29/06/2020
Les enseignements des municipales dans les grandes villes
Par ordre d'importance :
- PARIS : Anne Hidalgo, union des verts et de la gauche, 50%
- MARSEILLE : Michèle Rubirola, union des verts et de la gauche, 40%
- LYON : Grégory Doucet, union des verts et de la gauche 52%
- TOULOUSE : Jean-Luc Moudenc, divers droite, 52%
- NICE : Christian Estrosi, divers droite, 59%
- NANTES : Johanna Rolland, union des verts et de la gauche, 60%
- MONTPELLIER : Michael Delafosse, union des verts et de la gauche, 47%
- STRASBOURG : Jeanne Barseghian, Europe Ecologie les Verts, 42%
- BORDEAUX : Pierre Hurmic, union des verts et de la gauche, 46%
- LILLE : Martine Aubry, PS, 40%
- RENNES : Nathalie Appéré, PS, 65%
- REIMS : Arnaud Robinet, divers droite, 66%
- ST ETIENNE : Gael Perdriou, divers droite, 59%
- LE HAVRE : Edouard Philippe, Les Républicains en Marche, 59%
- TOULON : Hubert Falco, Les Républicains, 61% au premier tour
- GRENOBLE : Eric Piolle, union des verts et de la gauche, 53%
- DIJON : François Rebsamen, PS, 44%
- ANGERS : Christophe Béchu, divers droite, 58%
- NIMES : Jean-Paul Fournier, Les Républicains, 42%
- LE MANS : Stéphane Le Foll, PS, 63%.
Première constatation : Sur les 11 plus grandes villes, une majorité de femmes. Et notamment pour les deux premières.
Politiquement, LREM remporte 1/2 mairie (2.5%), Le PS 4 (20%), Les Républicains 2 1/2 (13%), Les Verts 1 - Strasbourg - (5%), les divers droite 5 (25%) et l'union des verts et de la gauche rafle la mise avec 7 mairies sur 20 (35%).
Il ne s'agit que de l'électorat le plus urbain, mais cette analyse est intéressante.
Je vous embrasse.
12:05 Publié dans actualité, notes non commentées | Lien permanent | Commentaires (14)
16/02/2012
Vague de froid 2012 : est-si exceptionnel ? (réactualisée )
On ne m'en voudra pas si je préfère me cantonner dans mon domaine pour démontrer des faits, j'ai appris (depuis 3 semaines) qu'il fallait faire bien attention à ce qu'on pouvait publier, et de préférence bien documenté, sachant qu'il pouvait y avoir des chieurs de mouche qui vous reprennent pour des vétilles, ce qui à la longue devient fort agaçant.
Là, je ne vois vraiment pas qui pourrait me donner des leçons sur ce sujet.
Donc, notre vague de froid.
C'est vers le 25 janvier que j'ai commencé à voir que février 2012 pourrait avoir quelques points communs avec février 56. Mais si, dans mon site, je prévoyais des températures qui devenaient de plus en plus basses, je savais qu'en février tout était possible, et qu'au dernier moment, une belle vague de froid qui attendait son heure à nos portes pouvait être déviée vers le sud, vers les Balkans et même la Grèce.
• le 1er février il n'a pas dégelé chez moi. Mais ça, ça se produit au moins 10 fois par an. Rien d'alarmant donc.
• le 2, -12° à Belfort, -10° chez moi et -8° dans la région Parisienne. Le froid se confirmait, mais toujours rien d'alarmant, un truc qui se produit 2 à 3 fois par an.
• le 3 toujours Belfort, -15°, -12° à Charleville.. Moyenne des trois premiers matins : -12°.... chez moi, "que -13°", mais avec une moyenne des trois premiers matins de -10°. Ailleurs, quand même à noter que cette fameuse moyenne atteint -6° à Paris et dans le Centre, -5° en Bretagne.
Bon, c'est "la" vague de froid de l'année, et encore pas dans certaines régions qui restent à l'abri, comme la Provence et le sud-ouest.
• le 4 , -16° à Charleville, -15° chez moi et aussi à Belfort. On note -12° à Lille et -11° à Clemont-Ferrand. La moyenne des 4 premiers matins de février est désormais inférieure à -10° en Champagne Ardenne, Lorraine, Alsace et Franche-Comté, inférieure à -5° à l'est d'une ligne Caen-Rennes-Angers-Limoges-Lyon-Grenoble. Et il gèle le matin sur l'ensemble du territoire.
On peut alors situer cette vague de froid comme "biennale", arrivant tous les deux ans en moyenne.
• le 5, -20 chez moi. -16 à Belfort, -15 à Clermont-Ferrand, -12 à Lyon, Paris et dans le Centre. En revanche, le redoux arrive dans l'ouest avec une nuit à +7° à Quimper (!) et à 0° à Rennes.
La ligne de la moyenne des 5 premiers matins inférieure à -10° pousse un pied vers la Picardie et la Haute-Normandie, et celle inférieure à -5° englobe à présent deux tiers de la France. Ne sont épargnées que l'Aquitaine, le Poitou-Charentes, les Pays de la Loire, la Bretagne, une partie de Midi-Pyrénées et le pourtour Méditerranéen.
Là on peut dire que la vague de froid de 2009 est battue.
• Le 6, un nouveau stade est franchi, avec -18°3 observés en Sologne. Toujours -20 (tout juste) chez moi. La lutte entre le redoux qui arrive de l'ouest est implacable puisque on relève ce matin-là 23 degrés d'écart entre Quimper (+5) et Romorantin, en Sologne (-18), séparés par 400 km.
La ligne des -10 sur les 6 premiers jours ne recule pas, ni celle des -5.
La vague de froid de mars 2005 est à son tour battue.
• Le 7, le redoux venu de l'ouest bat en retraite, tout le pays étant de nouveau sous le gel. Les régions où la moyenne des températures matinales de la semaine sont inférieures à -10 englobent désormais toute l'Auvergne. Quand aux régions où les petits matins ont été supérieurs à -5° ne sont plus que La Bretagne, une partie des Pays de Loire, de Poitou-Charentes, de l'Aquitaine, de Midi-Pyrénées et du pourtour Méditerranéen.
On atteint là le niveau de la vague de froid de janvier 2003.
• le 8, Toulouse passe sous les -10 degrés. Sinon, pas d'autre poussée du froid significative, mais cela fait désormais 8 jous que la France grelotte. Du pas vu depuis... 11 ans, depuis décembre 2001.
• le 9, -12°4 dans la ville Rose ! Cette fois la France est touchée dans son entier, avec de la neige pratiquement partout. Les secteurs inférieurs à -10 le matin sur les 9 premiers jours de février gagnent du terrain, faisant comme le PS aux Régionales. On y compte Champagne-Ardenne, Lorraine, Alsace, Franche-Comté, Bourgogne, une partie de Rhône-Alpes et le Centre.
Celles au contraire au-dessus de -5 sur cette période s'amenuisent, seules résistent la Bretagne et le pourtour Méditerranéen !
On a égalé la vague de froid (classée *** par Météo-France de fin 96, début 97)
• le 10, petit répit, qui amène beaucoup de neige. Les positions du froid sont confortées, cela fait à présent 10 jours que la vague de froid a commencé.
• Enfin ce matin 11 février, le froid a de nouveau envahi tout le pays. Du sud-est (-13° dans la banlieue de Marseille) au Finistère (-7° à Quimper) cela fait désormais 11 jours que 7 régions de France enregistrent en moyenne une température inférieure à -10° le matin.
Janvier 87 est à son tour battue et on peut - pour l'instant - dire que jamais, depuis janvier 1987, soit 25 ans, on n'avait vu cela.
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Réactualisation du 16/2, après la vague de froid.
Météo-France a publié un graphique qui corrobore mes dires :
Il en ressort que, depuis 1947, cette vague de froid se situe au 5ème rang ex-aequo derrière bien évidemment 1956 (qui peut se reproduire...) 1963, 1987 et 1985.
Elle bat février 1991, décembre 2001, janvier 1947 et même février 54 qui a avait fait l'objet de plusieurs films (cette vague de froid avait décidé l'Abbé Pierre à lancer sa fondation Emmaüs).
ATTENTION : Cela ne remet pas en cause le réchauffement global de la planète, qui est prouvé année après année, mais il est vrai que l'Europe Occidentale se dirige de plus en plus vers un climat "à la Québecoise" ! étés très chauds, hivers très froids.
Je vous embrasse
14:55 Publié dans actualité, notes non commentées, Science | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : climat
27/02/2011
Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : Claude François - II
Claude François, depuis 1964, vit une grande passion. Avec une jeune chanteuse débutante, qu'elle surnomme "le rêve impossible". Il a 25 ans, elle en a 16, mais qu'importe. Cependant Claude François est très maladroit avec elle, et un jour il lui interdit quasiment d'aller concourir pour l'Eurovision en 1965.
Elle gagne pourtant ce concours, et lorsqu'au téléphone il lui demande "tu es fière de toi ?", elle lui répond... qu'elle le quitte. J'ai souvent remarqué que les femmes prenaient de grandes décisions lorsqu'elles subissaient un stress énorme, positif ou négatif.
Il va avoir du mal à se résoudre au fait que France Gall - c'est elle - l'ait quitté, et ne trouvera l'apaisement que dans une chanson. Bien qu'entretemps il se soit marié !
Jacques Revaux, son compositeur attitré, comptait lui adjoindre des paroles anglaises, mais Claude François a tenu à en faire les paroles. Une chanson qui raconte l'usure du couple.
Aucun des deux ne se doutent que cette chanson sera la plus célèbre dans le monde entier en cette fin de XXème siècle ! Chantée sous le titre My Way par Paul Anka, Elvis Presley, Nina Simone, Frank Sinatra... Et par nos hexagonaux Michel sardou, Faudel, Florent Pagny et les Gypsy kings...
Côté hit-parade SLC, la chanson comme d'habitude est pourant un "numéro un ordinaire" à SLC. Parmi ses succès des années 60, elle ne se classera que 9ème !!
Sortie en novembre 67, elle mettra 5 semaines à devenir numéro 1, le restera deux semaines avant de redescendre. Elle sera même, un moment, concurrencée par sa chanson de Noël l'homme au traîneau.
Pour cette année 67, il se retrouve 5ème parmi les interprètes, 4ème chanteur masculin derrière Adamo, Johnny et Richard Anthony.
Le disque suivant sera un des moins bien classés de sa jeune carrière. Sorti en janvier, Pardon ne sera que 10ème en mars, Ce soir je vais boire 20ème en février...
On ne retiendra pas pour la postérité Jacques a dit, qui pourtant sera numéro un. En...mai 68 !
En juillet, Toi tu voudrais se classe 6ème et après tout 5ème en novembre. Pas bien terrible pour Cloclo..
En septembre c'est une chanson presque autobiographique (mais le sait-il ?) M. Le businessman qui est 6ème le mois d'après, et avec la tête avec le coeur obtient une honorable seconde place en janvier et février 69.
Et Claude françois reprend aussi sa deuxième place (derrière Johnny) en tant qu'interprète de l'année 68.
En janvier 69, alors que la plupart des interprètes ont adopté le modèle "single" (2 titres par disque) Lui est resté au "4 titres". Mais il commence à faire une exception avec Reste et Eloise.
Deux versions du disque seront proposées. Avec les deux chansons précitées, la petite souris en janvier et le magicien en février.
Eloïse, adaptation du tube planétaire de Barry Ryan, se classera 10ème en mars, et Reste, l'adaptation du succès de Frankie Valli Beggin (et oui, cette chanson date de 1968) sera première en avril.
Encore un tube planétaire adapté par Cloclo, Daydream des Wallace Collection deviendra Rêveries en avril. Numéro 2 en juillet. Tout seul. Il est loin le temps des doublés, voire des triplés...
BIDE sur SLC de son disque suivant, sorti en juillet, un monde de musique ne sera pas classé.
Celui de septembre, oui. Tout éclate tout explose sera 6ème en décembre. Tout seul aussi.
Cette année 1969 verra un creux dans la carrière de Claude François, qui plongera à la 11ème place, 8ème chanteur masculin.
70, son année maudite.
En janvier il sort son dernier "4 titres". Dont une chanson qui aurait bien mérité d'être classée, menteur ou cruel. Mais ce sera Une petite larme m'a trahi qui emportera le morceau, tout juste 7ème en février.
En mars il a un malaise sur scène à Marseille.
Dans son premier "single" du printemps on trouve c'est de l'eau, c'est du vent. Il n'aura droit qu'à une miséreuse 11ème place en juin et juillet 70.
Mais il faut dire aussi que Cloclo a échappé à la mort dans un accident de voiture en mai. Cette année-là 15.000 personnes se tueront au volant !
L'été, merveilleuse chanson, c'est un départ, mais c'est l'autre face qui sera classée, le monde est grand les gens sont beaux : 6ème en novembre.
En novembre où il sort le disque qui va un peu le remettre en selle : Si douce à mon souvenir. Elle met pourtant du temps à démarrer : 22ème en décembre, 11ème en janvier. Mais février et mars 71 vont la voir numéro un.
Et grâce à cette chanson, 1970 n'est pas si mal pour CloClo qui décroche une belle 3ème place derrière Adamo et Johnny.
En mai il sort c'est la même chanson, qui aura la particularité d'avoir fait deux carrières. 9ème en juin, elle quitte le hit ensuite pour réapparaître...en octobre où elle sera 7ème, puis 9ème en novembre !
Le disque suivant les ballons et les billes fait aussi une belle carrière puisqu'elle se classera 3ème en septembre.
Novembre : il fait beau, il fait bon, encore une reprise des hits anglais. C'est une époque où j'écoute fébrilement le "pick of the pops" de la BBC le dimanche soir, et je suis bien placé pour voir les adaptations ! Chanson qui sera numéro 2 en janvier 72.
Cette année 71 verra Claude François reculer à la 5ème place des interprètes.
72 sera-t'elle enfin son année ? Stop au nom de l'amour, c'est décidément trop au niveau des adaptations de succès. Le public n'en veut plus. Et c'est la face B qui va sauver le disque, un peu d'amour beaucoup de haine, 11ème en mai.
Le suivant, Viens à la maison y a le printemps qui chante est une chanson bien française, et bien dans l'époque. Du coup elle se retrouve parmi les tubes de cet été-là, 5ème en juillet et août.
En septembre quand l'épicier ouvre sa boutique n'aura qu'une 19ème place. Bien payé je trouve...
Mais en décembre, le lundi au soleil le ressuscite : 15 semaines dans les 10 permiers, 2ème en janvier 73. Belinda aurait mérité de figurer au classement...
En 72, Cloclo n'a pas fait de grosse année : 4 titres classés, pas de numéro 1.
Seulement... c'est une année maudite pour les "vieux", comme Johnny qui lui aussi n'aura que 4 chansons de classées, ainsi qu'Adamo. Sheila n'en aura que 3, comme Joe Dassin et Michel Delpech, et que dire des Polnareff, Julien Clerc et Sardou qui ne classeront que deux titres !
La relève est arrivée, elle s'appelle Mike Brant, Ringo Willy-Cat, Gérard Lenorman, Véronique Sanson, Stone et Charden, Patrick Juvet, Christian Delagrange...
Et du coup, Claude François sera le premier des interprètes cette année-là !
Année où il fera feu de tout bois : il va créer le magazine Podium, ce qui, on le verra, fera beaucoup de jaloux, et co-animer avec Michel Drucker "Avec le coeur".
Rendez-vous la semaine prochaine pour la fin (ce sera le cas de le dire) de Claude François.
Je vous embrasse.
17:23 Publié dans Cica-chansons, Musique, notes non commentées | Lien permanent | Commentaires (3)
28/11/2010
les 50 interprètes de la période 63/74 selon SLC : Pétula CLARK
Le premier disque de Pétula Clark remonte... aux années 40 !
Anglaise, elle mènera une carrière exclusivement dans sa langue pendant les années 50. Il faudra attendre janvier 59 pour la voir adapter Guitare et tambourin, un tube des Compagnons de la Chanson.
Première chanson classée dans le hit-parade : prends mon coeur, sortie fin 1959, et qui se retrouve dans les 10 premières en 1960.
Les compagnons de la chanson lui réussissent, car Marin, sortie en mai 61 se retrouve parmi les meilleures ventes. D'après certains spécialistes, seconde en septembre derrière Daniela des Chaussettes Noires.
1961, très bonne année pour Petula car son Romeo se retrouve également en décembre dans les meilleures ventes. Personnellement, c'est à partir de ce disque que j'apprécie la dame.
Classée aussi en 1962 avec Ya ya twist, A London, Dans le train de nuit, et surtout Chariot à l'automne.
Mais hélas, pas de hit pour Les beaux jours, l'enfant Do, Vilaine fille mauvais garçon, et Tu perds ton temps, adaptation de la chanson du nouveau groupe The Beatles Please Please me.
Arrive Salut les copains, et donc un classement qui tient debout pour 1963.
J'ai tout oublié est dans l'antichambre des meilleurs, 43ème en juillet, mais mon bonheur danse se classera dans le hit, 24ème en août. Doublé donc pour ce disque.
TRIPLE (3 sur 4) pour celui de septembre : Entre nous il est fou 13ème en novembre, Est-ce l'amour qui veut ça 45ème en décembre la nuit ne finit pas 47ème en février 64. Reste la chanson qu'on a à l'époque le plus entendu sur les ondes : le train des neiges, pourtant oublié du hit SLC.
Pour le 45 tours qui débute 1964, deux chansons sont restées longtemps dans l'antichambre mais dans le top 50, 4 mois pour prends garde à toi, qui arrivera 27ème en avril, alors que Ceux qui ont un coeur va débouler 24ème directement, mais faiblir ensuite.
En juin elle sort Hello Dolly dans les deux langues, la version française se hissera 22ème en août.
En septembre, nouveau doublé. O O sheriff qui restera 10 semaines dans le hit, avec une belle 15ème place en février. L'autre face, les james dean, ne seront classées que tardivement, 20 èmes en janvier 65, alors que Dans le temps était sorti deux mois auparavant !
Enfin Bref, côté français, Pétula se classe 15ème sur l'année, 5ème chanteuse derrière Sylvie, Sheila, Françoise Hardy et France Gall. Pour l'anecdote, première chanteuse étrangère.
1965 sera un bon cru, d'abord avec Dans le temps, sorti en janvier, version obligée de son Downtown qui se classera première côté anglais.
Puis en avril, viens avec moi qui restera 14 semaines dans les meilleures, 7ème en mai et juin. Que fais-tu là Petula, la face B, sera tout juste 50ème.
En septembre, encore un beau doublé avec d'une part Un jeune homme bien qui sera 8ème en novembre, et Las Vegas qui sera 20 ème en décembre.
Décembre, Triplé avec un mal pour un bien, 6ème en février 66, les incorruptibles classés 24èmes en janvier, et la gadoue, tout juste 25ème qu'on repasse sans arrêt depuis la mort de Serge Gainsbourg...
1965 sera la meilleure année pour Pétula, se classant 8ème interprète et 4ème chanteuse derrière les inévitables Sylvie, Sheila et Françoise Hardy.
Et ce sera même à l'époque la chanteuse mondiale la plus connue, l'équivalent de Céline Dion dans les années 90, numéro 1 chez elle en Angleterre et également aux States !
Désormais, à chaque succès anglais fera pendant la traduction française. My love deviendra Mon amour, 12 ème en avril. Dans ce 45 tours, deux chansons que j'adore L'amour avec un grand A et si tu prenais le temps, qui n'auront pas la faveur du hit de SLC.
Pas le cas outre-manche où la version anglaise de cette dernière Sign of the times sera en tête des charts !
Outre-manche d'ailleurs, une superbe chanson pour l'été I couln't live without your love, et pour la France l'agent secret 20ème en septembre (on était en pleine James Bond-mania..). Notons la présence de Pauvre chérie dans les 50. A l'origine c'était la mer est comme toi qui était censée être la locomotive du disque...
En octobre Hello Mister Brown fera un numéro 13.
Mais tout cela ne suffira pas pour que Pétula garde en 1966 sa 8ème place, et elle dévisse à la 14ème place. Mais rejoint le podium côté chanteuses, derrière Sylvie Vartan et France Gall.
Pétula va de plus en plus déserter sa patrie d'adoption, la France, et du coup sa carrière va tout simplement s'arrêter là. Pendant 11 ans elle va traverser le désert chez nous.
Et donc en 1967 C'est ma chanson, pourquoi dis-tu pourquoi, la dernière danse (Mireille Mathieu aura plus de succès avec cette chanson) ne seront pas classées.
Idem pour 1968 avec L'amour viendra (thème de Roméo et Juliette) et surtout une de mes préférées dis-moi au-revoir. Ceux qui lisent mon blog en dehors des chansons doivent savoir pourquoi...
Itou en 1969 avec Chante et c'est mon coeur qui chante clair.
70 va la voir poindre dans le hit. Pas avec il faut trouver le temps d'aimer mais avec c'est le refrain de ma vie qui sera à la surprise générale 11ème en novembre.
Désert donc en 1971 malgré le grand amour, le train du retour et surtout la chanson de Marie-Madeleine en décembre, en pleine "Jésus-mania"...
Désert aussi en 1972 malgré Marie-désir, comme je t'aime mon amour et bleu blanc rouge, cette dernière pourtant souvent passée en radio.
Comme le seront en 1973 une carte d'amitié et coup de tête coup de foudre.
Pas de chanson en 1974.
Entre 1963 et 1974, elle sera quand même, avec 17 chansons dans le hit, 17ème et 5ème chanteuse derrière les indéboulonnables Sylvie, Sheila, France Gall et Françoise Hardy.
Et ensuite ?
Bide pour je voudrais qu'il soit malheureux en 1975.
Pas de disque pour 76.
C'est, en 1977, la comédie musicale Evita qui va la faire renouer avec le hit parade. Julie Covington va tenir 6 mois avec Dont'cry for me Argentina, Pétula tiendra 4 mois et rentrera dans les 10 premiers avec la chanson d'Evita.
Sauve-moi, sortie juste après, n'aura pas hélas cette chance, ni son hommage à Elvis il ne chantera plus jamais. Idem pour la fin, une touchante chanson (ma préférée)
Pour 1979 ce fut Lève-toi Pétula.
En 1984 Glamoureuse
Et en 2003 la chanson de Gainsbourg, sans doute une de ses plus belles. A 71 ans, sa voix est toujours restée la même. Je vous en offre le clip.
http://www.youtube.com/watch?v=YVu8Up7eTLU
J'espère qu'il marchera, car avec mon bas débit il m'est bien sûr impossible de le vérifier ! Vous me direz..
Rendez-vous dimanche prochain pour traiter de Julien Clerc, un des Grands Chanteurs Français.
Je vous embrasse.
00:05 Publié dans ceux que j'aime, Cica-chansons, Musique, notes non commentées | Lien permanent | Commentaires (33)
11/09/2010
Les raccourcis de l'Histoire
C’est l’histoire d’un médecin qui était né en 1835.
A l’âge de vingt ans il rencontra, aima et épousa une femme qui avait vingt ans de plus que lui. Ils vécurent heureux, elle mourut, et le médecin continua sa carrière...
Il devint professeur, et à soixante-dix ans, il tomba amoureux d’une de ses élèves qui en avait vingt-cinq.
Il l’épousa. Il mourut à son tour et sa femme vécut jusqu’à un peu plus de quatre-vingt ans.
Au début des années 60, durant un concert de Johnny Hallyday, elle fit son petit effet quand elle dit:
« la première femme de mon mari était née sous Napoléon 1er...
Remerciements à un natif de Lons le saunier, qui m'a inspiré l'hisoire : Jean Amadou.
11:19 Publié dans histoire, notes non commentées | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jean amadou
18/08/2010
Le coup du taureau (1962)
Tout à l'heure j'ai entamé l'escalier qui contourne la maison. Il y a un dénivelé d'un mètre cinquante que je songe rattraper par trois marches.
Sans rien dire à personne, j'ai entamé la première marche. J'ai creusé trou d'environ 25 cm dans lequel j'ai placé une dalle.
Ma chère et tendre, sans doute attirée par le bruit de la pelle, inhabituel cet après-midi, vient se rendre compte de ce que j'étais en train de faire.
Mine de rien, ça l'a soufflée un peu de voir ce premier résultat, mais sa première question fut celle-là :
"qui t'a dit de faire ça ?"
Je lui ai répondu du tac au tac : "la même personne qui t'a dit de planter 23 arbres dans le jardin".
Elle encaisse, puis voyant que je commençais à peiner, me dit "passe-moi cette pelle".
Je lui réponds que pas question, que ces escaliers c'est moi qui, depuis 6 ans, avait parlé de les faire, et que je ne tenais pas à ce qu'on la voie manier la pelle tandis que son feignant de mari était en train de draguer sur l'ordinateur, alors que c'était le dit mari qui en avait fait le plus gros.
Je lui ai même dit un truc qu'elle ne risquait pas de comprendre : "le coup du taureau, en 62, ça m'a suffi!"
Le coup du taureau ?
C'est un jour d'août 1962 où mon père avait décidé d'aller à pied dans la vallée de l'Allier. Et retour. Distante de 12 km, avec un dénivelé de 500m.
Mon père adorait marcher à pied, c'était une époque où le piéton au bord d'une route risquait beaucoup moins de se faire rentrer dedans par une voiture. A présent ils ont inventé les "voies vertes". C'est à dire que le piéton n'y a plus aucune chance de se faire renverser par une voiture, mais en a trois fois plus de se faire heurter par un vélo !
J'étais, hier, sur une de ces "voies vertes", le long du lac de Neuchâtel, et j'ai voulu faire un petit décompte à la Rosny sous bois.
Je me suis posté à un endroit, et en trois minutes me sont passés devant....115 cyclistes !!! Plus quelques rollers ou autres planchistes.
Bref, je digresse là encore, je voulais vous parler de 1962. Où piqué au vif je dis à mon père que je serais capable de faire l'aller-retour. Soit 24 km sous un soleil de plomb.
L'aller se passa sas souci. Partis à 13h30, à 16h30 nous étions en bas, et mon père me fit alors faire un geste symbolique : Traverser le pont pour se retrouver en Lozère, ce département où, 16 ans auparavant il avait vécu les meilleurs moments de sa vie.
On s'attable quelques minutes dans le seul café-bar du coin, puis entreprenons de remonter.
Il était 17h et nous savions que le "rapide" de 17h49 allait passer, et croiser avec une micheline.
Effectivement, le 17h49 arrive, on voit le panache de fumée de très loin. A ce moment on doit se situer à 150 m au-dessus, et on voit ce train comme si c'était du modélisme ! Génial...
Du coup j'oublie la fatigue qui commençait à m'envahir.
Mais ensuite, plus de train, on quittait la vallée et on se retrouvait sur le plateau.
Les bornes défilaient, de plus en plus lentement :
Le Bouchet St Nicolas 5 km.
Le Bouchet St Nicolas 4 km.
Le Bouchet St Nicolas 3 km.
Et je commence à voir le clocher du village. Je suis presque au bout de mes forces, mais je tiens à terminer.
Le Bouchet St Nicolas 2 km.
Allez, j'ai fait le plus gros, pas le moment de flancher. Mon pote, tu as 11 ans, tu es bâti comme un moineau et pourtant tu as 22 km dans les pattes !
Le Bouchet St Nicolas 1 km.
Et là, au bord de la route, je vois un troupeau de vaches, avec son taureau agressif. Tout le monde l'appelle "le taureau de la mère Victoire", il a déjà coursé pas mal de touristes. Et moi, j'en ai la trouille de ce taureau-là.
Si bien que pour les derniers 500m, mon père me prendra sur ses épaules afin que je sois rassuré.
Mais, alors que je raconterai, année après année, ce que j'appelle un athentique exploit, ma mère me lancera "tu parles, tu as fait le retour sur les épaules de ton père !"
Depuis ce jour-là, je prends bien garde - sauf en cas d'épuisement extrême - de finir le travail que j'ai commencé, aussi dur soit-il.
Je vous embrasse.
14:53 Publié dans moi, notes non commentées, psy | Lien permanent | Commentaires (6)
01/08/2010
Mickey, mon premier chat (1959)
Dans ces années-là, la question que je posais le plus à mes parents était "dis, quand j'aurai un petit frère ou ne petite soeur ?
Et la réponse, invariablement était : "le moule est cassé, tu n'en auras hélas pas mon chéri".
J'ignorais ce que pouvait être ce "moule", mais je n'ignorais plus ce qu'était la solitude. La chorale, les goûters, les louveteaux, c'était très bien mais quand je regagnais mon treize mètres carrés j'étais mélancolique, je dépérissais à vue d'oeil. Mes parents le voyaient bien, et se demandaient ce qu'ils pouvaient faire.
C'est une copine de ma mère qui provoqua le déclic : Elle avait des chats à donner. Pas des chatons nouveaux-nés, non, des chats adultes. Malgré le peu de confort, mes parents en prirent un.
On ne peut imaginer ce que put être ma joie en voyant ce petit compagnon. Même s 'il avait quatre pattes et une moustache, même s'il faisait miaou au lieu de dire salut, sa présence était pour moi un grand bonheur, il était le frère qui me manquait. Il dormait même avec moi...!
Un bonheur qui ne durera pas. Quelques semaines à peine...
Le chat était malade, et faisait ses besoins partout, vomissait, bref n'était pas bien et nécessitait des soins vétérinaires.
A l'époque - plus que maintenant - qui disait "vétérinaire" (surtout à Paris) disait "tu peux les allonger". Or nous subsistions tant bien que mal, mes parents avaient toujours les mêmes vêtements depuis des années, le vétérinaire était pour nous un luxe inaccessible.
Et ce qui devait arriver arriva, un jour, en rentrant de l'école, je ne trouvai plus Mickey (c'était le nom que je lui avais donné) . Mes parents me dirent qu'il était mort, je n'ai pas cherché à en savoir plus.
Et ma solitude qui avait un peu desserré ses tenailles, m'enveloppa encore plus.
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