27/03/2016
HIT PARADE SALUT LES COPAINS DU 15 FEVRIER 1975
The hit must go on, et je remercie vivement ceux qui ont commenté ma note précédente.
Pour ce qui est du hit, les huit premiers premiers sont à une place logique par rapport aux ventes.
Ensuite, avalanche d'entrées :
France Gall après sa déclaration. Petit coup de pouce de la radio Europe 1 et du hit SLC pour une chanson qui ne s'est pas très bien vendue. A tel point que sa production 75 sera blanche ! France voulait sans doute éviter de tomber dans une seconde traversée du désert. Merci en tout cas à SLC de ne pas l'avoir laissée tomber.
Entrée de Laurent Rossi, déjà 6ème vente française de disques (en comptant la bonne du curé et le zizi).
Le chasseur de Michel Delpech va faire une carrière très bizarre dans le hit : 13/13/sortie/5 !!! Mais pour ce coup-ci SLC sera en avance !
Dernier classement dans SLC de Richard Anthony. Quelle idée d'avoir adapté une chanson des Turtles de 67 ???
Joe Dassin continue de végéter mais il se rattrapera l'été suivant, qui sera "son" été !
Mine de rien Sylvie Vartan aura réussi à classer ses deux faces !! Bravo l'artiste :)
Entrée (et seul classement) à la 17ème place de qui pourra te dire de Mike Brant. Une 12ème place côté ventes, non, Mike Brant n'est pas mort "en pleine gloire", contrairement à Cloclo qui était encore à la première place française à sa mort (avec magniolias for ever).
Dernier classement aussi de Françoise Hardy avec ce soir. Apparition de Michel Berger à la 23ème place.
A présent, du sérieux : retour définitif de Dick Rivers après l'oasis Marilou de 1973.
Une petite jeune de 19 ans arrive avec un tube disco français : Karene Cheryl, une lointaine cousine de NKM.
Sinon, retour d'un ancien du yéyé. Qui avait commis Mirza en 1965, le téléfon en 1967, suivi de près par Mao et moi. Puis plus rien, jusqu'en 1972 où la maison près de la Fontaine avait vu le style du chanteur changer du tout au tout. J'ai apprécié le nouveau Nino Ferrer puisque c'est de lui qu'il s'agit. Mais silence de nouveau ensuite, jusqu'à ce début 75 où il sort le sud. 25ème place à SLC en ce mois de février, il aura la première en avril. Côté ventes, ce come-back va être époustouflant : 3 semaines numéro un, six sur le podium et seize de présence dans le top 20, avec plus de 600.000 exemplaires vendus (plus que le zizi de Pierre Perret). Plus de suite à ce classement, alors qu'il sortira juste après un single avec deux perles, que je passerai en boucle des années durant : les morceaux de fer et Alcina de Jesus. Et ce ne sera pas fini, car celui d'après sera une merveille également, chanson pour Nathalie, que j'achèterai également (au Carrefour de Grenoble Echirolles) au printemps 76. Il reprendra en 81 le tube écrit pour Nicoletta en 67 pour oublier qu'on s'est aimé. Exercice au demeurant excellent : combien de fois/dire ton nom/pour qu'il ne soit/ton nom à toi.... Dire ou écrire ! Après, plus rien de vraiment intéressant jusqu'à sa mort en 1998 à l'âge de 64 ans.
Et arrivée du jeune Louis Chedid avec nous sommes des clowns, Chedid que SLC va zapper !
Côté "étranger", je laisse mes commentateurs commenter.
A dimanche prochain.
Je vous embrasse
18:32 Publié dans Cica-chansons, Hit-parades SLC, Musique | Lien permanent | Commentaires (14)
24/03/2016
ROBERT
Robert est, était plutôt un de mes deux seuls cousins germains. Agé de 13 ans de plus que moi, il m'a accompagné tout au long de ma vie.
La toute première fois que je l'ai vu (du moins que je m'en souvienne), c'était en juillet 1959, à Egletons (Corrèze) où il faisait son voyage de noces en vespa! En cela je l'imiterai 15 années plus tard, mais en solex. Il m'avait pris sur le tansad, et j'ai eu une des plus grosses frayeurs de ma vie lorsqu'il taquinait le 80 ! Bien qu'à ses dires il était à 40...
Ainsi il a connu le 13m2 sans eau ni toilettes où on s'est entassés à trois jusqu'à mes onze ans.
Celui, un peu amélioré de 29m2 où nous avions certes l'eau, mais toujours pas de WC.
Chez lui, je me souviens de lui comme d'un jeune officier, à Brest, dans les années 60. J'étais ébloui par le fait que, dès qu'on passait une barrière, on le saluait comme un général. Alors qu'il n'était que lieutenant.
Je m'étais lié avec ses enfants, mais je me souviens de son épouse qui me regardait toujours de travers dès que j'approchais l'une des deux filles. Chez eux, c'était disputes continuelles, car ce que je vivais chez moi, c'était kif kif bourricot. J'en arrivais à me demander s'il y avait des couples qui s'entendent "vraiment" !!!
Puis on s'est perdus de vue, problèmes de "grandes personnes".... Où les enfants trinquaient !
Il a fallu attendre 1973 pour que je revoie Robert et toute sa petite famille, alors que j'étais militaire. Là, au Vigan, dans les Cévennes, nous avons passé trois jours magnifiques.
Je l'ai revu ensuite à Paris, où il était muté lors de mes stages professionnels. Je me sentais seul dans cette capitale d'où j'étais enfin parti, et j'appréciais les repas en famille au Kremlin Bicêtre. Bien que ces repas étaient de plus en plus ponctués de disputes.
Et ce qui devait arriver arriva, le divorce.
Mon cousin germain fera tout dans l'ordre, à tel point que - pourtant alors commandant - il devra vivre dans un Algeco pour pouvoir payer toutes les pensions qu'il devait à femme et enfants.
En 1987 il retrouva le sourire, avec l'arrivée d'une nouvelle femme dans sa vie. J'allai les voir - par surprise - en février 88 et j'avoue que je n'avais jamais encore vu mon cousin dans cet état de bonheur....
Mais pour moi les choses allaient se gâter, et, alors en poste à Mende, après une période où j'avais assuré les fonctions de directeur, j'avais demandé un chef administratif pour me soulager (je faisais alors 70 heures par semaine), le directeur en question s'est trouvé être une pourriture totale. Dés 1994 je tombai en dépression, qui allait se poursuivre sous diverses formes jusqu'en 2005 !
Mais pendant cette période, alors que mon entourage était plutôt honteux de moi, lui saura toujours trouver les mots pour me consoler. Entre 2000 et 2004, il me recevra - et sa gentille épouse Francine que je n'oublie bien sûr pas - au moins quinze fois.
Mieux : alors que j'essayais de faire sortir mon père de son logement insalubre au Vigan, et que je me heurtais au mur administratif et à son "cher médecin traitant" - qui avait été aussi le mien dans les années 70 et qui avait pris la douce habitude de me raccrocher au nez dès qu'il ne savait plus quoi dire - , est venu de Toulon m'épauler sans que je lui demande. Et m'a ensuite ramené chez lui. C'était en janvier 2002, je m'en souviens très bien.
Quand mon père est mort, en 2006, il est bien évidemment venu à l'enterrement, faisant l'aller et retour exprès dans la journée.
Plus tard, je l'ai revu à une fréquence moins élevée, mais quand même au moins deux fois par an. Parfois j'arrivais à l'improviste, et quand je lui disais que j'étais à l'hôtel, il m'engueulait, et la nuit d'après l'hôtel était décommandé !
En mars 2012 j'avais prévu de ne venir passer que trois jours, mais l'accueil fut si chaleureux que j'ai dû faire changer mes billets et revenir en TER (700 km !) afin de prolonger mon séjour...
Et puis, et puis....
Quelque chose qui ne s'oublie pas.
Quand je me suis résolu à partir de mon village Jurassien, il ne s'est pas - à l'inverse de la majorité de ma famille - posé en juge mais m'a accueilli les bras ouverts avec son épouse. Il avait pourtant 77 ans, aurait pu se la jouer "pères indignés" , mais non. Il a alors agi comme toujours, en Grand Frère que je n'avais pas connu. Comme je pense que pour lui j'étais le petit frère qu'il n'a jamais eu.
Il est mort hier matin.
Je redoutais ce jour, comme celui de la mort de mes parents et je suis triste, mais vraiment vraiment triste.
Je vous embrasse.
PS: sur la photographie, il allait sur ses 69 ans !
19:10 Publié dans ceux que j'aime, détresse | Lien permanent | Commentaires (9)
20/03/2016
HIT PARADE SALUT LES COPAINS DU 15 JANVIER 1975
Et voilà 1975. La dernière année complète pour SLC. Hit-parade qui reflète de moins en moins le goût des jeunes, car amputée de Claude François et de quelques autres. Du reste depuis la fin de l'émission, en avril 68, ce n'était, pour moi, plus ça...
Lu sous la plume d'un soi-disant "connaisseur" : Mai 68 a sonné le glas des années yéyé...En fait le dit glas fut sonné un mois plus tôt, quand à mon grand désespoir, Campus a remplacé SLC à l'antenne ! Plus de support pour ce genre de chansons, avant même que les "évènements" (j'habitais rue de Buci et allais au lycée Louis le Grand, face à la Sorbonne) débutent, l'arrêt de mort des dits yéyé était prononcé !
Venons-en au hit proprement dit. Sardou, Hallyday, Dave, Clerc, Delpech, C Jérôme, Mike Brant, Nicoletta, Cloclo, Sheila à leur place par rapport aux ventes de disques. En revanche SLC fait monter senorita de Chistophe alors qu'elle a depuis longtemps disparu des charts !
A la 15ème place, on trouve, sans "rond" autour, une certaine Sabrina Lory. Chanteuse dont j'achèterai pas mal de disques, dont je crois cet homme (1974), je ne suis plus la petite fille (1975), je dis oui (1977). Mais l'unique classement de j'ai la musique en moi marque une date dans l'histoire de SLC. Et oui, cette chanson est la première chanson disco française classée dans le hit ! Karen Cheryl venait elle aussi de lancer une chanson disco (garde-moi avec toi) mais SLC ne la classera qu'en février. Le disco, qui sonne le glas de SLC le journal ? Je le pense, plus que podium.
Sinon, question. Carlos ne chantait - pour moi - que des chansons débiles. Et il avait raison car ça marchait du feu de Dieu. Mais la plus débile - et de loin - est celle qui se pointe à la 19ème place et qui fera un carton :( C'était il y a quarante ans, certes, à une époque où les gens écarquillaient les yeux quand je leur disais ma profession, alors qu'à présent, elle est devenue une sorte de coqueluche, mais quand même !
Oublions cette chanson nullissime, et à la 21ème place arrive - enfin, au bout de trois ans - dans le hit de SLC Eddy Mitchell. Même si "b goode" a disparu, c'est déjà ça ! Et en plus les deux faces du single seront classées (l'autre s'intitulant c'est un rocker). Il classera tous ses singles dans le hit à partir de là, jusqu'à la fin de SLC.
Janvier 75 est riche, car on notera l'arrivée de Nicole Rieu et ses belles chansons sentimentales. SLC en classera trois. Et ce mois verra aussi le retour de Polnareff avec tibili (j'aurais plutôt vu la fille qui rêve de moi) après deux ans d'absence.
Enfin on signalera la 25ème place incongrue de Yves Jouffroy, cette chanson ayant été un tube en 1974 !
Je cède la place à mes commentateurs sur les "étrangers" (dont trois sont français, la 10, la 16 et la 25).
A dimanche prochain.
Je vous embrasse.
17:51 Publié dans Cica-chansons, Hit-parades SLC, Musique | Lien permanent | Commentaires (33)
13/03/2016
HIT PARADE SALUT LES COPAINS DU 15 DECEMBRE 1974
Voilà donc le hit de décembre 74, de moins en moins représentatif. Le fameux téléphone à faire pleurer est enfin numéro un, alors qu'il n'est plus que 5ème vente en France. La 5ème place pour SLC est pour Mike Brant, qui a déjà quitté le top 20 des ventes de disques. Pas mieux que 8ème pour on se retrouve par hasard. Pour ma part, j'avais acheté l'album, et je pense que c'est de loin le meilleur de Mike.
Entrée 11ème de Michel Sardou, déjà en tête des ventes ! Mais SLC se rattrapera, une fille aux yeux clairs sera classé près de 4 mois sur le podium, dont 3 aux deux premières places (voir Vanina)
Entrée de rock and roll man, qui confirme que Johnny à l'époque pouvait chanter n'importe quoi et être classé... Il faudra attendre début 76 pour voir arriver enfin une chanson digne de l'idole des jeunes ! Et aussi un opéra, qui fera hélas un four, mais qui sera pour moi un chef d'oeuvre.
Senorita de Christophe méritait mieux que le classement qu'il aura, tant à SLC que côté vente de disques. La preuve, cette chanson passe en boucle dans toutes les radios, même sur Autoroutes FM !
La chute de je vous écris est due au succès de l'autre face, sur les chemins de la vie. Qui ne sera pas classée pour autant !
Vanina arrive enfin, dont le classement expliquera le pourquoi de la seule première place de Sardou et des deux secondes places des mois suivants !
En cette fin 74, SLC aura "oublié" pas mal de gens :
- Jean Gabin avec maintenant je sais
- Yves Jouffroy avec histoire vécue (qui va revenir 25ème en janvier !?)
- Santiana avec petite femme, qui passait pourtant en boucle sur les radios.
- Christian Vidal avec chanson nostalgique
- Pierre Charby avec si tu entends ma mélodie
et surtout....
- Pierre Bachelet, qui chantait Emmanuelle. pourtant arrivé jusqu'à la 10ème vente de 45 tours français ! Il faudra attendre plus de cinq ans avant qu'il démarre vraiment sa carrière.
Côté étrangers, je laisse la parole à mes commentateurs.
Je note, pour la petite histoire, la première apparition du terme "disco" ! Avec la chanson get dancing classée numéro 15.
A dimanche prochain
Je vous embrasse.
18:10 Publié dans Cica-chansons, Hit-parades SLC, Musique | Lien permanent | Commentaires (27)
06/03/2016
HIT PARADE SALUT LES COPAINS DU 15 NOVEMBRE 1974
C'est vrai que Johnny était à l'époque un monument, car il pouvait sortir un peu n'importe quoi et il était numéro un à SLC ! Côté ventes Johnny Rider n'a jamais dépassé la 6ème place, et c'est très léger que de classer le téléphone pleure derrière ! Malgré le fait que je considère cette chanson comme "une machine à faire pleurer", très commerciale ! Mais ça a marché.
Bravo pour Richard Anthony, qui arrive sur le podium, du jamais vu depuis 1969 et son sirop typhon.
SLC fâché avec les "rondelles de hausse", il les oublie presque toutes ! Alors qu'il y a de belles et nombreuses arrivées en ce mois de novembre :
- superbe 5ème place pour Gérard Lenorman, SLC ayant préféré je vous écris au chemins de la vie. Deux belles chansons.
- un des derniers titres de Mike Brant à la 8ème place, lui n'aura plus - de son vivant de numéro un.
- danses-y de Julien Clerc à la 14ème place, qui aura un podium.
- un bijou de Daniel Guichard avec sa chanson sur Anne Frank, qui aura déclenché des milliers de lecteurs supplémentaires de son journal. Dont bibi qui l'ai lu d'un trait, les larmes aux yeux. Rien à voir avec Chedid qui va utiliser la pauvre Anne à des fins politiques par "amalgame" comme on dit à présent.
- entre à la 17ème place je l'attendais, du regretté Michel Delpech. Une de ses plus belles chansons.
- entrée à la 18ème place de NaMa (et non pas Nana) de Juvet.
- à la 19ème, Sheila, qui continue de dialoguer avec son mari par chansons interposées !
- comme dirait l'ami Boixière ça sentait le sapin pour Sylvie, qui enregistrait une reprise de son mari pour essayer de se remettre en selle. Parfois ça marche, parfois non ! Là ça a fonctionné, car ont suivi en 75 le tango la drôle de fin et en 76 qu'est-ce qui fait pleurer les blondes ?
- Pierre Groscolas qui chante Elise et moi, en cette année de présidentielles !
- Noam qui arrive à la 22ème place avec aussi un mélo commercial. Moi à cet époque, j'écoutais - sur le même sujet - Léna avec dis papa téléphone-moi, d'un niveau sensiblement meilleur ! Léna sera hélas zappé par SLC.
- Dernière chanson classée de Christian Delagrange, j'aime la vie avec toi.
- Martin Circus qui continue de "classoter" ses chansons les unes après les autres.
Mois riche en entrées, on le voit.
Comment ? J'en ai sauté ? Oui, je le confesse. Par respect à la mémoire du regretté Claude Dhotel, je préfère oublier baby boy !
Pour les étrangers, je laisse la paroles à ma brochette de connaisseurs.
Je souligne que le disco y prend de plus en plus de place avec l'arrivée de Kiki Dee et de Hues Corporation, alors que s'y trouve déjà MFSB. Disco qui à l'époque était appelé "the sound of Philadelphia".
Cette musique n'arrivera en France qu'en 1975, avec Karen Chéryl, on y reviendra.
A dimanche prochain.
Je vous embrasse.
18:10 Publié dans Cica-chansons, Hit-parades SLC, Musique | Lien permanent | Commentaires (21)