12/08/2011
sortie demain finalement
C'était prévu pour cet après-midi, mais ils ont encore quelques examens supplémentaires à faire.
hier, j'ai été la voir deux fois. Limitées à 1h20 pour cause de disque de stationnement (ne me parlez pas du parking souterrain de l'hôpital de Pontarlier !!) .
Première fois, balade dans les couloirs.
Seconde fois, sortie dans la cour de l'hôpital. L'air frais lui a filé une bonne claque.
Entre les deux fois, balade autour de Pontarlier.
J'ai voulu revoir un endroit où j'avais traîné pour la première fois mes guêtres voici 41 ans. C'était en solex. http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2010/09/01/premie....
J'avais 19 ans et demie, et j'avais cru apercevoir derrière les sapins un espèce de truc blanchâtre.
Depuis, vu tous les belvédères que j'ai arpentés dans la région, je peux dire que je suis un fan du "truc blanchâtre" !
Mais hier, j'avoue que j'en suis resté sur le cul. Voilà (le zoom est très très raisonnable) ce que j'ai vu, sur le sommet de l'Herba (1302m), inconnu des guides :
Encore mieux qu'à Lons le Saunier, où j'étais pourtant plus près, mais aussi beaucoup moins haut. Et le Géant ressortant derrière une forêt de sapins, c'est là qu'on peut vraiment dire que la Nature est belle...
je vous embrasse.
11:23 Publié dans beaux moments | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : épilepsie
05/08/2011
Ca va mieux !
Encore un chassé-croisé aujourd'hui !
Ce matin l'hôpital de Dole me dit qu'elle va être transférée à Besançon en début d'après-midi.
Parti par le car jusqu'à Besançon (arrivée 13h10) j'y mange un morceau et prends ensuite le bus urbain direction le CHU, après avoir eu confirmation auprès d'eux. Il est 14h15.
14h20. Coup de fil de Dole, me disant qu'elle ne partira qu'à 16h30, en raison de la demande d'ambulances. Arrivée prévue à Besançon 17h30.
Mon car de retour est à 18h25...
Je descends alors en catastrophe, et attend en priant qu'un autre bus arrive dans l'autre
sens ! Car si je veux voir mon épouse, le seul train qui me le permette part à 46....
Il y a un Dieu pour les époux d'hospitalisées, car dans la minute je suis dans un autre bus en direction de la gare, où j'arrive à choper "le 46". Qui partira avec 10 minutes de retard et arrivera avec 3 minutes d'avance. En certains endroits, le TER a frôlé le 200 ! Je l'ai chronométré...
Bref, 16h je suis à Dole, devant une épouse qui a bien récupéré. Elle rouspète (bon signe) contre tous ces trucs qui lui encombrent le nez. Elle sait où elle est. Me parle de son frère (que je n'ai pas prévenu, suite à sa réaction devant la crise de mon épouse chez lui en 2004). Se souvient de ma visite hier. Me parle de gens qui devaient venir déjeuner le lendemain (c'est vrai). Dit que l'endroit est climatisé.
Bref, en dehors d'une élocution rendue difficile par l'intubation, c'est une épouse tirée d'affaire que je retrouve. Ce soir elle dort à Besançon, dans un service spécialisé, et la semaine prochaine elle passera par la case "Pontarlier" avant de revenir chez nous.
Ce sera le record : probablement 10 jours d'hospitalisation !
Le "record" inverse revient sans contexte au CHU Charles Nicolle de Rouen, où - en 2004 - admise à 18h, on l'a priée de sortir - faute de place - à 23h !!!!
Il est des endroits où il est préférable d'être bien portant que d'autres...
Je vous embrasse.
20:51 Publié dans actualité, moi | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : épilepsie
01/08/2011
Mon épouse est dans le coma
L'hélico vient de partir, elle sera au CHU de Besançon dans quelques minutes.
Crise très forte, au point qu'il a fallu la plonger dans un coma artificiel pour éviter que son coeur lâche.
Crise attendue, vu les signes qui se développaient depuis quelque temps.
Je vous tiendrai au courant, dès que moi-même j'aurai des nouvelles.
Je vous embrasse.
17:26 | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : épilepsie
18/09/2010
Lune de miel (1983/85)
En 1983, alors au faîte de ma "gloire départementale", je prenais des tas de risques. D'abord je m'étais arrangé au boulot avec un collègue de 59 ans, je lui ferais ses nuits et lui me ferait mes journées. Déjà, une nuit sur trois, voire sur deux, à ne pas dormir.
Tous les jours, les 80 km pour aller au studio. Même quand je "sortais" de nuit. Et je ne vous dis pas la vitesse...!
Les nuits où je ne bossais pas, c'était boîte, au nom bien porté car pour emballer j'emballais :)
Le tout bien arrosé, le whisky m'était offert ils étaient tellement contents que "la vedette" soit chez eux !!! Bref je brûlais la chandelle par les deux bouts.
Mais j'étais heureux....
C'est en mai 1983 que Mme Cicatrice se pointa dans mon horizon.
Au moment où il fallait. Je me souviens de ce qui m'a plu en premier chez elle. A ma question "quelles sont les émissions que tu préfères parmi toutes les miennes ?" elle répondit "aucune, j'habite Briançon et je ne capte pas ta radio".
Cela signifiait que cette jeune femme (ravissante en plus) n'avait aucun a-priori sur moi. Je n'étais pas le "Patrick de Radio 5" mais "Patrick" tout simplement. Ca me changeait des "groupies" !!
On se plut, on s'embrassa, on fit l'amour et on ne se quitta plus.
Pour moi, sensation bizarre : j'étais "bien", tout en n'étant pas, je dois l'avouer, follement amoureux. Et venant d'où je venais, ça reposait pas mal...
Elle aussi faisait des rodéos pas possibles pour venir de Briançon à Embrun après son boulot (50 km) puis tous les deux en 2CV jusqu'à Gap.
Elle ne m'a jamais fait aucun reproche, mais je sentais bien que pour elle, même si c'était flatteur d'être le compagnon de "la vedette", ce n'était pas ça qu'elle désirait.
Et cette constatation m'a bien aidé au moment de prendre la décision de quitter la radio. Enfin la décision...
On fit les choses très vite.
En août je la présentai à mes parents, et elle me présenta aux siens.
Et là elle a été franche, en m'avertissant qu'elle avait subi un traitement neurologique, dont elle ignorait la raison, pendant de longues années. Elle ne prenait plus aucun médicament depuis 10 ans, mais tenait à ce que je sois au courant et que j'essaie de savoir par ses parents de quoi elle avait été atteinte.
J'obtins cette réponse: "Elle est guérie depuis ses 20 ans et de toutes façons ça ne vous regarde pas".
Je n'insistai donc pas. Si je n'étais pas renseigné sur sa maladie, au moins l'ai-je été rapidement sur ma future belle-famille ! Et sur ma future épouse, qui a vraiment été nickel sur ce coup-là.
Le mariage fut célébré en novembre, 6 mois après notre rencontre. Ca allait bien entre nous, nous voulions un enfant, pourquoi vivre à la colle ?
L'enfant sera à l'heure, il arrivera pile 10 mois après notre mariage. J'étais aux anges, mon ex était arrivée à me persuader que j'étais stérile...
Mais durant sa grossesse, elle me révéla qu'elle avait un genre de nausées.
Bah, des nausées pendant une grossesse, quoi de plus classique ? Mais quand même, certaines choses me troublaient, comme le fait de la voir cligner des yeux durant deux à trois minutes, sans raison apparente.
Je me souviendrai toujours du soir où elle devait accoucher. C'était une petite maternité, une de ces maternités promises à la fermeture car "non rentable". Le gynéco habitait à 110 km de là, et, voyant que l'accouchement se présentait très bien, mais qu'il risquait de se produire assez tard dans la nuit, me demanda si mon épouse souffrait d'une maladie quelconque.
Je répondis évidemment que non. Et il s'en alla.
Plus tard j'apprendrai que ma fille aurait eu de grandes "chances" de finir comme mon frère, c'est à dire morte à la naissance...
Mais le Destin veillait, et l'accouchement se passa sans encombre. Une belle petite fille de 3 kilos, toute brune et frisée.
Je commençai à m'interroger sérieusement quand ma femme me reparla de nausées. Que je sache, elle n'était pas de nouveau enceinte !
En mai 1985, notre fille avait 8 mois et on coulait des jours heureux. On proposa à mon épouse une place en or : directrice du département "Charcuterie" d'un supermarché qui se montait.
Oui mais...à 11 km. Sans le lui interdire, j'argumentai que cela serait très fatigant. Un supermarché classique pour, l'été, 50.000 clients potentiels !
"t'en fais pas, je suis solide..."
Elle était obligée de se lever à 4 heures et demie quand moi je bossais à 5h45, afin qu'elle puisse m'amener à la station.. Car au travail, les 2 x 12 c'était fini, remplacées par des journées de fou : 5h45/20h15 !!!
Elle tint comme ça 3 mois et demie. Heureusement que c'était l'été, des mois sans neige.
Et un beau jour de septembre...
Je la vis qui commença à me regarder d'un air bizarre. Puis ses yeux se révulsèrent, elle leva le bras droit, et prit une voix horrible, exatement celle qu'on entendait dans l'"exorciste". Elle se roula par terre en se mordant la langue, et continuant à hurler avec cette voix horriblement inhumaine.
J'étais pétrifié. Une forte envie de m'évanouir me prit, mais j'eus quand même la force de prendre ma fille sous le bras et de filer chez une voisine. Nous habitions un petit lotissement de 10 maisons accolées, une vraie famille où tout le monde s'entraidait.
Un médecin fut vite appelé, pendant que les voisins et moi assistions, sans pouvoir rien faire, à cette horrible scène. Quand il arriva, il me posa cette simple question : "ça fait longtemps qu'elle fait de l'épilepsie" ?
Epilepsie.
Ce mot, je l'avais souvent entendu, mais comme pour les accidents de voiture, on pense que c'est toujours "réservé aux autres". Et bien non.
La semaine qui suivit, elle fit une dizaine de grosses crises. De plus en plus espacées grâce au médicament - toujours le fameux gardénal - qu'on lui avait prescrit.
Et peu à peu, je m'habituai à ses maudites crises. Alors que l'entourage, lui, le plus souvent préférait tomber dans les pommes... Mais c'est vrai que pour les 5 ou 6 premières, à chaque fois j'étais pris d'une violente fièvre et je devais me coucher.
Hélas son caractère changea brutalement. J'avais épousé une jeune femme douce et posée, je me suis retrouvé du jour au lendemain avec une mégère colérique...
En plus, il fallait éviter que ma fille la voie en crise, mais quand même la prévenir que "si maman tombait par terre et disait des choses bizarres, il ne fallait pas avoir peur, et appuyer sur le bouton rouge du téléphone". A 3 ans, ma fille savait comment appeler le SAMU. Et elle l'a fait plusieurs fois...
Les SAMUs.... Vu le nombre d'hopitaux que j'ai fréquentés en urgence, je pourrais très bien collaborer à ces magazines qui en font des classements annuels...
Là, par exemple, je sors de Pontarlier, mon 34 ème hôpital !
Ma fille a grandi avec l'épilepsie de sa mère.
Au début, elle prenait ça plutôt bien. En 1988, lors d'une crise survenue sur une autoroute, où ma femme de par ses gestes brusques - elle devenait souvent très agressive et sa force était décuplée - gênait ma conduite, ma fille (4 ans à l'époque) me dit "papa, il faut laisser maman sur le bord de la route, on la reprendra quand elle ira mieux"....
Mais hélas, cette fraîcheur ne devait pas durer longtemps, et plus elle grandissait, plus elle était choquée de voir sa maman dans cet état.
Elle n'a jamais connu ou presque sa "vraie maman", sa maman sans maladie, l'adorable jeune femme aimante et douce que j'ai côtoyé de 1983 à 1985. Elle ne connaîtra que la mégère, celle qui le soir de Noël 1990 mit mes parents dehors de chez nous, sous prétexte "qu"elle n'aimait pas les vieux". !!!
Entre l'attitude pourrie avec moi et notre fille de la part de mes beaux-parents, plus ce caractère impossible, j'étais persuadé, en ce jour de Noël 1990, que nous ne finirions pas la route ensemble.
Mais il fallait attendre. Attendre la fin des crises, et aussi que notre fille grandisse. Je ne savais que trop comment elle serait reçue chez les beaux-parents, la "fille de ce salaud"...
Un mois passa, rien.
Ma fille et moi trouvions ça bizarre, un mois sans crise. Puis deux, puis trois... Puis un an.
A ce stade ma femme alla voir un professeur de neurologie de Montpellier qui lui diminua progressivement ses médicaments. Afin qu'elle soit moins "ensuquée". C'était un gros risque, mais qui ne tente rien n'a rien.
Fin 1993, elle arrivera à la dose minimale, et une prof de neurologie de Montpellier lui assura qu'elle était désormais stabilisée.
Pas guérie, cette maladie on l'a à vie. Mais pratiquement plus aucune chance qu'elle ne refasse une crise...
Allait-elle voir le bout du tunnel ???
(à suivre)
18:50 Publié dans détripage, moi | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : épilepsie
22/08/2010
Mon épouse devient raisonnable
Une note qui va faire plaisir à Evelyne, alias "alibibi" dans un autre monde.
Certes mon épouse continue de faire ses crises. Environ 1 par an.
Mais son comportement n'est pas le même depuis quelque temps.
- D'abord pendant son hospitalisation : elle accepte désormais de s'y faire soigner le temps qu'il faut.
Voici quelques années, dès qu'elle reprenait plus ou moins ses esprits c'était pour dire "bon, je m'en vais"...
Une exception cependant, le CHU Charles Nicolle de Rouen, où, 4 heures après son arrivée (il était une heure du matin), ON lui a dit "bon, VOUS vous en allez"... Si je commence à apprécier les franc-Comtois, mon idée est toujours la même depuis 1985 sur les Normands.
Bref, l'avant-dernière fois, elle a accepté de rester la semaine à l'hôpital de Lons le Saunier, alors que notre fille était là.
Idem cettte fois à Pontarlier. Lundi dernier, c'était même à moi de décider du jour de sa sortie !!
C'est vrai qu'elle avait fait un léger coma, mais c'est la première fois où je ne la vois pas faire ses caprices pour sortir...
Mais mieux encore.
C'est au sujet de la conduite.
Bien sûr, l'interne qui a signé le bon de conduite a martelé - comme ses collègues des autres hopitaux - "CONDUITE STRICTEMENT INTERDITE".
Les autres fois, 48h après - voire moins - elle reprenait le volant.
Pas cette fois.
C'est vrai qu'elle a dû enfin réaliser que c'était une question même pas de minutes mais de secondes. On l'a trouvée dans sa voiture, prête à partir, et sans doute qu'elle a senti venir la crise, et a préféré attendre que ça se passe (comme 3 crises sur 4).
Mais si elle avait passé outre ? Si malgré tout, ne se sentant pas bien, elle avait décidé de mettre le contact, et de démarrer ? Cela aurait été la cata. Dieu sait où l'accident aurait eu lieu, et dans quelles circonstances.
On m'a conseillé de lui retirer les clés de sa voiture afin de parer à toute éventualité. Ceux qui m'ont conseillé ça ne la connaissent apparemment pas, car ça aurait été je crois une des raisons pour qu'elle reprenne le volant, ne supportant pas d'être, comme elle dit, "en cage".
J'ai fait mieux. me souvenant de mes deux mésaventures de lundi (batterie morte, bonjour pour trouver de l'aide), j'ai tout simplement allumé le plafonnier de sa voiture ! De telle sorte que la batterie se décharge à nouveau :))
Mais cela s'est révélé inutile. Depuis sa sortie de l'hôpital, elle ne manifeste aucune envie de reprendre le volant.
Mon épouse se responsabilise, et c'est tant mieux ! Cela va-t'il durer ?
Je vous embrasse.
18:57 Publié dans psy | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : hôpital, épilepsie
13/08/2010
Des nouvelles
Je suis à Strasbourg, aux deux-tiers de mon "marathon" Alsacien.
J'ai vu que des internautes s'inquiétaient, dont une de "là-bas" (entre parenthèses je n'aurais jamais pensé que la frontière entre "là-bas" et le reste de la planète était si importante.... je suis assez déçu de certains, mais bah, c'est comme ça...)
Donc mon épouse va bien. Et le chat aussi.
Elle s'est même assagie, comprenant qu'elle avait tout fait cette fois pour en arriver là, et sans doute - comme moi - remerciant le ciel que la crise ne soit pas venue quelques minutes plus tard. Là, la voiture était à l'arrêt.
Je vois les choses positivement. D'abord, je pense qu'elle n'est plus anxieuse de venir dans le Haut-Doubs (je ne cite pas le nom du village, je sais que Google m'attend au virage, je vous en raconterai d'ailleurs une bien bonne à ce sujet) tant l'attitude des habitants l'ont touchée. On est loin de 2006, et surtout de 2007...
Ensuite je crois qu'elle a enfin pris conscience qu'il lui faut éviter de prendre la voiture toute seule pour de si longs trajets.
Mais j'avoue qu'on a tous eu chaud....
Je remercie donc Cri-Cri, Fiamella (trois fois, Fiamella, lol - non je ne "modère" rien sur ce blog), Symphonie 1 et Anne A. de s'être inquiétées.
A peut-être demain (le cyber est juste en face de mon hôtel).
18:38 Publié dans Merci, moi | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : épilepsie, solidarité
11/08/2010
La totale !
L'endroit est sombre.
Les gens qui traînent ont une mine vraiment patibulaire...
Mais bon, c'est mon choix, et je ne vais pas m'arrêter dans l'escalier. Oui, l'escalier en colimaçon, tandis que je suis une dame d'un certain âge (disons la cinquantaine).
Il est des besoins auxquels je dois me satisfaire....
On arrive à l'étage, et la dame me fait payer.
Puis me désigne un ordinateur.
Car.... c'est au cyber café que je suis !!!!
Je plaisante, mais pourtant l'heure est grave. Je résume :
1) Je suis en Alsace - sans véhicule - jusqu'à lundi pour remplacer quelqu'un en urgence.
2) Mon épouse est à l'hôpital de Pontarlier.
3) Notre chat est tout seul, ravitaillé par des voisins.
Quand hier matin, mon épouse m'a annoncé au téléphone qu'elle allait dans le Haut-Doubs, je me suis rappelé la dernière fois et j'ai essayé de la dissuader.
"t'inquiète pas, je connais la route à présent".
Elle m'appelle hier de Pontarlier, 11h33, pour me dire qu'elle n'avait plus que deux ou trois trucs à faire, et qu'elle rentrait aussitôt. Qu'elle m'appelait dès son retour, vers 17h, le chat étant dans la maison.
17h, pas d'appel.
J'appelle moi-même à 18h. Personne.
Ainsi que 19h, 20h, 21h....
Là je commence à baliser. Je vois la scène : Mon épouse s'est payé une crise au volant, avec toutes les conséquence que je vous laisse imaginer.
En fait j'étais presque dans le vrai. Mon épouse avait bel et bien fait une crise au volant, mais par chance, la sentant venir - je suppose - n'avait pas encore mis le contact.
Elle a été découverte inanimée dans la voiture hier soir vers 21h, par des futurs voisins que ma fille - prévenue - avait fini par appeler.
Le reste est habituel, Pompiers, Samu, Hôpital...
C'est ce matin au boulot que je trouve le mail de ma fille expliquant tout ça.
Mon épouse est en lieu sûr, mais pas mon chat. J'arrive à joindre le voisin chez qui j'avais remis les clés, qui aussitôt arrive délivrer la pauvre bête qui était enfermée depuis plus de 24h.
Donc voilà....
Je comptais vous écrire "bonjour de Colmar", et intégralement en noir et blanc pour ne pas perturber l'agrégateur de Anne, illustré d'une photo pour faire plaisir à Alain, et finalement ça ne sera pas pour cette fois !
Bon, chacun est hors de danger, je file me coucher, demain le réveil sonne une nouvelle fois (la 3ème) à 5h.
Je vous embrasse.
20:25 Publié dans moi | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : épilepsie