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07/08/2010

La désillusion de Marseille (1960)

Cette année-là, celle où avec grande difficulté nous avions changé de monnaie, mon père avait décidé que nous passerions les deux mois d’été dans le midi. Juillet avec lui chez son frère à Marseille, et Août dans leur maison de campagne à Trets, près d’Aix. J’étais heureux parce que d’une part, j’allais connaître enfin ce fameux Marseille dont mon père (qui y était né) me rebattait constamment les oreilles, et d’autre part faire la connaissance de mes deux cousins germains.

En plus, cerise sur le gâteau, nous devions aller à Marseille par un des plus prestigieux des trains de nuit, le “ Phocéen ”, direct jusqu’à Avignon, et qui ne mettait que 9 heures. Je signale au passage que les trains de nuit actuels Paris-Marseille ne font guère mieux ! Il s’arrêtait seulement à Avignon, obligé car il devait changer de loco, la ligne électrifiée ne dépassant pas la cité des Papes. J'étais tellement exité que je demandais à mon père chaque samedi soir de m’amener à la gare de Lyon pour voir partir ce prestigieux “ Phocéen ”. Et je comptais les semaines....

Et le jour “ J ” finit quand même par arriver. Nous prenons le bus 63 pour la gare de Lyon, et à 21h nous sommes sur le quai, une heure à l’avance. Magique ! Pour moi l’ambiance des départs et voyages de nuit a toujours été magique.

Pour un amoureux des trains comme moi, ce n’est maintenant que dans les trains de nuit qu’on peut avoir encore quelques sensations, sentir l’odeur “ SNCF ”, écouter - de plus en plus atténué, hélas - le bruit des roues sur les rails..... A présent dans les “ grandes lignes ” on ne trouve que des avions sur rails (les TGV) ou des TER qui ressemblent plus à des autocars sur rail qu’à autre chose.

Mais je digresse.

Le train s’ébranle à 22 heures pétantes. Je ne vous mentirai pas en vous disant que je ne trouve pas le sommeil tout de suite. Je vois défiler les petites gares. Petites, car contrairement à Paris-Limoges, sur 315 km on ne trouve aucune ville (à part Melun mais c’est la banlieue). Il faut attendre Dijon. Alors que Paris-Limoges en est truffée, de villes: Orléans, Vierzon, Châteauroux...

J’ai dû m’assoupir aux environ de Sens. Et ne me réveillai qu’en passant avec fracas dans une grande gare, dont j’aperçus défiler les panneaux: “ Valence ”.

Valence. J’étais calé en géo, et je situais parfaitement où je me trouvais. Jamais je n’avais été si bas dans le sud (du moins depuis 1953..). Il faisait encore nuit, mais je décidai de profiter du paysage (si j’ose dire) jusqu’au bout, et pendant que mes parents ronflaient dans leur couchette (j’ avais dormi dans celle de ma mère, avec elle) je restai le nez collé à la vitre. Le jour se leva peu à peu, et le convoi se mit à freiner. C’était Avignon. Il était un peu moins de 6 heures du matin. Mes parents émergèrent et mon père à son tour mit son nez à la fenêtre. Il revoyait “ sa ” Provence natale.

Qui n’était pas belle dans un premier temps. D’abord le désert, sur des dizaines de kilomètres, puis des usines. Et soudain je poussai un cri: “ La mer ”.
- Non ! ” répliqua mon père. pas encore.
- Mais enfin, cette étendue d’eau dont on ne voit pas la fin, c’est bien la mer ?
- Non, ça s’appelle l’Etang de Berre.. ”

Et oui, c’est vrai, j’aurais dû m’en rappeler, je l’ai pourtant souvent dessiné le pourtour de cet étang ! Et mon père m’indiqua que la mer, la vraie, je la verrai après un long, long tunnel.

Pour être long, il était long. On n’en voyait pas le bout ! Mais quand on en sortit...

Bonne Mère!

Là l’expression prend tout son sens, car Notre-Dame de la Garde est ce que j’ai vu en premier, éclairée par les premiers rayons du soleil. En bas s’étalait Marseille, immense. Et puis effectivement la mer. Vision féérique de carte postale.


L’été se promettait idyllique, encore plus - fallait le faire - que le précédent.


En fait le bilan allait être plus mitigé. Je suis c’est vrai tombé instantanément amoureux de Marseille, un Marseille de 1960 qui n'avait pas changé d'un pouce par rapport à celui de Marius, Fanny et César.

7 heures et des poussières, le “ Phocéen ” s’immobilise en Gare St Charles. Sur le quai nous attend la tante Mimie, qui nous emmène chez elle.

Pas très grand, chez eux. Ils ont l’eau courante, ce à quoi je m’attendais, mais....avec un gros appareil qui sert à la filtrer ! Pas potable paraît-il....Une micro-cuisine, guère plus grande que la nôtre, la salle à manger, qui allait devenir notre provisoire chambre à coucher, la chambre de mes deux cousins Hubert et Yves, celle des parents, la salle d’eau et les WC. Les fenêtres donnaient sur des cours, si on ne savait pas qu’on était à Marseille on se serait presque cru à Paris.

Pas pour longtemps. Car déjà, à 10 heures du matin une chaleur étouffante commençait à se faire sentir.  Ce qui répondit à ma question: “pourquoi les volets sont toujours fermés ? ” chose impensable à Paris. Les volets mais pas les fenêtres et on entendait des voix d’un peu partout, dex voix de femmes surtout avec l’accent chantant:

“ Oh Boudiii, tu vas la fai-reu gueuler lonnntamps ta radio?

- Je la feu-rai gueuler tout le tann que ça me channnteura, peuchèreu ! ”

Tout un monde nouveau et pittoresque à quelques heures de train de la Capitale.

Je fis donc la connaissance de mes deux cousins germains. Ce fut pour moi l’occasion d’apprendre deux choses: la première c’était l’expression “ Parigot tête de veau, Parisien tête de chien ”.

A 9 ans, j’avais pourtant roulé ma bosse: Limoges, Bordeaux, le Gers, Lourdes, la Corrèze, la Somme. JAMAIS on ne m’avait sorti ce petit refrain. Ce qui en découla la deuxième chose: les Marseillais ne pouvaient pas sentir les Parisiens.

Pourquoi ? Je ne le sais toujours pas. Ils avaient pourtant tout ce qu’on pouvait désirer: une ville attachante, la mer, les collines, un ciel toujours bleu, des parfums envivrants....Nous les pauvres Parisiens devions faire une belle trotte pour voir la mer, et encore une mer grise, celle de Normandie. Le ciel je n’en parlerai même pas, et les collines se limitaient à Montmartre, à Meudon ou au Mont Valérien. Quand au parfum, chez nous c’était celui du gas-oil et de la suie. Même le Sacré-Coeur ils l’avaient, et en mieux avec Notre-Dame de la Garde !

De plus qu’eux on n’avait en cherchant bien... que la Tour Eiffel. Alors pourquoi cette jalousie ? Je n’ai jamais compris, et aujourd’hui encore je ne comprends toujours pas. Traumatisé sans doute à cause de ça, à partir de ce jour j’ai eu honte de mes origines. Je devais les cacher pendant.....32 ans ! J’ai été tantôt Marseillais (l ’année d’après - un vrai morceau d’anthologie !) tantôt Breton.

Jamais Parisien, et ça jusqu’en 1992.

Yves était donc un de mes nombreux cousins germains, avec son frère Hubert  Dès le départ Yves du haut de ses 13 ans nous a laissé choir, ne voulant pas traîner avec les deux minots de 11 et 9 ans.


La première après-midi je la passai donc avec lui et ses copains, et ce fut là que j’entendis le fameux refrain cité plus haut. En fait je me fis mettre en boîte d’emblée, ce qui mit un terme à la fréquentation de mon cousin. Du moins avec sa bande, car c’est vrai que tout seul il redevenait assez sympa. Me posait même des questions. “T’es monté en haut de la Tour Eiffel ?”
Pour lui ça devait être tellement évident pour un parisien que j’ai répondu oui, alors que je n’en avais même pas gravi une marche !

Pour en revenir à Marseille, je l’ai dit, cette ville m’a plu tout de suite.  Au début nous étions avec l’oncle Maurice, le frère de mon père, qui nous ( plutôt “ me ”) fit visiter. Avec sa voiture il nous emmena à la mer, mon père, mon cousin Hubert et moi le lendemain de notre arrivée.

Belle la Méditerranée. Belle mais très houleuse, et je ne me suis pas baigné bien longtemps dedans. En plus elle était glaciale !  On était passés par la rue Paradis, la plus longue de Marseille, qui commence chez les pauvres dans le centre avec les bas numéros et finit à la mer chez les fortunés avec les grands numéros. Quand on dit là-bas qu’on habite Rue Paradis, il vaut mieux dépasser le n° 400, voire, fin du fin, le 500. Et j’étais étonné d’une rue si longue.

A Paris j’avais pourtant la rue de Vaugirard que je prenais tous les jours et qui était plus longue d’un km, ça ne faisait rien. De toutes façons j’avais décidé que tout ce qui était à Marseille était beau, même les bus d’un rouge vif. Et en plus il y avait le tramway...

J’en avais déjà vu deux ans auparavant, à Bordeaux d’abord, et surtout à Versailles, le jour où ils ont fermé la ligne. Mais celui-là faisait en plus “métro” car il passait en souterrain sur un kilomètre. Du reste nombre de Marseillais, très fiers, l’appelaient le “métro”, pour ne pas être en reste avec la capitale. Tout comme actuellement à Rouen, où leur tram est appelé officiellement “ Métrobus ” (?) et que les habitants n’hésitent pas, eux, à qualifier de métro.....Ah jalousie quand tu nous tiens !

La situation s’est dégradée assez rapidement. D’abord, donc entre moi et mes cousins (au bout de trois jours je ne voulais plus jouer avec Hubert) puis entre mon père et son frère, qui peu après n’accepta plus qu’on couchât chez lui. Il nous indiqua l’adresse d’un hôtel tout proche, l’hôtel du Paradis, (eau courante à tous les étages était-il précisé !) où nous nous installâmes tous les trois dans une chambre de deux. La chambre était quand même plus grande que notre appart parisien et pourvue donc, d’eau courante. La tante Mimie était désolée (je ne reproduis pas l’accent): “ Quand même, il exagère, regardez dans quel taudis vous retrouvez à cause de lui...vous devez être serrés comme des sardines là-dedans! Mais, quand même on mangera ensemble, hein ?”

On se regarda tous les trois. En fait ça nous convenait très bien, à part la Corrèze les locations précédentes étaient aussi petites, et on avait quand même l’habitude...
Et puis surtout on était libres la journée, et mon père ne se priva pas de me faire visiter tout ce qu’il y avait à visiter.

Peu à peu les repas chez le tonton s’espacèrent . A part Mimie et ma mère, tout le monde faisait la gueule à tout le monde. Mon père à son frère. Moi à Hubert (pas à Yves, pour lui je n’existais même pas !) tout ça réciproquement bien sûr.

Vers le 12 ou 13 juillet il n’y eut plus de repas Boulevard Rougier (leur adresse). Mon père eut alors l’idée de prendre un peu de recul et d’aller passer quelques jours à Toulon, voir la nombreuse famille de ma mère qui s’était installée là-bas. Il n’y avait que 42 minutes de train, direct. (depuis 2001, le TGV Méditerranée est arrivé, et le parcours ne se fait plus qu’en seulement...38 minutes !)

Ce furent des jours de rêve. Après Marseille je tombai amoureux de Toulon. En plus nous étions logés à Dardennes, un hameau à six kilomètres du centre-ville, à l’ombre d’une montagne (non, je n’en rajoute pas, 801 mètres! ) qui nous protégeait après 17 heures du “ cagnard ” provençal. De sorte que les nuits étairent, contrairement à Marseille, assez douces. Et tout ça dans une belle villa, celle d'une vague cousine.

 

Et j’ai donc fait la connaissance d’une grande partie de la famille maternelle, qui, elle en revanche m'adopta tout de suite.

Je l’ai dit, le rêve. Rêve un peu atténué quand même, car je m’aperçus assez vite que les jeunes Toulonnais (ATTENTION, pas les Toulonnaises !!) étaient aussi c...que les Marseillais au sujet des Parisiens-tête de chien...
Et même, dans les kermesses, il fallait que ma mère intervienne pour éviter que je me fasse tabasser!

On dut quand même - à regret - quitter Toulon retrouver nos Marseillais, je ne savais pas que j’allais retourner dans la grande cité Varoise seulement 3 ans plus tard, tout seul, et surtout ce qui y allait m’arriver.

On y reviendra en son temps.


Je pense que c’est le contraste entre les différents accueils qui joua, mais toujours est-il que la décision de mon père fut vite prise: d’une part on ne verrait plus sa famille et surtout plus question d’aller à Trets au mois d’Août avec eux.

 

Ceci réglé, on prenait nos habitudes. Ma mère et moi souffrions énormément de la chaleur, et ne sortions jamais entre 10 heures et 17 heures. Nous ne mangions pas non plus le midi. Par contre le soir, c’était le festival.  Balade à pied, où l’on passait chez l’épicier du coin se payer la nouveauté de l’année, des « cocktails Vache qui Rit » ce qui s’appelle maintenant “ apéricube ”. Et oui, en 1960 ça existait !


Après l’apéritif (on pouvait encore se le payer dans les bars à l’époque, les bistrotiers ne faisaient payer le “ petit jaune ” qu’un tout petit peu plus que son prix coûtant....et non plus 10 fois la mise comme aujourd’hui) . On le buvait souvent au bord du Jarret, une rivière qui coulait juste en bas de l’hôtel (maintenant une rocade). Après, resto.
Mon père avait une bonne adresse cours Belsunce, un endroit typique aussi (à l’époque je précise).  Ca s’appelait le “ restaurant du Moulin ”. Les repas se vendaient par tickets. 30 F les 10. Soit trois francs le repas (6 euros de maintenant à peu près) de base. On pouvait même pour 5 ou 6 F avoir une bonne bouillabaisse.


Et dans non pas la “ fraîcheur du soir ” mais dans la canicule atténuée, on descendait jusqu’au Vieux-Port, par la Canebière. Pagnol fait dire à Mr Brun dans “ Marius ” qu’à Paris il y avait cent canebières. Moi j’aurais réagi comme César, en pensant qu’il était “ fada ”. Car je la trouvais unique cette Canebière...

Je  le répète, à part les Marseillais....et la température,  tout à Marseille était sublime pour moi.


Et c’est le jour du départ. Adieux à la famillede mon père. Adieux est le bon terme car effectivement ma mère ne les reverra jamais et moi ne reverrai plus mes deux cousins.

On était arrivés par un train de luxe, on repart par un horrible omnibus. Heureusement que la troisième classe venait d’être supprimée, car je ne me serais pas vu faire près de 900 bornes dans ces conditions. Départ 7heures, arrivée 20 heures 30 !

 

 

Ce que je vais maintenant vous raconter est - je le jure sur ce que j’ai de plus cher au monde - rigoureusement exact et pas du tout inventé pour faire joli.

Lorsque je suis sorti de la gare de Lyon, j’ai fait cette réflexion, l’air très étonné: “Oh regardez, il y a un bus vert là-bas...”

Mon père me regarda comme si j’avais dit la bêtise de l’année et me répliqua que les bus étaient - et avaient été - tous verts à Paris. D’abord je me refusai à y croire, vert, quelle horreur ! A Marseille au moins ils étaient rouges, à Toulon oranges, c’était joli.  Mais vert !

Mais surtout, en découvrant soudain que les bus que je prenais - très souvent - étaient verts, je m’aperçus que depuis 9 ans, je n'avais prêté absolument aucune attention à mon cadre de vie.
Les bus parisiens auraient été peints en violet , comme je le verrai à Auxerre en 1974, ça aurait été pareil.

Réaction très significative, je traversais cette ville sans même la voir, elle ne m’intéressait absolument pas. Et cela durera juqu’à mon premier (faux) départ, en 1972.

 

 

 

12:29 Publié dans beaux moments, moi, psy | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : marseille

Commentaires

Amusant, je rentre de vacances (vers Marseille justement) et je tombe sur ta note :-)

Ta note qui justement me fait penser à l'adage : "l'herbe est toujours plus verte chez le voisin"... et qui me fait aussi me rendre compte que je le pratique toujours (l'adage).

Quand je suis ici, je repense à comme la vie est belle ailleurs (vers Marseille ou ailleurs, mais dans le sud, peuchèreu...) et quand je suis par là-bas je me dit, putaing, comme c'est mieux par chez moi ! ;-)))

En espagnol on a un terme pour ce genre de situation (ou de personne plutôt) : "culo de mal assiento". La traduction littérale me semble impossible mais grosso modo ça veut dire qu'on est toujours mal assis :-)))))

Bisous

Écrit par : Fiamella | 07/08/2010

Je ne sais pas si tu m'as lu dans "mon autre vie", mais j'y avais fait une note intitulée "le bonheur en direct live", où je parlais des périodes où j'étais heureux, en sachant que je l'étais. Trois fois 18 mois répartis sur 23 ans. C'est vrai que l'herbe est toujours plus verte chez le voisin, mais je me souviens de mon séjour au Pays Basque, quand je me baladais dans les villages, je me disais "tain qu'est-ce que tu as comme chance d'habiter un endroit pareil !"

Bises

Écrit par : Cica pour Fiam' | 07/08/2010

Bonjour,

Vos caractères en couleur sont absolument illisibles via le flux RSS dans un agrégateur... Et comme ce sont les passages les plus intéressants... je vais donc être obligée de renoncer à lire votre blog que je lis discrètement depuis plusieurs années. Dommage.
AnneA

Écrit par : AnneA | 08/08/2010

ouaaah c'est quoi un flux RSS dans un agrégateur ?????

Écrit par : Myriam | 08/08/2010

Je n'ai jamais su à quoi servent les flux RSS, et je sais encore moins ce que peut être un agrégateur.
Néanmoins je suis assez peiné de perdre une lectrice...
Car pour moi l'avantage de Hautetfort c'est justement ce jeu de couleurs, afin de souligner - comme vous l'avez remarqué - les passages les plus intéressants.
Amitiés.

Écrit par : Cica pour Anne A | 08/08/2010

Un flux RSS permet de recevoir les billets des blogs ou sites auxquels on s'abonne directement sur son ordinateur, sans visiter la page.

Un agrégateur, donc, c'est le logiciel qui permet cet affichage. On peut en trouver des "spécialisés", c'est à dire qu'ils ne servent qu'à cela, où alors ils peuvent être couplés à une autre fonction: navigateur internet (internet explorer ou firefox le gèrent), logiciel de récupération de mails (windows live mail, outlook express, thunderbird etc.), et j'en passe.
La lecture des flux (c'est comme ça qu'on dit) se fait dans la plupart des agrégateurs en texte brut, sans images ni vidéos s'il en existe dans le billet, et surtout sans couleurs ni taille de caractères différentes. Pas dans tous apparemment vu que la couleur gêne AnneA... à moins qu'ils ne puissent tout simplement pas la lire: je ne sais pas je viens sur ton blog directement.

Dans les options des blogs hautetfort (dans tableau de bord en fait) on peut configurer l'affichage des billets RSS chez les abonnés: soit le billet en entier, soit un début de texte, obligeant l'utilisateur à tout de même cliquer afin de se retrouver sur la page après avoir lu les quelques premières phrases, voire même il est possible de désactiver cette fonction.

Voila, j'espère que ces quelques explications sont claires... ce n'est pas toujours simple d'expliquer!

Écrit par : CriCri | 08/08/2010

Merci :)))

Écrit par : cica pour Cricri | 08/08/2010

Les explications de cricri sont très claires. Bravo !
Google reader montre les couleur du texte, pas celle du fond. Il affiche donc tout sur un fond blanc, rendant le jaune, le vert clair notamment complètement illisible...
Je ne suis surement pas la seule à être perturbée. Il suffirait (mais ce n'est pas la même esthétique) de passer à un fond clair et à une écriture noire et à des couleurs foncées pour que le problème n'existe plus.
Amitiés

Écrit par : AnneA | 09/08/2010

Désolée, j'ai cliqué trop vite en même temps que je relisais ! Bien sur "les couleurs"

Écrit par : AnneA | 09/08/2010

J'en aurais bien lu quelques pages de plus de cette histoire-là! J'y retrouve de mes propres souvenirs même si je marche 10 ans derrière vous.

Bien à vous,


Jérome

Écrit par : Jerome FERRI | 15/06/2013

Je ne vois votre com que maintenant ! En plus Hautetfort a la fâcheuse manie de fermer les commentaires au bout d'un certain temps, fâcheux je trouve !
Je ne pense pas que vous lisiez cette réponse, mais je vous remercie du compliment !
Patrick

Écrit par : Cica pour Jérôme | 26/11/2018

Je souris en relisant cette vieille note. Ma vie en noir et blanc à Paris, et surtout les balades dans Marseille après dîner...
Il est vrai qu'on a changé de siècle !

Écrit par : Cica | 29/05/2023

j'avais raté cette longue péripétie, magnifique à mon goût; pour ce qui est des familles, je ne sais pas si c'est le fait qu'elles "étaient nombreuses à l'époque et habitaient souvent des maisons ou appartements à la limite de l'insalubrité, mais les caractères et les ego très affirmés en effet....La jalousie n'était jamais bien loin, mais nous les gamins on ne comprenais pas, on subissait...

Écrit par : jmp | 30/05/2023

Je ne connais pas Marseille ni la cote d'Azur d'ailleurs, mais en lisant ta note je me retrouve en tout point dans ton "amour des trains". J'ajouterais pour ce qui me concerne une fascination hors normes pour les locomotives. Combien de fois j'ai pu enquiquiner mon père, arrivés en gare d'Austerlitz, à rester scotché devant ces montres d'acier qui nous amenaient à bon port et que l'on appelait "2D2".
J'attendais que le mécano descende de son engin, pour moi ce type c'était superman, mieux encore l'Ange Blanc ou le Bourreau de Béthune ...

Écrit par : Marc | 31/05/2023

j'ai lu avec plaisir Patrick cette note sur ton voyage et séjour à Marseille en 1960, une véritable chronique détaillée qui aurait pu avoir sa place dans un quotidien de presse tant elle raconte avec précision et humanité la vie et les sentiments d'un enfant de 9 ans voyageant dans un train de nuit à la découverte de la ville de Marseille. Merci à toi pour ce beau moment de lecture qui m'a replongé avec douceur et nostalgie dans ces périodes d'enfance qui gardent une authenticité émouvante. Amitiés, Renaud.

Écrit par : Renaud | 31/05/2023

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