08/12/2021
Par monts et par vaux
Quézaco ? L'état de mes finances ? Les températures moyennes de Moscou? La coupe en relief de la France ?
Non, rien de tout cela. Simplement l'altitude des endroits où j'ai vécu !
Ca commence par du bas, Paris, pendant 21 ans. Puis une tentative d'échappée en 1972, 4 mois au Mont-Aigoual. Mais les 7 premiers mois étant encore Parisien et le dernier charentais (armée) on tombe sur une altitude bâtarde de 560 m. Nouveau creux en 1974 (Roissy, à partir de février) et envolée vers le Dauphiné en septembre 1975 (musique je pars, de Nicolas Peyrac), altitude 400. Mine de rien, ces 4 ans seront mon top 6 des endroits où je vivrai le plus longtemps !
1980 : je monte encore, d'abord à Embrun (850 m) puis à Châteauroux les Alpes (990 m) qui sera - en altitude je précise ! - le toit de ma vie.
Puis je redescends un peu, 740 m à Mende pendant 11 ans (1987/1997), qui sera mon top 2 côté longévité, et même numéro un CHOISI en éliminant mes 23 (21.5 + 1.5) ans parisiens.
Puis mutation à Vannes en 1997, mutation "obligée" qui me fera descendre à zéro, tant côté altitude que côté moral.
Ce diagramme aurait dû s'interrompre le 23/2/2003, mais il s'avère que non, et l'été de la canicule me voit partir pour Biarritz, après 4 ans et 10 mois à Séné (56), un top 4 dont je serais bien passé !
Toujours proche de zéro en altitude mais très haut dans le coeur. 4 ans et deux mois à Boucau (64), qui est donc mon top 5 côté durée. Mais le climat du Pays Basque ne me convient pas, et dès janvier 2005 je fais construire une maison dans le Odou (Haut-Doubs) en vue de ma retraite. Auparavant je bosse mes 4 dernières années au pied du Jura, à Lons le Saunier (315 m).
Finalement je ne profiterai de ma grande maison que 3 ans, de 2010 à 2013.
Après ce sera le sud, 6 mois à Toulon, 5 ans 5 mois à Sanary sur Mer, sur le podium des durées. Second "choisi".
Et enfin ce sera l'Auvergne, où je suis depuis deux ans. Probablement ma dernière demeure, mais je finis en beauté !
Je vous embrasse.
18:56 Publié dans les délires de Cica, moi | Lien permanent | Commentaires (5)
Commentaires
elle est fort originale ta note Patrick mais c'est une bonne idée car il est vrai qu'on ne ressent pas physiquement la même chose selon l'altitude de l'endroit où l'on réside. Tu as quand même vécu sur de belles hauteurs dans les Alpes durant une belle période (j'aime bien d'ailleurs ton expression "le toit de ma vie") et même en Lozére où Mende est quand même encore à 740 m. Pour moi c'est plus simple, à part la ville de Paris où j'ai vécu quatre ans à 37 m d'altitude, je vis la plupart du temps dans ma commune au sud de Lille à 33 m d'altitude sauf pour les vacances où je suis à Saou dans la Drôme avec une particularité car si le village est à 300 m d'altitude, par contre l'altitude maximale sur le territoire de la commune est au sommet du Veyou (massif des Trois Becs) avec 1568 m d'altitude. Amitiés à tous, Renaud
Écrit par : Renaud | 08/12/2021
pour info, 740 mètres est l'altitude de la mairie de Mende; la commune s'étend jusqu'à 980 mètres, j'habite en ce qui me concerne à 800m d'altitude
Écrit par : jmp | 09/12/2021
J'habitais justement près de la mairie ! L'altitude maximale de la commune est de 1236 m, dans la montagne de la Boulaine au nord-ouest de la ville. J'ai d'ailleurs vu qu'on y avait mis des éoliennes !!!
Tu dois habiter dans le "nouveau quartier" du Causse d'Auge, au-dessus de la gare, où ne se trouvaient même pas 10 maisons quand je suis arrivé voilà bientôt 35 ans.
En toute amitié.
Écrit par : Cica pour JMP | 09/12/2021
Le "toit de ma vie" aurait pu être ma meilleure période car elle a vu la naissance de ma fille en 1984. Mais six mois plus tard sa mère prenait un travail harassant, non nécessaire (je gagnais bien ma vie) et qui nous a obligés à faire quasi quotidiennement 8 allers retours sur 11 km, ne disposant que d'une voiture.
Du coup son épilepsie en rémission est revenue en force et ce fut l'horreur...
Heureusement nous habitions une petite maison HLM au milieu d'un bloc de 10, et les voisins se serraient tous les coudes, une vraie famille. Le village aussi nous avait accueillis, et une chorale s'était créée, là aussi nous y avions de vrais amis. Malgré les crises horribles et fréquentes de mon ex, je garde quand même un beau souvenir de ce village de montagne où j'aurai passé 3 ans.
Hélas, la station où je travaillais était vouée à la fermeture, j'ai préféré prendre les devants plutôt que de me retrouver à Briançon !
Amitiés.
Écrit par : Cica pour Renaud | 09/12/2021
Bien ce billet qui décrit l’espace d’une vie ou une vie dans l’espace de ses dénivelés.
Et pour le mettre en musique, au propre comme au figuré, "Des hauts et des bas" de Stéphan Eicher
https://www.youtube.com/watch?v=Q-rMzANlb44&ab_channel=StephanEicherVEVO Stéphan Eicher
Ici , je vis à 285 mètres mais j’ai juste quelques pas à faire pour débuter une randonnée qui me conduira jusqu’à 1500 metres .
Bonne journée à tous JF
Écrit par : Hypothetique | 10/12/2021
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