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26/03/2023

TOP VENTES (réelles) 45 TOURS MARS 1962

 

1 1 L AUTOCIRCULATION Henri Tisot 1     71 K
2 6 RETIENS LA NUIT Johnny Hallyday 2   3 60
3 10 JE CHANTE DOUCEMENT Pétula Clark 3   3 52
4 26 LE VAGABOND Richard Anthony 4   2 51
5 2 VIENS DANSER LE TWIST Johnny Hallyday 5     44
6 8 VOLAGE Chaussettes Noires 6   3 38
7 17 ACHETE-MOI UN JUKE-BOX Dalida 7   3 35
8 3 WAP DOU WAP Johnny Hallyday 8     34
9 18 LE LION EST MORT CE SOIR Henri Salvador 9   2 33
10 22 SOUS LE CIEL ECOSSAIS Chats sauvages 10   2 32
11 13 ET MAINTENANT Gilbert Bécaud 11   3 28
12 4 ROMEO Pétula Clark 12     26
13 37 UN MEXICAIN Marcel Amont 13   2 25
14 e UN MEXICAIN Compagnons de la chanson 14   1 24
15 5 MARIN Compagnons de la chanson 15     24
16 38 C'EST BIEN MIEUX COMME CA Gillian Hills & Ch. Noires 16   2 23
17 9 LAISSE ENTRER LE CIEL Richard Anthony 17     22
18 15 IL FAUT SAVOIR Charles Aznavour 18     20
19 7 DOUCE VIOLENCE Johnny Hallyday 19     20
20 11 LA TABLE DE MULTIPLICATION Jacques Bodoin 20     19
21 28 TWISTEZ ! Danny Boy 21   2 18
22 12 ESPERANZA Charles Aznavour 22   3 18
23 14 LE TWIST Chaussettes Noires 23   2 16
24 25 PEPPERMINT TWIST Vince Taylor   1 2 15
25 39 THERE'S A LOT OF TWISTIN GOIN ON Vince Taylor   2 2 14
26 40 SANTIANO Hugues Aufray 24   2 14
27 e ALLELUIA / TROUSSE CHEMISE Charles Aznavour 25   1 14
28 e A LONDON Pétula Clark 26   1 13
29 27 YOU DON T KNOW Helen Shapiro   3   12
30 e TOUT AU LONG DU CALENDRIER Sylvie Vartan 27   1 11
31 16 PLUS LOIN QUE LA TERRE Dalida 28     11
32 23 FICHE LE CAMP JACK Richard Anthony 29     8
33 e UNCHAIN MY HEART Ray Charles   4 1 7
34 19 DANIELA Chaussettes Noires 30     5
35 e UN CLAIR DE LUNE A MAUBEUGE Pierre Perrin 31   1 -de 5
36 e BRUXELLES / LES BOURGEOIS Jacques Brel 32   1 -de 5
37 e LES ENCHAINES Chaussettes Noires 33   1 -de 5
38 e CAN'T HELP FALLIN IN LOVE Elvis Presley   5 1 -de 5
39 21 LA MARMITE Dario Moreno 34     -de 5
40 29 HIS LATEST FLAME Elvis Presley   6   -de 5

TOP SUR LES 3 PREMIERS MOIS :

1)  RETIENS LA NUIT     109 K
2) JE CHANTE DOUCEMENT     93
3) VOLAGE     85
4) ET MAINTENANT     70
5) ESPERANZA     67

Dans ce top, qui voit la fin de la guerre d'Algérie, pas moins de 5 titres des Chaussettes Noires, 4 de Johnny (dont 3 dans le top 10) 3 de Pétula Clark, 3 de Richard Anthony, 3 de Charles Aznavour. 
On dansait le twist (4 chansons) et les Mexicains étaient à l'honneur.

Les petits nouveaux se nomment Hugues Aufray (qui finalement accroche une 24 ème place française avec Santiano), Sylvie Vartan, et un chauffeur de taxi, Pierre Perrin, qui va lancer la Maubeugemania
Il n'ira pas plus loin, contrairement aux deux autres, dont l'un en est à sa 64ème année de scène !

Les idées reçues : Et maintenant de Gilbert Bécaud, considéré comme son plus gros tube, n'a pour l'instant pas atteint le top 10, et le lion de Salvador, pourtant matraqué à la radio, prend tout son temps.

Enfin au total des ventes, Johnny dépasse les 170.000, énorme pour l'époque.

A vos commentaires.

19/03/2023

SNCF : LA DEGRADATION DU SERVICE HORS TGV

Certes, Paris-Marseille en 3h, c'est beau. Tout comme Paris-Bordeaux en 2h et Paris-Rennes en 1h25 aussi.

Voilà plus de 50 ans, en 1970, les meilleurs temps étaient respectivement 6h41 (le Mistral), 4h (le Drapeau) et 2h57 (le Goéland).

En revanche, 4 minutes de perdues sur Paris-Amiens (1h en 1970, 1h04 en  2023;

Paris-Boulogne 2h36 en 2023, 2h22 en 1970 !

Pire:

Paris - Rouen 1h25 en 2023, 1h03 en 1970.

Paris- Le Havre 2h10 et 1h45;

Paris-Limoges, 2h50 en 1970, 3h18 aujourd'hui.

Clermont-Nîmes, 4h52 en 1970, 5h12 en 2023;

Nantes-Bordeaux (voie entièrement refaite et matériel neuf) 3h59 en 1970, 4h12 en 2023...

Et pour finir, le trajet que je connais le plus :

Toulon-Marseille, 37mn en 1970, 44mn en 2023.

 

15:48 Publié dans TRAINS | Lien permanent | Commentaires (10)

15/03/2023

1500 ème note (longue) : une belle "synchronicité'

En ce été 70, mon père m'avait promis une mobylette si j'obtenais mon bac. En guise de mob il m'achètera un solex (flash) d'occasion...Capture.JPG C'est avec lui que je traverserai l'année d'après le tunnel du Mont-Blanc ! C'est à Lorient que je l'étrennerai, au cours d'un mois de juillet formidable avec mes cousins.
Hélas août se présentait sous de moins bons auspices. Un mois dans un bled perdu du Doubs ! E
t j'étais prêt à parier à 100 contre un que j'allais m'ennuyer ferme dans ce coin de France, pourtant très joli, à un jet de pierre de la Suisse.

Hélas je ne m'étais pas trompé, malgré le solex, malgré la Suisse toute proche, les deux premières semaines furent pour moi très très mornes. Pour la première fois de ma vie, je n'attendais qu'une chose, le retour à Paris, la rentrée universitaire où j'allais côtoyer un monde nouveau - et mixte surtout ! - après les grises années lycéennes Louis-Le-Grandesques.

Pourtant le petit village était sympa, tout en longueur au milieu des "juralpages" (les alpages jurassiens !) vraiment parfait pour se reposer d'une année trépidante, mais à 19 ans, soyons justes, même en 1970 on a d'autres horizons...

Tout bascula le 16 août. Ce jour-là c'était la fête au village, et je fis la connaissance d'une jeune fille, Brigitte. Elle était un peu plus jeune que moi, et on se plut tout de suite.
Ce fut sur la chanson "Gloria" que l'un et l'autre échangeâmes notre premier baiser... Sensation si étrange sur le moment qui vous laisse ensuite avec une envie irrésistible de recommencer !

Aux 15 premiers jours de mortel ennui succédérent alors 15 jours de rêve. Elle travaillait dans une épicerie pour se faire un peu d'argent de poche, mais tous les soirs nous nous donnions rendez-vous sur un banc près de chez elle, et là nous faisions de beaux projets d'avenir.
Lors d'une autre fête du village, les jeunes nous élirent carrément "le couple de l'année" tant nous étions mignons ! Oui, mignons, mais O combien naïfs...

Arriva ce foutu mois de septembre, celui qui brise les unions, et comme tant d'autres nous dûmes nous séparer, se promettant  - comme tout le monde - de nous revoir le plus tôt possible. Un mois après, très exactement, quand elle reviendrait de ses vacances avec ses parents, en Vendée.

Je ne rentrais en fac que le 25 octobre, j'avais le temps. Les hôteliers du village, émus par notre petit couple, m'offraient même la pension complète gratuite si je revenais ! Mais restait le billet de train.

Et là, mon père fut intraitable. Pas question de débourser le moindre centime pour aller revoir "cette petite paysanne"... Et puisque j'étais en âge de "courir les filles", je devais me donner les moyens de le faire !

Coincé j'étais. C'est alors que j'entendis une annonce à la radio. On recherchait des vendangeurs dans le Bordelais.
Pourquoi pas ? C'est vrai que j'étais aussi doué pour ce genre de choses que Laurent Roumejko en météorologie, et surtout je n'étais pas du tout mais alors pas du tout "manuel". Mais quand même j'étais prêt à tout pour rejoindre ma petite fiancée.
Et je me lançai alors dans la grande aventure !

Ce coup-là, mon père était d'accord pour me payer le billet de train (pourtant bien plus cher !)...Rien que pour avoir le plaisir de me revoir revenir la queue basse le surlendemain.

Ma mère, elle, était angoissée en me voyant partir, et moi je n'en menais pas large non plus.

On m'en avait parlé, des vendanges, du fameux mal de dos qui élimine 80% des candidats les 3 premiers jours, des conditions plutôt éprouvantes.


Non seulement cela se révéla exact, mais le temps exceptionnellement caniculaire de cette fin septembre 1970 n'arrangea pas les choses. Gelée blanche le matin, avec parfois un brouillard à couper au couteau,  33 degrés à l'ombre l'après-midi... De toutes façons il n' y avait pas d'ombre !

Pour se désaltérer entre deux rangs de vigne, pas d'eau, seulement...du vin ! Du Graves quand même, mais du vin. Moi qui n'avais jamais bu autre chose que de l'eau...
Lever à 5 heures,  coucher à 23, dans des baraquements qui n'avaient rien du trois étoiles.

Je tins miraculeusement le premier jour. Mon sécateur à la main, je regardais le bout du rang de vigne, et je voyais Brigitte qui m'y attendait...

Le second jour ce fut encore pire, j'étais à deux doigts d'abandonner mais je savais pourquoi j'étais là, je ne devais pas flancher.

Le troisième jour je reçus une lettre de Brigitte, qui me disait entre autres " je t'aime tu sais, bien plus que tu ne peux le croire"...

Y avait-il un rapport ou pas ? Je pense que oui si j'en juge de mes exploits au sprint.
Le 4 ème jour mon mal de dos avait disparu, et à partir de là je me mis à foncer comme un malade ! On me surnommait "la formule 1 du rang de vigne" (rien à voir avec les hôtels, qui n'existaient pas encore !), à tel point que je devins le chouchou des patrons, content d'avoir un "employé" si zélé, à 15 francs (l'équivalent de 20 euros actuels) par jour... En plus, je faisais le clown tous les soirs, avec quelques imitations. Notamment celle du fils de la maison !

Comme je leur avais dit d'entrée, je ne restai pas jusqu'au dernier jour, la fameuse "gerbebaude"...
Je partis le 6 au soir, afin de retrouver ma Brigitte pour sa fête, le surlendemain.
Toute la troupe au complet m'accompagna à la gare de Libourne pour prendre le train de nuit, je m'étais fait beaucoup d'amis pendant ces trois semaines, et certains le sont restés très longtemps.

1200 km de train plus tard, j'étais de retour dans le petit vilage, le coeur battant.

Mais elle n'était pas là. Ses parents l'avaient mise en pension, voyant d'un très mauvais oeil cette relation avec un "parisien"... Grâce à la fille de mes hôteliers, je parvins à la voir ...quelques minutes à travers une grille de son lycée. Elle pleurait, moi aussi.

Néanmoins je n'abandonnai pas. C'est De Gaulle qui vint à mon secours !
Plus exactement sa mort, ce qui occasionna un jour de deuil national. Si bien que j'avais un week-end de trois jours.  Ce qu'il fallait à mes voisins horticulteurs pour aller chercher des chardons. Et où ça donc ?  Oui, dans le Haut-Doubs.

Je sautai sur l'occasion pour leur demander s'il y aurait une place pour moi, la réponse fut oui, à condition que ça ne me dérange pas d'être serré et de voyager à bord d'une voiture d'avant-guerre !
Bien entendu je n'avais pas prévenu Brigitte. Je voulais lui faire la surprise. D'autant, m'avait-elle dit, qu'elle serait parée de ses plus beaux atours car elle était de mariage.

La Châtelaine Peugeot de 1938 roulait à fond, en ce samedi 14 novembre, sur l'autoroute en direction de ma bien-aimée. A fond, c'est à dire entre 65 et 70 km/h !!
Pouilly en Auxois, sortie pour Dijon, puis Dole, Salins, Levier et enfin Pontarlier. Ils me firent une fleur, celle de me déposer 10 km plus loin, dans le village de Brigitte où j'arrivai en pleine nuit.

Ses copains (copains version années 60/70) étaient surpris de me voir là, et admiratifs que j'aie accompli un tel exploit. Là-bas, tout était blanc, et le village en était transformé...
fourgs_1.jpg
Rien à voir avec l'été.
 

Le lendemain, alors que les cloches sonnaient, d'un pas hésitant je me dirigeai vers le cortège, dans lequel je vis ma Brigitte avec une belle robe et des fleurs dans les cheveux. Elle manqua de défaillir quand elle me vit, et me fit signe qu'on se verrait après.
Les minutes étaient longues, et quand enfin le cortège fut terminé, c'est non pas Brigitte que je vis, mais sa soeur.
Qui me dit "va-t'en, ma soeur ne veut pas te voir".
 
Le coeur arraché, je m'en allai vers ma pension où les hôteliers faisaient ce qu'ils pouvaient pour me consoler.
Le lendemain, départ pour Paris, et durant le trajet, je n'avais qu'une envie : qu'une voiture venant d'en face nous percute... Hélas le trajet se faisait en majorité sur la nouvelle autoroute A6 !
 
A Noël je lui envoyai une lettre, et par retour du courrier elle confirma qu'elle ne voulait plus me voir, en disant : "je ne veux pas m'engager si jeune".

Les années passèrent, 2 très exactement. Et en ce mois d'octobre 1972 j'étais avec une jeune fille, qui allait devenir ma femme. La première. Brigitte vint sur le tapis, et elle me demanda comment ça s'était passé.
Je lui racontai tout d'un bout à l'autre, et comme ma fiancée était très romantique, elle était très émue de mon récit.
Mais elle était également méfiante, et, carrément, écrivit à Brigitte pour lui demander des explications. Lui précisant qu'on allait se marier et qu'elle voulait savoir si je racontai ou non des bobards.
Brigitte lui répondit dans la semaine, disant que ses parents lui avaient bourré le mou, et qu'ils l'avaient persuadée que j'étais venu... pour l'espionner ! Qu'elle regrettait, et qu'elle avait de la chance d'être tombée sur quelqu'un d'aussi romantique que moi. Se taper les vendanges uniquement pour revoir une jeune fille, on devait être peu dans ce cas...


Le temps passa encore, chacun fit sa vie. Elle se maria, moi aussi.  Et, pendant 30 ans, j'évitai soigneusement ce petit village.
Ca me faisait mal. Les rares fois que j'avais à le traverser (il est situé sur une route internationale) c'était une véritable épreuve. S'ils avaient mis un radar, j'aurais eu mon permis de retiré depuis longtemps....

En 2002 j'étais très mal. Très très mal, et je sentais au fond de moi que j'avais atteint la fin de "mon voyage". Et je décidai alors de passer 8 jours là-bas. Juste avant de tirer ma révérence.
Ma femme et ma fille étaient contentes que j'accepte enfin de faire ce deuil. Sans trop savoir pourquoi.

Pendant cette semaine, malgré un soleil radieux, je n'étais pas très bien, j'avais une drôle de sensation...Toujours cette satanée hyperintuition !

Et le dernier jour, le vendredi, sur l'insistance de "mes nanas" (qui certainement voulaient en finir avec cette histoire), je me décidai quand même à me rendre chez elle.
J'y trouvai alors une dame, qui me déclara être sa belle-soeur. A l'évocation de Brigitte, je vis son visage se fermer.

"Vous la connaissez" ?

Je répondis que j'avais été son premier amour.
Et là je vis son visage presque s'illuminer l'espace d'un instant puis, m'avoua alors que Brigitte avait depuis longtemps quitté le village.

Qu'elle avait habité la Vendée, à quelques deux heures de voiture de chez moi à l'époque.

Et elle m'apprit aussi... qu'elle était morte du cancer deux ans auparavant.

J'y passerai plein de fois, dans le petit cimetière de Saint Avaugourd des Landes, pour fleurir celle qui fut mon premier véritable amour. J'y ai déposé une plaque :"à mon amie". Cela par rapport à son mari et ses enfants, dont j'apprendrai plus tard qu'elle leur parlait de temps en temps de moi...

 

L'histoire aurait pu s'arrêter là.  Mais très récemment j'appris que dans son boulot, à la Roche sur Yon, elle avait côtoyé pendant quelques années le père du commentateur le plus prolifique de mon blog, qui l'avait trouvée gentille.


Une belle "synchronicité"....

Je vous embrasse.

7008z.JPG

 

10/03/2023

LES 10 ANNEES LES PLUS CHAUDES EN FRANCE : Tops 4 et 3

NUMERO QUATRE avec 13°8
2014
Pas de canicule (en dehors du sud) cette année-là mais un hiver très doux et un automne extrêmement chaud. 
Hiver doux mais tempétueux avec également des inondations meurtrières en janvier dans le Var. La neige fait défaut, et Paris n'en verra pas cette année-là, c'est exceptionnel. Pas de neige en général en-dessous de 1000m, rude pour les stations de ski. Le printemps est orageux, avec de nombreuses tornades et épisodes de grêle, certains grêlons atteignant 10 cm en Ile de France!! (source : météo-Paris). La fin du printemps est marquée par une brève vague de chaleur (38°à Strasbourg, 37° à Colmar, Clermont et St Etienne).
L'été est donc pourri, la neige s'invite dans les stations de ski Savoyardes le 10 juillet où il ne fait pas plus de 16° à Paris. La chaleur s'invite brièvement le 17 (39° à Biscarosse, 36° à Paris) mais elle est tout de suite balayée par une vague orageuse, faisant un mort dans le Gard. Ces orages persistent jusqu'au 15 août et sont suivis par une vague de froid (1°de mini en Bretagne, gelée blanche dans les Yvelines, pas plus de 7° en journée dans le Haut-Doubs, neige à 1500 m dans les Alpes) qui dure jusqu' au début septembre. 
Les régions méditerranéennes sont restées en canicule tout l'été, mais ça se paye en septembre avec des pluies diluviennes meurtrières (6 morts le 17). Le 30 voit tomber 300 mm à Montpellier (la moitié d'une année à Paris !) 
Octobre sera très chaud. Déjà le 8 le mercure atteint 35° à Ajaccio ! Puis du 17 au 20, des records mensuels sont battus avec 28° au Puy, 31° à Biscarosse. Mais le point d'orgue se situe le jour d'Halloween avec plus de 30° en Aquitaine, 26° à la Rochelle, 24° au Havre et dans les Côtes d'Armor. Personnellement je relèverai 31° sur ma terrasse (à l'ombre) le 17 !!! Mais novembre est meurtrier avec pas moins de 6 épisodes méditerranéens, dont l'un tue 6 personnes dans le Var, déjà touché en janvier... Heureusement décembre est "normal" comme le Président de l'époque.
Chanson préférée : homeless (Marina Kaye)

MEDAILLE DE BRONZE avec 13°9
2018

Malgré un mois de février plutôt froid, les températures resteront bien au-dessus des normales le reste de l'année. Pour commencer, janvier est le plus doux jamais enregistré. Le plus pluvieux aussi. La Seine est en crue à Paris avec 5m86 (1m aujourd'hui) rendant inhabitables des quartiers entiers en banlieue. Mais comme en 1956 et 2012, après la douceur arrive donc un mois de février frisquet. Le 7 on relève 20 cm de neige à Paris et des voitures bloquées sur les autoroutes malgré la vigilance. Le mois est ponctué de ces vagues de froid et on termine le mois avec -11° à Dijon, -13° à Nancy et Clermont, -17° au Puy, -22° à Bourg St Maurice. Et 3 cm de neige à Sanary, 15 cm à Ajaccio. Mars est conforme à la normale, même si le neige revient nous faire un petit coucou vers le 19.
Avril débute par un épisode méditerranéen et la première vague de chaleur arrive le 19 (31° à Grenoble, 30° à Strasbourg, 29° à Paris). Mai est capricieux et la neige s'invite dès 600m le 13 dans le Massif Central ! Deuxième - longue - vague de chaleur du 20 mai au 11 juin avec pas mal de dégâts liés aux orages (à Paris le RER B déraille). Nouvelles fortes chaleurs allant crescendo du 25 juin à fin juillet :36°à Ambérieu (01), 35° à Grenoble et Vichy pour commencer. Fin juillet 38° à Lille, 37° à St Dizier et Paris. Début Août, poussée chaude sur le sud avec 41° à Nîmes, 39° en Ardèche, mais aussi 38° à Vichy et à Troyes. Les nuits sont torrides : pas moins de 30° à Perpignan certains jours. Septembre n'est pas en reste : le 11 et le 12 on relève 34° à Colmar, 33° à Vichy et Lyon, 30° à Paris. Ainsi cet été 2018 se situe à 2 degrés au-dessus des normales, ce qui sera un été "classique" pour nos petits-enfants ! 
Comme souvent, octobre est contrasté avec inondations au sud (St Tropez) et chaleur ailleurs. Des records sont battus pour une mi-octobre : 30° à Châteauroux et Nevers, 27° à Paris et Metz. Cela est dû à Leslie, un cyclone tropical, qui arrive - c'est la première fois - jusqu'aux côtes Européennes ! A Trèbes (11) une crue-éclair provoque la mort de 15 personnes. Enfin à la fin du mois un "retour d'est" provoque un épisode neigeux intense dans le centre-est : 35 cm à St Etienne. RAS pour novembre si ce n'est des pics de chaleur locaux (24° le 12 à Grenoble). Enfin, pas de phénomènes exceptionnels en décembre.
A ce stade, 2018 est l'année la plus chaude jamais observée.

ITN 2018.JPG

16:39 Publié dans météo | Lien permanent | Commentaires (2)

02/03/2023

les meilleures ventes de 45 tours par année

1962  J'ENTENDS SIFFLER LE TRAIN (Richard Anthony)

1963  L'ECOLE EST FINIE (Sheila)

1964  VOUS PERMETTEZ MONSIEUR (Adamo)

1965  MES MAINS SUR TES HANCHES (Adamo)

1966  MON CREDO (Mireille Mathieu)

1967  LA DERNIERE VALSE (Mireille Mathieu)

1968  MONIA (Peter Holm)

1969  QUE JE T'AIME (Johnny Hallyday)

1970  L'AMERIQUE (Joe Dassin)

1971  L'AVVENTURA (Stone & Charden)

1972  POP CORN (Hot Butter)

1973  LA MALADIE D'AMOUR (Michel Sardou)

1974  POT POUR RIRE M. LE PRESIDENT (Green & Lejeune)

1975  L'ETE INDIEN (Joe Dassin)

1976  PORQUE TE VAS (jeannette)

1977  ROCKOLLECTION (Laurent Voulzy)

1978  YOU"RE THE ONE THAT I WANT (Travolta & Newton John)

1979  BORN TO BE ALIVE (Patrick Hernandez)

1980  WOMAN IN LOVE (Barbra Streisand)

1981 LA DANSE DES CANARDS (JJ Lionel)

1982  FEMME QUE J'AIME (Jean-Luc Lahaye) (1)

1983  WHAT A FEELING (Irene Cara) 

1984  BESOIN DE RIEN ENVIE DE TOI (Peter & Sloane)

1985  ETHIOPIE (Chanteurs sans frontières)

1986 LES DEMONS DE MINUIT (Images)

1987  VIENS BOIRE UN PETIT COUP A LA MAISON (Licence IV)

1988  NUIT DE FOLIE (début de soirée)

1989  LAMBADA (Kaoma)

1990  HELENE (Roch Voisine) (2)

1991  LA ZOUBIDA (Lagaf')

1992  DUR DUR D'ETRE BEBE (Jordy)

(1) Chante et Africa ont vendu plus de disques mais, sortis à la fin de l'année, ils ont surtout fait leur carrière en 1983;
(2) Sortie en France à la fin de l'année 89, elle y a surtout fait sa carrière en 1990.