23/09/2019
TOPS DE MARS 1987 (rectifié)
TOP 30 FRANCAIS | |||
1 | 2 | ON SE RETROUVERA | Francis Lalanne |
2 | 1 | T'EN VAS PAS | Elsa |
3 | 9 | CORPS A CORPS | Images |
4 | 12 | LAISSEZ-NOUS CHANTER | Gold |
5 | 3 | VOYAGE VOYAGE | Desireless |
6 | 4 | FALLAIT PAS COMMENCER | Lio |
7 | e | VIENS BOIRE UN PETIT COUP A LA MAISON | Licence IV |
8 | e | SAUVEZ-MOI | Jeanne Mas |
9 | 20 | C'EST COMME CA | Rita Mitsouko |
10 | 13 | MAGIE NOIRE | Philippe Russo |
11 | 5 | MAMAN | Dorothée |
12 | 18 | FLEUR DU MAL | Stéphanie |
13 | 10 | JE DOIS M'EN ALLER | Niagara |
14 | 30 | IL FAUDRA LEUR DIRE | Francis Cabrel & les enfants |
15 | 8 | TES ETATS D'AME ERIC | Luna Parker |
16 | e | LES DIVAS DU DANCING | Philippe Cataldo |
17 | 6 | C'EST LA OUATE | Caroline Loeb |
18 | 27 | DUEL AU SOLEIL | Etienne Daho |
19 | e | THAI NANA | Kazero |
20 | 14 | NOIR ET BLANC | Bernard Lavilliers |
21 | 17 | ELLE EST PARTIE | Partenaire Particulier |
22 | 21 | LES YEUX DE LAURA | Gouts de luxe |
23 | e | BODY PHYSICAL | Marie-Claire Buzy |
24 | 25 | MOURIR LES SIRENES | Canada |
25 | 7 | MUSULMANES | Michel Sardou |
26 | 16 | CA FAIT RIRE LES OISEAUX | Compagnie Créole |
27 | 22 | PLEURER DES RIVIERES | Viktor Lazlo |
28 | e | LES AUTRES SONT JALOUX | Yanna Katsoulos |
29 | e | TU DIS QUE TU L'M | Dennis Twist |
30 | 15 | P'TIT BOUCHON | Sabine Paturel |
TOP 15 ETRANGER | |||
1 | 1 | IN THE ARMY NOW | Status Quo |
2 | 2 | SALLY | Carmel |
3 | 12 | ROCK THE NIGHT | Europe |
4 | e | ELECTRICA SALSA | Off |
5 | 13 | THE MORE I SEE YOU | Valli |
6 | 3 | DON'T LEAVE ME THIS WAY | Communards |
7 | 6 | ALWAYS THE SUN | Stranglers |
8 | e | CONCRETE AND CLAY | Hong Kong Syndikat |
9 | 11 | DO YA DO YA | Samantha Fox |
10 | e | I LOVE TO LOVE | Tina Charles |
11 | e | WALK LIKE AN EGYPTIAN | Bangles |
12 | e | OPEN YOUR HEART | Madonna |
13 | 9 | YOU KEEP ME HANGIN ON | Kim Wilde |
14 | 8 | TWO OF HEARTS | Stacey Q |
15 | 5 | THE FINAL COUNTDOWN | Europe |
Erreur rectifiée. Ce n'est pas la première fois que ça m'arrive, il y avait aussi eu Brooklyn by the sea de Mort Shuman, mais son faible score n'avait pas nécessité de correctif, alors que là il s'agit d'une chanson qui est dans le top 20. Même si elle n'a pas marqué les foules !
Donc top de mars 87. Top de mon arrivée à Mende, où enfin je pouvais voir l'émission top 50, animée par Marc Toesca. Auparavant j'étais dans un petit village alpin perché à 1000 m d'altitude où on ne captait pas Canal Plus. Je vais désormais tous les enregistrer sur cassette, du moins les chansons qui m'intéressent. En juillet 1993, quand le top s'arrêtera, j'aurai une trentaine de C180 uniquement remplies de tops ! Et dire qu'elles ont dû probablement finir à la déchetterie d'Ouhans...
Côté français, c'est un top vieillissant, avec seulement 7 entrées. En tête, interversion entre les deux premières, tandis que Gold et Images se classent juste derrière.
Première entrée, Licence IV. J'ai été surpris de leur ascension au premier abord, puis je me suis souvenu de la folie de la danse des canards et autres petits chats ! On oublie trop que les chansons de noces et banquets, c'est un marché. En revanche je ne me doutais pas qu'ils seraient en tête pendant trois mois...
La seconde entrée est signée Jeanne Mas, alors la chanteuse française la plus vendue. Elle devrait faire un podium avec sauvez-moi. Terminus pour Philippe Russo et Stéphanie, laquelle grappille encore quelques places. Les Rita Mitsouko devraient encore monter un peu et Cabrel prend son temps, il fait partie du "club des privés de première place à cause de Licence IV" !
Troisième entrée, Philippe Cataldo et ses divas du dancing. Avant d'arriver à Mende j'aimais déjà cette chanson entraînante, même si je ne comprenais rien aux paroles. Mais - je pense à JMP - ensuite tout s'éclairera pour moi ! Cependant il me faudra attendre sept ans pour mieux apprécier... Ce "one hit wonder" fera un top 10.
Donc en 4ème entrée le fameux thai na na qui ne m'a pas spécialement marqué pour que je le situe dans les étrangers ! Il faut dire que les années 80 et suivantes seront propices aux "étoiles filantes" de ce genre. Sur ce top 30 il n'y en a pas moins de 8 !!!!
Terminus pour Etienne Daho et Canada, j'avais beaucoup apprécié mourir les sirènes.
Marie-Claire Buzy est la 5 ème entrée mais elle n'ira pas plus loin, de même que Yanna Katsoulos. La 7ème entrée, tu dis que tu l'M, ne sera en revanche pas loin d'un top 10.
Parmi les "frémissants", du beau monde : Johnny (32ème), Sheila (36ème), Patrick Sébastien (37ème) et.... Claude François 39ème avec Comme d'habitude !!! Seul Johnny quittera cette antichambre, et devrait faire un bon score avec cet extrait de l'album Gang signé Goldman, album qui le remettra en selle après quelques années de galère. Car pour la première fois depuis onze ans (Gabrielle), on le reverra numéro un, au moins en ventes hebdo !
Côté étranger, c'est l'inverse du hit français. Très "jeune" avec 5 entrées sur 15 chansons; trop jeune, je dirais un hit qui se cherche, après le funky et avant la house music. Certes il y a des "valeurs sûres" comme Status Quo, les Stranglers, Madonna et Kim Wilde, mais les autres sont des étoiles filantes. C'est même une française qui occupe la 5ème place !
Donc voilà, à dans quelques semaines pour avril.
Je vous embrasse.
PS j'ai gardé vos commentaires et je vais les republier.
17:57 Publié dans Cica-chansons | Lien permanent | Commentaires (18)
Commentaires
"Patrick, j'ai couru voir les paroles des "divas du dancing": est-ce la référence au "mikado", qui était une boîte à l'entrée de Mende qui s'est appelé après "le déclic" et qui a brûlé en 2001 ( l'enquête n'a pas été longue pour nos fins limiers locaux, ce sont les propriétaires de la boîte d'en dessous qui ont fait le coup ! toujours est-il que côté hit, je préfère le hit étranger avec pas mal de bons titres..Côté French, Canada, Dennis Twist,Cataldo justement, Daho, Lalanne, Philippe Russo....A plus"
Écrit par : jmp | 23/09/2019
"j'avais acheté Philippe Cataldo , Dennis Twist et Buzy donc j'avais vraiment aimé ces titres pour ceux qui entraient dans ce top de Mars 87 . à noter que les paroles les divas du dancing sont de Jean Schultheis . côté nouveauté étrangère c'était Hong Kong Syndikat avec sa reprise de concret and clay qui m'avait bien plus , j'avais déjà beaucoup aimé en 65 Unit 4+2 avec cette chanson que Richard Anthony avait reprise sous le titre comment fait-elle sur son EP au revoir mon amour , un des meilleures 45 tours de Richard Anthony les 4 titres étaient bons . amitiés à tous . Jean"
Écrit par : jean | 23/09/2019
En 1987 à Mende se trouvaient deux discothèques : la diva et le Mikado. Lequel s'est effectivement appelé "le déclic" dans les années 90 et qui a brûlé en 2001 (j'étais déjà parti). Alors qui a fait un clin d'oeil à Mende ? Schulteis ou Cataldo ?
Sinon d'accord avec Jean au sujet de Richard Anthony, il sortait des galettes d'enfer à cette période. Période qui a quand même duré 8 ans entre "ça tourne rond" (1961) et "séverine" (1968). Ensuite il est parti en vrille pendant 3 ans avec le sirop typhon, bien l'bonjour, tibo et autres avant de ressaisir fin 71 (maggie may, sans toi, il pleut des larmes, embrasse-moi) mais c'était trop tard pour lui, la fameuse "génération 71/72" était arrivée et avait fait du dégât parmi les anciens ! Y compris Johnny.
Sa meilleure période (au moins 2 chansons géniales par disque) se situe pour moi entre juillet 64 et septembre 66. "au-revoir mon amour" (qui me rappelle mon BEPC !!) est en plein dedans.
Amitiés
Écrit par : Cica pour JMP et Jean | 23/09/2019
Patrick : Valli habite,certes, la France mais elle est d'origine américaine.
En toute amitié,
Écrit par : Leroy | 25/09/2019
J'ignorais qu'elle habitait la France.
Écrit par : Cica pour Leroy David | 25/09/2019
Cica : J'ai lu ce que tu as écrit sur "Les 50 interprètes de la période 63 / 74" à propos du Top 50. Ne t'inquiète pas, moi, de 1987 à 1991 en gros le Top 50 va me passionner ! J'étais très jeune (5 ans), mais j'ai dû commencer à regarder le Top 50 assidûment vers juillet 1987. Je me souviens que c'était l'été en tout cas, car je me vois encore regarder le Top 50 et voir le clip de Vanessa Paradis "Joe le taxi" et celui de Madonna "La isla bonita" en noir et blanc sur la télé blanche que mes parents avaient à l'époque. A l'automne 1987, mon père achètera une télé couleur au moins pour qu'on puisse voir les clips en couleurs, ainsi que d'autres films familiaux qu'il avait faits de nous, et que jusque-là on n'avait pu voir qu'en noir et blanc.
Simplement, je n'ai pas encore eu le temps d'étudier minutieusement ce Top de mars 1987. Alors je le fais.
Un bon Top pour moi parce qu'Elsa et Dorothée y sont bien classées. Même si pour Elsa c'est avec son premier gros tube "T'en va pas" qui est loin d'être sa chanson la plus joyeuse ni celle que je préfère avec le recul. Comme tout le monde, je l'ai découverte avec ce titre, et sa voix si douce et belle, ainsi que sa beauté naturelle. Cela fait donc 32 ans que je suis fan et amoureux (secrètement) de cette chanteuse ! Dorothée cartonne avec "Maman", son plus gros tube époque Top 50.
Pour être bref (Je pourrais parler des heures de Dorothée, mais parfois cela agace autour de moi, alors sur Internet, je me suis inscrit sur le forum Absolument Dorothée pour parler de ma star d'enfance), "Maman" avec le recul est un tube "correct" dans le sens qualitatif pour elle, même si, même quand j'étais petit le fait qu'elle termine la chanson par répéter à satiété "Je crois bien que je l'aime" (Style "Pour que ça fasse 3'00", tout comme en 1969 Michel Polnareff avait bouclé "Tous les bateaux, tous les oiseaux" en improvisant en studio des "La, la, la, la, la" sur la fin de la chanson pour les 3'00 nécessaires aux passages radio ou télé) m'énervait.
J'ai eu le 45 tours pour mon Noël 1986 avec en face B "Ma valise", qui contrairement à ce que j'ai lu sur un site Internet est bien une chanson différente de "La valise" (A une lettre près !), titre qui figurait sur la face B du 45 tours "Hou ! la menteuse !" en 1982. Cette première chanson "La valise" en 1982 ayant bien marché, Dorothée aura droit sur chacun de ses albums à une chanson autour de sa valise, et parlant de ses chaussettes rouges et jaunes à petits pois, inspirées à mon avis par le "bikini rouge et jaune à petits pois" chanté par Dalida et par Johnny Hallyday entre-autres en 1960 dans "Itsy bitsy petit bikini".
L'album "Maman" de Dorothée est celui que j'ai préféré d'elle quand j'étais petit, car je l'ai acheté en K7 audio et en 33 tours ! Avec 17 chansons (9 sur la face A, 8 sur la face B), et notamment la chanson "T'es pas cap" que je vous conseille de réécouter car personnellement, elle me rappelle beaucoup dans le thème du texte "Ne sois pas si bête" chanté par France Gall en 1963, mais sur ce disque il y a aussi la chanson "Bien fait pour toi", qui fait penser au "Fallait pas commencer" de Lio sur son thème de texte, "Trouve-moi une chanson", sorte de suite ou de redite de "Pour faire une chanson" sorti en 1983. Mais avec le recul, la chanson de cet album que je préfère est la très belle "Dès que l'on rend quelqu'un heureux", que beaucoup de fans de Dorothée trouvent trop lente, mais dont j'adore le texte écrit par Michel Jourdan.
Une chanson sérieuse mais belle sur la générosité adressée aux enfants avec un texte très poétique. Cette chanson fait partie des vraies bonnes chansons de Dorothée cachées au fond des albums et qui sont plus profondes que ses tubes, elle fait partie des chansons que je recommande à ceux qui pensent, sans connaître bien le répertoire de la blonde au long nez, qu'elle n'a chanté que des daubes !
Grâce à cette chanson, ou d'autres comme "ça compte aussi la gentillesse", "Naturellement", "En écoutant pleurer le vent", "Mon plus beau cadeau", "Des ailes à mes souliers", "Chagrin d'amitié", "J'suis pas comme les autres", "Je veux qu'on m'aime", "Pour de rire ou pour de vrai", "La mer câline", qui ne s'adressent pas forcément qu'aux enfants et qui sont joliment écrites avec de belles mélodies, je resterai toujours, même devenu adulte, un irréductible fan de Dorothée, de ce qu'elle a produit.
Celle que je surnommais avec mon père "La femme au poireau" (à cause de sa spectaculaire coupe de cheveux !) Desireless, cartonne toujours avec "Voyage, voyage". Chanson énigmatique, car elle ne parle pas des voyages en kilomètres, mais des voyages intérieurs, en fait du bouddhisme, la chanson étant dédiée à Gopala I. Desireless, ancienne styliste de mode, ayant lancé sa marque "Poivre et sel" avec succès dans les années 70, se présente aussi en intégral look noir, quasi gothique dirait-on aujourd'hui !
On résume trop souvent Desireless à ce seul tube alors qu'elle fera un second tube au printemps / été 1988, avec "John", chanson dédiée cette fois à Yama Dieu de la mort, et dans laquelle elle cite plein de noms de Dieu dont... Allah, et ce sans que cela ne relève aucune censure bien au contraire. La même année, en novembre 1988, mon artiste féminine préférée Véronique Sanson sortira "Allah" mais n'aura malheureusement pas le même traitement que Desireless avec. Le livre de Salman Rushdie "Les versets sataniques" et sa condamnation par l'ayatollah Roudollah Khomeini étant paru entre les deux chansons. En février 89, ayant reçu des lettres de menaces de mort dans les coulisses de l'Olympia où elle se produisait, elle sera contrainte de retirer cette chanson de son spectacle, et l'album "Moi le venin" où se trouve la chanson et le 45 tours sortis quelques mois plus tôt seront boycottés des radios et télés et retirés des bacs des disquaires pendant quelque temps.
Desireless sortira deux albums "François" en 1989 avec ses deux tubes et les singles "Qui sommes-nous ?" et "Elle est comme les étoiles" (Belle chanson dédiée à sa mère), l'album "marchottera" puis un second album en 1994 chez Pense A Moi, label appartenant à AB Productions, cette fois sans aucun succès. On ne la reverra qu'au début des années 2000 lors de concerts et d'émissions de télé revival sur les années 1980, avec un look complètement changé, puisqu'elle s'est rasée les cheveux et porte maintenant des robes colorées.
L'autre chanteuse avec son look bien à elle, Jeanne Mas (dont la fille Victoria Mas vient d'ailleurs de publier son premier livre) revient avec "Sauvez-moi" son dernier très gros tube marquant (Elle sera encore bien classée au Top 50 cependant fin 1987 avec le titre en public "La bête libre" et au printemps 1989 la chanson controversée "Y'a des bons" (Mais y'a toujours des c..s") issue de son troisième album "Les crises de l'âme" qui sera le dernier à bien se vendre. "Sauvez-moi" est le 3ème extrait et 3ème tube de son deuxième album "Femmes d'aujourd'hui" sorti au printemps 1986. Le 45 tours est une version remixée par rapport à l'album. Jeanne en réalise pour la première fois le vidéo-clip, mal jugé aujourd'hui, mais que pour ma part, je trouve très drôle et très actuel. On l'y voit brune, rousse et blonde (Façon Marylin Monroe), elle pose d'ailleurs comme ça sur la pochette du 45 tours si bien qu'à la sortie du disque, beaucoup de gens auront du mal à la reconnaître !
"Body physical" de Buzy ce n'est pas mal non plus. Mais je préfère son succès "Adrian" de 1984. Cette chanteuse a un visage qui me fait penser à celui de France Gall, je trouve, mais je ne saurais pas dire pourquoi.
"Les divas du dancing" de Philippe Cataldo, j'aime bien aussi. En réalité, le temps du Mikado est certainement une idée de Jean Schultheis, puisque le texte de la chanson est de lui, Philippe Cataldo étant le compositeur de la musique de la chanson. Après cet excellent seul et unique succès, Philippe Cataldo ne sortira qu'un seul autre 45 tours en 1989. Mais dès 1983, il en avait sorti un premier qui s'intitulait "J'aurais l'air de quoi" qui avait connu un succès d'estime. Dans les années 90, il se retirera, vivant sur les droits de compositeur des Divas du dancing, mais composant aussi des musiques pour des émissions de France Inter.
Yianna Katsoulos, pas terrible. Après cet unique succès "Les autres sont jaloux", elle tentera plusieurs come-back notamment avec "Plus fort que les gâteaux" en 1988 et "Faite pour un millionnaire" en 1990, mais sans succès, ce qui est compréhensible.
Elle vit maintenant aux USA.
Dennis Twist, ou une chanson très sixties "Dis-lui que tu l'M". Le groupe était fondé de dessinateurs de bandes dessinées, un exemplaire de la pochette était d'ailleurs dessiné par eux. Le chanteur principal du groupe est décédé il y a peu. "Thaï nana" Kazero, chanson qui parle sur une mélodie exotique, en réalité du tourisme sexuel, de la prostitution en Thaïlande. Typique des années 1980, un sujet sérieux sur une musique dansante.
Le groupe fera d'autres disques sans réitérer le succès de "Thaï nana" et ses deux membres Eric Casero et Véronique Ségaud se sépareront. Mais le chef d'oeuvre côté français arrive : "Viens boire un p'tit coup à la maison" de Licence IV, chanson composée donc par Jean-Jacques Lafon ("Le géant de papier") sous le pseudonyme de Jean-Jacques Falon. Ce chef d'oeuvre (Ironie !) de chanson raffinée sera numéro 1 pendant 3 mois tout rond : Du 11 avril au 11 juillet 1987, avant de céder gentiment sa place à Madonna mais pas avec "Open your heart" mais avec le chef d'oeuvre (Sans ironie cette fois) "La isla bonita".
Grâce à ton blog, Cica, j'ai réécouté mon 45 tours de Licence IV cet été et j'ai appris les paroles par coeur. J'ai chanté la chanson à mon père mercredi en voiture. Il ne se souvenait plus du dernier couplet avec "Les bonnes femmes" (Sic). Question chansons festives et à boire, "La queue leuleu" par Bézu, "Du rhum, des femmes" par Soldat Louis, "La fête au village" par Les Musclés et "On va faire la java" par La Bande à Basile et André Verchuren se classeront dans les 10 premiers du Top 50 en 1988 et 1989, au grand désespoir de Marc Toesca !
Pour le côté international, en revanche, rien ne me marque dans ce Top, à part l'arrivée des Bangles avec "Walk like an egyptian" au clip toujours aussi drôle 32 ans plus tard. Le groupe de filles reviendra en 1989 au Top 50 avec un slow cette fois "Eternal flame", chanson qui sera reprise en 2002 avec succès par le groupe de filles Atomic Kitten.
"I love to love" de Tina Charles est en fait une réédition d'un tube disco de 1976, légèrement remixé. "I love to love" est l'un des seuls tubes disco venant d'Angleterre. Derrière sa conception et production se cache, sous le pseudonyme de James Bolden, le chanteur David Christie qui avait connu quelques succès en français à la fin des années 60, et avait connu aussi un tube disco personnel avec "Saddle up" en 1982. Dans les années 1980, il connaît justement une liaison avec la jeune chanteuse Stéphanie Morato, qui fera carrière plus tard sous les noms Stéphanie, Christie, Stéphanie De Malakoff (En 1987 / 1988), pour évoquer une certaine princesse du même prénom s'étant lancée dans la chanson, puis Nina Morato, à partir du début des années 90.
Ils auront une fille Julia puis se sépareront. Nina Morato connaîtra un début de succès dans les années 90 avec le titre "Maman" (Rien à voir avec le titre de Dorothée suscité) et représentera la France à l'Eurovision en 1994 avec le titre "Je suis un vrai garçon" (Que Mylène Farmer n'aurait pas renié !), étant accompagnée à la guitare par Matthieu Chédid. Malheureusement, un jour de 1997 où elle se trouvait chez David Christie, son père, leur fille commune Julia âgée alors de 12 ans, décédera dans un bain des suites d'une surdose médicamenteuse. Elle se plaignait des oreilles, mais David Christie s'était trompé et lui avait donné des somnifères à la place. Très ébranlé par ce drame, David Christie se suicidera deux semaines plus tard. Nina Morato sortira un quatrième album "Moderato" en 1999, avant de se faire plus discrète, et de ne revenir qu'en 2016 avec un album portant son nom.
Et j'apprécie aussi le numéro 1 étranger "In the army now" titre de Status Quo le plus connu, mais il s'agit en réalité d'une reprise d'une chanson du groupe Bolland & Bolland. Le groupe Status Quo s'était fait connaître dès 1968 avec le titre "Pictures of machstick men". Sur son premier album figurait aussi une reprise de "Sheila" de Tommy Roe, chanson datant de 1962, et chantée en français par Lucky Blondo sous le titre "Sheila", adaptation écrite par Claude Carrère qui la récrira en la féminisant et la donnera à sa première chanteuse découverte en tant que producteur, une certaine Annie Chancel, qu'il rebaptisera... Sheila !
Tu vois, Cica, même si je me fais plus discret ces derniers temps, les Tops des années 80 m'inspirent toujours ! Et de l'été 1987 à 1991, j'aurais encore plus de souvenirs personnels avec les chansons classées, vu que c'est l'époque où j'étais un inconditionnel du Top 50 et où malgré mon très jeune âge de l'époque, je suis du coup devenu, moi aussi, un consommateur de 45 tours !
Écrit par : Hug | 27/09/2019
Bonjour!
T'en va pas, Voyage,voyage, Les divas; amusant, Mourir les sirènes, Pleurer des rivières, Rire les oiseaux...
Sinon Status Quo, Tina Charles, Concrete and clay et toujours Kim Wilde. Merci de ce hit, Patrick. A bientôt,Cédric
Écrit par : Cédric | 27/09/2019
Wow, Hug! Merci de toutes ces infos. En passant, Itsy bitsy petit bikini marcha bien pour Richard Anthony; il en existe un scopitone. Tommy Roe imposera en 69 Dizzy qui sera numero1 aux USA, au Royaume-Uni et en République fédérale allemande, notamment. Les Status Quo, j'aime beaucoup les Pictures... Ice in the sun,aussi. Cordialement. Cédric
Écrit par : Cédric | 27/09/2019
Cédric : Exact concernant "Itsy bitsy petit bikini" par Richard Anthony. "Itsy bitsy petit bikini" est en réalité l'adaptation française écrite par André Salvet et Lucien Morisse de "Itsy bitsy teenie weenie yellow polkadot bikini" de Brian Hyland. Dans la version originale d'ailleurs, point de mention de la couleur rouge pour le bikini en question. Il s'agit simplement d'un petit bikini à pois jaunes. Mais le mystère de la traduction française, certainement pour une histoire de versification a donné "Un (tout petit petit) bikini rouge et jaune à petits pois".
Je n'en ai point la certitude, mais je sais que le co-producteur de Dorothée, avec Claude Berda, le "fameux" Jean-Luc Azoulay qui sous le pseudonyme de Jean-François Porry écrivait les paroles et co-composait toujours sous ce pseudonyme, avec le musicien Gérard Salesses, la plupart des chansons des artistes de son label AB Productions, devenu JLA Holding en 1999, puis depuis peu Mediawan Thematics en 2017, était très fan des chansons des années 1960.
De 1966 à 1976, après avoir abandonné ses études en troisième année de fac, il débute même dans le métier en devenant assistant de Carlos, alors secrétaire de Sylvie Vartan,et créant le premier fan club de la chanteuse. A partir de 1968, Carlos se lance dans la chanson, et Jean-Luc Azoulay le remplace comme secrétaire de Sylvie Vartan jusqu'en 1976, année où elle s'exile aux Etats-Unis. Il reste alors en France et rencontre Claude Berda, dont le père Roland Berda à la tête des créations Sylvie Vartan de prêt-à-porter vient de décéder. Ensemble, ils lancent le label de disques AB Productions (A pour Azoulay et B pour Berda) en 1977, et le label connaît un petit succès d'estime en produisant la version disco de "Mustapha" de Bob Azzam, par le groupe Les Allumettes qui se vend à 100.000 exemplaires, mais produit aussi le disque du "Petit prince" raconté par Jean Marais.
Ils tentent aussi de relancer la carrière de la chanteuse Annie Philippe en 1978 avec le single "Appelle Jack" (Elle sortira ensuite le single disco "Don't leave me lonely" en 1979, en 1984 le single "Tout petit coeur solitaire" et en 1985 le single "Attends encore un peu", mais sans parvenir à retrouver le succès). Ils lancent aussi la chanteuse disco Nadine Expert qui connaît un certain succès à l'international mais pas en France.
En fait, le succès va venir lentement mais sûrement après qu'ils aient signé un contrat de chanteuse à Dorothée en décembre 1979. A cette époque, elle était déjà connue depuis 1973 comme animatrice pour les enfants avec l'émission "Les mercredis de la jeunesse" sur la 1ère chaîne de l'ORTF après avoir été repérée par Jacqueline Joubert. Elle anime peu de temps "Les visiteurs du mercredi" sur TF 1 (pour la rubrique "Interdit aux moins de 10 ans") de janvier à juin 1975. A nouveau grâce à Jacqueline Joubert, elle devient speakerine sur Antenne 2 faisant sa première annonce le 1er avril 1977, puis anime à partir du 12 septembre 1977 et jusqu'au 25 juin 1978 l'émission Dorothée et ses amis sur Antenne 2, qui devient à partir du 3 juillet 1978 "Récré A2". En tant que speakerine, elle est même repérée par François Truffaut qui la choisit pour le rôle de Sabine Barnieras, dans son film "L'amour en fuite" qui sort sur les écrans le 24 janvier 1979, qui fait 168.681 entrées sur Paris et 437.522 sur toute la France.
Elle signe son contrat discographique chez AB Productions en novembre 1979, et son premier album n'est autre que le conte musical "Dorothée au pays des chansons" de Jacques Pessis, Jean-François Porry, Michel Jourdan et Jean-Pierre Stora, où chaque style de chansons est représenté par un personnage vivant. En fait, il est à noter que l'album sort le 15 mars 1980, soit quatre mois après, chez RCA Victor, celle du double-album du conte musical "Emilie Jolie" de Philippe Chatel, qui connaît très vite un grand succès vendu à 150.000 exemplaires et remporte un disque d'or. "Dorothée au pays des chansons" plafonne lui à 70.000 exemplaires vendus seulement. La suite sera plus connue et plus heureuse pour Dorothée chanteuse et son label AB Productions.
Chez AB Productions, l'essentiel des chansons (les tubes) des artistes seront tous signés Jean-Luc Azoulay (Jean-François Porry) pour les paroles, le même pour les musiques mais toujours avec le musicien Gérard Salesses. Les chansons plus intimistes seront écrites par Michel Jourdan, auteur de nombreux succès pour d'autres artistes hors AB (Marie Laforêt, Mike Brant, et plus récemment Calogero "Si seulement je pouvais lui manquer", avec Julie D'Aimé). La chanteuse Emmanuelle écrira elle-même quelques-unes de ses chansons, puis les acteurs de sitcoms de "Premiers baisers" (Eh oui, je connais bien !) Julie Caignault et Christophe Rippert écriront eux aussi les textes de leurs chansons, mais toujours avec la complicité de Porry (Azoulay) / Salesses pour les musiques.
Seuls François Corbier sera rétif aux chansons des fameux Azoulay (Porry) / Salesses pour ses chansons. Excepté "La danse des petits cochons" qui sera la seule qu'ils lui imposeront, il restera seul auteur-compositeur de ses chansons sorties chez AB. Mallaury Nataf, actrice du "Miel et les abeilles" sortira elle aussi un single, produit par AB, mais sans l'aide artistique de Azoulay (Porry) / Salesses pour l'écriture et la composition et qui contiendra "Fleur sauvage" titre écrit par elle-même dont on retiendra sa promo sans petite culotte au "Jacky show" !!
Décidément, quand je suis lancé sur Dorothée et le label AB Productions, il m'est difficile de faire court.
Pour revenir (et terminer) sur "Itsy bitsy petit bikini", il est donc fort probable qu' Azoulay (Porry) et Gérard Salesses se soient inspirés de sa couleur "rouge et jaune à petits pois" pour l'écriture et la composition de la chanson de Dorothée "La valise" avec ses "chaussettes rouges et jaunes à petits pois" sortie en 1982 sur l'album "Hou ! La menteuse" (Et face B du 45 tours du même titre), et de ses suites : "J'ai vidé ma valise" (1983, album "Pour faire une chanson" et face B du 45 tours du même titre), "Où est passée ma valise ?" (1984, album "Qu'il est bête"), "J'ai retrouvé ma valise" (1985, album "Allô, allô, monsieur l'ordinateur"), "Ma valise" (1986, album "Maman" et face B du 45 tours du même titre), "Valise, valise" (1987, album "Docteur"), "Qu'est-ce que j'oublie dans ma valise ?" (1988, album "Attention ! Danger" et face B du 45 tours "La machine avalé" qui en est extrait), "Ma nouvelle valise" (1989, album "Tremblement de Terre", et face B du 45 tours "Nicolas et Marjolaine" qui en est extrait), "Valise ninety one" (Version rap) (1990, album "Chagrin d'amour", version la plus pourrie, et la seule à être sortie en face A de 45 tours, avec en face B "Do you dream of me"), "Ma valise pour danser" (1991, album "Les neiges de l'Himalaya"), "Valise 93" (1992, album "Une histoire d'amour", et face B du 45 tours du même titre), "Valise raggamuffin" (1993, album "2394"), "Ma valise pour Nashville" (1994, album "Nashville"), "Valise 96" (1995, album "Bonheur city"), "Valisa 97" (1996, album "Toutes les chansons du monde", et enfin "La valise 2010", façon slam (2010, album "Dorothée", souvent appelé "Dorothée 2010", et 2ème titre de la face B du EP 45 tours 4 titres comprenant aussi "Coup de tonnerre" et "Dorothée" en face A, et "Les chansons du passé" en face B.
Voilà. Ah ! Je pense que je pourrais écrire un livre sur la discographie de Dorothée et sur les productions AB !
Écrit par : Hug | 27/09/2019
Hug, certainement tu ne manques pas d'inspiration quand il s'agit de Dorothée! Tout de même elle a occupé le terrain durant quelques années avec dynamisme et au vu de ce que l'on entend aujourd'hui, tu étais gâté avec les programmes de cette époque. Si Azoulay aimait les sixties, cela explique certaines rencontres dans ses créations.
Je n'ai jamais entendu la version disco du hit de Bob Azzam, une chanson que j'écoute de temps à autre dans sa 1re version. Passé à côté des tentatives de retour au premier plan d'Annie Philippe, que j'avais découverte avec J'ai tant de peine dans l'émission SLC Salut les copains... Son Ticket de quai, je l'ai écouté récemment sur un cd où on retrouve notamment des Jingles SLC. C'était très, très simple! Annie chantait : - J'ai tant de veine, j'ai tant de veine, d'écouter tous les soirs salut les copains! Mais elle aurait pu revenir, puisque les anciennes étaient encore là.
Assez incroyable, cette obsession de la valise! Freud aurait sûrement eu une expliaction, mais j'aime mieux ne pas savoir laquelle. En tout cas, merci de cette ''analyse'' bien argumentée. A bientôt. Cédric
Écrit par : Cédric | 28/09/2019
Cédric : En fait, il s'agissait surtout pour Jean-Luc Azoulay et Gérard Salesses d'écrire et composer des chansons avec le même thème (La valise et ses chaussettes rouges et jaunes à petits pois) mais à chaque fois sur des mélodies et des styles musicaux différents.
C'est pour cela que si la première "La valise" (1982) est très pop / synthétique, la seconde "J'ai vidé ma valise" (1983) est très rock'n'roll années 50, tout comme la suivante "Où est passée ma valise ?" (1984). "J'ai retrouvé ma valise" (1985) est une biguine, "Valise ninety one" (1990) est un rap, "Ma valise pour danser" (1991) est dance / techno, "La valise raggamuffin" (1993) indique le style musical dans lequel elle est tournée, "Ma valise pour Nashville" (1994) est très country, et enfin "La valise 2010" est un slam.
Lorsque j'ai dit que "Valise ninety one" était la seule version à être sortie en face A de 45 tours en 1991 (Mais extraite de l'album "Chagrin d'amour" sorti lui à l'automne 1990), c'est un peu faux.
En réalité, la version originale "La valise" se trouvait donc en face B du 45 tours de "Hou ! la menteuse" en 1982.
En 2005, un des fans de Dorothée qui travaille sur des remixes en studio Guillaume Stanczyk a eu l'idée de sortir en single un remix de "Hou ! La menteuse" qu'il avait réalisé. Jean-Luc Azoulay a donné l'autorisation. En décembre 2005, Dorothée a fait une réapparition très remarquée dans les médias lorsqu'elle a été invitée par Chantal Goya et Jean-Jacques Debout à venir participer à l'émission "Vivement dimanche prochain" présentée par Michel Drucker sur France 2 qui leur était consacrée.
Cette réapparition après plus de 7 ans sans aucune promotion télé (Sa dernière télévision remontait à février 1998 dans "L'école des fans" de Jacques Martin), a suscité beaucoup d'enthousiasme et d'émotion à tel point que Michel Drucker enregistrait son pic d'audience juste au moment où Dorothée est apparue, et que l'émission fut la plus regardée de la saison 2005 / 2006. Un terrain favorable à la sortie du single du remix de "Hou ! La menteuse" qui sort donc début janvier 2006 et connaît le succès en se classant 7ème du hit-parade, même si Dorothée n'a pas rechanté.
Le single suivant sera le remix de "La valise", chanson originalement sortie donc en face B de "Hou ! La menteuse" en 1982. "La valise" sera donc dans cette version "remix" titre 1 d'un CD single. Mais comme j'étais parti sur les 45 tours, je n'y avais pas pensé hier.
En fait, Annie Philippe a fait plein de tentatives de retour, sans succès. Sa plus connue est certainement avec le titre "Qu'est-ce que tu deviens ?" en 1988 (Rien à voir avec la chanson de Claude François du même titre, adaptation de "There's a kind of hush" de Herman's hermits). Ce "Qu'est-ce que tu deviens ?" d'Annie Philippe datant donc de 1988, parle des années 60 mais sonne très à la mode de 1988, musicalement on dirait ce que Kylie Minogue faisait à la même époque. Du Stock / Aitken et Waterman à la française, quoi ! Ce n'est d'ailleurs pas ce qu'Annie Philippe a fait de mieux !
Moi j'ai une compilation 2 CD d'elle, que j'ai achetée pour faire une chronique sur elle en 2013. Mes chansons préférées d'elle sont "Le mannequin" et "Le temps des poupées". En fait, n'étant pas né dans les années 60, je ne l'ai découverte qu'en écoutant "Ticket de quai" dans le scopitone qui passe des fois sur Télé Melody, et en 2006 aussi quand elle a fait la tournée Age tendre et têtes de bois. Même sur les photos que j'ai d'elle quand elle était jeune, et encore maintenant, je lui trouve une ressemblance avec Lisa Kudrow, l'actrice américaine qui joue le rôle de Phoebe dans "Friends" !
Écrit par : Hug | 28/09/2019
Tu t'étais fait discret, mais là, pour le coup, tu t'es rattrapé !!
Écrit par : Cica pour Hug | 30/09/2019
Cica : Oui, c'était aussi pour te prouver que je suis content que tu continues ton Top sur les années 80. Entre, en gros l'été 1987 et l'année 1991, durant laquelle Marc Toesca a cessé sa présentation du Top 50, je serai quasi incollable sur tout ce qui était diffusé dans le classement. Aujourd'hui, 30 ans plus tard, si on me soumet ou si je regarde un classement actuel, je suis certain que je n'en connaîtrais même pas la moitié des chansons !
Et puis, quand je vais sur Youtube écouter des titres comme le chef-d'oeuvre "Je te survivrai" de Jean-Pierre François et "Lambada" de Kaoma (Tubes de l'été 1989), je suis très surpris de me rendre compte qu'elles sont sorties il y a 30 ans, parce que je me souviens parfaitement bien de quand elles sont sorties !
Écrit par : Hug | 30/09/2019
Ca me fait plaisir qu'un jeune de 37 ans dise ça ! Parce que c'est l'âge que j'avais en 1988, et si certes les chansons me paraissaient moins bonnes que 20 ans auparavant, le top m'intéressait quand même puisque je l'enregistrais tous les samedis.
Si je prends le top de mon 37ème anniversaire, je trouve quand même Goldman, Farmer, Elsa, Johnny, Patricia Kaas, Bachelet, Sardou, David Hallyday, France Gall et les Bee Gees dans les 20 premiers.
Si je prends les 20 premiers du dernier top 50, je n'en connais que 5 soit le quart : Vitaa, Angèle, M.Pokora, Indila et Lady Gaga !
En outre parmi le top 50 de fin janvier 88, on comptait encore 8 interprètes des années 60 : Johnny, Sardou, France Gall, les Bee Gees, Claude Nougaro, Herbert Léonard, Demis Roussos et Nina Simone.
Combien d'interprètes du siècle dernier dans le dernier top 50 ?
Écrit par : Cica pour Hug | 01/10/2019
Cica : Comme toi, j'aurais préféré qu'on ne change pas de siècle. Au niveau musical comme personnel.
Écrit par : Hug | 01/10/2019
Cica : En fait, je dis n'importe quoi, car j'avais passé une année 1999 très pénible, de grande fatigue, et j'étais content de passer à l'an 2000 pour cette raison, même s'il on n'a changé de siècle qu'en 2001. J'ai déchanté dès l'année 2002. Mais si on était restés au XXème siècle, peut-être n'aurais-je pas vécu cette année pourrie de 2005, de mon hospitalisation psychiatrique, hospi qui n'a eu pour effet bénéfique que de me débarrasser du psychiatre pervers que j'allais voir juste avant ! Mais aussi de me forcer à sortir tous les jours de chez mes parents, alors qu'avant, j'en étais devenu quasi incapable.
Écrit par : Hug | 01/10/2019
Oui, si j'ai souvent parlé de mon année 2005 sur ce blog, j'ai rarement parlé de mon année 1999 : 1998 avait commencé très difficilement pour moi (J'étais en 3ème et souffrais le martyre de harcèlement moral professoral comme au niveau des élèves). Et comme j'avais de mauvais résultats, à cause de mauvais feeling avec surtout la prof titulaire d'histoire-géo à qui je m'étais plaint de mes camarades qui se foutaient de ma tronche pour qu'elle en parle au conseil de classe, et non pour qu'elle le déballe devant la classe entière, en citant mon prénom ce qui n'a eu comme conséquence que de me faire passer pour un fayot, on ne me proposait rien de mieux que de redoubler ma 3ème, alors que j'avais déjà dû redoubler mon CM2 à cause de l'autre pipe de professeure des écoles qui m'avait enfermer dans les vestiaires du complexe piscine / patinoire de la ville parce que je traînais à finir de boucler mes lacets de chaussures !
(Oui, peut-être à cause d'un problème de l'enfance de psychomotricité fine, problème d'ailleurs lié, je pense, à la perte conséquente de l'audition de mon oreille gauche, lorsque j'ai eu les oreillons à 3 ans, à 10 ans, en CM2, je ne savais que tout juste faire mes lacets de chaussure, ce qui est un peu tardif, j'en conviens.).
Donc, évidemment, à la fin de ma 3ème, je refuse de la redoubler, et je décide, avec mes parents, de faire appel. Je passe, à 16 ans du coup, devant un comité de profs pour défendre mon dossier, ce qui me permet de passer en seconde. Et j'ai changé tout de suite du collège privé où j'étais, je suis passé (ou repassé, j'étais déjà allé dans le public en maternelle, après avoir été dans le privé) à un lycée public. Lycée dans lequel dès le départ, je me suis senti beaucoup mieux, notamment avec sa grande cour, ses espaces très aérés et verts. Je resterai d'ailleurs dans ce lycée jusqu'en 2003, avec seulement, sur 5 années, seulement 3 profs qui m'ont vraiment fait chier, et encore, heureusement beaucoup moins que celles du CM2 et d'histoire-géo du collège.
On a beau dire qu'il y a autant de professeurs "cons" (Excuse-moi du terme) dans le privé que dans le public, pour moi, j'en ai largement plus rencontré dans le privé.
Donc, j'étais très content de mon lycée. Mais, au mois d'octobre 1998, pendant les vacances, j'ai dû me faire opérer des dents de sagesse, ce qui m'a quand même beaucoup fatigué, et plus que je ne le pensais. J'ai dû reprendre les cours seulement quelques jours après mon opération, j'ai ressenti déjà vers fin novembre / début décembre, une sorte de fatigue nerveuse et surtout corporelle que je ne m'expliquais pas bien. En fait, j'avais préféré ne pas redoubler ma 3ème (Où je souffrais trop), mais pour entrer dans une classe de seconde avec option musique et théâtre !
Pensant que, pour autant, comme j'avais déjà cours de musique au collège 1 h 00 par semaine, ce serait pareil avec cette option, et que j'aurais juste 1 h 00 de plus de cours par semaine avec l'option théâtre ! Bien mal m'en a pris. Et à ma mère aussi du coup, mon père lui en veut toujours pour ça. Car, bien sûr, si j'ai eu le même nombre d'heures de cours qu'au collège pour les autres matières que j'y étudiais déjà, ce n'est pas une heure de musique et de théâtre que j'avais en plus, mais trois ou quatre heures de cours de musique en plus et 3 heures de cours de théâtre ! Cela m'a fait un emploi du temps de ministre.
Et du coup, j'ai été fatigué autant physiquement que moralement, car en plus mon prof de musique, qui n'était pas franchement sympathique (C'était le genre qui se prenait pour le roi des oiseaux parce qu'il enseignait au Conservatoire de la ville La Roche-Sur-Yon, et qui, je le ressentais beaucoup, me méprisait un peu parce que, si je faisais du piano depuis au moins 1990 (Si je ne prends pas en compte les deux années d'initiation musicale que j'ai passés de 6 à 8 ans dans un cours en ville, où j'ai appris en gros à savoir jouer un morceau avec des notes de clé de sol), c'était chez mes parents, avec deux professeures qui sont venues de 1990 à 1993, pour la première, puis de 1993 à 2004 (Année où j'ai arrêté d'en faire) pour la seconde, mais qui ne venaient pas comme lui du Conservatoire de Vendée, de la Roche-Sur-Yon donc, mais étaient des professeures "indépendantes" qui venaient d'un village : Le Poiré-Sur-Vie (Enfin, l'une y habitait et y enseignait aussi avec son père, dont, la pauvre, on a appris que comme elle n'avait qu'une petite vingtaine d'années, et que son père était un pervers manipulateur alcoolique, qui paraît-il, la battait, elle était dépendante financièrement), l'autre habitait aussi ce même petit village mais travaillait pour l'école de musique d'un autre pays village pas loin, Landeronde), et ces petits villages sont encore plus près de celui où mes parents habitent (Venansault) que ne l'est La Roche-Sur-Yon (Dont le centre-ville n'est Je seulement qu'à 15 kms de chez mes parents). Je sentais que ce professeur de musique du lycée méprisait en fait les "petits professeurs de musique de province", et par extension, leurs élèves.
En plus, il a fait, en plus des cours de musique, faire au groupe de musique dans lequel j'étais, prendre des cours de chant avec lui, en nous faisant chanter La Messe Nelson de Haydn, parce que tous les lycées le faisaient cette année-là, mais en nous faisant faire des répétitions à Nantes et même à Angers sur temps scolaires, et même un week-end, et ce, après les vacances de Noël, qui avaient été fatigantes pour moi, car j'étais allé voir mon grand-père en Alsace pour le 31 décembre, et non pour le 24 comme d'habitude, ce qui nous avait fait rentrer de voyage le samedi 2 janvier, pour reprendre les cours le lundi 4 !
J'ai donc fini l'année 1998 et commencé l'année 1999 sur une grosse fatigue que j'ai négligée. J'avais en plus dans mon adolescence un corset pour scoliose. Durant les vacances de Noël, j'étais allé voir le chirurgien de Nantes qui me suivait pour ça, qui m'avait dit que si tout allait bien, il m'enlèverait mon corset à Pâques ! Rendez-vous avait été pris avec lui pour Pâques. Donc entre janvier et Pâques, j'appréhendais beaucoup qu'il me dise que ma scoliose avait à nouveau progressé et décide finalement de me faire garder encore mon corset que j'avais déjà depuis presque 5 ans !
En plus, la seule fille avec laquelle je m'entendais bien, et dont j'étais secrètement amoureux ou du moins ami (Je penserais ensuite souvent à elle en écoutant ou réécoutant la jolie chanson de Dorothée "Chagrin d'amitié", écrite par Michel Jourdan, et composée par Charles Aznavour (Eh oui, on le sait peu mais Aznavour a composé pour Dorothée, raison pour laquelle elle a participé ensuite à son disque pour l'Arménie), sur son album "Allô, allô monsieur l'ordinateur" sorti en 1985)) est partie faire des études de cuisine sur des bateaux.
Tout cela a fait que finalement, alors que j'avais été très content d'intégrer mon lycée à la rentrée, j'ai commencé par ne plus tellement aimer m'y rendre. J'ai arrêté d'ailleurs les cours de théâtre aussi, parce que la prof que j'avais nous faisait venir entre midi et deux heures (Ce qui me faisait manger à la cantine) le lundi, le jour où il y avait déjà deux heures de cours avec elle en fin de journée de 16 h 00 à 18 h 00, pour nous montrer des pièces de théâtre. J'avais donc une journée complète au lycée de 8 h 00 à 18 h 00 non stop le lundi, pour moi qui étais toujours habitué à aller faire une pause pour manger chez mes parents à midi, c'était trop long ! Et en plus, il y avait une prof de Paris qui était un peu folle, je trouve, et qui voulait à tout prix nous faire apprendre les pas des personnages de la Commedia Dell'Arte (Pas sûr de l'orthographe) !
Et aussi, mon rendez-vous chez mon praticien devant m'annoncer qu'il m'enlevait mon corset, prévu pour Pâques, a été décalé au 30 juin !
Du coup, j'ai fait un "burn-out", que j'ai pris à l'époque pour une dépression. Moi qui étais si content d'avoir intégré ce lycée public à la rentrée 98, pour toutes ces raisons, je commençais à en être (déjà) fortement déçu ! Et j'ai eu une grosse colère intérieure qui est montée en moi, colère qui m'a fait peur, à tel point qu'ensuite, je me suis demandé "Suis-je quelqu'un de violent ? D'agressif ?". En fait, toute la colère et l'injustice que j'avais encaissées en moi durant les deux dernières années du collège, et même plus tôt dans mon enfance, bouillonnais en moi, comme dans une cocotte-minute prête à exploser, mais que je freinais par peur !
Et la psychiatre que j'allais voir à l'époque, n'a pas été assez bonne avec moi pour me faire comprendre en me rassurant qu'à 17 ans tous les ados ont une colère saine qui monte en eux qui leur permet de s'émanciper de leurs parents et de leurs proches, et que vu ce que j'avais vécu à l'école et au collège et ce que j'étais en train de vivre, c'était normal qu'elle monte en moi ! (C'est avec le recul que je pense cela).
Du coup, j'ai commencé vraiment à avoir de la vraie agoraphobie en lieux publics (Dont pour la première fois dans une église, normal, vu que je rejetais l'enseignement privé, je rejetais aussi tous les cathos de choc pratiquants qu'on y trouve !), puis dans des magasins, des supermarchés. Le 30 juin, lorsque je suis allé voir mon praticien, à l'hôpital de Nantes, je ne me suis pas senti bien, et je suis allé le voir sur un brancard avec du valium, et heureusement, il m'a appris la bonne nouvelle, à savoir qu'il m'enlevait mon corset. Mais c'était un peu trop tard !
Quelques jours plus tard, je suis allé voir ma psychiatre avec mes parents, et j'étais si stressé qu'elle m'a prescrit (Alors que je n'avais que 17 ans !) du Prozac ! Prozac que je prendrais jusqu'en 2004, avant de l'arrêter moi-même, car si les effets ont été bénéfiques au début de mon traitement, plus les années passaient, moins je les ressentais !
Elle pensait que je faisais bêtement une dépression. Et peut-être aussi avait-elle des avantages (Cadeaux, vacances gratuites etc...) en me prescrivant ce psychotrope, d'ailleurs. (En 2005, le super psychiatre que je suis allé voir de mars à ce fameux mois de septembre, m'a prescrit du Zyprexa, psychotrope fabriqué aux Etats-Unis par un laboratoire qui offraient des cadeaux gratuits (Tasses, calendriers, vacances) aux pharmaciens qui en vendaient et aux psychiatres, et même bien sûr aux personnels d'hôpitaux psychiatriques qui en prescrivaient à leurs patients !).
Ensuite, pendant les vacances d'été 1999, je me suis reposé pour repartir du bon pied pour la rentrée où je redoublerai ma seconde, cette fois dans une classe très difficile avec des élèves qui se foutaient de ma gueule, ce qui m'a fait toujours souffrir psychologiquement, mais j'en viendrais à bout avec l'élève qui se foutait vraiment de moi en organisant dans son dos une rencontre, chez lui, entre mon père et ses parents, qui heureusement pour moi, se retournera contre lui. Et le fait d'être dans une classe de petits cons m'aidera finalement auprès des professeurs, parce que j'étais l'un des rares élèves à être sérieux et à vouloir vraiment passer en 1ère (Redoublement obligent).
Mais voilà ! Quelle année 1999 ! Pardonne-moi Cica d'avoir été long encore une fois. Mais je suis un peu triste, car hier, je suis allé enregistrer ma chronique à la radio, et il y a eu une certaine petite mise au point entre moi et mon collègue directeur, mise au point qui s'avérait nécessaire vu ce que j'avais supporté sans mot dire (Voire mes commentaires de fin juin 2018 avec le fameux e-mail) jusqu'au mois de mai dernier où j'ai fini par envoyer enfin une lettre au président de la radio. Mais bon, je me suis expliqué avec mon directeur des programmes, je vais finir par avaler la pilule, et enterrer la hache de guerre avec lui. C'est nécessaire pour moi. Mais ça fait remuer une colère et une injustice tapies en moi depuis longtemps qui font que j'écris sur ton blog en liberté, confiance et bienveillance de ta part et je t'en remercie.
Écrit par : Hug | 01/10/2019
Pas de souci Hug, mon blog est fait pour ça, et moi-même entre la création du blog et 2013 je me suis beaucoup épanché dessus. C'est une très bonne thérapie de "vider son sac" .
En toute liberté c'est vrai et direct live, "sans filet" comme je l'ai écrit car chez moi, pas de censure.
Ce que je n'aime pas dans les blogs c'est d'abord être obligé d'ouvrir un compte pour avoir le droit de poster un commentaire. Et aussi, une fois le com posté, lire "votre com s'affichera après approbation".
Je sais... dans la société actuelle, où l'on doit mesurer au palmer tout ce qu'on publie, ou qu'on laisse publier, le réflexe est de contrôler. Mais je me mets à la place de celui (ou celle mais les femmes ont déserté mon blog, alors qu'elles étaient majoritaires au début) qui commente, et qui doit attendre "un certain temps" pour voir (ou ne pas voir) son com apparaître.
Alors continue de t'épancher ici, ça ne me dérange pas du tout. La seule chose qui pourrait me froisser c'est de voir un com qui tendrait à "remplacer" ma note.
Amitiés
Écrit par : Cica pour Hug | 03/10/2019
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