Web Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/05/2012

Le chantage de mon épouse

Comme je l'ai dit dans ma note précédente, depuis quelques années mon "réel" tend à s'améliorer.

Ma "cicatrice" sentimentale se fait de moins en moins vive, ll y a belle lurette que je n'ai pas été harcelé au boulot et les crises d'épilepsie de mon épouse tendent à s'espacer. Déjà plus de 8 mois depuis la dernière, tiouchons du bois.

Mais la cohabitation avec celle-ci n'est pas, il faut l'avouer, des plus aisées. Même si ce n'est pas "Le Chat" avec Gabin/Signoret, on est loin des "vieux mariés" de Sardou.

Je sais que par où elle passe, ce n'est pas très facile.
Pour vous faire une idée, imaginez-vous dans un pays étranger, ne parlant pas la langue de ce pays. Avec en prime un bandeau qui vous couvre l'oeil droit.

Nous, dans ce cas, on parle par gestes, on baragouine quelques mots d'anglais.
Elle - sauf quand elle est en présence de tiers et qu'alors, du moins au début, elle rassemble toute son énergie pour parler le plus correctement possible - me baragouine des phrases qui ne signifient pas grand-chose pour le non-initié...

Phrases que je suis censé comprendre...

Elle a toujours été capricieuse. Même avant sa maladie. Partisane de "je veux tout, tout de suite..."
Mais depuis quelque temps, ce genre de choses s'accélère et ses demandes finissent toujours par un "c'est pas grave, j'vais l'faire"...

Gros chantage qui signifie : si tu ne t'éxécutes pas séance tenante, je vais faire n'importe quoi et tu ne te plaindras pas des conséquences.

Alors que dois-je faire ?

• Obtempérer tout de suite et tout lâcher, afin d'éviter tout désastre ?
• La laisser faire, en ne changeant rien à mes occupations ?

Entre les deux... Je la laisse faire, mais en surveillant de loin les opérations. Et si elles commencent à mal tourner, j'interviens.

Mais, Dieu que c'est fatigant !!!

Mon ami Bernard me comprendra, être handicapé c'est dur, très dur.
Mais pour celui qui vit avec un(e) handicapé(e), 24h/24 (dans mon cas, je dois subir ses sauts dans le lit toutes les 20 mn - c'est régulier ! - si elle n'arrive pas à trouver le sommeil..) c'est pas du gâteau non plus !

Je vous embrasse.

18:31 Publié dans psy | Lien permanent | Commentaires (4)

Commentaires

C'est terrible ça, les gens qui ont un handicap indéniable mais qui en profitent pour faire du chantage.

Écrit par : Cristophe | 11/05/2012

Je pense que c'est pour eux une façon de "compenser"... je l'ai dit, je ne voudrais pas être à leur place !
Amitiés.

Écrit par : Cica pour cristophe | 11/05/2012

Ouh laaaaaaaaa.. tu médites des fois ? je ris mais je comprends et compatis, des bises

Écrit par : Melle KTS | 13/05/2012

Oui, cette note "coup de blues" que je n'effacerai pas, car ça aussi ça fait partie de ma vie. Chacun sa croix lol :)
bisous.

Écrit par : Cica pour Vanessa | 13/05/2012

Les commentaires sont fermés.