16/11/2013
Pas d'affolement
Suite à un problème familial, je ne suis plus en mesure d'écrire des notes pendant une durée indéterminée.
Je suis désolé pour ceux qui aiment bien ce blog, mais qu'ils soient rassurés : je vais bien.
Je vous embrasse.
18:31 Publié dans moi | Lien permanent | Commentaires (15)
07/11/2013
Ce qui ne vous tue pas peut vous rendre fou...
Juillet 1974. J'épouse Mireille, 18 ans, moi j'en ai 23.
Amour de gosses, encore "pas finis" et qui veulent surtout échapper à leurs parents, vivre leur vie d'adulte.
Le quotidien sera dur pour les deux tourtereaux.
D'abord, Mireille devra quitter sa vallée ensoleillée du Gard pour les brumes Parisiennes, qui après un an et demie d'évasion, m'ont rattrapé.
Je bosse à Roissy, et mes maigres finances ne nous permettront d'abriter nos amours que dans une chambre d'hôtel de 6 mètres carrés, cuisinette (1 mètre carré) incorporée, WC - à la turque - à l'étage. Cela pendant un an et demie, jusqu'à la délivrance, la mutation à St Etienne de St Geoirs, près de Grenoble.
Là, pour la moitié de mon placard à balais parisien, nous avons un HLM très correct, un F4 avec balcons, parquet, salle de bain et WC (j'insiste sur ce fait car pour moi à 24 ans et demie c'est la première fois que je dispose de cet équipement...) et même vide-ordures à la cuisine.
Mais déjà, nos deux pères commencent à se détester cordialement.
Et ils vont assouvir leur détestation par le biais de notre couple.
Déjà, mon beau-père se met en tête de nous faire passer le permis ensemble. Prix de la leçon : 50 euros (équivalent 2013). A raison de 4 leçons par semaine, 800 euros par mois. Loyer 320, je suis payé (plus que maintenant ! ) 1700.
J'ai le permis au bout d'un an. Mireille ne l'a pas.
Entretemps nos deux pères se sont fâchés à mort et ne se parlent plus.
Mon beau-père commence par trouver pour nous la "perle rare". A savoir une Simca 1100 trafiquée de 1967 affichant au compteur 30.000 km. Le chiffre des centaines n'existant pas, rajouter un "2" devant.
Cette Simca 1100 que j'ai appelée Virginia ayant un gros faible pour Virginia Crespeau mérite de figurer dans le livre des records : En deux ans j'aurai 27 pannes !!! Coût moyen de la panne 300 euros, Mireille doit entrer en usine en janvier 1977. A la chaîne :(
Elle en sortira après une syncope dans un hypermarché de l'Ardèche à l'automne suivant.
1978 nous verra sortis de l'ornière financière, grâce à des missions que j'accomplirai et à la réduction des pannes de Virginia, carrément remise à neuf.
En 1979, nous posons une mutation pour Millau. A 72 km de chez nos parents, sur leur insistance.
Parents qui, je le rappelle, ne se parlent désormais plus, et qui n'ont pas levé le petit doigt pour nous sortir de la m.... financière où on se trouvait.
Pénurie de logements à Millau, nous devons prendre ce qui se présente à savoir une bicoque F3 de quelques 40 mètres carrés dont les fenêtres donnent sur des murs.
Au Nord...
WC à la turque !
Mais l'avenir semble nous sourire, le père de Mireille nous a vendus sa seconde voiture, une ami Super qui était vraiment super.
Moi je n'en ai pas besoin car il existe une voiture de service.
Mes horaires : Lundi 5h/19h. Puis nuit suivante 18h/6h. Repos mercredi. Puis Jeudi 5h/19h, nuit suivante 18h/6h... Puis dimanche 5h/19h, etc ....
Je serai plus en train de faire la sieste pour récupérer qu'autre chose.
En novembre, Mireille trouve un emploi, VRP chez Electrolux, elle vend des aspirateurs.
Parfaite vendeuse, elle se fait une paye qui dépasse la mienne !
J'avais oublié de dire que, dégoûtée par le moniteur d'auto-école du village où l'on habitait, elle ne voulait plus entendre parler de permis. C'est sur mon insistance et en prenant une auto-école à 25 km qu'elle réussit à décrocher son permis en juin 1979.
Mais hélas, jeune conductrice, elle eut un accrochage avec la voiture, et elle fut en chômage technique pendant la durée des réparations. Hélas le garage prit feu et la voiture aussi.
Mireille sombra alors dans une dépression, et je la fis "sanitairement" aller se faire dorloter shez ses parents le 18 décembre.
Le 24, alors que j'étais chez les miens, et que je l'attendais pour le réveillon, je reçus un petit mot de sa soeur "je ne veux plus continuer avec toi, c'est fini"....
Très longtemps après, en 1993, je crus savoir le fin mot de l'histoire :
Dans sa dépression s'étaient amalgamés : la perte de sa voiture, donc de son emploi, et moi qui me trouvais présent auprès d'elle pour essayer de la réconforter.
J'avais donc "payé" car ne pouvant pas s'en prendre ni au garagiste ni à son employeur, il fallait que ça soit canalisé ailleurs...
Mais en fait il me faudra attendre 20 ans de plus pour qu'une cousine me révèle que lors d'un stage, ma jeune épouse avait découvert le "vértitable amour charnel" avec "un vrai homme, pas un gamin"...
J'avais 28 ans, j'ai résisté au prix de 30 kilos perdus en 6 mois.
Là, à présent, avec la santé que j'ai, je pense que je ne résisterais pas...
Je vous embrasse.
22:00 Publié dans détresse | Lien permanent | Commentaires (1)
05/11/2013
Des nouvelles de Robert et Murielle
Pour ceux qui ne savent pas de quoi je veux parler, c'est là :
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2013/07/24/nadine...
Je viens juste d'avoir Robert au bout du fil, ils se sont revus en octobre.
Aussi bien l'un que l'autre ont dû inventer des ruses de sioux pour se voir, surtout le premier jour.
Mais ce fut à la hauteur de leurs attentes : ils se sautèrent dans les bras l'un de l'autre et se serrèrent fort fort fort...
Si Murielle était toujours aussi mince (39 kg pour 1m50), Robert avait un peu repris.
Ils passèrent un début de dimanche après-midi de rêve, sur une des nombreuses plages de Noirmoutier.
Mais à 16h, c'était le couvre-feu, et ils durent regagner leurs "foyers".
Ce qui n'empêcha pas leurs chers et tendres de leur faire une scène horrible.
Murielle craqua aussitôt et parla de divorce. Pensant que ses enfants avaient compris, elle alla même se réfugier chez sa fille, à Challans, pour tout lui dire.
Robert mit les points sur les "i" à sa chère et tendre, lui faisant comprendre qu'il s'était sacrifié à un moment crucial de sa vie pour ne pas que sa fille en pâtisse, et que d'autre part il continuait à s'occuper d'elle malgré son handicap, et que malgré cela elle lui en faisait voir de toutes les couleurs.
Et sans parler directement de Murielle (pour ne pas qu'elle soit inquiétée) il lui fit clairement savoir que s'il ne pouvait pas disposer de deux heures le dimanche, autant se séparer tout de suite.
La chère et tendre ne devait plus insister, ce qui valait mieux pour elle, car Robert à ce moment-là était prêt à tout quitter.
Hélas, le cher et tendre de Murielle se comporta différemment, de manière hypocrite et méchante.
Il commença par lui cacher son PC. Puis alla pleurer devant ses deux filles, qui envoyèrent alors des messages menaçants à Robert.
Et ne parlèrent plus à leur mère, qui pourtant elle aussi s'était sacrifiée pour ses enfants...
Ils se virent, cependant, le mercredi et le jeudi. Ils passèrent deux fois une heure et demie sur la plage des Souzeaux (pour ceux qui connaissent), le temps en cette fin octobre étant exceptionnellement doux.
Ils se prirent en photo, se firent des vidéos...
Ils se virent la dernière fois le vendredi 25, alors que Murielle, par prudence, avait préféré rejoindre son amoureux par l'autocar.
Et c'est d'un signe de la main qu'ils se séparèrent, elle retournant vers l'Herbaudière et lui au chef-lieu.
Avant de repartir pour Belfort le lendemain.
Là il apprit que le "boulet" de Murielle l'avait enfermée à clé, et que cette dernière, à bout de forces, n'osait même plus demander de l'aide.
Aux dernières nouvelles, Murielle est toujours enfermée, ne dispose que de son smartphone pour dialoguer avec le monde extérieur, et ne voit plus personne, son "boulet" lui interdisant toute visite.
Robert ronge son frein, n'attendant qu'une scène d'hystérie de sa chère et tendre. Si elle a le malheur de lui redire une fois de plus "je fous le camp", alors lui aussi prendra sa valise , laissera tout et prendra la route de la Vendée.
23 ans qu'il subit les affres de sa mégères, pas tellement soutenu par sa fille.
Assez gravement malade, il n'a pas envie de laisser passer sa chance.
J'avoue humblement que ces deux-là me remplissent d'admiration et me font penser que l'amour finalement n'est pas qu'un mot.
Qu'ils réussiront dans leur entreprise, étant encore somme toute encore jeunes, qu'ils ne feront pas comme moi, qui à 63 balais ne passe désormais mon temps que dans une cave, à écouter des chansons du passé, écrire sur mon blog, ou a faire de la généalogie.
Manque plus que le bonnet, les chaussons et la pipe, lol !!!
Je vous embrasse.
23:31 Publié dans ceux que j'aime, Marie | Lien permanent | Commentaires (7)
03/11/2013
HIT-PARADE de SALUT LES COPAINS du 15 JANVIER 1966
PERSONNE N'ECRASE PERSONNE
En tête avec 4 chansons (mais pas très bien classées) Dick Rivers et Pétula Clark, seconde, tous deux à leur apogée.
3èmes avec 3 chansons Claude François (dont la n°1), Johnny Hallyday (dont la n°2), Sylvie Vartan (dont la n°6), Hugues Aufray, Françoise Hardy (dont la n°9)
8èmes avec 2 chansons Richard Anthony (dont la n°8) , Eddy Mitchell, Hugues Aufray,
11èmes avec 1 chanson Sheila (dont la n°3), Christophe (dont la n°5), Ronnie Bird (dont la n°7), Noël Deschamps, Hervé Vilard, Marie Laforêt, Annie Philippe, Joe Dassin, Frank Alamo, Olivier Despax, Pascal Danel, Nino Ferrer, Thierry Vincent, France Gall, Ckaude Righi, Les Troubadours, Monty, Pierre Vassiliu, Eileen.
Un nouveau venu : Antoine.
Côté étrangers, Les Beatles écrasent tout le monde avec 5 chansons sur 15.
Seconds, les Stones avec deux chansons.
Puis les Animals, les Moody Blues, Donovan, Chris Andrews, Les Who, les Yardbirds, les Kinks et Bob Dylan.
A la semaine prochaine pour février 66.
18:12 Publié dans Cica-chansons, Hit-parades SLC, Musique | Lien permanent | Commentaires (4)