23/05/2022
Retour au Mont-Aigoual (13 mai 2022)
J'ai voulu revoir le lieu où voilà 50 ans j'ai débuté ma carrière.
J'étais fier de leur apporter des photos de cette époque, témoin d'un observatoire complètement transformé.
Hélas, l'entrée m'a été interdite, à moi le doyen de ceux qui s'y sont succédés. L'endroit n'est plus qu'un préfabriqué où se vendent (cher) des souvenirs à touristes tandis qu'un assistant sert de (mauvais) guide et projette des powerpoint.
Avec ma canne et ma hernie naissante, je me suis enfui en pensant très fort à la chanson de Monty
J'ai aussi pensé à celle de René Joly .
Je n'y retournerai plus jamais.
(merci à Renaud - le commentateur ! - pour les chansons)
18:23 Publié dans détresse, détripage, météo, moi | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
j'ai eu l'occasion de visiter une seule fois la station météo du Mont Aigoual, c'était dans les années 80 et le lieu m'avait impressionné; le fait Patrick que l'entrée du site te soit interdite est affligeant, quel manque de respect alors que tu venais faire un retour dans ce lieu où tu as travaillé il y a cinquante ans, en plus avec des photos témoins de cette époque, en les regardant je remarque aussi que tu avais les cheveux aussi longs que moi dans ces années 70. Les deux chansons que tu as choisi illustrent fort bien ce que tu as pu ressentir en quittant ce lieu, la première "on a changé ma ville" est magnifiquement écrite par Jacques Revaux et me donne toujours une certaine émotion quand je l'écoute en pensant à ce qu'est devenu mon village où j'ai passé mon enfance, la deuxième "pauvre marin" chanson traditionnelle revisitée avec le talent du tamdem René Joly - Gérard Manset, superbe arrangeur et orchestrateur. Amitiés à tous, Renaud.
Écrit par : Renaud | 23/05/2022
Pire que le manque de respect, c'est briser une tradition, qui voulait que tout ancien de l'Aigoual soit très bien accueilli. Quand j'y étais, j'ai ainsi hébergé plusieurs fois des collègues qui y avaient bossé dans les années 50 et 60.
Me jeter comme ils l'ont fait, c'est comme si moi, à l'époque, avais refusé l'entrée à quelqu'un qui y avait travaillé en... 1922 !
Amitiés.
Écrit par : Cica pour Renaud | 24/05/2022
Écrire un commentaire