15/10/2024
9 ans déjà !
Nous avons beaucoup bougé en 2015.
D'abord, en janvier, Venise.
Je tenais absolument à faire connaître cette ville magique à Chérie, ville que j'avais eu la chance de visiter une douzaine de fois entre 1982 (avec mon cousin/frère Jean-Yves, en voiture depuis les Hautes-Alpes, l'horreur entre Turin et la Sérénissime, 370 km d'autoroute, souvent dans le brouillard, avec les italiens et leur conduite "particulière". En plus à l'arrivée le parking - très - cher, obligation de donner les clés, et donc siphonnage de réservoir - pas une seule fois je n'y ai échappé) et 2004 (avec ma fille, l'aller en train - depuis Biarritz - et retour en avion).
Le train s'imposait pour nous, qui partions de Toulon, avec un seul changement (à Milan) et des prix compétitifs (35 euros) dans des voitures très confortables.
Je voulais lui faire éprouver le choc de l'arrivée. La gare de Venise Sainte Lucie est lépreuse et bruyante, comme beaucoup de gares italiennes et même françaises. Mais derrière la porte de sortie...
Un calme incroyable, juste le clapotis de l'eau car on débouche directement sur le Grand Canal.
Séjour inoubliable, avec bien sûr la gondole, que je prenais pour la première fois.
Quinze jours plus tard, week-end à Nîmes la Romaine, puis Montpellier où je lui présentai une cousine que je ne voyais que trop rarement, because un mari qui faisait le vide autour d'elle.
Mi-mars, la SNCF faisait un "coup", à savoir des billets intercités à 20 euros, quelle que soit la distance. Nous choisissons Bordeaux, où nous passerons 36 heures pour une durée de voyage de 14 heures. Mais je voulais lui faire découvrir une ville magnifique et magnifiée par la piétonnisation du centre historique. Et aussi chasser le souvenir de séjours pas très touristiques neuf ans plus tôt.
En avril ce fut Paris, l'Olympia où moi le parigot de naissance n'avais jamais mis les pieds ! Pour applaudir I Muvrini et leurs chants Corses qui prennent aux tripes. Le retour se termine par le Palais de Justice de Toulon pour la fameuse "conciliation", procédure obligatoire et o combien épuisante. Sans compter les "synchronicités", un truc incroyable dont je vous parlerai plus tard.
Paris de nouveau pour moi en mai, pendant que Chérie allait à Bastia voir sa maman qui fêtait ses 94 printemps. Là-bas ma tête était mise à prix !
A partir de mai les nuits sont chaudes à Sanary. Mais celle du 6 au 7 juin frisait les records. 28 degrés dans la chambre à une heure du matin ! Je sentais que j'aurais du mal à arriver au 24 juillet salvateur où j'avais prévu trois semaines dans le Haut-Doubs. Alors je me suis levé, allé sur "le bon coin" afin de trouver un "coin" pas trop cher, pas trop loin et surtout pas trop chaud !
Une demie-heure me suffira pour que les conditions soient réunies : 150 euros la semaine pour un F3 situé dans la Haute-Loire (300 km, 4 heures) à 1100 m d'altitude. Le site "Météociel' m'apprenait qu'il y faisait pas plus de 13 degrés ! Et pas plus de 20 au maximum. Banco. Chérie est réveillée, je lui en parle. Chambre à coucher indépendante de la pièce à vivre, elle est d'accord. Le lendemain, coup de fil à l'annonceur, c'est libre pour la semaine du 13 au 20.
Le vendredi 12 départ pour la Haute-Loire, arrêt prévu à Aubenas.
Nous ne perdrons pas de temps au cours de cette semaine Auvergnate, allant du Puy à Ambert et du Mézenc à Mende (si !!!!). Chérie est tombée amoureuse de cette région, à tel point qu'elle me propose d'y acheter une petite maison de vacances, vu les prix pratiqués. Je dis OK dans la limite d'une certaine somme, sachant que mon divorce va me coûter un bras.
Et nous trouvons ! Une petite maisonnette située dans un des rares endroits du 43 que je ne connais pas,
Alleyras. Signature prévue chez le notaire pour septembre.
Retour à Sanary, où le temps ne s'arrange pas ! Même les locaux n'en peuvent plus, et du coup, nouvelle escapade sanitaire qui nous mènera à Barcelonnette, Embrun et Briançon. Où on respire un peu, il ne fait "que" 35 degrés. A 1300m d'altitude.
Le jour du record, le 5 juillet ! Il n'avait jamais aussi chaud... Et à ce jour, malgré 2019, malgré 2022, le record tient toujours.
Chérie insiste depuis des mois pour avoir un chat. Nous le trouvons sur la page facebook d'une dame qui recueille les chats abandonnés, à près de 100 bornes de Sanary. Mais il n'est pas encore sevré et nous devons attendre octobre pour le récupérer.
Enfin arrive le jour du départ pour le Odou. 3 semaines non pas de repos (nous bougerons beaucoup, de l'Alsace à Gstaad, de la Forêt Noire à Grindelwald) mais de convalescence après être passés dans le hammam du Sud.
Requinqués, nous pouvons de nouveau affronter les tropiques Varois avant de repartir pour l'Auvergne, prendre officiellement possession de notre bien. Tout y est à refaire à l'intérieur mais à notre grande surprise tout le quartier va nous aider ! les uns allant déposer à la déchetterie (27 km, vive les "communautés de communes") des bidons et autres saloperies encombrant la cour - oui, nous avons une cour !) les autres nous aidant à refaire le plafond... 9 ans plus tard, nous faisons partie intégrante de ce quartier, qui est vraiment une famille pour nous.
Et c'est début octobre que nous retournons à Sanary. Le 14, coup de fil de la "dame aux chats", nous pouvons récupérer notre merveille à 4 pattes. Et le 15, Calin (synchronicité, c'est Chérie qui a trouvé le nom !!) entre dans notre foyer, dans notre vie. Pour nous c'est un peu notre fils.
9 ans aujourd'hui donc.
Ce même jour, à 1200 km de là, ma fille accouchait d'une petite Margot.
Sans me prévenir. Je ne saurai que j'étais grand-père qu'un an plus tard, par hasard sur Internet..
Contrairement à Calin, je n'ai pas de photo de ma petite-fille.
Encore une synchronicité : peut-être a-t'elle croisé un de mes fidèles commentateurs dans un certain Carrefour Express ?
Je vous embrasse.
11:58 Publié dans ceux que j'aime, détripage, moi | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
Bonjour, très intéressant, ton 9 ans déja;si bien raconté. C'est en effet une année où vous avez beaucoup bougé ! Et dans tout ça, n'ayons pas peur des mots, l'arrivée d'un chat ! Merci de ce sympathique partage, Patrick.
Amicalement. Cédric
Écrit par : Cédric | 15/10/2024
Tout est dit par Cédric , très beau geste de prendre un pauvre chat abandonné . Amitiés à tous . Jean
Écrit par : jean | 15/10/2024
une très belle note que tu nous racontes sur cette année 2015 où tu as en effet beaucoup bougé, voyagé avec ta Chérie, quel beau parcours pour arriver jusqu'à Alleyras en récupérant à Sanary votre petit Calin, joli chaton qui a maintenant 9 ans. Je ne peux lui souhaiter qu'une vie la plus longue possible à vos côtés, notre chatte "Pimousse" nous a accompagné ma femme et moi durant plus de 17 ans, décédée il y a deux ans elle est maintenant au paradis des loulous. Amitiés à tous, Renaud.
Écrit par : Renaud | 15/10/2024
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