Web Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/07/2013

Murielle et Robert

Lui, je le connais. Il a été mon collègue à la station de Belfort.

La dernière fois que je l'avais vu, il faisait pitié. A peine 52 ans, mais déjà tourné vers un avenir pas spécialement de ceux dont on rêve.
On a avait vite sympathisé, il m'avait raconté son histoire.

Marié à une épouse qui au fil des années le bouffait à petit feu, il n'attendait plus rien de la vie, même pas - comme l'avait chanté Dutronc voilà 47 ans - "son chèque de fin de mois".
Il n'avait qu'un seul fils, qui s'était "exilé" à Toulouse, et qu'il ne voyait que rarement, bien que les deux se comprenaient bien.
Quand, en septembre, il était - avec Bobonne - venu le voir pour son anniversaire, son fils n'en revenait pas de le voir dans un pareil état. Il se laissait complètement aller, et ne semblait désormais vivre que par le boulot. Et il redoutait le moment fatal où son père devrait prendre sa retraite, n'ayant alors plus de "dérivatif".
Par chance, le Président Sarkozy lui avait donné un coup de pouce en repoussant de deux ans l'inévitable face-à face avec sa chère et tendre...

Sentimental à outrance, il avait, 15 ans auparavant, vécu ce qu'il croyait être une belle histoire avec une collègue. De cette belle histoire, terminée au bout de 4 ans, il n'avait retenu que le meilleur, mais avait complètement zappé certains épisodes peu glorieux. Comme la fois où, lui étant en congé avec Bobonne et son fils, elle s'était laissée draguer par un gros rustaud lors d'un bal le 15 août. Elle l'avait invité aux chandelles (!) mais le mec s'était pointé avec ... sa fiancée ! La tronche de la jeune femme (qui était beaucoup plus jeune que mon collègue) qui n'avait pas alors hésité à appeler Robert au-secours !!! Robert, couiilon qu'il était avait bien sûr pardonné...

Enfin bref, depuis des années il restait prisonnier d'une histoire à laquelle il était vraiment le seul à croire, et ça tournait à la névrose obsessionnelle.
Lui, qui aurait pu tourner un scénario pour Disney, croyait de moins en moins en l'amour.
Et donc plus en la vie... Dès qu'il voyait des couples se former, il ricanait. Quand il apercevait un mariage - avec les coups de Klaxon ça ne passe pas inaperçu... - il disait tout haut "le pauvre homme"....

Alors ils se réfugiait sur la Toile. Et comme il n'était pas trop maladroit, il s'inscrivit sur un site de belote.

Là il jouait des heures et des heures, tissant parfois même des liens avec certains joueurs.

Et certaines joueuses !

Et c'est ainsi que plusieurs fois il eut pour partenaire Murielle, une belle brune aux yeux bleus d'après la photo.
Laquelle, à un moment donné, alors qu'ils venaient de mettre capot l'équipe d'en face, lui lança "tu joues comme un Dieu...."
C'était le 17 octobre.

Robert  fut à la fois flatté et touché. Première fois qu'on lui faisait un compliment depuis, depuis..... c'était tellement loin qu'il ne s'en rappelait plus.
Et c'est alors qu'il essaya d'en savoir plus sur Murielle. Il la demanda en amie facebook et il apprit que la jeune femme (elle avait 47 ans) vivait à L'ile de Noirmoutier.
Pas vraiment la banlieue de Belfort...

Cependant ils sympathisèrent de plus en plus, elle lui racontant son existence qui n'était pas non plus des plus joyeuses.

Au fil des jours, il sentait que le "trip" qu'il avait depuis des années était en train de disparaître, et que de nouveau il commençait à faire des projets. Cela en même temps qu'il ressentait quelque chose pour Murielle.
Laquelle n'était pas insensible à Robert...

A leur grande stupeur, ils voyaient que leur relation tendait de plus en plus vers une attirance réciproque, et ils finirent par se rendre à l'évidence : ils s'aimaient.

Seulement lui à Belfort, elle dans une Ile, pas le meilleur scénario.... Et en plus avec des chaînes pour l'un et l'autre !

Alors il prit le taureau par les cornes, et lui annonça sa venue en terre Vendéenne pour le mois d'avril.

Quand ils se virent pour la première fois, ce fut un beau coup de foudre. Robert m'en parlera longtemps de cette sensation-là, me disant "Ah Patrick, tu ne peux vraiment pas t'imaginer...."

Moi effectivement j'avais du mal à le croire. Déjà se rencontrer de cette façon, OK. Moi j'avais c'est vrai de nombreuses rencontres amicales issues du net.
Mais de là à tomber amoureux fou, et passer - ce que Robert me confiera - une semaine digne des plus beaux contes de fées, je restais sceptique, moi le statisticien incorrigible qui croyais plus aux chiffres qu'autre chose.

Ils doivent se revoir à l'automne et se téléphonent tous les soirs, pendant près de deux heures, alors que leurs "chers et tendres " ronflent comme des sonneurs.

Je ne réalisai vraiment la force de leur sentiment quand Robert m'apprit que, depuis leur déclaration, et à cause de la séparation, eux qui n'étaient pas spécialement enveloppés, avaient perdu l'appétit et surtout 26 kilos à eux deux....

J'espère de tout coeur qu'ils arriveront à se revoir comme ils l'espèrent et qu'ils se remplumeront...

C'est trop beau comme histoire !

Je vous embrasse.

20:00 Publié dans Marie, moi | Lien permanent | Commentaires (16)

15/07/2013

Un an de "surtension"...


Le 14 juillet 2012, je faisais encore partie des "bien portants", ensuite j'allais passer dans l'autre catégorie, celle qui doit impérativement prendre des médicaments à vie.

Pourquoi ?

Depuis exactement 20 ans, je vivais en stress.

Histoire d'amour impossible, harcèlement au boulot, décès de ma mère --> il m'a fallu gérer mon père à distance (800 km) qui s'est obstiné, entre ses 87 et ses 91 ans, à vivre tout seul dans un taudis.

Puis gérer ma fille, qui tout à coup est passée de l'état de la commune gamine à lunettes à celui de la superbe jeune fille avec lentilles, qui avait besoin de prendre sa revanche et qui du coup tournait mal. C'est grâce à son vide-président de la FCPE de père qu'elle a pu passer - par 3 fois - dans la classe supérieure : 3ème, seconde et première.

Puis ce fut mon épouse, déjà épileptique, qui acceptera du bout des lèvres une opération censée la guérir de sa maladie. Echec, et à l'issue d'une trépanation en urgence, elle gardera son épilepsie, plus une aphasie sévère et une perte importante de la vision. Depuis mars 2006, je suis à la fois psy, garde-malade, et orthophoniste à plein temps...

 

La semaine d'avant, les freins de la voiture avaient lâché, et ce 15 juillet 2012, après ces 20 années de stress, de "prise sur moi", de "tenue de coup" et autre "avalages de couleuvres", mon corps a soudain dit :

BASTA !!

Ce 15 juillet (un dimanche) je me suis aperçu que quelque chose n'allait pas juste avant déjeuner. Ca tournait. Comme si je me trouvais mal. Un genre de malaise vagal.
J'ai mangé du sucre, pensant à une hypoglycémie, rien.

Puis j'ai pensé à une baisse de tension, comme j'en fais souvent (en général j'oscille entre 10 et 12, mais parfois je descends à 9), et je vérifie alors avec mon autotensiomètre, cadeau joint avec un abonnement à Top Santé.

19/12 !!!

Je refais la mesure, sur l'autre bras, idem.
Pensant que le matériel était en cause, je demande alors à une voisine infirmière de vérifier : 19/12 itou !

Médecin venu en urgence, médicaments à aller chercher à la pharmacie de garde (21 km...)

Mécecin qui m'a dit que ces brusques montées d'hypertension débouchaient assez souvent sur un AVC.
Et que ma chance à moi, était d'avoir une tension ordinairement basse. Ce qui fait que la "surtension" n'a pas eu de conséquences contrairement à des personnes qui "naviguent" au-dessus de 14, 15 et à qui une "surpression" brutale de 7 peut être fatale.

Un mois après, à cause d'une méchante voisine, je ferai une hémorragie où je perdrai 1,5 litres de sang (tandis que "chère et tendre" se lamentera devant la voisine et moi en train de pisser du sang, car je... salopais son carrelage !! La voisine était son amie, elles étaient effectivement faites pour s'entendre...)

Je ferai 15 jours d'hôpital à la suite, et ma tension ne cessera de monter pendant 7 mois, malgré des médocs de plus en plus forts (record 23/15 le 10 février...), jusqu'au mois d'avril, où après une chute spectaculaire pendant des vacances de printemps qui m'ont fait un bien fou, elle se stabilisera à un niveau à peu près raisonnable.
Enfin, quand même, 14/9....

Sachant dès lors qu'une "surtension" comme celle de février dernier peut me déclencher un AVC.

Mais bon, on ne peut pas tout avoir.
Certes cette année 2012 m'a apporté la maladie et la preuve que mon épouse était devenue - par sa maladie, je sais - quelqu'un d'inhumain.
La déception vis-à vis de certains membres de ma famille.
Mais aussi m'a débarrassé d'une obsession qui datait de 15 ans, un espoir fou auquel je m'étais accroché alors que tout le monde me disait que, justement, c'était "fou"...

De 1980 à 2012, j'avais été sans cesse tourné vers le passé, et je m'en rends bien compte.

Mais je sais que la roue tourne, et peut-être que les années à venir me seront plus favorables ?

Je vous embrasse.

18:02 Publié dans Marie, moi | Lien permanent | Commentaires (3)

22/06/2013

♫ Song Pop ♫

C'est bien beau d'écrire des notes sur les chanteurs et les chansons, encore faut-il savoir de quoi l'on parle ! Je pense à la plupart des critiques de films qui ne se sont jamais trouvés derrière la caméra, ou alors à Laurent Roumejko présentant la météo !!

Donc, en octobre 2012 je me lance dans un "blind-test" de chansons, le jeu consistant à deviner une chanson à l'aide d'un extrait le plus rapidement possible.

Tout de suite j'ai été rassuré sur mon compte. Et ma modestie bien connue m'empêche de révéler la place que j'occupe dans les tournois.  Pour l'instant du reste, car j'ai finalement trouvé mon maître, ou plutôt ma "maîtresse", qui est plus rapide que moi, presque aussi calée mais qui se déconcentre trop facilement. Et je sais que le jour où elle aura réglé ce problème, je serai dépassé, même si "sur le papier" elle refusera de passer devant moi.

Mais là n'est pas l'objet de ma note, plutôt de voir mon évolution dans les différentes catégories depuis le début du jeu. Et là, c'est parlant !

• Les années 50, je les ai toujours connues, chez moi le "poste" était toujours allumé et j'ai été bercé toute mon enfance par Aznavour, Bécaud, Brel, Claveau, Montand, Piaf, Lasso, Salvador, Trenet et quelques autres...
Dans cette catégorie-là, j'étais "bon" en octobre, et je reste "bon" en juin.

• Les années 60. Là, mon fief absolu. Quand j'étais ado, pas question de louper une seule fois "salut les copains", ou les hit-parades ! Y compris le hit-parade anglais, que je me suis mis à écouter à partir de 1966, et qui a été beaucoup plus efficace dans l'apprentissage de cette langue que les différents enseignants que j'ai pu avoir.
J'étais "excellent" en octobre, et je le reste. Aïe mes chevilles !

• Les années 70. Là aussi j'étais rivé à la radio, mais un peu moins que précédemment. En plus c'était des années un peu grises, correspondant à "la vache enragée".
Je suis parti de "bon" et suis arrivé, peu à peu à "très bon".

• Les années 80. Je n'écoutais plus trop la radio. Mais je ..... la faisais !!! A partir de 1982 je suis devenu animateur bénévole, je passais les disques de "ma jeunesse" ( j'avais 31 ans !) mais je me mettais au parfum de ce qui sortait, grâce à un autre animateur, André Victoor, qui avec sa voix envoûtante (la mienne ressemblait à celle de Garou à côté !) et ses immenses connaissances, fut pour moi mon "maître à penser" dans ce domaine.
Donc, bien sûr, excellent j'étais , excellent je reste.

• Les années 90. Une certaine période, dont j'ai longtemps parlé dans mon blog, mais aussi les "années-harcèlement", les "années-dépression", et la mort de ma mère. Rien que d'écouter des chansons de cette époque me remplissait soit de nostalgie, soit d'amertume, soit de tristesse.
En octobre j'étais "très mauvais". Ma mémoire, bienveillante, avait bien voulu effacer ces années-malheur, jusqu'à ce que j'en sois complètement guéri.
Ce qui est presque fait en juin. Certes j'ai encore en mémoire la mort de ma mère, certes me trouvant en retraite, mes harceleurs me font désormais plus de pitié qu'autre chose. Plus d'envie de meurtre, mais plutôt envie de plaindre les Eric, Guy, Philippe, Jean-Paul, Jean-Marc et autres Daniel. Et quand au "reste" j'ai fait comme elle : je l'ai oublié !!!
En juin je suis devenu "très bon"...

• Ne parlons pas des années 2000, qui représentent encore le pire pour moi.

D'abord ma maladie, la dépression qui avait évolué en maniaco du fait du brusque arrêt des médocs. Puis ce nommerai mon "trip", de croire encore à une histoire à laquelle j'étais seul à croire, qui devenait en fait une névrose obsessionnelle.

Le harcèlement, débuté en 1994, continuera jusqu'en 2003, jusqu'à ce que je puisse partir de cette station bretonne où je me demande encore pourquoi j'y ai mis les pieds. J'en verrai de nouveau un autre morceau en 2006, venant de l'incapacité d'un chef à gérer une équipe, et surtout quelqu'un de plus gradé que lui (ma pomme) mais qui ne voulais rien. Juste être peinard ! Ce n'est qu'à partir de 2007 que je connaîtrai les plus riches moments de ma vie professionnelle. Encore un grand merci aux collègues de Lons Le Saunier, que j'ai connus hélas trop tard...

La maladie de mon épouse ensuite. Trépanée en urgence un dimanche matin à la suite d'une erreur médicale, elle se retrouve désormais infirme. Une infirmité pas très connue, l'aphasie, qui consiste à avoir toute sa tête, de comprendre tout ce qui se dit, mais de ne plus avoir le vocabulaire pour s'exprimer. L'horreur pour celui qui en est atteint, mais l'horreur aussi pour le conjoint, celui qui se trouve en "première ligne"...
Voici un peu plus d'un an, le 6 juin, j'ai failli encore une fois attenter à mes jours, cette fois par découragement face à cette terrible maladie.

Les années 2000 c'est aussi le départ de ma fille. Brutal, en 2004, à 800 km, ce qui me provoqua une sorte de crise entre les mois de mai et décembre.  Je partirai tous azimuts dès que j'aurai quelques jours de libre, ne voulant pas rester dans la maison qui avait vu la fuite de la chair de ma chair. J'organisai alors une "fuite en avant", en achetant un terrain à l'opposé géographique de l'endroit d'où elle était partie (Biarritz) et l'endroit où elle était arrivée (la Bretagne). Ainsi, en entreprenant d'y construire une maison, je me créerai une occupation de façade, pour oublier ce que j'avais au fond de moi
Mais je lui répondrai qu'on ne peut se construire un bon futur qu'en ne s'inspirant des leçons du passé..

• Les hits actuels : ma vie actuelle, qui n'est vraiment pas des plus cool... Et du coup, sur cette série je suis nul !

Donc, Song Pop, jeu idéal pour tester ses connaissances musicales, mais aussi pour pouvoir tourner des pages qu'on était seul à lire.

Je vous embrasse.

06/06/2013

Anniversaire

Je vais encore parler du passé, mais du passé très récent. Certaines personnes pourraient penser que ma "Cicatrice" n'est peut-être pas si refermée que je le prétends si j'évoque encore le passé, mais je voudrais leur dire que justement, évoquer ce passé permet de mesurer le chemin parcouru depuis. Et quel chemin pour moi !!!

Vous l'aurez compris, ce n'est pas le débarquement allié que je veux commémorer (l'année prochaine, les médias s'en chargeront à tour de bras, ça fera 70 ans pile) mais du 6 juin 2012.

Meurtrier.

Je venais de me taper la navette pendant 10 jours entre l'hôpital de Besançon et chez moi, des journées harassantes sous une chaleur accablante. Une crise d'épilepsie comme les autres, sauf que là, pour jouer avec leurs places libres, les médecins avaient fait traîner mon épouse 4 jours en réanimation (alors qu'elle était "sortante" au bout de 2) puis 5 de plus dans un service. Comme elle en avait marre, elle s'était manifestée à sa façon et ils l'avaient calmée à coups de gardénal. 2 fois la dose  !

C'est donc une épouse à l'apparence complètement bourrée qui revint à la maison le 29 mai.

Pour lui changer les idées, alors que j'étais déjà crevé, je lui proposai 3 jours de vacances en Ardèche.

L'horreur !
D'abord le cagnard, 30 degrés dans une chambre exposée plein sud. Puis les moqueries des gens devant son état. Un gamin dira même à ses parents "elle est saoûle, la dame ?"...
Puis un voyage pour la journée qui s'achèvera par mes freins qui lâchent, nous obligeant à faire une noria en taxi du garage à l'hôtel le soir puis de l'hotel au garage le lendemain matin, départ ensuite directement vers la maison, toujours sous le cagnard (35 degrés le plus souvent).

Encore plus crevé, je voyais avec désespoir l'état de mon épouse, que je pensais définitif, jusqu'à ce qu'une voisine regarde attentivement la notice du gardénal et s'aperçoive qu'à trop haute dose, ça pouvait donner une impression d'ébriété.
Avec l'accord du médecin, je baisserai progressivement la dose pour arriver à la "normale", la moitié, mais il faudra attendre deux mois pour ça !

En attendant, ce 6 juin j'étais à bout. Et alors me vint un de ces coups de calgon dont j'ai le secret et qui me firent, pendant deux heures, envisager la pire des solutions.
Par chance, je l'avais publié, et une magnifique chaîne de solidarité se forma, me réconforta et me fit renoncer à ces funestes projets.
Le soir j'étais sauvé, de nouveau tourné vers la vie.

Ce qui ne fut pas le cas d'un blogueur que je connaissais depuis 6 ans, et qui était vite devenu un ami. Il était venu hez moi, et moi plusieurs fois chez lui. Je le faisais parler, ce qui devait le changer, lui qui par sa profession devait faire parler les autres pour les soulager...

Ce blogueur était très populaire car il avait "le goût des autres".  Mais, il était encore plus à fleur de peau que moi, et s'enflammait facilement.

Il avait eu une énorme déception trois mois auparavant, dont je tairai ici les raisons, mais apparemment cette journée du 6 juin allait lui en apporter une encore plus douloureuse, dont il ne devait pas se remettre.
Il allait se donner la mort le soir même....:(

Les jours qui suivirent me donnèrent le regret de ne pas avoir "réussi" comme lui. Cela plus le choc d'apprendre sa mort, plus les attaques dont je fus l'objet de la part de certains qui se posaient en "gardiens du temple" et m'accusaient (oui !) de vouloir faire de l'audience avec ce malheur...

Le mois d'après, mon corps devaient céder, et une sévère hypertension aigue me tomba dessus. Je n'ai pas su tout de suite ce que ça signifiait jusqu'au jour où pour une énième raison chère et tendre me sauta dessus. J'étais tellement à bout que je me mis à sangloter, et s'ensuivit une sévère hémorragie nasale où je devais perdre 20% de mon sang avant que les secours n'arrivent. Sous ses yeux presque ravis, simplement contrariée que... je salope son carrelage (sic)

Puis 15 jours d'hôpital d'où je ne voulais plus sortir, ayant désormais peur du "dehors...."

J'avais atteint le fond, et toujours je pensais à mon ami blogueur qui lui au moins était tranquille....

 

Un an après, vu ce qui devait m'arriver à partir du moins de décembre, et dont un jour je vous parlerai plus en détail, je me dis que mon ami a eu tort de désespérer. Que tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir et que surtout, surtout, personne ne sait de quoi demain sera fait.

Oui, un amas de clichés et de poncifs sans doute indignes de mon blog, mais croyez-moi, si ce 6 juin 2012 j'avais eu une boule de cristal qui m'aurait prédit mon avenir, alors déjà je n'aurais pas été tenté d'en finir, et surtout, j'aurais tellement relativisé que mon corps m'aurait laissé tranquille.
Ma tension serait restée à 11/6, sans l'apport de médicaments aux effets secondaires assez lourds.

C'est pour ça que je me permets ce conseil à ceux qui pensent être au bout du rouleau à cause d'un poids qu'ils estiment trop lourd à supporter

Espérez..... Et vous verrez que la Vie vous récompensera.

Je vous embrasse.

06/05/2013

Anniversaire

Il y a un an était élu François Hollande.

Je ne veux pas parler ici de politique, d'autres le font mieux que moi, mais des combinaisons que cela peut donner..

Donc en 2012 Nicolas (le perdant) François (le gagnant)

En 2007 notre homme aurait été une femme : Ségolène Nicolas.

En 2002, Jean-Marie Jacques (j'aurais préféré Jacques Lionel)

En 1995, Lionel Jacques

En 1988, Jacques François (rien à voir avec le comédien)

En 1981 Valéry François

En 1974 François Valéry.

Nom de scène qu'a pris immédiatement un jeune artiste, Jean-Louis Mougeot (rien à voir avec le Papy de Coluche) et qui a cartonné dès le début, avec des titres comme Une chanson d'amour, le prince d'amour, qu'est-ce qu'on a dansé sur cette chanson...

Des chansons d'amour, légères donc au début mais qui peu à peu sont devenues plus "consistantes".

Comme la loi d'amour (1978) Elle danse Marie elle danse (1983), aimons-nous vivants (1989).

Son dernier 45 tours est pour moi la plus belle de ses chansons, chanson d'amour, chanson d'espoir...
Changer de vie.
Hélas pas connue mais je vais réparer cette lacune :


Ecoutez-là, elle en vaut la peine !

Je vous embrasse.