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21/10/2019

Otages de la SNCF

Parti mercredi matin de bonne pour quelques jours de vacances Parisiennes (mon épouse allant de son côté en Corse) je ne rentre que maintenant, merci la SNCF !

J'aurais dû me méfier, déjà le vendredi 5 juillet, jours de grandes vacances, une grève sauvage m'avait obligé à coucher à Nîmes, en compagnie du maire de mon petit coin d'Auvergne, lui aussi piégé. 

Mais cette fois, c'est sans prévenir que les cheminots se sont mis en grève, le vendredi des vacances. Motif invoqué : droit de retrait suite à une agression d'un des leurs mercredi.
Je veux bien, mais dans ce cas pourquoi ne se "retirer" que le surlendemain, qui tombait pile le jour de la sortie des classes ? Et surtout, pourquoi une grève illimitée ?

Je vous raconte mes "tribulations" !

Ce qui était prévu : Chérie venait de Bastia en avion Easy Jet jusqu'à l'aéroport de Lyon St Exupéry. De mon côté je faisais Paris - Lyon en TGV, puis tram jusqu'à l'aéroport.
Ensuite TGV à deux direct St Exupéry-Toulon, TER Toulon-Sanary. Départ St Exupéry 19h15, arrivée finale à Sanary 22h35.

Pas déjà simple, on le voit.

Pour moi - chance - mon TGV faisait partie des 10% qui circulaient. Donc pas de problème pour arriver à Part-Dieu.
Idem pour chérie l'avion était à l'heure malgré l'atterrissage au milieu des cumulonimbus.

Mais.... TGV St Exupéry - Toulon supprimé !!!

De la gare de Lyon, sur une borne SNCF, je regarde les rares solutions qui s'offraient.

Miracle, il y en avait une ! TER Lyon - Marseille à 17h20, qui au bout de trois heures et demie et 15 arrêts (!) nous permettait d'avoir celui de Sanary douze minutes après, arrivée 21h48. Et si on le ratait, un autre était également maintenu une heure après. Au moins les cheminots provençaux avaient un peu pitié des gens et évitaient de les laisser traîner à St Charles, une gare pas très sûre.

Mais : quand même 105 euros à débourser, et chérie devait - toute seule - se rendre par le tram de l'aéroport à la Part-Dieu avec sa valise .
Et là, bravo, elle l'a fait  

17h22, nous partons donc avec notre TER composé de wagons corail des années 70, bourré jusqu'à la gueule.
Nous pouvons au passage admirer quelques gares bucoliques, comme Le Péage de Roussillon, Tain l'hermitage,  Bollène, Pierrelatte.
Mais - il faut être juste - quand on entendait les grêlons tomber sur le toit du wagon, et qu'on voyait, sur l'autoroute que l'on longeait, les bagnoles aller aussi vite que le train, et de nuit, ma foi j'étais content d'être dans mon petit compartiment plutôt qu'à la place du mort !

Bref, le train était à peu près à l'heure jusqu'aux abords de la gare de St Charles quand il s'est mis à ralentir sur les 5 km restants.
On est finalement arrivés à 20h58, on avait juste 4 minutes pour prendre notre train, que l'on voyait, de l'autre côté de la gare, sur un quai destiné aux banlieusards.
On réussit à monter dedans quand on s'avise que ce train allait à Nice !!!! Direct Toulon.
Alors que ce n'est JAMAIS le quai de ces trains-là.

Plus de train pour Sanary, ces vicieux les avaient supprimés à la dernière minute.

Sans billet, nous voilà partis pour Toulon. Et c'est à 160 à l'heure que je verrai la gare de Sanary !

Heureusement nous avons pu dormir à Toulon chez notre cousine qui, malgré une méga crève, nous a attendus jusqu'à une heure relativement tardive.

Ce matin nous avons pu regagner Sanary grâce à un des rares TER qui n'étaient pas supprimés !

UN CONSEIL : Si vous devez prendre le train entre le 20 et le 24 décembre, sachez qu'ils se mettront en grève !
Et "à la sauvage" en plus....

Donc je n'ai pu ouvrir l'ordi qu'après avoir mangé un morceau. Priorité aux mails, dont l'un m'indique le montant de ma taxe d'habitation, qui a allègrement augmenté de 30 % ! Gommant l'"effet-Macron"...
Heureusement que c'est la dernière ! Merci Mr le Maire de Sanary qui clame "haut et fort" dans son bulletin municipal que la fiscalité y est plus basse qu'ailleurs....

Puis l'absence de mail concernant les déménagements CHANUT du Puy qui, juré-craché, devaient me donner une date avant le 22 octobre. Joints au téléphone, on m'apprend qu'ils sont en vacances ! Certes pour eux un petit déménagement de onze mètres cubes (1300 euros quand même) nous sommes "des petits clients" !

Puis direction les "indésirables", puisque Hotmail a décidé que les commentaires de mon blog seraient illico dirigés vers cette boîte. Et là j'ai vu 25 commentaires ! Visiblement il s'est passé des choses pendant mon séjour.

Je vais prendre mon temps et répondre à chacun. 

Je vous embrasse.

17:54 Publié dans Ras-le bol | Lien permanent | Commentaires (2)

Commentaires

Patrick, quelle galère.Je compatis d'autant plus que j'avais, moi-même pensé prendre le train pour Marseille comme je le fais régulièrement à l'occasion des vacances.Vive la S.N.C.F!

Écrit par : Leroy | 21/10/2019

Patrick, rocambolesque, ton aventure! J'ai vu un débat au sujet de cette grève surprise; chaque participant au débat avait son idée, etc. Mais je pense à toi, usager de la SNCF, qui a vu passer la gare de Sanary à 160 km/heure. Et ce fut réconfortant de pouvoir être accueilli par ta parente à Toulon mais( là encore tu racontes si bien!) c'est tout de même du grand n'importe quoi. Et il faut mentionner ''la chance''; un TGV sur 10 circule et c'est le tien! En te félicitant pour ton optimisme indéboulonnable; merci de ces lignes explicites et désolé pour ta taxe d'habitation. Cédric

Écrit par : Cédric | 22/10/2019

Les commentaires sont fermés.