24/08/2016
ma victoire contre deux médicaments
Cet été j'ai réussi à gagner la bataille contre deux médicaments.
1) TEMESTA
Voilà ce que j'écrivais voilà 5 ans, sur ce même blog :
Je ne vous ai jamais "tenu au courant" car à partir de cette note de décembre 2011, ma vie a été ainsi faite que je n'ai jamais pu vraiment tenir ce cap.
On en est donc à deux comprimés jaunes à cette date. Effectivement, je vais commencer à baisser, mais vraiment, la vie que me fera mener mon ex-épouse ne me facilitera pas la tâche !
Je passerai sur les détails (que vous pouvez lire live sur mon blog - je n'ai pas enlevé les notes) mais toujours est-il qu'à l'orée du printemps je suis revenu aux fameux deux comprimés.
Là, conjonction avec le "virtuel" (un de mes amis s'est suicidé devant son PC), et le "réel", à l'été je passe à 3 comprimés. Car cet été sera bien agité pour moi. Déjà le 14 août à l'issue d'une énième scène de ménage me vient une hémorragie nasale costaud, durant laquelle non seulement mon ex n'appellera aucun secours (c'est une voisine, présente sur les lieux, qui le fera) mais elle me reprochera, alors que je me vide de mon sang, de.... salir son carrelage !
Pire : alors qu'après la fin de l'hémorragie l'hôpital de Pontarlier me jettera dans la rue (un conseil, je vous en prie, évitez A TOUT PRIX cet établissement !) ma chère ex refusera de venir me chercher en voiture. Alors qu'elle m'avait enlevé ma carte bleue et mon portable !!! Je réussirai néanmoins à m'en sortir, Dieu veillait sur moi.
Comme si cela n'avait pas encore été assez, le lendemain, elle.... fait sa valise et part de la maison.
C'EST FINI, FI-NI, me lancera-t'elle devant les voisins médusés qui assistaient au spectacle. JE FOUS L'CAMP !!
C'est vrai que depuis pas mal d'années elle me reprochait de f... sa vie en l'air, de m'éloigner de notre fille et de vivre dans un "trou".
Quand, une quinzaine de mois plus tard j'exaucerai enfin son voeu, en quittant tout muni d'une valisette et d'un sac à dos, non seulement elle ne sera pas satisfaite mais dès lors commencera à empoisonner ma vie.
Aux dernière nouvelles ça continue !
Mais bon, revenons-en au témesta. Le 16 août, épuisé, j'entre à l'hôpital d'Ornans (pas question de Pontarlier) qui me maintient à 3 comprimés jaunes. Sur le rapport envoyé à mon médecin traitant, je verrai la cause de mon hospitalisation : "burn-out à domicile"....
A partir de là je vais rester dans ma cave aménagée, n'osant plus affronter ma "terreur domestique". Ma cave reliée à Internet. Où, tout comme 9 ans auparavant, je vais parler à des personnes qui me comprennent. Et qui m'aident. Qui me disent, tout comme mon médecin traitant, M. Jardin, "de partir pendant qu'il en est temps".
2013 sera l'année décisive. Plus les mois vont passer, plus je serai espionné par mon ex, qui, un soir de novembre, viendra dans ma cave me demander (à 23h) "la recette de la choucroute" !!!
Après une semaine d'hôpital, où j'aurai le loisir de réfléchir, je quitte ma maison, avec comme je l'ai dit une valisette et un sac à dos.
Et toujours mes trois comprimés jaunes.
Cap sur Toulon, ma ville-fétiche, où je commence à me refaire une santé. Et je repasse à deux comprimés et demie.
Mais très vite, je vais recevoir l'assaut de SMS, d'appels répondeur, et même de calomnies sur mon blog, le 22 février, d'un gendre qui jusq'à présent ne m'avait jamais calculé....
Qui me dit que "belle-maman", qui pourtant désirait ardemment que je la quitte, partir du "trou" où elle était et rejoindre notre fille, alors que (peut-être brutalement) j'avais accédé à ses désirs, n'était plus que larmes et cris...????
Et qui évidemment m'insulte copieusement : "tant de lâcheté dans un si petit homme"..
Il me semble, à moi, que la lâcheté aurait été de rester !
C'est toujours sur mon blog, du reste, je n'ai pas enlevé ces saloperies.
Bref, toujours trois comprimés, alors que Madame, en mai, se décide à demander le divorce. On a dû lui dire qu'au final c'était rentable...
Mon avocat, après la première conciliation à Besançon en septembre, me dira n'avoir jamais vu autant de haine dans un cas similaire...
Puis, au cours de l'hiver 2014/2015, les choses se tassent, et j'arrive à retrouver mes deux comprimés.
Nouvelle conciliation à Toulon en avril 2015, qui se passe très mal, de nouveau trois comprimés :(
A partir de mai 2015, même si je suis contraint à verser une "prestation de secours" à mon ex ( qui a déjà empoché 110.000 euros de la vente de notre maison et qui touche 1050 euros de l'état) je deviens de plus en plus serein, et passe à deux comprimés et demie à l'été.
Puis reviens à ma "dose 2011", deux comprimés à la Noël.
Au mois de février un et demie.
Mais le 24 mars, la mort de mon cousin germain qui était un peu mon grand frère me fait rester à deux.
Redescente avec un et demie fin mai.
Et depuis début août, me voilà à un seul . Certaines "nouvelles" apprises depuis auraient pu m'inciter à ré-augmenter mais j'ai tenu bon. Considérant que moi, au moins, je peux me regarder dans une glace...
2) KENACORT RETARD
Piqûre de très faible dose de cortisone destinée à calmer mon allergie au pollen de graminées. Je la prends depuis 41 ans, prescrite à l'époque... par un allergologue !
Depuis une vingtaine d'années, les jeunes médecins, ayant d'un côté la phobie de la cortisone sous toutes ses formes, et de l'autre certains avantages par les labos à prescrire de médocs qui certes font effet mais aussi qui abrutissent (Théralène, Singular, Aérius) sont très rétifs à me prescrire cette piqûre.
Ma pauvre maman en prenait jusqu'à 4 chaque été mais elle n'est pas morte de cela !
Bref, à chaque changement de lieu d'habitation, il m'est de plus en plus difficile de trouver un toubib de moins de 60 ans qui prescrive cela. Les deux dernières années, aidé par le climat maritime de Toulon, j'ai pu m'en sortir avec une seule piqûre.
Mais cet hiver le diagnostic est tombé : je suis diabétique. Et donc la cortisone c'est fini.
Alors, à partir du mois d'avril, j'ai lutté contre cette allergie, qui cette année était encore plus méchante. Mes yeux ont piqué de plus en plus, puis larmoyé, la rhinite est venue, un début de toux, mais je tenais, je tenais.
Et puis la météo m'a aidé.
Pas ma boîte, mais le temps qu'il a fait. Grosse sécheresse qui a grillé sur pied ces saloperies de graminées, et là, je peux dire que j'ai passé le cap.
L'an prochain, mon diabète sera "stabilisé", et je connais un vieux toubib près du Garlaban qui pourra à nouveau me prescrire la piqûre magique !
Je vous embrasse.
15:17 Publié dans détripage, moi, non politiquement correct | Lien permanent | Commentaires (11)
Commentaires
Mais alors on ne va plus pouvoir compter sur toi pour le top des ventes de médicaments !
Écrit par : Cristophe | 24/08/2016
Toujours le sens de l'humour ! En tout cas, toi qui suivais mon blog pendant "les années noires" , tu as pu être témoin de ce que j'ai vécu...
Écrit par : cica pour Cristophe | 24/08/2016
Je te félicite pour la diminution de tes médoc, je parle en connaissance, car ma mère prenait tous les cocktails possibles et imaginables (valium, témesta et j'en passe)
Toi aussi tu es diabétique, je le suis depuis avril 2015 (type 2) et j'ai bien du mal à le stabiliser :(
Passe une belle soirée Patrick
Bises
Écrit par : Un ange qui passe | 24/08/2016
Ah oui vous aussi, vous prenez des médicaments. Eh bien vous n'êtes pas le seul. J'ai eu aussi plusieurs années "noires" même si je suis jeune et je prends des médicaments. Je n'en dirai pas plus sur le pourquoi du comment. J'ai vécu une période qui m'a traumatisé en 2005. Je dirais simplement que j'ai fait une dépression deux ans après mon bac parce que j'étais perdu dans mes études. Après l'obtention du Bac L en 2003, j'ai fait l'erreur de m'inscrire en L.E.A. (Langues Etrangères Appliquées au Commerce) et au bout de deux ans de première année, je savais que je voulais arrêter mais en même temps je ne savais pas vers quoi aller. Donc j'ai fait une sale dépression, d'autant plus que je suis agoraphobe depuis l'adolescence. Enfin, bon, la musique est là et c'est aussi un médicament qui peut faire changer les choses. Contrairement à d'autres jeunes gens, j'ai eu le bon goût de ne sombrer que dans des dépressions et jamais dans l'alcool le tabac et encore moins la drogue.
Enfin, bon, je vous félicite d'en être venu à bout de votre prise de médicaments !
Écrit par : hug | 25/08/2016
hallucinant vos commentaires santé . je me sens ridicule avec mon seul cachet pour remplacer ma thyroïde enlevée il y a vingt deux déjà , sans conséquence depuis . à tous , j'espère qu'avec les progrès , une bien meilleures santé par la suite . amitiés à tous . jean
Écrit par : jean | 25/08/2016
Pour la petite histoire, j'ai fait - à cause d'un harcèlement au travail accompagné d'une double vie que j'avais beaucoup de mal à assurer - une méga dépression en gros de 1995 à 1998. Mon psy m'avait prescrit 9 comprimés d'antidépresseurs, antianxyolitiques et autres ! Pendant cette période, évidemment je ne conduisais plus, et j'étais complètement zombie. Merci à eux quand même qui ont amorti le choc de la mort de ma mère le 4 février 1998 (je paierai l'addition plus tard).
Ma fille allait avoir ses 15 ans quand j'ai décidé de tout arrêter en bloc.
Je n'ai plus été zombie mais, d'abord dans les premiers mois un immense mal de tête. Puis une grosse insomnie (je m'endormais vers les 2/3h pour me réveiller vers les 4/5h !!) devant laquelle mon toubib de famille m'a vite remis au cocktail stilonox/témesta. Seuls. Et enfin, une maniaco/dépression où j'alternais les "exploits" et les "trous noirs". Dont un qui a failli êtr fatal en février 2003....
J'ai du mal à dater la fin, je dirai vers 2006 où j'ai dû affronter dans le même mois la mort de mon père et la trépanation de mon ex épouse. Electrochoc ? Je ne sais pas. Ce que je sais en revanche, à présent c'est que tout sevrage doit être progressif ! Surtout quand on avance en âge.
Sinon, Jean, une petite anecdote : J'avais deux amis, Jacques et Jean-Bruno, qui étaient fiers (!!??) à 50 ans de n'avoir jamais vu de médecin et ne prendre aucun cachet.
Ils ont été emportés tous les deux en 2007, l'un par une embolie pulmonaire, l'autre par un cancer de la langue. Je ne sais pas, mais, peut-être qu'une visite annuelle (dans mon ex-boîte les visites médicales étaient dans certains endroits inexistantes) aurait peut-être décelé quelque chose chez l'un ou chez l'autre ?
Amicalement
Écrit par : cica pour Jean | 25/08/2016
Hug, en dehors des médocs, je connais deux thérapies contre la dép : la musique oui, et aussi... le soleil. Quand j'habitais le Pays Basque, entre 2003 et 2007, j'allais souvent à la plage, de mars à octobre. Cette "luminothérapie" était très efficace, et il m'arrivait de m'allonger sur le sable avec des idées noires, et de peu à peu tout relativiser au fil de mon exposition au soleil. Peut-être que la fin de ma maniaco vient aussi de là ????
Amicalement
Écrit par : cica pour hug | 25/08/2016
patrick , j'espère que tu n'as pas pris mal mon commentaire , comme je ne me relis pas , c'était mal formulé . j'en sais quelque chose , il y a 5 jours , je viens de perdre un ami de mon âge (66 ans ) , parti en camping-car à argelés sur mer , revenu dans une petite boite . crise cardiaque à la mer . pourtant il était en forme , le docteur de là-bas à dit à sa compagne que c'était son heure tout simplement . il était un peu musicien , animateur-amateur et passionné de musique . il avait aussi organisé des conventions de disques , donc une grande perte pour moi . demain après-midi , enterrement d'un autre copain de 60 ans mort d'une sale maladie comme on dit , il y a 2 ans , ils avaient perdu leur fille d'un accident de voiture ! quand le sort s'acharne ! à notre âge , il faut s'accroché ! amicalement . jean
Écrit par : jean | 25/08/2016
hug , tu es un gars bien , la tête sur les épaules , tu as bien fait de refuser toute sorte de saloperies , de jouer de la musique et d'en écouté , c'est un bon remède en effet . amicalement . jean
Écrit par : jean | 25/08/2016
Bravo et bon courage pour la suite ! Pour les allergies aux graminées, dont je souffre également, il existe d'autres moyens (acupuncture à commencer durant l'hiver, désensibilisation aux graminées, etc.)
Écrit par : dieudeschats | 30/08/2016
La désensibilisation, justement, je l'ai faite de 1976 à 1984 ! Pour passer de 4 piqures à 2...
Pour la suite, je pense que côté piqures mon diabète sera stabilisé et que je pourrai m'en offrir une, et côté cachets, sauf accident je poursuivrai la descente. J'ai eu un gros choc cet été, mais je n'ai pas cédé à la faiblesse de ré-augmenter le témesta. Fier de moi lol.
Écrit par : cica pour Dieudeschats | 30/08/2016
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