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31/08/2010

Je n'aurai plus jamais de chef !!!

Notre chef Claude L. est parti à Lyon, sans être réellement remplacé. Je peux donc dire que ça y est, je n'aurai plus jamais de supérieur direct, j'en bondis de joie. Il faut quand même savoir qu'un de ces petits chef ont cassé ma vie.

Je me suis amusé à tous les passer en revue, avec leurs annotations. Depuis ma titularisation.

D'abord Pierre W. à Roissy (1974/1975), l'"excité"

Bon élément, travaillant d'une façon efficace et consciencieuse et semblant s'intégrer au travail collectif.

Puis Claudius P. à Grenoble St Geoirs (1975/1979) le "sournois"

Elément consciencieux, assure avec compétence des vacations d'assistance. Participe avec sérieux à la formation d'élèves-pilotes et d'aiguilleurs du ciel.

Ensuite Pierre S. à Millau (1979/1980) où j'ai perdu 30 kg (sur 79) en six mois (divorce). Pierre S : le "brave homme" qui n'hésita pas à venir chez moi alors que j'étais malade à me dire de rester au lit et quil ferait la nuit à ma place..

Bon élément, s'intéresse à son travail.

Puis Georges C... à Embrun( 1980/84) l" énigmatique" :

Possède de très bonnes connaissances professionnelles mais doit encore faire un effort pour assurer avec régularité le travail de base qui lui est demandé.

C'est vrai que je négligeais le train-train qui était notre lot à cette époque, et je voulais en faire plus.

Même réflexion pour le suivant, Jean-Noël V-C, toujours à Embrun (1984/87), "le caractériel"

Mr Cicatrice est un passionné, ce qui l'empêche parfois de s'intéresser pleinement à d'autres tâches plus "terre à terre". Je note néanmoins une fort conscience professionnelle et une bonne volonté"

Le suivant, ce sera à Mende. Jacques B. (1987/1992) celui que j'aurai eu le plus longtemps au cours de ma carrière. "la vieille école"

Cadre pour qui son métier est une passion. Esprit curieux, analytique, connaissances étendue, sur qui le centre peut compter.

A Mende toujours, Michel M. (1992/1993), "le torturé"

Cadre compétent dans toutes les matières et capable par ailleurs d'assurer à l'occasion des tâches administratives.

Nous y voilà : Michel M. potassait dur pour un concours, et de fait nous laissa en plan en 1993.

Si bien que le chef d'après (1993/1994), ce fut moi !

Remplacé toujours à Mende par Eric B. (1994/1997), "la pourriture".

Ce pourri ne pouvait pas ignorer la façon dont je travaillais, et voici son commentaire de 1994; juste avant que je sombre dans la dépression :

Cadre passionné par son métier, ayant une grande maîtrise dans tous les domaines. A su cumuler les tâches de chef de centre à celles d'exploitation.

Puis ce fut l'exil à Vannes. Premier chef, Guy P. (1997/2000) "le harceleur" qui lui au moins n'était pas hypocrite si j'en juge par sa notation 1998 :

Elément médiocre. Venant de Mende, semble s'être fourvoyé en intégrant lde centre du Morbihan. Essaie de faire ce qu'il peut (la plus grande injure qu'on m'ait jamais faite) mais laisse beaucoup de travail à ses collègues.

Que dire ? Il avait raison à cette époque où non seulement j'étais un légume, mais un légume coupé de ses racines et de sa raison de vivre. Je pense qu'il aurait - ainsi que mes collègues- dû me demander la raison de mon incapacité. Mais je m'en fichais un peu, ayant à l'époque décidé de mettre fin à mes jours.

Puis toujours à Vannes, Thierry E. (2000/2003) "le perfectionniste"

Notation 2000 : "Mr cicatrice s'applique de manière consciencieuse dans la réalisation de son travail. Il dipose de connaissances sérieuses, qui lui permettent de se réaliser pleinement au sein du centre.

Vive la maniaco !!

Puis ce fut Biarritz, avec Bernard D. "le gaffeur" de 2003 à 2004 :

De solides connaissances liées à une carrière bien remplie ont permis une adaptation rapide dès son arrivée. Son esprit curieux et sa passion pour son métier devront être mises à profit pour le développement du centre où il assurera les tâches d'adjoint.

... en attendant mieux, car Bernard D... partit en 2004 pour la Guyane (il doit y être toujours) et j'étais pressenti par la direction pour être chef. Mais pas par mes collègues, qui m'aimaient bien en tant que collègue, mais moins en qualité de supérieur éventuel.

Cest Daniel L. (moins gradé que moi) qui prendra la suite (2004/2007) "le violeur de blog"

Sa passion pour son métier et sa curiosité des statistiques lui permettent de faire un excellent travail au centre de Biarritz. Ces solides connaissances et sa façon aisée de s'exprimer face au public lui permettent de réaliser un travail correspondant aux normes qualité. L'arrivée des nouveaux outils informatiques se feront avec lui sans problème.

1998/2004, quel chemin !

Enfin, à Lons le Saunier, Claude L. (2007/2010) "le perfectionniste" :

Patrick Cicatrice s'est très bien intégré dans l'équipe Jurassienne. Il a introduit une communication dynamique autour d'un certain point du métier à l'aides d'outils informatiques tel que Excel. Assure en plus une fonction de "renfort" auprès des autres centres en difficulté, tâche qu'il assure avec brio.

Voilà, ce fut la dernière note que j'ai eue, voici un an et demie. A présent les notes sont supprimées, et il n'y a plus de chef à Lons le Saunier. Fonction qui - partout où je suis passé - n'était plus franchement  indispensable depuis l'arrivée en masse de l'informatique.

Je vous embrasse.

12:23 Publié dans moi | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : chef, carrière, notation

Commentaires

Coucou Patrice, est-ce que tu te souviens de moi ? Je tenais le blog "Moi sans toi c'est rien" il y a de cela plusieurs années maintenant...
Je repensais au bon vieux temps de la blogosphère de P*, et à toutes ces personnes que j'y avais connues...Comment vas-tu depuis tout ce temps ? Quelles sont les nouvelles ?

Pour ma part, j'entre en 2e année de Lettres Modernes, pour mon plus grand bonheur, dans une toute petite fac (on est que 24 dans ma promo), et la vie est belle !

Sois bien certain, même si je reviens peu sur les blogs, que je ne t'oublie pas, et que j'espère que tout va bien pour toi !

Des bisous,

Sophie

PS : Je n'ai pas écrit via Facebook, ne sachant pas si tu y vas régulièrement !

Écrit par : Sophie Berthouin | 31/08/2010

J'ai quitté la blogosphère de P*, car je pense que je n'y avais plus ma place. La technique ayant merdé pendant des années, 90% des gens en sont partis, ne restaient que les habitués, qui connaissaient mes "histoires" par coeur et qui bien sûr ne me commentaient plus, je n'avais que des commentaires "de charité".
Quand j'ai vu ça, quand un jour j'ai eu trois notes de suite sans aucun commentaire, j'ai dit "basta", et suis venu là, où apparemment je suis assez apprécié. Même si quelques-uns de P* me considèrent comme un déserteur.
Sinon, tu as bien fait de venir ici car je ne vais que rarement sur Face de Bouc ;-)
Bisous
Patrick.

Écrit par : Cica pour Sophie | 31/08/2010

pour ma part,je devais être un peu parano,je n'ai jamais supporté d'avoir un chef;une seule exception mon patron en spécialité durant 5 ans;un homme tellement extraordinaire que l'on se sentait tout petit à son contact.

Écrit par : alain | 31/08/2010

Idem pour moi, je n'ai jamais supporté qu'un "chef" me commande. J'ai eu en revanche des "maîtres à penser", un certain André pour la radio, et... Nathalie pour mon boulot, des gens que j'estimais énormément car ils m'apportaient quelque chose.

Bon, enfin là, tranquille, jusqu'à la quille :)

Écrit par : cica pour Alain | 31/08/2010

J'ai de la chance, avec mon boulot... mes "chefs" sont "de service", et sont généralement de très bons professionnels. Dans mon boulot actuel, il s'agit de deux personnes (une partie depuis mon arrivée) plus que compétentes... Pourvu que ça dure! (j'ai aussi croisé des "pourris", mais peu, et je ne suis pas restée, j'étais en stages où en remplacement)

Écrit par : CriCri | 31/08/2010

Dans mon cas aussi la majorité étaient de grands professionnels, ce qui peut être un handicap quand toi, tu te retrouves ne sachant plus rien faire, comme ce fut mon cas lors de ma dépression entre 1994 et 1999. J'ai profité de la maniaco qui a suivi pour tout réapprendre, et même au-delà.

Sinon, à l'inverse, quand tu te fais commander par un type qui visiblement n'y connaît rien (ce fut le cas à Embrun et à Mende), tu ronges pas mal ton frein !

Bisous.

Écrit par : cica pour Cricri | 01/09/2010

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