07/08/2011
Retour de Besançon
Bonnes nouvelles de retour du CHU de Besançon.
CHU dont les panneaux n'incitent pas à y aller
Surtout si on a droit à tout ça dans l'ordre !!!
Elle reparle normalement (enfin, comme "avant" sa crise et "après" mars 2006) a repris totalement ses esprits et s'alimente également normalement.
Ne reste plus pour elle à sortir de son lit, ce qui sera vraisemblablement fait demain, avant son transfert à Pontarlier mardi ou mercredi, avec un retour espéré vendredi soir.
Il ne lui restera plus aisni qu'une grosse semaine avant l'arrivée de notre fille, puis ce sera notre "tour de Bretagne", suivi de peu par la Nuit Blanche à Paris. Elle aura de quoi se changer les idées.
Normalement (je les ai menacés de poursuites judiciaires dans un courrier posté le jour de la crise de mon épouse, le raccordement des panneaux sera fait demain.
A tout à l'heure pour Herbert Léonard. The show must go on !
Je vous embrasse.
18:48 Publié dans actualité | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : hôpital
22/08/2010
Mon épouse devient raisonnable
Une note qui va faire plaisir à Evelyne, alias "alibibi" dans un autre monde.
Certes mon épouse continue de faire ses crises. Environ 1 par an.
Mais son comportement n'est pas le même depuis quelque temps.
- D'abord pendant son hospitalisation : elle accepte désormais de s'y faire soigner le temps qu'il faut.
Voici quelques années, dès qu'elle reprenait plus ou moins ses esprits c'était pour dire "bon, je m'en vais"...
Une exception cependant, le CHU Charles Nicolle de Rouen, où, 4 heures après son arrivée (il était une heure du matin), ON lui a dit "bon, VOUS vous en allez"... Si je commence à apprécier les franc-Comtois, mon idée est toujours la même depuis 1985 sur les Normands.
Bref, l'avant-dernière fois, elle a accepté de rester la semaine à l'hôpital de Lons le Saunier, alors que notre fille était là.
Idem cettte fois à Pontarlier. Lundi dernier, c'était même à moi de décider du jour de sa sortie !!
C'est vrai qu'elle avait fait un léger coma, mais c'est la première fois où je ne la vois pas faire ses caprices pour sortir...
Mais mieux encore.
C'est au sujet de la conduite.
Bien sûr, l'interne qui a signé le bon de conduite a martelé - comme ses collègues des autres hopitaux - "CONDUITE STRICTEMENT INTERDITE".
Les autres fois, 48h après - voire moins - elle reprenait le volant.
Pas cette fois.
C'est vrai qu'elle a dû enfin réaliser que c'était une question même pas de minutes mais de secondes. On l'a trouvée dans sa voiture, prête à partir, et sans doute qu'elle a senti venir la crise, et a préféré attendre que ça se passe (comme 3 crises sur 4).
Mais si elle avait passé outre ? Si malgré tout, ne se sentant pas bien, elle avait décidé de mettre le contact, et de démarrer ? Cela aurait été la cata. Dieu sait où l'accident aurait eu lieu, et dans quelles circonstances.
On m'a conseillé de lui retirer les clés de sa voiture afin de parer à toute éventualité. Ceux qui m'ont conseillé ça ne la connaissent apparemment pas, car ça aurait été je crois une des raisons pour qu'elle reprenne le volant, ne supportant pas d'être, comme elle dit, "en cage".
J'ai fait mieux. me souvenant de mes deux mésaventures de lundi (batterie morte, bonjour pour trouver de l'aide), j'ai tout simplement allumé le plafonnier de sa voiture ! De telle sorte que la batterie se décharge à nouveau :))
Mais cela s'est révélé inutile. Depuis sa sortie de l'hôpital, elle ne manifeste aucune envie de reprendre le volant.
Mon épouse se responsabilise, et c'est tant mieux ! Cela va-t'il durer ?
Je vous embrasse.
18:57 Publié dans psy | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : hôpital, épilepsie