Web Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

12/12/2020

Que vous inspire (musicalement) 1966 ?

Jean a raison ! Pourquoi passer des heures à écrire une note qui ne recueille que peu de réactions, alors que je peux me mettre en "pilotage automatique" et être assuré d'un bon dialogue ?

Bon, tant que je peux encore écrire, je ne vais pas céder à la facilité et mettre quand même une introduction.

Déjà 1966 a vu l'arrivée (ou la consécration, pour les puristes) de nombreux chanteurs :

Pascal Danel, Antoine, les Spencer Davis Group, Simon & Garfunkel, Chantal Kelly, les Small Faces, Nancy Sinatra, Chantal Goya, Jocelyne, les Walker Brothers, Stella, les Charlots, Stone, Eric Charden, Long Chris, Lovin spoonful, Mamas & Papas, Pretty things, Alan Price Set et Eric Burdon en solo, Chantal Kelly, Fabrice, Elsa Leroy, les Troggs, Michel Polnareff, Michel Sardou, Mireille Mathieu, les Sunlights, Delizia Adamo, Michel Delpech, Jacques Dutronc, Percy Sledge, Dominique Walter, les Hollies, los Bravos, Los Brincos, Erick St Laurent, Bobby Hebb, ? & the Mysterians, les Four Tops, les VIPs, Manfred Mann, Michel Fugain, Dani, Hermans Hermits, Easy Beats, les Monkees, Cat Stevens, Jimi Hendrix....

A vos claviers !

Commentaires

The Small Faces, .. bigre, on en parle jamais et pourtant à l'époque j'avais craqué pour leur hit "My Mind's eye"... dieu sait si j'ai pu l'écouter ne boucle, aussi celui là.
Patrick, 66 est ton année de prédilection, belle année .. il n'est pas impossible que tu recueilles au moins les 50 commentaires sur ce post !!
Salut à tous

Écrit par : Marc | 12/12/2020

encore l'embarras du choix pour 66 , il faut dire que les années 60's c'était incroyable de créations et de diversités dans les genres , romantique , soul , pop et rock tout ça rien que pour nous et pour touts les goûts . donc à ce soir pour un commentaire . amitiés à tous . Jean

Écrit par : jean | 12/12/2020

Marc, j'aime beaucoup les Small Faces et j'ai d'eux une compilation cd, au moins et + ! Cordialement. Cédric

Écrit par : Cédric | 12/12/2020

De Long Chris, j'ai tous les 45 tours ainsi qu'un 30 cm. J'étais déçu de peu entendre parler de lui; heureusement qu''il faisait des chansons pour Johnny, avec qui il se cuitait aussi à l'occasion.
Stella, j'ai l'intégrale ( cd double) et ça vaut la peine, rien que pour Je ne me reconnais plus dans la glace ou La soirée est finie, la surprise est partie, on a chanté dansé et bu toute la nuit, on a cassé des verres et taché les tapis mais au petit matin les amis sont partis...
À + Cédric

Écrit par : Cédric | 12/12/2020

Cédric, moi aussi, il y a peu, je me suis procuré un best off de Stella. A part les parents twist et/ou le folklore auvergnat, je ne connaissais rien d'elle.. Eh bien je ne regrette pas l'achat de ce CD, il y a vraiment des perles et comme tu le dis ça vaut la peine, je me suis régalé à écouter ce disque, un peu "hors champs" de ce qui se faisait à l'époque ...
Parlons aussi d'un groupe anglais de cette année 66 The Création, je ne sais même pas si l'un de ces succès a été retenu dans le Hit Parade SLC et sur le CD que je me suis procuré (en même temps que celui de Stella) rien n'est à jeter, ... mais rien de rien.
C'est fou, je découvre en 2020 des chansons des années 66 ou 67 dont je n'avais jamais entendu parlé, il faut dire que je n'achetais pas autant de disques à l'époque que maintenant.

Écrit par : Marc | 12/12/2020

Alors 1966 (pour ma grand-mère, car moi, je n’étais toujours pas né) c’est l’année où j’écoutais l’émission Salut Les Copains (j’achetais aussi le journal). Je crois avoir bien plébiscité Cloclo! J’achetais aussi des disques, mais le prix était presque in-a-bor-dable! Je n’en ai du coup pas acheté trop. Si je devais parler de Johnny (Hallyday), je dirais...qu’il m’a déçue cette année-là. Je crois même n’avoir acheté aucun disque de lui (bon, en fait, elle avait achetée « Cheveux longs et idées courtes »). Oh! J’allais oublier Antoine! Oh yeah! J’ai acheté le disque aussi. Par contre, Mireille Mathieu, je ne pouvais pas la supporter. Je n’ai acheté d’elle (dans les années 60) que « Paris en colère ». (Bon, là, je préfère zapper le passage où elle conte Claude François, sinon, j’en ai pour deux jours à tout retranscrire)

Écrit par : Foxo | 12/12/2020

Oui, alors que "dans la vie" cela n'a pas été une année terrible, côté musique pour moi c'est "the année". Et les Small faces une belle émotion musicale, un de mes trois groupes préférés. J'ai 5 disques d'eux : Shalalalalalee, all or nothing (ma préférée), itchycoo park, tin soldier, et lazy sunday.
Hey girl je n'ai pas accroché.
Amitiés

Écrit par : Cica pour Marc et Cédric | 12/12/2020

Johnny moi je le trouvais bien à cette époque. Tout acheté (mais vu le prix, d'occasion, 6 mois après la parution). Idem ta grand-mère, comme disaient les Charlots, je n'aimais pas "Edith Mathieu". Cloclo pas mal, il aura fait au moins fait découvrir les Four Tops ! Et je possède le 45 tours avec "je travaille à l'usine", qui n'aura pas eu le temps de se vendre beaucoup !

Écrit par : Cica pour Foxo | 12/12/2020

en 66 j'achetais déjà beaucoup de disques , mes parents et mes grands-parents me donnaient de l'argent de poche mais j'avais une bonne excuse j'étais fils unique , j'étais déjà accro aux vinyles depuis 63/64 , à cette époque beaucoup de copains demandaient des maquettes d'avions , des petites voitures où des trains électriques , moi c'était des disques ! donc 66 j'écoutais en boucle Eddy Mitchell et c'était du lourd fortissimo le son à fond , de la musique , société anonyme et seul , belle année pour Schmoll ! depuis toujours un coin qui me rappelle je suis fidèle . Claude Righi m'avait bien plu avec son tube elle et bien sur son EP suivant avec l'excellent titre personne , un chanteur qui n'a pas eu la carrière que je croyais à cette époque . la petite France Gall quand on est ensemble , ma préférée d'elle et bien sur les sucettes . Pascal Danel Kilimandjaro quel tube ! Noel deschamps oh la hey ( juste quelque mots ) , Ronnie Bird seul dans la nuit . Adamo ton nom , Michel Delpech inventaire 66 , Olivier Despax si loin d'Angleterre , voici quelques titres que j'ai beaucoup écouté et continue d'écouter d'ailleurs . il y avait aussi Dick Rivers avec trois bons EP de lui en 66 , Richard Anthony avec le titre le soleil ne brille plus , la reprise du tube des Walker Brothers , Dominique Walter qui lira ces mots de Serge Gainsbourg et si tu peux rire , Christophe j'ai entendu la mer où encore Charles Aznavour avec Paris au mois d'Août , bien sur ce n'est pas yéyé mais c'était bien et il y en avait pour tous les goûts à cette époque ! bon j'arrête là car j'ai été long , dépassé par ma passion donc à demain pour les étrangers . amitiés à tous . Jean

Écrit par : jean | 12/12/2020

Personnellement, j’aime bien Mireille Mathieu quelle que soit l’époque, et Johnny avait fait une année formidable niveau chansons

Écrit par : Foxo | 13/12/2020

Erratum : une année formidable en chansons en 1966 (mais toujours selon mon avis)

Écrit par : Foxo | 13/12/2020

1966, année musicale très riche, à la fois diversifiée en tous genres et créative comme le souligne Jean, je n'avais pas encore assez d'argent pour m'acheter des disques, d'où l'importance des Hit Parade à l'époque surtout celui de Salut les copains, parmi les titres que j'ai adoré qui n'ont pas encore été cités:
" de la musique " Eddy Mitchell
" l'amour avec toi " Michel Polnareff
" Sunny Afternoon " The Kinks
" le déserteur " les Sunlights
" Eleonor Rigby " The Beatles et Erick Saint Laurent
" Céline " Hugues Aufray
" les sucettes " France Gall
" l'automate " Monty
" mellow yellow " Donovan
" noir c'est noir " Johnny Hallyday
D'autres suivront, c'est fou la densité des titres à cette époque que l'on peut trouver, de fait la rotation des chansons dans les radios était énorme, on ne passait pratiquement pas de titres anciens, c'est cela la grande différence avec aujourd'hui. Amitiés à tous, Renaud

Écrit par : Renaud | 13/12/2020

Même en ne citant que quelques interprètes qui accèdent à la notoriété cette année là : Antoine, Dutronc, Polnareff, Sardou et, dans un autre genre, Mireille Mathieu, on sent que le renouveau est là, reléguant au second plan les adaptations faciles.
Par ailleurs, j'aime beaucoup "Friday on my mind" dont j'avais réussi à retrouver le nom des interprètes.
Bon dimanche à tous,

Écrit par : Leroy | 13/12/2020

Renaud , j'avais oublié honteusement Monty avec l'automate que j'aime bien , par contre j'avais cité de la musique d'Eddy Mitchell . je te rejoins complétement pour les 3 titres étrangers cités . hier j'ai regardé Rembob'Ina de Patrick Cohen pour la série de 1980 petit déjeuner compris avec Pierre Mondy , Marie-Christine Barrault , Bryan Ferry et Roxy Music . là j'ai appris que Ray Davies des Kinks avait accepté le rôle mais c'était Bryan Ferry qui finalement l'avait emporté . petite série bien sympa que je n'avais jamais revu avec pleins d'anecdotes avant et après . très bonne émission et franchement cette série où feuilleton avec Pierre Mondy était bien distrayante . à ce soir pour mon commentaire des artistes et groupes étrangers . amitiés à tous . Jean

Écrit par : jean | 13/12/2020

Je me souviens, à cette époque j'avais 7 francs par semaine d'argent de poche. Ce qui explique sans doute (un psy pourrait le confirmer) mon aversion pour les "chanteurs à albums"...
J'avais une bonne adresse, disc'inter rue de l'odéon (il ne fallait pas avoir peur du berger allemand Tania) à 400 m de chez moi. Là les 45 tours coutaient entre 2 et 4 francs selon l'état et l'ancienneté. Les 33 tours entre 6 et 15.
Mon autre "mine" était le marché aux puces du Kremlin Bicêtre, avec des singles issus de juke-box à 2 francs, ça me permettait d'avoir des disques plus récents. Aussi le bouquiniste en face du cabaret 'l'écluse", à 500 m de chez moi. Enfin chez Gibert ils vendaient des disques neufs mais datés, c'est comme ça que j'ai pu me procurer pas mal de Beatles un an après leur sortie, 4 francs ça valait le
coup !
Mes préférences actuelles par ordre alphabétique :
- baby (Richard Anthony)
- ça m'avance à quoi (Joe Dassin)
- je changerais d'avis (Françoise Hardy)
- je l'aimerai toujours (Charles Aznavour)
- je t'appelle encore (Françoise Hardy)
- la blanche caravelle (Hugues Aufray)
- la fille à qui je pense (Johnny Hallyday)
- la terre promise (Richard Anthony)
- le jour où le bateau viendra (Hugues Aufray)
- morning dew (Tim Rose)
- n'écoute pas ton coeur (Ronnie Bird)
- outcast (Animals)
- par amour par pitié (Sylvie Vartan)
- summertime (Billy Stewart)
- sunny (Richard Anthony)
- ticket de quai (Annie Philippe)
- tu es toujours près de moi (Sheila)
- tu me souris tu ne dis rien (Danyel Gérard)
- un homme plein d'argent (Dick Rivers)
- viens dans la lumière (Gilbert Bécaud)

et mes préférées à l'époque

- 19 th nervous breakdown (Rolling Stones)
- all or nothing (Small Faces)
- baby pop (France Gall)
- doctor love (Tom Jones)
- gimme some lovin (Spencer Davis Group)
- hey joe (Tim Rose)
- juste quelques mots (Noel Deschamps)
- les garçons sont fous (François Fabrice)
- les papillons noirs (Michèle Arnaud)
- MORNING DEW
- N ECOUTE PAS TON COEUR
- ne t'y risques pas (Noel Deschamps)
- OUTCAST
- paint it black (Rolling Stones)
- pour qui pour quoi (Annie Philippe)
- qui est in, qui est out (Serge Gainsbourg)
- sad day (Rolling Stones)
- seul (Eddy Mitchell)
- substitute (Who)
- summer in the city (lovin spoonful)
- SUMMERTIME
- the little girl i once knew (Beach Boys)
- tiens bon (Richard Anthony)
- UN HOMME PLEIN D ARGENT

5 seulement ont "survécu" !

Amitiés.

Écrit par : Cica pour Jean, Renaud et Leroy | 13/12/2020

Patrick tu as raison d'évoquer les filons pour acquérir des disques vinyles à cette époque lorsqu'on avait peu d'argent de poche, en ce qui me concerne c'était les disques usagés réservés aux Juke-box que je me procurais au café de ma commune, celui que je fréquentais avec mes copains, on pouvait les acheter pour un franc cinquante ou deux francs selon les cas, l'inconvénient c'est qu'ils dataient au mieux de l'année précédente mais ils étaient encore de bonne qualité, le premier que j'avais acheté c'était " toujours un coin qui me rappelle " d'Eddy Mitchell, j'en ai toujours conservé dans ma collection comme " respect" d'Aretha Franklin, "the fool on the hill " de Bobbie Gentry ou " Lola " des Kinks. Cela a duré jusqu'au début des années 70, entre temps j'ai commencé à m'acheter des 45 tours neufs à partir de l'automne 1967, ils coûtaient 10 francs à cette époque; quant aux albums 33 tours j'ai attendu l'année 1972 pour me procurer le premier album de Maxime Leforestier " mon frère ". Amitiés à tous, Renaud.

Écrit par : Renaud | 13/12/2020

beaucoup de commentaires , tant mieux ! il y a tellement à dire ... ceux qui passaient inlassablement chez moi en 66 mon top 5 dans le désordre . Simon and Garfunkel avec sound of silence ( version électrifiée donc celle de 66 ) , les Walker Brothers avec the sun ain't gonna shine anymore ( bonne reprise par Richard Anthony sous le titre le soleil ne brille plus ) , les Kinks avec sunny afternoon , les Beatles avec Eleonor Rigby et les Turtles avec happy together . pour les titres étrangers cités par Renaud et Patrick , je suis bien d'accord c'est tout bon . je ne vais pas tous les cités sauf quelques titres pas vu ici comme Herman's Hermits no milk today , the Troggs avec une face B bien électrique 66.54.321. , les Hollies avec bus stop , Dave Dee , Dozy , Beaky , Mick and Tich avec here' a heart , les Mamas and the Papas California dreamin' , les Four Tops reach out ( i'll be there ) , James Brown it's a man's world et encore les Kinks avec dead end street pour finir ce soir . que du bonheur ces titres ... amitiés à tous . Jean

Écrit par : jean | 13/12/2020

Je poursuis ma liste des titres que j'ai aimé écouter durant l'année 66 et encore aujourd'hui:
" monday monday " des Mamas & Papas,
" la maison où j'ai grandi " de Françoise Hardy,
" I want you " de Bob Dylan, extrait de l'excellent album " blonde on blonde"
" les jolies colonies de vacances " de Pierre Perret avec des paroles qui ont fait polémique à l'époque,
" I' m a boy " des Who, chanson toujours d'actualité
" je veux te graver dans ma vie " de Johnny Hallyday, en fait tout l'album était bon
" no milk to day " de Herman's Hermits dont j'ai mis quelque temps à comprendre le sens des paroles,
" j'ai traversé l'enfer " de Monty , un titre que Johnny aurait pu chanter
" j'ai oublié de l'oublier " d'Eddy Mitchell,
" strangers in the night " de Frank Sinatra, un tube de l'été éternel par excellence
j'en laisse pour les autres...
Amitiés à tous, Renaud

Écrit par : Renaud | 14/12/2020

Il y a une chanson de Laurent Voulzy "Mary Quant" qui restitue bien l’ambiance 1966.

Dans mon petit village on n’avait pas Nathalie Wood, ni de maison des jeunes et il fallait faire 20 kilomèetres pour trouver un ou deux disquaires. L’un vendait des télévisions et accessoirement des disques l’autre c’était LE Disquaire avec le rayon musique classique, variétés française et Rock et ses deux cabines d’écoute ce qui permettait les vraies découvertes.
Il y avait aussi les quatre grandes radios qui diffusaient bien plus de musique qu’aujourd’hui sur les grandes ondes et quand j’en étais à la quatrième audition de Ringo et Sheila (euh, non merci !) -parce que s’il y avait plus de musique, ça rabâchait aussi pas mal- en changeant de station on avait la chance de pouvoir entendre les Easy Beat, Polnareff et bien d’autres. On zappait déjà …
Mais pas de discount ni de solderies donc avec un budget réduit, comme beaucoup, j’ai connu comme Renaud les vinyls d’occas qui provenaient des juke box mais le marché était réduit et aléatoire.
Hors Noel et anniversaire qui permettaient quelques folies j’évitais les achats compulsifs bien que toute l’industrie musicale soit basée sur ce principe.
Et donc en 1966 j’ai acheté Aftermath des Stones ( l’album) et Blonde on blonde de Dylan .
Et en 2017, j'ai pu voir le Concert de Dylan "Nobelisé" lors de l'Inauguration de la Seine Musicale, (cadeau de ma bien aimée).
La boucle était bouclée...Don't think twice it's All right !
Bonne soirée à tous . JF

Écrit par : Hypothetique | 14/12/2020

Le prix du 45 tours a "baissé" en francs constants puisque les EP ont toujours coûté 10 francs, jusqu'à leur fin en 1971. Donc l'équivalent de 16 euros en 1962, 10 euros en 1971. Pas donné quand meme !
Puis à partir de 1966 est apparu le "single" à 6,70 francs prix maximum, soit 9 euros. Les hypers et la FNAC sont arrivés et les prix sont descendus jusqu'à 5 francs. Moitié du disque EP.
Lola des Kinks est parmi les moins chers que j'ai achetés en 1970: 3,40 francs.... Suisses ! (à Yverdon qui n'était pas encore "les bains"). Soit 3,50 FF la parité étant la même.
Bonne soirée.

Écrit par : Cica pour Renaud | 14/12/2020

à vous lire , je me rends bien compte que j'étais drôlement gâté par mes parents et mes grands-parents . en 64 outre des EP's , j'avais eu droit à deux albums des Beatles . sinon pour les Beatles rien qu'en 66 ... Michelle , girl , yesterday , we can work it out , day tripper , paperback writer , nowhere man , yellow submarine , Eleonor Rigby , for no one , drive my car , run for your life , good day sunshine .... pas mal pour un groupe qui ne cassait pas des briques d'après Philippe Bouvard , qu'il avait écrit à cette époque dans le Figaro où Paris-Match . pour les Rolling Stones c'était bien aussi en 66 ... 19 th nervous breakdown , as tears go by , paint it black , le titre long titre have you seen your mother , baby , standing in the shadow ? belle performance quand même pour ces deux groupes ! amitiés à tous . Jean

Écrit par : jean | 14/12/2020

j'ai vu le nom de Mireille Mathieu ici dans deux commentaires , une petite anecdote , je me rappelle très bien qu'en 65 , j'avais regardé à la télé avec mes parents le jeu de la chance qui mettait en concurrence Georgette Lemaire et Mireille Mathieu , mes parents et moi nous étions à fond pour Georgette Lemaire . les deux terminent ex-aequo et là je ne sais pas pourquoi c'est Mireille Mathieu qui avait gagné ... vous avez dit magouille ! je crois bien que la maison de disques avait choisi la plus jeune pour mieux vendre par la suite et là je rejoins la grand mère de Foxo je ne peux pas la supporter moi non plus . par contre elle a vendu du disques . sinon Georgette Lemaire avait fait quatre/cinq succès comme et si c'était vrai , à quoi ça sert d'avoir vingt ans , des millions d'amoureux , a faire l'amour sans amour , vous étiez belle , madame . la vraie chanteuse de rue populaire c'était elle d'ailleurs je l'ai vu chanter aux puces de Saint-Ouen dans un restaurant le succès passée où elle avait commencé . amitiés à tous . Jean

Écrit par : jean | 14/12/2020

L'arrivée et le développement des 45 tours single SP deux titres au détriment puis à la suppression des super 45 tours EP quatre titres (surtout à partir de 1970) a eu pour conséquence selon moi de baisser fortement la diversité et la créativité musicale en France comme à l'international. En effet dans les décennies 50 et 60 (âge d'or des 45 tours EP quatre titres) les maisons de disque étaient motivées voir contraintes d'investir au minimum sur un artiste en lui laissant le temps de percer et surtout d'offrir au public quatre titres soit un mini concert à chaque sortie d'un super 45 tours et il suffit de consulter le site " Encyclopédisque " pour constater la richesse en densité, diversité et qualité de la chanson française surtout dans les années sixties. Certes le prix (10 francs) n'était pas donné (j'en ai moi-même été frustré comme je l'ai raconté) mais le rapport qualité comparé au single deux titres était supérieur rien que pour la pochette en carton glacé (avec de superbes photos) bien mieux conservée que les vulgaires pochettes papier des SP qui font pitié dans les bacs des foires aux disques. Amitiés à tous, Renaud.

Écrit par : Renaud | 15/12/2020

c'est vrai que les EP 4 titres français étaient magnifiques , les étrangers pour la plus part c'étaient que des pochettes papiers avec le nom du label inscrit dessus sauf quelques fois des EP 4 titres pour les grandes vedettes . par contre pour les SP en papier que j'ai , ils sont toujours impeccables après toutes ses années car j'en prenaient énormément soin et je les enregistrais sur cassettes d'ailleurs cassettes toujours nickel aussi ( dans les grandes villes les cassettes audio reviennent à ma grande surprise ) . l'occasion de se rappeler des SP incontournables CBS ( un des premiers pour les SP ) comme Simon and Garfunkel , James Royal , David McWilliams , les Irresistibles , Billy Joe Royal , Barry Ryan pour un autre label bref la machine était enclenchée et ses tubes de ces artistes ont ne pouvaient pas ne pas les acheter même en SP . les français ont bien résisté comme le souligne Renaud d'ailleurs , un exemple en 70 le dernier EP d'Eddy Mitchell Arizona . amitiés à tous . Jean

Écrit par : jean | 15/12/2020

Pour fixer les idées, début 68, un EP coûtait une journée de SMIG....

Écrit par : Cica pour Jean | 15/12/2020

pour les étrangers , je voulais dire des SP sortis chez eux en Angleterre où aux USA bien sur . d'ailleurs les étrangers à l'heure actuelle achètent beaucoup de EP français pour leurs magnifiques pochettes aussi surtout de chanteuses sixties suite à un livre sur les chanteuses sixties justement , ce qui fait monter les prix . Jean

Écrit par : jean | 15/12/2020

Patrick , c'est vrai que j'en avais par conscience à cette époque , par contre je me rendais bien compte que mes parents et grands parents étaient exceptionnels . je les remercie encore souvent sur leurs tombes bien qu'ils ne sont pas enterrés dans ma ville . amicalement . Jean

Écrit par : jean | 15/12/2020

J'habitais dans un taudis sous les toits, sans salle de bains ni WC, mes parents étaient dans la dèche la plus totale, et je trouvais magnifique qu'ils me donnassent 30 francs mensuels. Pas de grands-parents, et quand je voyais les copains exhiber "leurs derniers 33", je bavais devant et j'enrageais. Un psy pourrait peut-être trouver là l'explication de mon aversion pour les "chanteurs à albums"...
Pendant mes années radio, je n'ai passé que des 45 tours et plus tard des singles, Mannick fut la seule exception. Amitiés

Écrit par : Cica pour Jean | 15/12/2020

1966, c’est pour moi une date : le 22 juillet 1966. En vacances chez mes grands-parents, sur leur Tv en noir et blanc il y avait une émission réalisée par Michèle Arnaud, je suis tombé dessus par hasard.C’était un festival qui s’était déroulé en plein air fin juin 1966 devant les remparts de Provins et au programme en live il y avait Simon et Garfunkel, les Small Faces, Lord Such et les Yardbirds.
Pas de replay à l’époque il fallait juste être là au bon moment.
Grâce à internet j’ai pu retrouver la date( je me souvenais juste que c’était en juillet) et des extraits de ce festival made in France, alors si ça vous dit, vous pouvez suivre les liens en dessous.

Simon et Garfunkel :
https://www.youtube.com/watch?v=8pvOou_JYHk&ab_channel=InaChansons
https://www.youtube.com/watch?v=CeVCxZuip4U&ab_channel=Juanfunkel

Yardbirds : https://www.youtube.com/watch?v=HK9rGYUsetM&ab_channel=JimMcCartyandCo

Small faces (désolé pas de vidéo juste une photo) : https://www.auction.fr/_fr/lot/small-faces-seance-photo-au-festival-de-provins-juin-1966-epreuve-jet-d-encre-7718450

Lord Such : https://www.youtube.com/watch?v=do4GRTPSZa4&ab_channel=wasaexpress

Quand on entend les harmonies dans la beauté et la simplicité acoustique de Simon et Garfunkel, on se dit que le curseur est déjà très haut.
Pour les Yardbirds, une Start Up à eux seuls ! Clapton n’était déjà plus là mais sur les morceaux à Provins, il y a Jeff Beck lead Guitar ET Jimmy Page à la basse ( pas ordinaire !) quant au chanteur Keith Relf avec le batteur Jim Mc Carty ils fonderont le groupe Renaissance. K Relf décèdera en 1976, électrocuté par sa guitare électrique.
Je ne vais pas faire la généalogie complète, on sait ce qu’est devenu Jimmy Page. Quant aux Small Faces (une autre pépinieres de talents) ils deviendront Faces (Ronnie Lane) avec Rod Stewart et Humble Pie (Steve Marriott) avec P Frampton. Le batteur Kenny Jones,lui, remplacera Keith Moon apres son deces en 1978.

Mais le plus extraordinaire c’est qu’en 1966 le maire de Provins, ville organisatrice de ce festival, c’était Alain Peyrefitte (dans un des plans large de foule j’ai cru le reconnaître)
Ce ministre du Général de Gaulle (Information -qu’il tentera de libéraliser et moderniser- , création de l’ORTF, recherche et Education Nationale en 1968) et auteur du livre prophétique « Quand la Chine s’éveillera ». devait avoir une certaine ouverture d’esprit... pas tellement pour le fait d’organiser un festival mais pour la programmation qui y était faite.
Amitiés. JF

Écrit par : Hypothetique | 15/12/2020

Hypothétique, je viens de regarder les vidéos de Simon and Garfunkel et des Yardbirds de juillet 1966,superbes documents et c'est vrai que la sonorité est très bonne pour l'époque, merci à toi, amitiés, Renaud.

Écrit par : Renaud | 15/12/2020

je me rappelle bien de ce programme , j'étais devant le poste de télévision , je ne voulais pas louper ça . j'adore Simon and Garfunkel , dommage qu'ils s'entendent plus . pour les Small Faces , triste fin aussi pour l'excellent chanteur Steve Marriott en 91 , drogué et alcoolisé il s'est endormi en fumant une cigarette mettent le feu à ses draps , il périt dans l'incendie . sur une pochette de disque EP français des Small Faces , la photo a été prise à Provins ce jour là . amitiés à tous . Jean

Écrit par : jean | 15/12/2020

il fallait lire mettant le feu bien sur , putain d'ordinateur ... Jean

Écrit par : jean | 15/12/2020

Patrick , je voyais bien dans tes commentaires que tu avais un problème avec les albums , d'ailleurs entre nous je me sentais visé , je ne comprenais pas trop pourquoi . je vois sur ce sujet que tu es guéri à présent . amitiés et long vie à ton blog . Jean

Écrit par : jean | 15/12/2020

Jean, je n'ai pas de problème avec toi sur ce sujet. La seule chose que je déplorerais, c'est que tu qualifies de "politique" toute note qui n'est pas musicale.
Pour les albums non je suis pas "guéri", car je considérais HONTEUX que certains interprètes pratiquent ainsi une sélection par l'argent ! Comme Julien Clerc ou Cabrel. Ces messieurs-dames devaient penser que pour écouter leurs oeuvres il fallait faire des sacrifices, sans penser que leurs galettes n'étaient pas données pour le jeune qui aimait leur musique...
Alors je regardais les fils et filles de bourges se payer le dernier Stones ou le dernier Clerc, alors que moi je devais fouiner aux Puces pour avoir leurs parutions précédentes !
Quand j'établirai mes hit-parades en radio entre 1982 et 1987, ce sera un hit des chansons parues en 45 tours, afin que tout le monde puisse se les procurer.
Amitiés

Écrit par : Cica pour Jean | 16/12/2020

Cica : Je suis comme toi, j'ai toujours préféré les singles aux albums. Pourquoi ? Parce que j'ai toujours compris qu'on pouvait acheter un single d'un artiste dont on appréciait un titre ou deux mais pas assez pour acheter un album entier.

Par exemple, mes parents, qui devaient quand même trouver l'univers de Chantal Goya un peu mièvre, ne m'ont acheté qu'un album d'elle, le "classique", le premier avec "Voulez-vous danser grand-mère ?", "Un lapin", "Adieu les jolis foulards", "Allons danser avec Mickey" et sa version de "Davy Crockett" (Chanson certes créée par Annie Cordy, mais dont, quand j'étais petit, je préférais largement la version de Chantal Goya à celle de cette usurpatrice Douchka (Chacun ses goûts, je me souviens que tu m'avais parlé de quelqu'un, était-ce Gérard Palaprat, qui connaissait bien son père, Gianni Esposito), sortie quand je n'avais que 4 ans, mais comme je connaissais déjà celle de Chantal Goya, je trouvais déjà "bizarre" à l'époque qu'une chanteuse "pique" la chanson d'une autre !).

Par-contre, j'avais tous les 45 tours de Chantal Goya que je voulais, et je ne m'en portais pas plus mal.

Par-contre, je me rends compte que pour Dorothée, j'ai eu plus d'albums au total que de 45 tours. Mes parents (et moi aussi), on préférait sans doute son univers, bien moins mièvre et moins ciblé "Enfants de - de 5 ans" que celui de Mme Goya.

Henri Dès, lui, ne sortait que des albums. Mais comme il passait très peu en radios et à la télé, ce n'était pas gênant qu'il ne sorte pas de 45 tours. Mais bon, c'était lui aussi qui produisait ses disques sur son label Mary-Josée.

Mais comme Anne Sylvestre et ses Fabulettes, il n'était pas un gros vendeur de disques.

Autre exemple, quand je regardais le "Top 50" de Canal +, j'étais petit et avais peur des clips de Mylène Farmer (Je regardais le Top 50 en gros entre 1987 et 1992, soit entre 5 et 10 ans. Cela me fait bien rire maintenant quand je revois aujourd'hui les clips de Mylène Farmer dont j'avais peur enfant, comme celui de "Sans contrefaçon" et celui de "Pourvu qu'elles soient douces" !!), mais j'aimais bien l'entendre à la radio. Je ne trouvais pas que c'était de moches chansons, même si je ne comprenais pas tout (Surtout "Pourvu qu'elles soient douces" !!). Mais je n'ai pas acheté les disques de celles dont je n'aimais pas les clips, car je craignais de penser aux clips des chansons en les écoutant sur l'électrophone que ma mère m'avait donné.

Ainsi, le seul 45 tours de Mylène Farmer que l'on a acheté à l'époque du Top 50 a été celui de "Ainsi soit je..." parce que le clip de la chanson, bien que sombre, où elle fait de la balançoire et où l'on voit une biche, ne me faisait pas peur.

Mais les années 80 était pile la décennie où plein de "coups" commerciaux sont arrivés, avec des faces A de 45 tours qui devenaient des tubes, mais des faces B beaucoup moins intéressantes.

Par exemple, en face B des deux 45 tours d'Elsa "T'en va pas" et "Quelque chose dans mon coeur" il y a juste les versions instrumentales des deux chansons. Même chose sur la face B de celui comprenant "Jour de neige" !

Et en face B de "Un roman d'amitié" son duo avec Glenn Medeiros, il y a la version instrumentale d'une chanson (Certainement de Glenn Medeiros) intitulée "You're my woman, you're my lady".

Pour moi, fan d'Elsa, inversement, c'était un peu frustrant, et c'est pour cela que, même si je possédais déjà tous ses 45 tours, j'ai été bien content lorsque mon père nous a achetés son premier 33 tours un jour de 1989.

Mais sur les coups des années 80. Autant en face A "Etienne" par Guesch Patti était une chanson intéressante, autant en face B "Un espoir" l'était beaucoup moins. Pour Desireless, "Voyage, voyage" en face A était intéressante, et en face B une version instrumentale d'une chanson obscure intitulée "Destin fragile" n'avait pas vraiment d'intérêt. Heureusement qu'on a chanté ses 45 tours juste parce qu'on aimait bien les tubes en question, et pas assez pour acheter un album. Avoir le tube nous suffisait, du coup.

Je suis d'accord avec toi, je préfère les singles aux albums, surtout depuis ce jour de 1993 où j'avais tenu, chez mon disquaire d'alors, du haut de mes onze ans, à m'acheter l'album CD de Pauline Ester "Le monde est fou" (Sorti en 1990), alors que le vendeur me conseillait plutôt son deuxième album de 1992.

Je ne connaissais aucune chanson de son album de 1992, raison pour laquelle je m'étais obstiné et avais acheté l'album CD "Le monde est fou" dont je connaissais toutes les chansons sorties en single, à part "Il fait chaud", c'est-à-dire "Oui, je l'adore", "Le monde est fou" et surtout la superbe "Une fenêtre ouverte".

Mais, à l'écoute, quelle déception ! Hormis les titres connus, cet album m'avait vraiment déplu ! Je me suis dépêché de sauver "Une fenêtre ouverte" sur une cassette audio, et dès le lendemain, je suis retourné chez mon disquaire qui a accepté de m'échanger le CD de Pauline Ester contre la cassette audio de la version originale de Starmania. Et heureusement d'ailleurs !

Depuis, j'ai toujours privilégié les singles aux albums ! Même pour des vinyles, je n'achète des 33 tours d'albums originaux ou des CD albums que d'artistes dont je sais qu'ils ne risquent pas de me décevoir.

L'"histoire" du CD de Cali "L'amour parfait" offert par ma tante à Noël 2004 (Déjà évoqué dans le commentaire sur mes Noëls) n'a fait que me conforter dans cette démarche. Idem, quand, en 2005, pour ma fête, ma mère a cru me faire plaisir en m'offrant le CD de l'album de Sandrine Kiberlain "Manquait plus que ça", puis, plus tard dans l'année, celui de la fausse bobo rebelle Camille "Le sac des filles" (Vous savez, l'illuminée qui chantait "Ta douleur" en 2005, et qui a sorti en 2017 l'album "Ouï" avec la chanson très écologique "Twix". Si vous ne la connaissez pas, vous ne loupez rien ! Une pseudo rebelle engagée qui a le don de m'agacer !).

Concernant Cali et Sandrine Kiberlain, je rigole maintenant quand je lis les chapitres qui leur sont consacrés dans l'indispensable livre de Thierry Séchan et Arnaud Le Guern "Nos amis les chanteurs : Dernière salve 4". J'aime aussi ce qu'il dit à propos de Christophe Maé dans ce livre. Quel dommage qu'il soit décédé avant d'écrire un Tome 5 de cette série de livres (ou pamphlets), où il aurait pu se charger du cas de M Pokora ! Je me délecte même en l'imaginant de la diatribe qu'il aurait pu écrire sur ce dernier !


Pour les vinyles, concernant des artistes qui pourraient me décevoir sur un album, j'achète d'abord les 45 tours en priorité. Raison pour laquelle je possède plus de 1.000 45 tours alors que je ne possède (Si je ne compte pas ceux appartenant à mon père) qu'une petite centaine de 33 tours, et parmi ceux-là, bien sûr, une quinzaine de Dorothée, 6 ou 7 de Véronique Sanson, et à peu près le même nombre de Sheila. Je sais qu'avec ces 3 chanteuses là, il est assez rare que je sois déçu !

Écrit par : Hug | 24/12/2020

Les commentaires sont fermés.