10/08/2011
Mes moments de vie tranquille
Je viens de faire le compte, mes moments de vie tranquille, pépère, ne représentent que 30% de celle-ci !
Décompte :
- Néant pendant mes années école-lycée (jusqu'à mi 1970), que j'ai toujours considérées comme un stress permanent.
- Ce fut cool pendant la fac (mi 70/mi 71), mais j'étais sous le coup de ma première rupture sentimentale.
- En revanche, oui pour mon année d'école pro, puis l'été le plus fabuleux que j'aie connu, suivi de trois mois de rêve à bosser dans un endroit magique (le Mont-Aigoual), avec le soleil levant sur les Alpes et le soleil couchant sur les Pyrénées ! septembre 1971 à novembre 1972 : 15 mois.
- Puis ce fut l'année horrible du service militaire, jusqu'à fin novembre 1973.
- Ensuite, de nouveau de super-mois, alors que je bossais à Orange (il faudra que je vous raconte l'anecdote) en décembre 73 et janvier 74. 2 mois.
- Puis ce fut le retour forcé vers la capitale, que je pensais avoir quittée pour de bon, cela jusqu'en septembre 1975 où enfin je rejoignais mon affectation obtenue pourtant.... à l'été 73.
- Suivent là, ma plus grande période "pépère", 4 ans de vie commune avec ma première épouse, malgré les menaces de nos parents sur notre jeune couple et la vache enragée que les mêmes parents se faisaient un plaisir de nous voir avaler. Là on comptera 50 mois, jusqu'en novembre 1979.
- Ma première épouse m'abandonne fin décembre, et je vis une année de cauchemar jusqu'à l'arrivée à Embrun dans les hautes-Alpes en 1980. Mais tout seul, c'était un calvaire. Puis rencontre avec une petite garce qui m'a pris le temps de faire revenir son mari volage, la vie recommence à être sympa vers février 1982.
- Suit le temps de la radio (82/83) la rencontre avec ma seconde épouse (83) la lune de miel, la naissance de notre petite fille (84).
- En septembre 1985 cette belle série s'interrompt avec d'une part la sale maladie de mon épouse et d'autre part, le harcèlement dont je suis l'objet de la part de la belle-famille. Phénomène récurrent, à chaque fois pour la même raison : les parents n'acceptent pas que leur fille, qu'ils ont toujours considérée comme une ratée ayant besoin de leurs crochets, puisse trouver le bonheur avec un homme. Ce fut le cas avec mes deux épouses, mais avec Nathalie aussi.
Donc, la "belle période" a duré de février 1982 à août 1985. 42 mois.
Ce n'est vraiment qu'en 1988 que les crises s"espacent et que les beaux-parents me lâchent. Nouvelle période "pépère" jusqu'en août 1992. Date où je rencontre Nathalie.
Cinq ans magiques d'intensité amoureuse, mais très stressantes !
Janvier 1988 à août 1992 : 56 mois.
1997/2003 : harcèlement à Vannes.
2003/2005 : maniaco-dépression.
2006 : terrible opération de mon épouse, viol de mon blog par ma hiérarchie, éjection du Pays Basque.
De nouveau, en mars 2007, avec mon arrivée à Lons le Saunier, a commencé une belle période.
Qui dure encore aujourd'hui.
53 mois.
Total : 18 ans et 2 mois. Soit tout juste 30% de ma vie.
Et donc, 70% vécus dans le stress !
Je vous embrasse.
10:36 Publié dans beaux moments, moi, psy | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : bonheur
Commentaires
Je vais faire court, mais je te comprends....Je crois qu'on est une majorité à vivre plus de périodes de stress que de bien être. C'était juste un passage rapide. Je t'embrasse.
Écrit par : Sympho2 | 10/08/2011
Et encore.... je suis "large" ! Car je classe les jours actuels - y compris le déménagement en catastrophe l'an passé - comme "calmes". En fait, si je voulais être plus strict, je dirais 20%...
Bon, je vais voir mon épouse à Pontarlier, je t'embrasse.
Écrit par : Cica pour Sympho 2 | 10/08/2011
oui si on regarde "par chiffres" ça fait froid dans le dos, comme j'en parlais ce soir à une dame d'experience, lorsque justement j'evoquais le fait "qu'il ne vaut mieux pas que je regarde le retro sous peine de plonger aussi vite qu'un rocher dans le lac" bin elle me disait que "dans tout ce passé il n'y a pas que le négatif - il y a aussi et surtout "ce qu'il nous a permis d'apprendre, d'être devenu, d'être ces personnes que nous sommes aujourd'hui ô combien bénéfique pour tous et surtout soi même". C'est quelques fois difficile de regarder en arrière, moi aussi je n'ai que quelques % de tranquilité, mais cette femme a raison de nous rappeler que nous sommes devenues des personnes "hors normes" (en bien) grâce a ce chemin chaotique et semé d'echecs.
Bisous, et merci pour tout ce que tu nous apprend à travers ton vécu, tes passions et ta culture.
Gros bisous. Et tient bon la barre ♥
Écrit par : Chris R | 10/08/2011
C'est vrai - et c'est injuste - de ne pas rappeler que ce qui "forge" le caractère ce n'est pas ces périodes pépères, mais bien les adversités. Pour mon cas, sans ma déception du haut-Doubs ("premier baiser première rupture") je n'aurais pas été amené à faire les vendanges, et par là même à en devenir une des "vedettes" (je suis tombé aujourd'hui sur une correspondance assidue entre ma pomme et la fille du "boss" de 70 à 75..)
Si je n'avais pas été plaqué par ma première femme en 1980, déjà je n'aurais jamais essayé le ski de fond, et je n'aurais jamais non plus essayé la radio.
Et que dire de ma "résilience", face à la séparation d'avec la femme de ma vie, Nathalie ?
Alors oui, la vie "pépère" c'est bien, mais ça ne nous fait guère avancer !
Je t'embrasse.
Écrit par : Cica pour Chris | 10/08/2011
petit passage rapide, aux nouvelles.
As-tu récupéré Madame ?
Et toi, as-tu récupéré de tout ce stress ?
Je n'ai pas le temps de lire toutes tes notes mais te fais une grosse bise verdonnaise
Écrit par : Teb | 10/08/2011
1) non, après-demain.
2) non plus, et je pense que cela prendra un certain temps pour que je m'en remette. A 30 ans, on "gère" plus facilement qu'à 60...! Mais il fallait assurer l'urgence. Des bises.
Écrit par : Cica pour Teb | 10/08/2011
Désolée mais je ne peux commenter cette note... parce qu'elle parle du verre à moitié vide ou à moitié plein!
Et je n'ai aucune envie de parler de celà, car sinon on va partir dans des débats à n'en plus finir.
Par contre, mes pensées sont toujours avec toi, avec vous.
Je t'embrasse
Écrit par : Brigitte | 12/08/2011
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