31/10/2013
Le film "le diabolique"
Je viens de voir un film qui m'a fait froid dans le dos....
Un homme, une femme. Ils vivent à Boston. Mariage de raison, sans trop d'amour. Elle est encore au lycée....
Il lui fait 3 gosses dans la foulée, histoire d'être bien tranquille. Puis, alors que les enfants ont 10, 14 et 17 ans, il se barre à Washington avec une nana laissant femme et enfants sur le carreau.
Puis la nana l'éjecte, et il revient la queue basse. Qui ne lui servira plus à rien d'ailleurs car Sally (c'est le nom de l'héroïne, jouée par Meg Ryan) ne le touchera jamais plus, et ne lui parlera désormais que du bout des lèvres. Pendant 18 ans ils mangeront à part....
Les années ont passé, Sally a comblé son besoin d'amour avec sa petite-fille Samantha, que sa mère Liz lui confie, afin d'économiser des frais de nounou.
Sally qui bien entendu, depuis 1995 ne croit plus ni en l'amour ni aux hommes.
Mais un soir de novembre, au cours d'un stage, elle ne reste pas indifférente devant Tom (Dustin Hoffman) lequel éprouve aussi un petit quelque chose.
Ils mettront un bon mois avant de s'avouer qu'ils ressentent de l'amour. Mais pour protéger leurs familles respectives, décideront de ne se voir que lors d'autres stages. Un tous les 2 mois, et en attendant, ils vont communiquer par Internet (250.000 dialogues à eux deux) et par téléphone (500 heures...).
A chaque fois qu'ils se voient (en cachette, bien sûr) ce sont des heures magiques. Tous les deux redécouvrent leur corps, lui sa virilité perdue près de 20 ans avant par une liaison à laquelle il était le seul à croire, elle sa féminité, dont elle pensait avoir fait le deuil.
Tous les deux étaient "sages", ne voulant pas précipiter les choses avec leurs familles, et pensaient le rester encore quelques années, quand le mari de Sally lui fait une scène horrible à l'issue d'une des journées de stage, où elle était montée au septième ciel avec Tom.
Là, elle craque et demande le divorce. Pour elle, qui s'est sacrifiée pendant 17 ans à rester avec ce rustre pour ne pas perturber les enfants (la petite dernière ne le saura qu'à ses 27 ans !) là c'en est trop.
Alors va se mettre en marche une terrible machine à tuer.
D'abord les filles de Sally écrivent une lettre pleine d'insultes et de menaces à Tom. Qui restera de marbre devant un tel tissu de conneries.
Puis le "mari" va voler l'ordinateur de Sally, afin de le faire "parler", cest Liz qui fera le boulot, l'ordi sera ensuite jeté à la décharge, avec la vie de Sally dedans...
LIz arrivera à localiser Tom et connaître ses habitudes.
Puis, il interdira à la fille de voir sa grand-mère. Déchirement assuré pour les deux.
Pas fini.... Le mari va ensuite mettre en panne la voiture de Sally, qui du coup est clouée chez elle (elle habite en rase campagne).
Sally qui puise dans ses dernières forces pour s'acheter un nouvel ordinateur.
Elle croit que tout finit par s'arranger peu à peu quand le mari bousille la connection Internet.
Sally est complètement découragée, et enverra un dernier sms à Tom:
"je n'en peux plus..
je veux mourir.."
Ce qu'elle fera, effectivement.
Et Tom, atteint d'une grave maladie, ne se soignera plus et mourra quelques jours après.
Personnellement, je trouve que l'histoire et les personnages ne sont pas crédibles.
L'histoire est trop exagérée. Certes le harcèlement ça existe (je peux en témoigner) mais à ce niveau, il n'y a que dans les films (américains...) qu'on voit ça.
Les personnages ensuite :
• Sally qui accepte que son salopard de mari revienne à la maison après s'être enfui avec une autre, passe encore. Mais une fois les enfants adultes, une femme normale se serait tirée vite fait bien fait.
Puis ne porte pas plainte devant le vol de son PC, et la destruction de la connexion internet !
• Tom qui se contente de stages pour assouvir son amour avec son aimée. Combien d'hommes peuvent tenir comme
ça ??? Là aussi, le trait est bien grossi.
• La fille aînée, qui n'hésite pas à se servir de sa fille contre sa maman. De telles créatures n'existent heureusement que dans les romans.
• Et le "mari", qui tue son épouse à petit feu.... Certes on a vu des Emile Louis ou des Landru, mais quand même ! Surtout qu'il n'avait pas bougé un cil depuis le début de la liaison de Sally dont il se doutait !
Bref, avec une musique qui va bien avec (Heart) on se laisse quand même captiver par un mélo ma foi pas trop mal ficelé même si on a du mal à y croire...
Je vous embrasse.
18:49 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (8)
20/12/2011
Cerveau US et cerveau "frenchie"
Vous allez encore penser, "tiens le voilà encore avec ses américains"....
Pourtant sachez que pendant presque 40 ans j'ai tenu les Etats-Unis comme modèle.
Petit enfant j'étais fan absolu du "Journal de Mickey".
Puis mes premiers émois devant la télévision, ce furent, vers mes 8/9 ans, avec "Rintintin".
J'adorais les westerns, ces films manichéens et aux couleurs splendides, faits pour les petits garçons.
Ado, je crus naïvement que "les petits gars de Géorgie s'étaient fait tuer pour moi, rien que pour moi" lors du débarquement. J'ignorais alors la coulisse, toute la géopolitique qu'il y avait derrière.
Idem en 1969, lors du débarquement sur la Lune. Bien qu'ils avaient planté là-haut un drapeau US, et non un drapeau de l'ONU, je pensais que c'était le premier pas de l'"Homme" là-haut, et non pas le premier pas Yankee, toujours dans la même géopolitique, l'immense affrontement USA/URSS.
Je ne jurais que par la musique de là-bas : Beach Boys, Jimi Hendrix, Janis Joplin, Queen, Michael Jackson, Madonna....
J'étais un peu comme Johnny dans sa chanson Mon amérique à moi:
Mon Amérique à moi c'est jamais les gratte-ciel
Ni les flics ni les fusils ni la drogue ni le sang
C'est plutôt les enfants qui sur leurs vélos rouges
Distribuent les journaux aux portes des maisons
Y a des bouteilles de lait sur tous les paillassons
En 1984 je réalisai ce rêve : habiter dans un petit lotissement aux petites maisons toutes pareilles, devant lesquelles effectivement les enfants jouaient, et nous les parents, discutaient, riaient, s'épaulaient.
Mais ensuite ça s'est gâté.
En 1989 ils m'ont "cassé mon rêve" en m'empêchant d'entrer chez eux sans me faire racketter de l'équivalent de 100 euros actuels par personne (le "visa temporaire"). Je n'ai fait que quelques mètres aux USA, avant de me faire jeter dehors, moi et mon épouse, comme un malpropre. Je suis à présent fier d'être un des rares Franc-Comtois à avoir le tampon "Immigré canadien" sur leur passeport...
Puis, peu après, il y eut la guerre d'Irak, la première. Le monde à feu et à sang pour soutenir quelques milliardaires et surtout sauver leur pétrole.
Puis il y eut la seconde guerre d'Irak, à laquelle Chirac s'opposa ce qui nous valut d'être injustement détestés par ce peuple.
Puis il y eut l'affaire Strauss-Kahn. Le monde entier découvrit que pour leur soi-disant Justice, un simple témoignage non étayé pouvait se permettre de livrer n'importe qui aux chiens, menottes aux poignets. Fût-il un des tout-puissants de la planète.
Enfin, leurs attaques contre l'Euro via leurs agences de notation, leur Consuel à eux...
Mais il me faut bien reconnaître que ce ne sont pas des gens comme nous.
Passe encore qu'ils sont hystériques de sports inconnus de 97% de la planète.
Passe encore que pour nous le mot "saison" signifie le changement de la nature au fil des jours, et pour eux le recueil d'épisodes d'une série télé.
Vous avez entendu parler du film Intouchables ?
1 Français sur 5 a déjà dépensé 12 euros pour le voir dans une salle de spectacle et ce n'est pas fini.
Ce film les a émus jusqu'aux larmes. Une belle histoire qui relie deux mondes pourtant si éloignés : les Riches inaccessibles et les Jeunes de banlieue. Une histoire qui montre que chacun a besoin de l'autre, que dans ce monde rien n'est figé, et que ma foi, c'est une belle leçon d'humanité.
On ne choisit pas de finir tétraplégique, on ne choisit pas de naître dans la misère.
Mais on peut choisir de ne pas s'ignorer.
Le succès a été tel qu'une version US a été tournée.
Qu'en pensent nos amis d'outre-Atlantique ?
Bien qu'ils ne soient pas connus pour leur subtilité, les co-réalisateurs et co-scénaristes Eric Toledano et Olivier Nakache n'ont jamais produit un film aussi choquant que "Intouchables", qui met en avant un racisme digne de l'Oncle Tom qui a, on l'espère, définitivement disparu des écrans américains.
Driss n'est traité que comme le singe d'un spectacle de cirque, avec toutes les associations racistes de ce terme, expliquant au blanc coincé comment s'amuser en remplaçant Vivaldi par "Boogie Wonderland" et lui montrant comment bouger sur le dancefloor.
On est mal à l'aise de voir Omar Sy, un acteur charismatique et joyeux, dans un rôle qui n'est pas bien loin du cliché de l'esclave d'antan, qui amuse son maître tout en représentant tous les stéréotypes de classe et de race.
Pour finir par :
"La Weinstein Company, qui a acquis les droits pour un remake américain, va devoir procéder à une réécriture en profondeur pour rendre acceptable cette comédie qui met le spectateur mal à l'aise".
La grande différence entre les Ricains et nous, finalement, c'est ce que ce peuple est complètement parano et voit le mal partout. Et sincèrement, même si je continue à rêver des gratte-ciel de New-York ou du Grand Canyon, je ne pense pas aller un jour là-bas, vu leur sale mentalité.
Je vous embrasse.
16:02 Publié dans Film, psy | Lien permanent | Commentaires (1)
06/06/2011
Qu'est-ce qu'ils ont encore inventé à La Poste ?
Vous connaissez tous ce genre de publicité :
Slogan pour les citadins, qui n'ont pas à vraiment se déplacer pour trouver un bureau de poste. A Lons le Saunier, 3 bureaux fonctionnaient.
Mais mieux encore, pour les autres, pour les bouseux ils ont inventé...
La désertification en supprimant 95% des bureaux de poste.
Tout à l'heure j'avais un colissimo à poster. Car il n'y a plus désormais de colis "non ssimo", ces bon vieux colis qui certes prenaient leur temps mais n'étaient pas trop tarifés. A présent, pour tout ce qui dépasse 20 grammes, boum ! 5 euros 60...
Bref, je devais me rendre à la Poste, et j'avais le choix entre :
- Levier, à 17km
- Pontarlier à 18 km (la Poste est de l'autre côté)
- Valdahon à 19 km
- Ornans à 23 km
- Frasne à 27 km. C'est d'ailleurs dans ce bureau que j'ai dû aller pour pouvoir parler à un conseiller financier si je ne voulais pas attendre plus de 3 semaines.
Et dire que c'est le même président qui a fait les Accords de Grenelle pour les économies d'énergie et a obligé les gens à faire désormais (en moyenne) 8 à 10 km pour trouver un vrai bureau de poste !!
Chapeau l'artiste. Nos voisins Suisses doivent se marrer, eux qui ont un bureau dans chaque commune ou presque !
Je vous embrasse.
18:56 Publié dans actualité, arnaques, Film | Lien permanent | Commentaires (5)
06/08/2010
Hadopi : ratage !!
Je pourrais me faire choper par Hadopi.
Car il m'arrive de télécharger des chansons ou des films en "pire tout pire".
Mais, attention, je ne télécharge pas n'importe quoi. Uniquement ce que je ne peux trouver à acheter.
L'exemple type : la chanson des Sunlights "avant le Jazz" que depuis 43 ans j'essayais en vain de trouver, que ce soit en vinyle, en cassette, ou plus récemment en CD.
Mais "illégalement", je l'ai eue tout de suite !!
Idem pour certains films.
Si je peux les acheter, pas de souci. Mais hélas, les DVD sont composés de films ricains à 95% et nos pauvres films français sont le plus souvent introuvables.
Sauf... par téléchargement "illégal".
Là j'ai récupéré des films introuvables dans le commerce. Et même dans le e-commerce.
Récemment, j'avais jeté mon dévolu sur un de ces films introuvables. La mule m'en proposait 4.
Donc, vas-y la mule, mais je m'y prends uniquement que film par film. C'est la "bande passante" qui déclenche les foudres d'Hadopi, 700Mo c'est encore bon.
- 1ère tentative : un porno. Direct à la corbeille.
- 2ème tentative : je n'ai même pas su ce que c'était car mon antivirus m'a prévenu qu'il s'agissait là d'un fichier vérolé jusqu'à la moelle.
- 3ème tentative : un fichier illisible.
- 4ème tentative : encore un porno.
Je n'ai plus qu'à prier le ciel pour que ce film sorte en DVD ou au moins en version télécharchable.
Mais, au vu de ce je viens de raconter, Hadopi ne sert pas à grand-chose pour l'internaute lambda.
Certes, il faudra bien marquer ce pauvre quinquennat où tout a été raté par quelque chose de concret, dont Hadopi.
13:44 Publié dans arnaques, Film, Loisirs | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : hadopi, téléchargement