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24/08/2011

Sarkozy : la politique de la terre brûlée

Ca y est. Il vient de s'en rendre compte : il ne pourra jamais être réélu.

Je n'insisterai pas sur son (triste) bilan, mais quand même je me désole de faire 54 km pour aller voir une conseillère financière de La Poste ou de voir le centre départemental du Jura où je travaillais promis à la fermeture d'ici 2 ou 3 ans. Aussi de mettre 2h30 en transports en commun pour faire 85 km...

En tant qu'automobiliste je me désole aussi de ne plus voir d'uniformes au bord des routes, mais au contraire des radars vicieux et rémunérateurs planqués dans les zones sans risque (toute ma vie je me souviendrai de cette "prune" à Chamonix, alors que je roulais à 91 km/h sur une deux fois deux voies limitée à 90. J'ai beau me dire qu'environ 99% des automobilistes ont logiquement dû avoir droit à ce traitement, je fulmine quand même)

Mais on est loin du sujet.

Sarkozy est excellent sur les affaires étrangères. Non ce n'est pas à double sens, on l'a vu lors de sa présidence de l'Union Européenne en 2008, on vient de le voir en Lybie.

Mais côté "intérieur", c'est une des pires tâches que notre pays ait connu depuis De Gaulle.

Tout y est passé : d'abord faire un pied-de nez aux classes moyennes en allant le soir même dîner au Fouquet's avec ses potes (il aurait dû savoir ce qui est arrivé à Fouquet...), puis les jours suivants se balader à Malte en yacht.

Puis démanteler les entreprises publiques. Qui y sont toutes passées, hormis celles qui touchent aux politiques. Ainsi il n'a pas hésité à tripler son salaire et à se payer un Airbus "Air Sarko one" à près de 200 millions d'euros, où lui et Carlita occupent 95% de la place !

Puis le gros morceau, bafouer sa parole de 2007 en tirant un trait sur la retraite à 60 ans. Tous ceux qui sont nés après le 31 juillet 1951 doivent le bénir. Juppé s'en fiche, lui a pris la sienne à 57 ans après sa bérézina de 1997 en nous faisant un joli bras d'honneur.

A présent, il (Sarko) sait qu'il est "grillé", grâce à des sondages que curieusement on ne nous montre plus. Vous avez dit bizarre ?

Alors, allons-y pour le grand numéro de la rigueur. Celui qu'avait imposé Delors (le papa de Martine) en 1983 et avait permis aux députés socialistes de perdre la majorité malgré l'instauration (juste) de la proportionnelle censée limiter les dégâts. Désormais, on n'en parlera plus, c'est comme l'épreuve du contre la montre du Tour aux Champs-Elysées qui avait eu pour conséquence directe de voler à Laurent Fignon un Tour 89 qu'il avait pourtant conquis haut la main.

Mais je digresse.

Ce soir, nous entrons dans l'ère de la rigueur. Une première à 8 mois de la présidentielle.

Les Sarkozystes diront à l'unisson "quel courage ! ", les autres diront "il nous aura emmerdé jusqu'au bout".

Bon, je vous quitte car il a été aussi question de supprimer l'internet illimité. Alors, j'essaie de me mettre au diapason et de changer mes habitudes.

Je vous embrasse.

21:05 Publié dans actualité | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : sarkozy

12/10/2010

Fillonneries

manif lycéens.jpgLes lycéens sont dans la rue !

Saine révolte d'une jeunesse qui ne veut pas hypothéquer son avenir à cause d'un roitelet campant sur ses positions.

Pour 68 ça avait été pareil, très vite nous nous étions joints aux étudiants (j'allais sur mes 18 ans) et ça a donné le mouvement que l'on sait.

 

Mais avez-vous entendu l'incommensurable connerie que Fillon a déclamée voici quelques heures ?


"Il est irresponsable de la part du parti socialiste de mettre des gosses de 15 ans dans la rue".

Oui je le mets en gros, car c'est vraiment gros.

Car cela voudrait dire :

1) que tous les lycéens sont des "gosses".

2) que ces gosses-lycéens ne sont pas capables d'avoir des idées personnelles, mais doivent prendre leurs ordres au...parti socialiste !

Ce genre de phrase bête au possible, proncée par quelqu'un que j'estime assez habile, montre bien un gouvernement aux abois, prêt à dire n'importe quoi dans l'affolement.

La porte est entrebaîllée, il faut l'enfoncer ! C'est le moment...

14:14 Publié dans actualité | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : sarkozy