantaire, tout ça à cause du stress ambiant avec mon père ! Et contrairement à ce que pense les psychiatres et les infirmiers psychiatriques ou autres psychologues que j'ai fréquentés à l'HP de la Roche-Sur-Yon de 2005 à 2011 puis par téléphone de 2011 à 2017 en gros, non, à moins d'appeler Joséphine Mimie Mathy ange-gardien, la prise de psychotropes ne résout pas tout ! En tout cas, ne permet pas toujours de rester calme et serein dans l'ambiance hargneuse et stressante que met mon père !

Trouvant que j'ai effectivement un côté "Tatie Danielle", j'ai regardé sur Internet le film en question d'Etienne Chatiliez hier soir, et aujourd'hui, j'ai dit à mon père que c'était lui qui risquait d'en avoir un à la longue en vieillissant ! Mais en fait, un côté "Tatie Danielle", je pense que tout le monde en a un plus ou moins important en fonction de l'humeur !


J'aime beaucoup les films d'Etienne Chatiliez, quoique je me sente de plus en plus concerné par "Tanguy", vivant toujours en majorité chez mes parents à 37 ans ! A la sortie du premier "Tanguy" début 2002, c'était surtout ma grande soeur (23 ans à l'époque) qui s'était surtout sentie concernée quand on était allé le voir au cinéma !

J'ai revu aussi "La vie est un long fleuve tranquille" il y a peu, et j'ai d'ailleurs pensé à la chanson "Jésus reviens" dimanche dernier, à l'occasion du dimanche de Pâques ! Des Le Quesnoy, j'en ai connu dans les écoles privées vendéennes... !! (Lol)

Concernant les vedettes "apparemment" sympathiques, mais plus dures à vivre dans le privé, France Gall en prend (encore) pour son grade dans le livre de Fabienne Thibeault "Mon Starmania" sorti il y a peu et que j'ai acheté exprès. France Gall, qui, de son vivant, était déjà connue pour ses idylles compliquées avec Claude François puis avec Julien Clerc. Mais apparemment même avec Michel Berger, tout n'était pas toujours rose dans leur quotidien. Fabienne Thibeault, qui, incarnant le rôle de Marie-Jeanne la serveuse automate dans la première version de "Starmania" l'opéra rock écrit par Luc Plamondon et composé par Michel Berger arrivait à l'époque de son Québec natal et ne connaissait rien ni personne en France. France Gall, elle, dans "Starmania", incarnait le rôle de Cristal, l'animatrice de télévision.

Pendant l'enregistrement de "Starmania", elle vivait donc chez France Gall et Michel Berger, et dans le livre, elle raconte que l'ambiance n'y était pas toujours au beau fixe. France Gall, alors enceinte de sa fille Pauline, était apparemment très capricieuse et un peu autoritaire. Même chose un an plus tard durant les représentations, elle donnait paraît-il des ordres à tout le monde, si bien que quelqu'un avait dans les coulisses, écrit "France Gall, l'étoile du Berger" !

Mais bon, Véronique Sanson, Lââm et même cette sacrée Jenifer ont eu aussi affaire à elle. Le père de France Gall, l'auteur de chansons Robert Gall la surnommait même "Le petit Caporal" ! Un sacré tempérament derrière sa voix d'ange !

Écrit par : Hug | 27/04/2019

Le disco est né en France, les blancs ont inventé le blues, et les Allemands la salsa.

Écrit par : corps expéditif | 28/04/2019

Dick Rivers présenté par deux Beatles :
https://www.youtube.com/watch?v=4l2zfCrc3zM

Écrit par : corps expéditif | 28/04/2019

Pas mal ton nouveau site, Cristophe ;)

Écrit par : Cica pour Corps expéditif | 28/04/2019

L'émission s'appelle "les rois du rire", présentée sur la 3 le samedi à 13h30 par Yves Lecoq.

Écrit par : Cica pour Hug | 28/04/2019

La chanson dont tu m'as mis le lien est celle de Dick que j'ai le plus passée sur ma platine de 2003 à 2012 ! Amitiés

Écrit par : Cica pour Corps expéditif | 28/04/2019

Pour Hug: Personnellement, je connais un médecin acupuncteur qui réside à Saint-Gilles Croix de Vie...

Écrit par : Leroy | 29/04/2019

Leroy : Peux-tu me dire le nom de ce médecin acupuncteur, s'il te plaît ? Merci d'avance.

Écrit par : Hug | 30/04/2019

Oui, bien sûr, Hug, mais je préfère le faire par mail,mon adresse est dominiquetardivel@gmail.com
Bonne réception,

Écrit par : Leroy | 30/04/2019

Écrire un commentaire