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03/10/2010

Sur notre nuage - 2

Les premiers mois allaient être idylliques.

Du moins en ce qui concernait notre amour. Car une visite de routine chez l’ophtalmo révéla une déchirure de ma rétine, qu’il allait falloir «recoudre» au laser. Cinq interventions très douloureuses, où j’ai pu comparer les réactions de mon épouse et de mon aimée.
En effet ma chère et tendre ne daigna pas venir une seule fois – pas le temps ! – alors que Nathalie, au contraire fut là à chaque séance, me tenant la main quand elle voyait que j'avais mal.

 



Il était prévu de longue date que les vacances de la Toussaint se passeraient en Normandie, après quelques jours à Paris, j’avais promis EuroDisney à ma fifille. 9 jours de séparation se profilaient, et c’est alors que le Destin nous fit un cadeau inattendu : la réussite de notre chef à son concours.
Et par conséquent ma nomination à sa place. D’où, bien entendu une bien moindre disponibilité parce que personne n’était prévu pour me remplacer.
Pour moi, cette période restera un sommet : Tandis que je vis des moments d’amour inoubliables, je suis le directeur départemental dans un métier que j’ai épousé par vocation, et en plus, dans mon département de prédilection.

Une fois n’est pas coutume, j’ai fait pleurer de joie mon père en annonçant la nouvelle. Là encore, comment allais-je gérer – plutôt digérer – mes nouvelles fonctions ? Allais-je, comme je l’avais vu et le verrai ensuite, me prendre le melon et considérer mes collègues comme des «grouillots» ? D’autant que mes deux «collaborateurs» sont en fait deux collaboratrices !  Deux femmes dont l’une a été presque une amie pendant quelque temps, et l’autre…


Deux femmes qui ne s’entendent pas du tout, en plus.
Sans compter la charge de travail, il allait falloir bosser avec une personne de moins. Enfin, bémol quand même car notre chef ne consacrait pratiquement pas de temps à sa fonction, donc la différence ne se verrait que peu.
Allai-je, moi qui n’avais jamais envisagé la chose, avoir la compétence – et la pédagogie – nécessaires pour assurer ce nouveau rôle, celui de dirigeant ?

Mes chevilles dussent enfler, durant les 4 mois où je serai en poste, hormis une fatigue de plus en plus pesante, je remplirai fort convenablement mes fonctions. Je faisais appel à des «polyvalents itinérants» (ce que je fais aujourd’hui) durant les congés, et passerai un accord avec ma seconde collègue, celle de 35 ans. A savoir qu’elle pouvait venir les jours de son choix, à la condition expresse que le boulot soit bouclé à la fin du mois.

Quand à ma « jeune collègue », forcément nous dûmes changer nos horaires pour que je puisse assurer à la fois la fonction de directeur et celle d’exploitant. A savoir que je ferais tous les samedis, et un dimanche sur 3. Et Idem pour elle, qui en plus venait m’ «aider» - et purement bénévolement – les dimanches après-midi où je travaillais.

Bien entendu, durant ces week-ends, nous ne faisions pas que nous regarder dans les yeux ! Nous bossions aussi comme des malades, galvanisés par notre amour qui nous donnait des ailes.
Finalement, notre entreprise aura tiré un grand bénéfice de tout cela… Du moins jusqu'à fin février. Mais on y reviendra…


Donc, pour la Toussaint, je maintenais mes trois jours à Paris, et donc Eurodisney, mais hélas (lol) je «devais» rentrer juste après, de par mes nouvelles fonctions.

Et ces jours-là, c’est intégralement chez Nathalie que je les passerai. Je ne grimperai à mon second étage que pour éplucher le courrier !

A la fin de ce mois, réunion des directeurs départementaux à Aix en Provence. Paradoxalement je ne prendrai pas mon pied en faisant partie de ce "gratin", au milieu des Ingénieurs en Chef, tenant quand même bien ma place.
Car je voyais plus la séparation qu'autre chose. En plus, la réunion se terminant plus tard que prévu je raterai mon train pour Marseille. Donc celui de Nîmes, et bien entendu celui de Mende ! 
Mais c'est mon ancien chef de Millau, Daniel, devenu chef départemental du Gard, qui me sauvera la mise en me conduisant dans sa voiture à la gare de Nîmes, ou j'arriverai de justesse à prendre mon 18h49 pour Mende.

Novembre 1993, LE sommet de notre amour.

D'autant que, pour la première fois, mon épouse avait réussi à passer trois ans sans crise...

(à suivre)

13:23 Publié dans moi | Lien permanent | Commentaires (2)

02/10/2010

Sur notre nuage - 1

L'insouciance n'aura pas duré longtemps dans notre tout jeune couple, Nathalie et moi.


Car dès le lendemain, au boulot,  LA question inévitable arrive sur le tapis.

Nathalie, après avoir longtemps cru, longtemps nié que l'amour entre deux personnes puisse exister, vient à présent de le découvrir, et ayant su ce que c'était, ayant connu la félicité que cela pouvait procurer, ne compte pas en rester là.
Elle veut, ni plus ni moins qu'on se marie, et qu'on ait des "beaux bébés".

Que dire, sinon que je suis ravi ?
Ravi de pouvoir fonder une famille avec la femme que j'aime au plus fort de mon être, ravi de donner des frères et soeurs à ma fille, qui est à l'âge où on souffre le plus d'être enfant unique.

Mais en jetant un coup d'oeil sur mon annulaire gauche, j'y vois un cercle de métal qui compromet pas mal ces beaux projets. (J'ai bien écrit "ces", et non pas "ses", car ce sont NOS projets).

En fait il y a trois solutions :

1)  Continuer cet amour "clandestin", en profitant bien du fait que nous sommes collègues et voisins, sans remettre en cause pour autant mon "couple légitime".
C'est la solution "traditionnelle", dite "ménage à trois", celle où l'épouse "bafouée" (que de guillemets mon Dieu !) subit la situation de peur que son mari ne la largue. Très courant, mais...
Pas de ça chez moi. Nat ne mérite absolument pas ce rôle de "maîtresse cachée".

2) Carrément divorcer, puisque de toutes façons l'on ne s'entend plus mon épouse et moi.

Déjà envisagé ! Et bien avant de connaître Nat ! Depuis que chère et tendre a jeté mes parents dans la neige à Noël 1990.
Et là, je m'étais renseigné auprès d'un avocat pour savoir au bout de combien de temps je pourrais être divorcé.
La réponse avait été sans appel :
"Tout dépendra de votre épouse. Si elle veut faire traîner les choses, cela peut aller jusqu'à 5 ans...
Et sachez bien qu'une fois divorcé - à vos torts donc -, votre épouse obtiendra sans nul doute la garde de votre enfant...
- Malgré la maladie de sa mère ?
- Sa mère est-elle dans l'incapacité totale - je dis bien totale - de s'occuper de sa fille ?
- Non mais...
- Voilà... "

Nanti de cette réponse-là, je parcours ma collection - environ 500 numéros, que ma chère et tendre jettera au feu - du  Particulier, qui me confirmera bien la chose.

Sachant tout cela, et sachant aussi qu'à chaque scène à laquelle j'ai droit depuis nos 10 ans de mariage, sa réplique est invariablement "Puisque c'est comme ça, moi, j'fous l' camp en Normandie", ne la voyant pas trop rester à Mende si j'étais marié avec Nat, j'imagine sans peine qu'elle irait se réfugier chez ses parents.
Avec notre fille.
Notre fille qui est détestée de ces gens-là.

Donc, résumé des courses:
Divorce = perte de temps + le malheur de notre fille. Notre fille, qui a déjà pas mal "dégusté" avec la maladie de sa mère, apparue quand elle avait un an.

Reste la troisième solution,  un truc un peu fou...
Ce que je vais lui proposer.


Elle s'inspire un peu de la première mais pas dans le même sens.
C'est à dire qu'effectivement, nous continuons à nous "aimer clandestinement", mais pas de façon éternelle. C'est à dire nous fixer une date butoir, celle où ma fille pourra éviter de vivre là où elle ne veut pas - où que ce soit - c'est à dire jusqu'à sa majorité.

Oui, j'avais prévenu, c'est fou à première vue..
Ce serait - un peu à la manière de Bruel - se donner rendez-vous dans 9 ans. Mais se donner rendez-vous à la mairie.
Neuf ans ça peut paraître énorme, mais ce sera tout de même neuf années où nous continuerons d'être ensemble. Pendant lesquelles bien entendu j'expliquerai les choses à ma fille. Que par exemple, il n'y a pas de bouton "arrêt" pour les choses du coeur. Ces neuf années passeraient vite à côté de celle - éprouvante - que l'on vient de traverser...

Et puis cela, surtout, atténuerait notre différence d'âge. Je le verrai dans les semaines à venir, en l'an de grâce mil neuf cent quatre vingt treize, il est très mal vu de voir une jeune femme de 25 ans donner la main à un mec de 42.
Mais un homme de 51 et une femme de 34, ça passe nettement mieux, c'est même courant (à tel point que depuis dix ans Leclerc a basé sa pub radio sur ça, sur le couple à différence d'âge).

Bien entendu, Nathalie est libre de "quitter le jeu" à tout moment, je m'impose cette épée de Damoclès, ne voulant pas hypothéquer sa jeunesse.

Et tout cela, je lui écris dans une lettre, que je dépose dans sa boîte. Qu'elle lise tout mot par mot, qu'elle ait le temps de réfléchir.

J'aurai la réponse "par retour du courrier", à savoir le lendemain.


                                                            ♥♥♥♥♥♥♥♥♥



Elle me dit qu'elle est d'accord, qu'elle saura attendre ces neuf années, si c'est pour pouvoir nous aimer au grand jour et avoir nos "beaux bébés".
Mais elle pose une condition :

Qu'elle arrive vierge au mariage.

Pas de souci... Je saurai attendre.

En ce début septembre, après une année de tourments, la situation est enfin claire, limpide pour nous deux.
Il ne nous reste plus qu'à attendre, attendre ce 17 septembre 2002 qui sera pour nous la Porte du Bonheur.

Si, bien sûr, le Destin en est d'accord...

 

(à suivre)

 

15:19 Publié dans moi | Lien permanent | Commentaires (4)

Vers les étoiles - 8

A partir de là, nous allons être soulagés. Nous avons franchi une étape de plus dans notre "relation". Mais si les sentiments sont là, pour l'instant c'est hélas le non-dit qui l'emporte.

Nous avons pris l'habitude, depuis quelques semaines, d'écrire des poèmes sur tout et n'importe quoi.
Cela sur une disquette, que nous cachons bien soigneusement au boulot. Celui des deux qui est absent écrit quelques vers que l'autre pourra lire à son retour.
Ce sera une sorte de journal intime à quatre mains, que nous poursuivrons pendant presque un an.

Ce journal va nous permettre de crever l'abcès, le 8 juillet 1993.

Alors qu'elle s'y demande ce qui lui arrive, quel est ce sentiment qu'elle n'arrive pas à nommer, m'y prenant le plus doucement possible, je prendrai alors la plume (enfin le clavier) à mon tour, pour lui dire que le sentiment qu'elle ressent n'est ni plus ni moins que de l'amour. Celui des films. Celui des livres. Celui de la plupart des gens qui sont prêts à le recevoir.

Alors nous allons faire une chose que nous crevons d’envie de faire depuis des mois et des mois: Nous toucher.
Nous serrer l’un contre l’autre. Nous allons le faire pendant de longues, longues minutes, être enveloppé par l’autre, se sentir.

On se croit sur un petit nuage. On est bien. Du reste comment a-t'on pu exister avant cela ?
A partir de ce moment-là nous allons rattraper le temps perdu, et déjà danser de nombreux slows – on arrivera même à le faire en public – d'une façon très très langoureuse.

Certes, une étape est franchie – et quelle étape – et il est évident que des décisions sont à prendre. Mais pour l’instant, on savoure. Pas question de gâcher notre bonheur, le moment de revenir sur Terre viendra bien assez vite.

D’autant que se profile un spectre, auquel bien sûr nous avons songé, mais qui prend une toute autre dimension sous ce nouvel éclairage :

Nos vacances d’été…

Afin de ne pas trop se séparer, nous préférons prendre au même moment nos 3 semaines. 3 semaines qui en fait auront un petit « entracte ». Car... nous allons nous croiser, et très loin !
Moi, je vais déposer ma fille en Haute-Savoie, puis passer notre semaine habituelle à Lons Le Saunier, puis 3 jours à Londres et le reste à l'avenant, en descendant : Belgique, Ardennes, Alsace.

Nat de son côté va passer 10 jours chez sa sœur dans le Pas de Calais, puis descendra se faire dorer dans le midi.

Et il se trouve - nous ne l'avons pas fait exprès -  billets et hôtels sont réservés depuis longtemps à l'avance - que le 11 août, nous serons dans le même département, le Pas de Calais !

Miracle, nos deux "chefs" - mon épouse et la mère de Nat - sont d'accord pour que Nat et moi nous nous voyions. Il est même prévu pour elle un "quartier libre" pour cette fameuse journée du 11.
Cette immense coupure sera ainsi atténuée, au lieu d’être séparé d’elle près de 4 semaines non stop, ça fera 12 jours d’un côté, 15 de l’autre.

Mais pour l’instant, place à l’euphorie. Je me souviens par exemple d’un déplacement de 36h à Montpellier, durant lequel je marchais littéralement à côté de moi. C’était le 13 juillet, j’avais dans ma poche un de ses poèmes, que je lisais et relisais en marchant.
« tu illumines ma vie. Rien ne pourra jamais nous séparer ».

Ce jour-là, effectivement, je ne voyais pas trop ce qui pourrait nous séparer. Alors que j’étais dans la ville de celui qui allait pourtant réussir à le faire. Il lui faudra trois ans et demie, trois ans et demie de coups de boutoir ininterrompus, mais il arrivera à ses fins.

Nous allons continuer la disquette de poèmes que j’avais inaugurée. Mais les sujets ne seront, bien sûr, plus les mêmes ! Bien entendu on est des brêles totales en informatique, et nous nous imaginons qu’en faisant ça sur disquette, qu’en éliminant les éventuels fichiers temporaires crées, qu’en «compressant» le disque, aucune trace n’était visible. De vrais petits enfants innocents.

Le 23 juillet, alors que mes nanas "légitimes" regardent un spectacle de hard-rock (!) gratuit, je n’ai qu’une seule envie : aller rejoindre ma Natounette chez elle. Je prends prétexte que cela ne me plait pas, et je leur fais savoir que je rentre. Mon épouse, qui a de plus en plus de soupçons, se lève aussitôt. A la grande désillusion de ma fille.
« Oh non maman, t’avais dit que tu resterais jusqu’au bout »… Et moi, machiavélique – ce genre de situation rend machiavélique – rétorque à ma chère et tendre que sa fille a bien le droit d’écouter de la musique, et qu’il n’est pas nécessaire d’être en « délégation » (je reprends ses propres mots) pour cela. Et je réussis à partir.

Là, danger, car se trouve aux aguets le voisin-amant de mon épouse. Oui, car je n’en avais pas encore parlé, mais entre le voisin et mon épouse, il se passe pas mal de choses les après-midi où je bosse. Ce sont des «mauvaises langues» qui me le raconteront, mais mon épouse elle-même le confiera à ma cousine. Moi, je le répète, je ne désire plus mon épouse depuis des années déjà, et ma foi, si ça peut leur faire plaisir de faire des galipettes...
Nat et moi sommes bien au-dessus de ça…
C’est à la fois cérébral et tactile. Pas une seule fois je ne pense à dégrafer son chemisier, son soutien-gorge pour voir ce qu’il y a dessous, mais en revanche, pouvoir la toucher me propulse dans un nirvana incroyable. Et pour elle, c’est pareil.

Donc, je file direct chez Nat, en ayant pris soin de mettre un mot sur le téléphone de notre appartement «je suis chez Nat, je reviens tout se suite». J’ai couru pour venir de la place de la Cathédrale à la maison (800 m). Connaissant l’allure de mon épouse, je sais que j’ai au moins 10 mn d’avance, dans la mesure où elles rentrent tout de suite.

Et là va arriver sur la scène le réveil de Natou. Ce fameux réveil qu’elle mettra sur une étagère, et qui nous indiquera désormais le temps qui nous reste.

Pendant ces instants volés chez elle, d’abord des slows langoureux puis..., au lit !

Au lit tout habillés !!! Nous faisons comme « plus tard », quand nous serons mariés, car elle m’en parle de plus en plus. Nous n’enlevons pas un seul vêtement, mais nous nous serrons fort l’un contre l’autre.  Pas très satisfaisant sur le plan sexuel mais ça fait tellement de bien…

27 juillet, jour de sa fête. Je lui offre une montre plaqué-or. La tête de mes deux nanas, qui pourtant ne manquent de rien… Dès le lendemain, ma chère et tendre ira s’offrir une montre deux fois plus chère ! Après tout, elle a sa CB....

29 juillet, dernier jour où nous travaillons ensemble avant ces foutues vacances. Inutile de dire qu’elle est triste. Même si elle sait que le 11 août on pourra de nouveau se serrer l’un contre l’autre… Mais qu'ils seront longs ces douze jours...

Lons le Saunier... Londres... Bruxelles...Strasbourg....Bregenz...
Cet été-là j'aurai fait des tas de villes, et je n'en profiterai pas. Londres surtout, où je me promets de revenir quand j'aurai l'esprit un peu plus libre...

Je passerai sur nos retrouvailles, qui seront à la mesure de notre amour.


                                                      ♥♥♥♥♥♥♥♥♥               


En cette fin août 1993, c'est cette fois mon épouse qui commence à déprimer. Mon épouse, hyper intuitive, et qui doit bien se douter de quelque chose, me demande d'aller passer la semaine qui reste avant la rentrée en Normandie, dans sa famille.

Sait-elle qu'en faisant ça, elle introduit le loup dans la bergerie ? Merci la SNCF et sa carte Kiwi, qui a permis cette semaine-là, de requinquer mon épouse et de me laisser - enfin - seul avec ma bien-aimée.

Lundi 30 août.
Nous dînons chez elle. Puis, série slows, dont le fameux Jamais loin de toi, qui la fait toujours vibrer.

Il fait doux. La journée a été du genre torride mais en Lozère les soirées sont fraîches. Et plus encore si l'on monte en altitude. C'est ce que l'on fait en grimpant les pentes du Causse, là où Laurent Jalabert s'illustrera deux ans plus tard dans le Tour de France.

La soirée est au romantisme, si bien que j'arrête la voiture pour me blottir dans ses bras. On y est si bien...
A la radio passe justement Jamais loin de toi, qui est devenu ce qu'on appelle un Hit dans le jargon des radios.
Et là, je me peux m'empêcher de mettre mes lèvres sur les siennes.
Elle ne me dit rien, me laisse faire.
Alors je risque le tout pour le tout, et je vais jusqu'au bout.

Je m'attends - comme dans les films - à la baffe retentissante, mais non. Elle a l'air d'apprécier. Et ce baiser va durer de longues, très longues minutes. Nos langues vont rattraper ces douze mois où nous nous serons tant retenus..

(à suivre)

 

10:12 Publié dans moi, Voyage | Lien permanent | Commentaires (4)