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07/02/2020

la guerre des sexes

Je vous livre un texte, paru dans "Marianne", qui reflète bien ce que sont en train de devenir les relations entre les hommes et les femmes. Ce texte, du jeune Quamel est un peu exagéré mais si peu...


On ne se rend pas toujours compte à quel point le sexisme et le patriarcat sont présents partout et se cachent parfois sous des apparences de "galanterie", voire de "savoir-vivre".
Heureusement on peut compter sur des personnalités clairvoyantes pour nous en faire prendre conscience. Ainsi Vanessa Descouraux, journaliste à France Inter a dénoncé sur Twitter un cas évident de Mansplaining de rue :
Un gars inconnu : "attention laissez pas votre batterie sur votre vélo, il ya bcp de vols". Alors Jean-Wilfried merci car jusqu'à ta divine intervention je n'avais jamais entendu parler de vols de vélos à Paris. Jamais. Et occupe-toi de ta life.

On voit bien ici à quel point, outre le fait qu'il se croit permis de s'adresser à une jeune femme sans son autorisation, l'homme profite de sa situation de dominant pour l'humilier en la prenant pour une non-initiée, voire une "provinciale" pour asséner une leçon avec la supériorité du "mâle cis hétéro".
Ajoutons à cela le vouvoiement, typique de la condescendance du bourgeois blanc, et l'injonction de faire ce que l'homme dit à travers l'impératif et vous obtenez le parfait condensé du patriarcat décomplexé. Et qui sait si en cas de réponse plus amène de cette femme, l'homme n'en aurait pas profité pour la violer du regard, voire plus tard fantasmer sur elle sans son consentement ? La journaliste a bien fait de réagir de la sorte.
Inversement, le courage de cette femme, qui n'hésite pas à fustiger cette ignoble agression machiste sur Twitter tout en libérant sa parole, est exemplaire. En outre, on sait pertinemment que même lorsqu'ils n'en laissent rien paraître, les messieurs ne pensent qu'à une chose. Derrière un faux gentilhomme de trottoir, il y a toujours un vrai "mâle hot rue".

Cette façon odieuse qu'ont les hommes à s'adresser sans vergogne à des femmes inconnues pour leur expliquer la vie n'est hélas pas rare, et il convient Mesdames de ne pas se laisser berner par ces prétendues marques de politesse et de générosité et de se méfier comme de la syphilis du "Nice Guy Syndrome", car un gars sympa, ça n'existe pas !
Voici quelques conseils pour vous éviter toute désillusion :
- si un homme vous dit bonjour, c'est qu'il cherche à vous "silencier".
- s'il vous dit qu'il vous aime, c'est pour vous réduire au rang d'objet.
- s'il vous demande en mariage, c'est pour contrôler vos dépenses et 
- s'il veut un enfant c'est évidemment pour alourdir votre charge mentale !

Mais pour se libérer totalement de cette emprise sexiste qui contamine tous les rapports sociaux, il convient de ne surtout pas s'arrêter aux situations actuelles et de réinterpréter l'Histoire avec davantage d'objectivité, car celles-ci ne sont qu'une répétition de celles-là, un "remec" en quelque sorte.
Avec le recul, comment ne pas voir un acte misogyne dans l'ordonnance du général De Gaulle donnant le droit de vote aux femmes, ou dans la loi autorisant la contraception proposée par un homme, Lucien Neuwirth ?
Hélas, à l'époque, des féministes moins vigilantes et plus collabites n'ont pas réagi comme il eût phallus !

Enfin, il convient de ne jamais oublier le paternalisme abject dont a fait preuve en mars 2018 le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame à Trèbes, imposant à une femme de prendre sa place d'otage sans même lui demander son avis...

J'avoue que j'ai hésité avant de reproduire le dernier paragraphe, mais je pense que publier un texte tronqué risque de le dénaturer. Il faut prendre le tout ou ne rien prendre.
Pour ma part j'apprécie ce genre d'humour cynique style Bedos (père et fils) ou Desproges avant qu'il ne se prenne le melon...
Je vous mets le lien de son blog, qui n'a qu'un défaut, c'est celui de laisser voir son compteur. Une erreur de jeunesse qui m'a duré une bonne demi-douzaine d'années ! Sans doute a-t'il, comme c'était mon cas, un grand besoin de reconnaissance ? Et de voir 6 chiffres comme nombre de pages vues le rassure ?

Bonne lecture en attendant

Je vous embrasse.

Commentaires

Patrick, je suis tombé sur Laroche-Joubert à LCI, une parfaite illustration pour donner suite au texte paru dans Marianne. C'est exagéré mais quand j'entends et je vois certaines furies sur les chaînes d'infos... Bon, je pense que le phénomène est largement amplifié par les médias qui doivent trouver des sujets entre la réforme des retraites et la énième bourde d'un(e) ministre. Dans le réel, je l'ai déjà dit probablement, j'ai été abondamment congratulé par 2 jeunes femmes à qui j'avais tenu une porte en m'effaçant pour les laisser passer; genre'' on ne voit plus ça, aaaah ça fait du bien, merci monsieur, merci wow et des rires joyeux!
Et ma copine trentenaire a une vision à l'ancienne des relations homme-femme au point qu'un homme qui passe l'aspirateur n'est pas un homme pour elle. Pour ça je ne risquais pas de gaffer! Je crois que les mouvements féministes surjouent le problème; c'en est détestable. Toujours sur LCI (ou BFM) un quadra peut-être quinqua s'adresse à une Verte particulièrement remontée mais assez jeune:-Mademoiselle... Coupé aussitôt par l'intéressée! Madame, Mademoiselle ne se dit plus! Bécassine, c'est ma cousine.... Après cette digression, je reviens à Laroche-Joubert qui se disait scandalisée parce qu'un femme ayant des enfants, une mère, pour résumer, qui mène de front une carrière politique ou économique se voit ainsi questionnée: -Avec toutes vos occupations, votre carrière, vous avez tout de même suffisamment de temps pour vos enfants? Et les femmes doivent se battre bec et ongles pour que cette question soit interdite, voire considérée comme une violence faite aux femmes parce qu'on ne la pose jamais à un homme!! Alors je me dis que Brel, sans sa misogynie avait ses raisons. (Écouter La ville s'endormait)
Merci de m'avoir fait découvrir ce texte de Marianne, Patrick.
Cordialement. Cédric

Écrit par : Cédric | 09/02/2020

Cica : Merci d'avoir précisé que l'article que tu cites est de l'humour, car sinon je ne l'aurais pas cru, tant il exprime bien ce qui se passe en ce moment depuis l'affaire Weinstein. Le fait qu'on voie le mal partout, même quand un homme vouvoie une femme (Alors que le vouvoiement français est depuis toujours une marque de respect envers une personne que l'on croise dans la rue et qu'on ne connaît pas, ou alors envers une personne que l'on côtoie mais avec laquelle on n'a pas assez de rapports privés, rapprochés pour pouvoir la tutoyer (Médecin, coiffeur, voisin, et même plus, ma mère a toujours par exemple, à juste titre vouvoyé mes grands-parents paternels, donc ses beaux-parents, et inversement mon père a toujours vouvoyé mes grands-parents maternels) on puisse y voir une attaque cachée aux femmes montre bien les excès de certaines femmes féministes que l'on peut voir dans les médias depuis fin 2017.

Ayant grandi avec deux sœurs, et étant moi-même un jeune homme qui ne suis pas tellement dans les prototypes qu'on accorde aux hommes là aussi excessivement (Je ne bois pas, ne fume pas, et ne suis pas fan de regarder des matches à la télé par exemple, je préfère faire du sport plutôt qu'en voir à la télé), je suis pour que les femmes atteignent l'égalité en toutes choses par rapport aux hommes. J'aime aussi beaucoup des chansons comme "Eve, lève-toi" de Julie Pietri, pour l'idée de combat de la femme pour obtenir son égalité qui y est évoquée, sortie en 1986, et "Femme libérée" de Cookie Dingler, qui est en réalité une chanson tendre, écrite par une femme Joëlle Kopf, décédée l'été dernier, et qui est chantée par un homme avec respect et tendresse pour la femme libérée : "Ne la laisse pas tomber, elle est si fragile, être une femme libérée, tu sais c'est pas si facile." Chanson sortie en 1984 et défendue par la ministre Yvette Roudy à l'époque. Et dont certaines féministes dont Isabelle Alonso s'offusquent à cause de la phrase, je cite : "Au fond de son lit, un macho s'endort qui ne l'aimera pas plus loin que l'aurore. Mais elle s'en fout, elle s'éclate quand même et lui ronronne des tonnes de Je t'aime". Commentaire d'Isabelle Alonso en 2004 dans une émission de variétés sur les années 80, à propos de cette phrase : "Oui, parce que finalement, elle est un peu con quand même, cette femme libérée.". Alors que cette phrase de la chanson fustige justement le comportement du macho.

Par-contre, je suis contre les excès médiatiques que certaines femmes expriment envers les hommes dans les médias depuis 2017, dont Marlène Schiappa et Caroline De Haas en têtes ! Et d'ailleurs, il faut savoir que cette dernière avait, en 2011, défendu Dominique Strauss-Kahn dans l'affaire du Sofitel.

Il est bien que certaines actrices aient pu parler de ce qu'elles avaient vécu avec certains producteurs de cinéma. Tout comme la patineuse Sarah Abitbol (Que j'ai vue à la patinoire de ma ville La Roche-Sur-Yon en 2002 avec Stéphane Bernardis et dont j'ai toujours un poster dédicacé dans ma chambre chez mes parents) puisse parler de ce qu'elle a subi adolescente. Tout comme Flavie Flament a pu le faire en parlant de ce qu'elle a subi avec le photographe David Hamilton dans les années 80, où, adolescente, elle faisait du mannequinat et avait même été élue Miss OK ! Magazine 1988 ou 1989 ! (J'ai même un magazine OK ! de l'époque, daté de l'été 1989 où on peut la voir présenter des maillots de bain).

Mais aujourd'hui, on est dans l'excès inverse, et j'ai été effaré du fait qu'il y a quelques semaines, lorsque l'actrice Alice Taglioni a été longuement interviewée dans "On n'est pas couché", la seule chose qui soit retenue par les réseaux sociaux de cette longue interview soit le fait qu'elle ait répondu qu'elle a pu, "grâce à son éducation", se départir des propositions sexuelles qu'on a pu lui faire dans le milieu, ce qui a choqué certains internautes !

Et je te propose de regarder Cica, une émission que j'ai déjà évoquée ici en décembre : "La grande confrontation : Toutes les opinions sont-elles bonnes à dire ?" présentée par David Pujadas en direct sur LCI le 12 novembre dernier (2019), et disponible sur YouTube, où l'on voit entre-autres Alain Finkielkraut, Philippe Geluck et Philippe Val face à Caroline De Haas et d'autres femmes féministes de choc comme la jeune femme politique (30 ans à ce moment-là, 31 ans depuis le 15 janvier) Mathilde Panot s'opposer (c'est un euphémisme) sur divers sujets ! C'est effarant !

Écrit par : Hug | 09/02/2020

J'ai cité dans ce précédent message la chanson "Femme libérée" de Cookie Dingler. Et aujourd'hui, je vais la réécouter car la célèbre dessinatrice Claire Bretécher qui y est citée vient de nous quitter. "Dans l'Nouvel Obs, elle ne lit que Bretécher.". A l'époque, le fait de l'avoir citée avait fait que Claire Bretécher avait fait un dessin en une du Nouvel Obs avec pour légende "Etre une femme libérée, tu sais c'est pas si facile.". RIP Claire Bretécher donc.

Écrit par : Hug | 11/02/2020

Oui, Hug, exit Bretécher. Je lisais ses bd dans Spirou et Pilote; les gnangnans, le mille-pattes, Robin des foies et d'autres. Mes préférés, c'était les naufragés. Une pionnière, pas vraiment sympa mais après tout....
Tout fout le camp, j'arrête pour ne pas devenir nostalgique mais le tout ordinateur dans la bd n'a rien arrangé. Je relisais hier Le coeur est un chasseur solitaire, pour un travail,( choix d'extraits) et j'admirais Mick qui donnait les 50 cents ( américains peu avant la deuxième guerre mondiale) ;50 cents qu'elle recevait pour un repas, à une prof de musique parce qu'elle voulait apprendre et crevait de faim toute la journée.
Pour revenir à la bd, l'époque Bretécher fut un âge d'or.
Cordialement, Cédric

Écrit par : Cédric | 12/02/2020

Les chaînes d'info - en particulier BFM - me donnent envie de vomir ! Tout est bon à prendre, l'essentiel étant de vendre des SUV et des parfums au milieu de ce qu'on ne peut plus qualifier d'"information". Hier soir le sommet a été atteint, avec, de 21h à 21h23 l'interview d'un homme, Balkany, qu'ils n'avaient pourtant eu de cesse de clouer au pilori. Et session de rattrapage de 22h à 22h23 avec les mêmes images !
En ce qui concerne les relations entre hommes et femmes, il faudra qu'on m'explique où commence le machisme et où finit la galanterie... Je suis heureux d'aller sur mes 70 ans et d'être marié, je plains les hommes qui, ayant séduit une femme et ayant "conclu" avec elle - comme on disait voilà 35 ans - doivent à présent se demander si leurs ébats ne sont pas filmés, prêts à être diffusés sur la Toile !
Et "l'affaire Griveaux" (dont BFM avait connaissance depuis deux jours mais faut mettre les sujets les uns après les autres Coco, un jour pour Balkany et un autre pour Griveaux...) ne fait qu'apporter de l'eau à mon moulin.

Oui, gros malaise entre les deux sexes, et ça ne date pas d'hier, Hug a bien fait de souligner l'excellente chanson "femme libérée" qui a été le tube de l'été 1984, encore numéro 2 dans le premier top 50 de novembre et... écrit par une femme ! Tout y est bien résumé.
On arrive à des aberrations comme l'écriture inclusive (quel est déjà le féminin d"entraîneur" ??) et d'autres aberrations somme les "jouets asexués" !!! Bien sûr il est connu que les petits garçons sont attirés par les poupées et les petites filles par les répliques d'armes automatiques...

Hug, si tu peux me donner le lien de l'émission dont tu parles, je suis preneur.

Brétécher, oui, encore un peu de ma jeunesse qui s'en va, après Marcel Gotlib dont je fus fan absolu..

Amitiés

PS : Et ça continue !
https://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/la-direction-de-l-academie-des-cesar-annonce-sa-demission-collective-1581623945

Écrit par : Cica pour Cédric et Hug | 14/02/2020

Pour être VRAIMENT informé :

https://www.francebleu.fr/infos

Écrit par : Cica pour tous | 14/02/2020

Cica : Je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi en ce qui concerne, les jouets ! Tu sais, quand j'étais petit, pour les garçons, il y avait surtout des robots ou des figurines de personnages de dessins animés, et on ne peut pas dire que cela me passionnait. Par-contre, j'ai longtemps joué aux poupées Barbie avec mes deux sœurs.

Voici le lien vers l'émission "La grande confrontation" sur le thème "Toutes les opinions sont-elles bonnes à dire ?", présentée par David Pujadas en direct sur LCI le 13 novembre dernier : Les propos d'Alain Finkielkraut, sur les femmes, en réponse à cette chère Caroline De Haas ont fait polémique : https://www.youtube.com/watch?v=nlp7-M4x5b4


Les commentaires ont malheureusement été désactivés. J'en avais posté.

Écrit par : Hug | 14/02/2020

J'ai récupéré l'émission, et convertie en MP4 sur carte SD. Je la regarderai sur ma télé demain.
Merci et amitiés.

Écrit par : Cica pour Hug | 15/02/2020

Je viens de regarder la fameuse émission, et déjà je dois dire que le sexe (pardon, le genre) féminin n'y est pas sorti grandi, avec deux hystériques - presque trois - sur les quatre invitées ! Côté masculin deux aussi mais sur plus d'une dizaine... Pujadas a mal choisi son casting.

Sinon ça confirme bien ce que je pense : vraiment on ne peut plus rien dire, nous sommes soumis à une sorte de terrorisme intellectuel qui nous empêche de nous exprimer sans nous autocensurer.
Par exemple, dire d'une équipe de basket qu'elle est "exceptionnelle" relèverait du racisme !!! J'hallucine.
Une d'entre elles (la même) a fait passer un avocat d'extrême droite pour un dangereux gauchiste !

Je plains ceux qui se lancent dans le métier d'humoriste, il ne leur reste plus grand-chose comme sujet avec cette aseptisation grandissante. Et de ceux encore dans le métier, j'ai vu récemment le dernier spectacle de Dubosc : lénifiant, en dehors d'allusions anti-cheminots dues à la grève interminable de l'époque.

J'ai été moi-même victime de ce "politiquement correct" il y a 5 ans, le 23 mars 2015, quand j'ai fait une note où je parlais des trains qui se traînaient désormais entre Aubagne et Toulon, et que j'avais - en commentaire ! - osé dire que c'était dû aux jeunes des cités qui bordaient la ligne et dont le sport favori est de marcher au milieu des voies.

Là un dénommé Rachid est venu me dire que mon blog était "crypto-lepéniste" !!! QUI est intolérant dans ce cas de figure ? Rachid ou moi ??

Hug merci du lien, je garde l'émission car c'est un modèle du genre et je pense qu'une participante a du se sentir mal en la revisionnant.

Le journaliste Suisse a bien conclu, en disant qu'en France, les gens se méfiaient de plus en plus les uns les autres.

Je laisse le lien. L'émission dure 3h15 mais ça vaut le coup.

Amitiés

Écrit par : Cica pour Hug (2) | 16/02/2020

Loin de l'actualité et des frasques du microcosme, Graeme Allwright s'en est allé... Comme il l'a chanté, nous ne sommes que De passage... Cédric

Écrit par : Cédric | 17/02/2020

Pour rester dans le sujet, je viens de visionner "l'intégrale des inconnus", qui date d'un peu plus de 25 ans. C'est en regardant certains sketches, notamment le pastiche de "star trek", qu'on mesure l'évolution (triste) des mentalités. La plupart des sketches tomberaient sous le coup de la loi !
Loi un peu bizarre qui en revanche a l'air d'autoriser la divulgation sur la Toile d'images intimes d'hommes politiques par des repris de justice étrangers demandeurs d'asile... Lesquels d'ailleurs n'en reviennent pas de tant de mansuétude !
Fernand, Thierry, Coluche, Pierre, vous pouvez vous retourner dans vos tombes...

Écrit par : Cica | 20/02/2020

Cica et tous : Je voulais juste annoncer que je suis tonton pour la première fois, depuis le 21 février dernier. Ma petite soeur vient en effet d'avoir son premier enfant.

Écrit par : Hug | 10/03/2020

Voilà une bonne nouvelle ! Et comment s'appelle t'il (ou elle) ?

Écrit par : Cica pour Hug | 10/03/2020

Hug , je te sens heureux , je m'en réjouis pour toi ! comme Patrick , le prénom ? amicalement . Jean

Écrit par : jean | 10/03/2020

Pour Jean et Cica : Il s'appelle Paul. Oui, je suis heureux. Cette bonne nouvelle vient apporter beaucoup de gaieté après les 6 derniers mois marqués par les décès d'un cousin de mon père en octobre dernier et par une cousine de ma mère en décembre dernier.

La vie enfin reprend ses droits.

Mais toutefois, j'espère que les prochains jours seront bons. Effectivement, depuis le 29 février, les jours de l'année sont comme ceux de l'année 2015. Donc, le 13 mars, nous serons un vendredi, dans trois jours, comme en 2015. Et là, j'espère que je ne passerais pas une journée aussi pourrie qu'en 2015.

Ce jour-là, le vendredi 13 mars 2015, j'appréhendais un peu mon anniversaire de 33 ans, qui avait lieu, comme il aura lieu cette année, le dimanche 15 mars suivant. Mais surtout, à ce moment-là, j'avais l'impression de stagner dans ma vie depuis les années 2011-2012, durant lesquelles j'ai quitté l'hôpital de jour où j'étais depuis 2005, mais est ensuite successivement perdu la voisine de mes parents, décédée à 83 ans et que je connaissais depuis 1983, année durant laquelle j'avais un an et ai quitté, avec mes parents et ma grande sœur, l'appartement de La Roche-Sur-Yon dans lequel mes parents vivaient depuis l'année de leur mariage, 1976, et dans lequel ma grande sœur, née en 1978, et moi, né en 1982, avons passé nos plus jeunes années, pour une maison à la campagne, à Venansault, où mes parents vivent toujours aujourd'hui, et d'où je suis en train d'écrire.

Ainsi, j'ai toujours considéré cette femme, cette voisine, et son mari, comme mes 3èmes grands-parents, même si je n'avais aucun lien de parenté avec eux. Il faut dire qu'ils avaient à peu près les mêmes âges que mes grands-parents maternels et paternels. Or, ma grand-mère maternelle, décédée en 1992, et mon grand-père maternel, décédé en 2000, vivaient en Alsace. Et mon grand-père paternel, décédé en 2009, et ma grand-mère paternelle, décédée en 2012, vivaient au Château-d'Olonne. Alors que ces gens vivaient juste en face de chez nous, et avaient 10 enfants et 10 petits-enfants dont certains sont aussi nos voisins.

Ensuite, toujours dans cette période 2011-2012, j'ai aussi emménagé dans mon appartement, et j'ai perdu ma tante, la sœur la plus âgée de mon père, décédée à 64 ans, et ai effectivement perdu ma grand-mère paternelle, décédée à 83 ans. J'ai aussi connu un problème relationnel avec une de mes collègues à la radio. Et bien sûr, tout cela au moment où j'avais décidé de quitter l'hôpital psychiatrique de jour où j'étais depuis 2005 et où j'en avais marre d'être parce que j'allais mieux. Mais connaître toutes ces épreuves en très peu de temps juste après en être sorti a été très difficile à vivre.

Et le vendredi 13 mars 2015, alors que l'année 2014 avait été douloureuse parce que ma petite sœur et ma mère avaient eu des problèmes de santé, malgré le fait que je sois sorti depuis 2011 de l'hôpital psychiatrique, je continuais à appeler un Centre Médico Psychologique s'y rapportant, parce qu'on m'avait fait comprendre que c'était là que les patients se rendaient quand ils allaient mieux afin de reprendre une vie normale. Pour faire des ateliers. Et on ne m'a jamais proposé d'ateliers. Mais du coup, j'appelais déjà des infirmiers, et je le fais toujours aujourd'hui. Mais ce jour-là, alors que j'appréhendais mon anniversaire qui avait lieu deux jours plus tard, je tombe malheureusement sur une infirmière qui m'agaçait au plus haut point, notamment parce qu'elle me posait des questions tout le temps sans écouter vraiment ce que j'avais à lui dire.

Alors je ne voulais plus lui confier ce qui allait mal. Mais comme j'étais agacé de l'avoir ce jour-là précisément au téléphone, quand j'ai su que je l'avais, j'ai lancé un "Putain", et elle m'a répondu "Ah non, je ne suis pas une putain, moi !". Et ensuite, j'ai continué à l'avoir régulièrement au téléphone jusqu'en janvier 2016 où, un peu malgré moi, j'ai décidé de lui dire "Bonne année par obligation" et de lui passer mon père au téléphone. Heureusement, aujourd'hui, elle ne travaille plus dans ce Centre Médico-Psychologique. Donc, vendredi prochain, je ne risque pas de l'avoir au téléphone, et même il n'est pas prévu que j'appelle ce Centre Médico-Psychologique.

Mais j'espère vivement que ce vendredi 13 mars 2020 ne sera pas aussi pourri que le vendredi 13 mars 2015. Heureusement, hier nous étions le lundi 9 mars 2020, et cela n'a pas été comme le lundi 9 mars 2015 qui était celui de la disparition d'Alexis Vastine, Florence Arthaud et Camille Muffat. Enfin, l'année 2015 était une annus horribilis pour beaucoup de français, je pense. Du moins, il ne faisait pas bon vivre à Paris cette année-là. (Attentats de Charlie Hebdo et du Bataclan).

Pour moi, personnellement, à cause justement de cette mésentente avec cette infirmière, à cause de laquelle j'ai failli retomber dans une déprime, 2015 n'est pas non plus un bon millésime dans ma vie. La seule chose positive, mais non des moindres, est que c'est cette année-là que j'ai décidé de quitter la psychologue que j'allais voir à l'hôpital psychiatrique depuis 2006, et qui m'avait été plus ou moins imposée par des infirmières et par mon psychiatre. Parce qu'avec elle, plus rien n'allait. Heureusement, elle a aujourd'hui pris sa retraite.

Aujourd'hui, depuis 2017, je vais voir une autre psychologue, comportementaliste, qui m'aide à dépasser mes craintes, et qui est bien plus jeune (Elle a mon âge) et bien plus sympathique. Et donc depuis 2017, je remonte la pente, j'avais même commencé à la remonter en 2016. Donc, oui, aujourd'hui, je me sens plus heureux. J'avais eu un petit coup au moral en automne puis en début d'hiver, à cause de ces deux décès, mais là, depuis le 21 février, tout va beaucoup mieux et je pense que cela va durer, même si effectivement, dorénavant les jours de l'année 2020 seront aux mêmes dates que ceux de l'année 2015 !

Écrit par : Hug | 10/03/2020

Ah ! Mince, en me relisant, je m'aperçois que j'ai fait une erreur. Ma grand-mère paternelle est décédée en 2012 à l'âge de 88 ans, pas à celui de 83 ans. Par-contre, la voisine de mes parents est bien décédée en 2011 à cet âge-là.

Écrit par : Hug | 10/03/2020

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