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11/06/2019

LE NUMERO D'URGENCE SNCF 31177 C'EST DU PIPEAU !

Dimanche 2, dans le TER Marseille-Hyères de 12h32 parti à 45, que nous avons été obligés de prendre suite aux ""travaux de 72h en gare de Toulon"""  programmés deux semaines à l'avance, alors que nous devions arriver la veille.

La wagon est à moitié vide. En gare de Blancarde quelques personnes montent, dont un, de type "méditerranéen" (!!) qui vise instantanément la place à côté de la mienne où j'avais mis mon sac à dos.
J'enlève le sac à dos, le type commence à attaquer :
- y a un problèmeu ? le traing vous appartient ?
Je lui fais remarquer que des places il y en a partout et qu'il n'est pas nécessaire de prendre cette place-là, et je mets mon sac à dos sur les genoux. Mon épouse n'apprécie pas et le lui fait savoir.
Il commence à parler fort, puis finalement quitte les lieux.
Je remets mon sac à dos à côté de moi.

Gare d'Aubagne, où "on est retenu pour laisser passer un train rapide" le revoilà, hurlant cette fois et nous dit que si nous n'avons pas été des vieux il nous arrachait la tête !
Il reste ainsi à vociférer de longues minutes devant nous en prenant les voyageurs (qui ne mouftent pas d'un cil) à témoin, puis descend sur le quai, où il reste en continuant de hurler et de nous désigner du doigt.

Le train finit par partir, le type est-il dedans ou pas ?

Je finis par envoyer un sms au numéro d'urgence 31177.

DSCN4333.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 


Ils nous répondent en nous demandant nom, prénom, adresse, numéro de portable, et QUAND MEME où on se situe dans le train. Je leur réponds tout de suite, et au bout de 10 (longues) minutes je reçois ça :
DSCN4335.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Heureusement on a pu descendre à Sanary, sans que le contrôleur se soucie le moins du monde de notre sort, et par chance on n'a pas eu de nouvelles du type.

On n'a pas - 9 jours plus tard - eu non plus de nouvelles de la SNCF non plus...

Les "services concernés" doivent être surbookés !

Je vous embrasse.

Commentaires

Là,j'en reste sans voix! Effarant! Quelle violence insensée! Ces gens-là existent donc! Et un zéro pointé pour la SNCF!
Ça me laisse pour le moins pantois. Notre société est violente,d'accord, mais se faire menacer d'une manière aussi brutale et injustifiée... S'il revenait, Roger Gicquel pourrait le redire: la France a peur!(ter) Et un service d'urgence sans réaction.... Donc inutile et illusoire.
Cela peut arriver n'importe où mais je vous imagine vous faisant dire de tels propos; ça fait un drôle d'effet.
Cordialement. Cédric

Écrit par : Cédric | 11/06/2019

Il y a deux choses distinctes :

- l'agression, qui hélas devient monnaie courante dans certains quartiers de certaines villes, qui nous fait éviter d'y prendre les transports en commun une fois la nuit tombée. Par exemple je refuse toute invitation à dîner dans Toulon, car là ce type d'individu est majoritaire dans les trains du soir.
Oui la France a peur, et on le voit à chaque scrutin...

- la réaction du service d'urgence de la SNCF :
INACCEPTABLE !!! J'espère que cette note pourra faire prendre conscience qu'en cas de danger ou de menace, c'est le 17 qu'il faut composer !! Si les agents de la SUGE (sécurité SNCF) étaient aussi efficaces que les "brigades" de contrôleurs qui se mettent à 10 pour débusquer les fraudeurs ça serait un réel progrès...
Et aucun suivi (c'est pour ça que j'ai attendu 9 jours pour poster cette note).

On peut se faire égorger dans les TER "sud", mais on doit composter son billet !!!

Amitiés.

Écrit par : Cica pour Cédric | 11/06/2019

Cica : Ben, dis donc, quelle aventure ! Vous avez eu de la chance de pouvoir descendre à Sanary !

Sinon, pour le type rencontré dans le train, c'est hélas de plus en plus monnaie courante de se faire aborder, je pense. Me concernant, je me fais régulièrement aborder le vendredi soir après avoir pris le bus quand je descends par la rue commerçante de ma ville pour me rendre à mon appartement, par des jeunes assis sur le trottoir qui me demandent du fric, et je passe toujours mon chemin.

Il y a quelques semaines, il était 19 h 35 à peu près (Autant dire peu de temps après la fermeture des magasins) et dans ma ville, La Roche-Sur-Yon, à cette heure-là, le centre-ville se vide à la vitesse grand V, même dans la rue commerçante et ce jour-là, il y avait sur la terrasse du "Grand Café" de la rue, une femme d'environ une quarantaine d'années très alcoolisée qui regardait le trottoir d'à côté en disant "Salope, je vais te faire chier..." ou un truc comme ça, et j'ai regardé le trottoir d'à côté pour voir à qui elle s'adressait, et il n'y avait personne en face d'elle ! Du coup, j'ai pris sur moi, mais j'ai filé m'acheter du jus de fruits au "Petit casino" qui se trouve dans une rue perpendiculaire à la rue commerçante.

Dans la rue, on peut toujours filer quand on se fait aborder, mais dans un train, c'est plus compliqué ! Tu as eu le bon réflexe en contactant la SNCF.

Mais quant au fait qu'ils ne t'aient toujours pas répondu aujourd'hui, oui, c'est inacceptable.

Mais, pour rire un peu en pensant à eux, je te conseille d'écouter la chanson de Lynda Lemay "L'incompétence" ! Une chanson à laquelle j'ai d'ailleurs moi aussi beaucoup pensé vis-à-vis de l'agence immobilière qui gère l'immeuble dans lequel se trouve mon appartement !

Écrit par : Hug | 12/06/2019

Ton témoignage Patrick sur la SNCF me confirme personnellement qu'elle n'est plus depuis longtemps la grande maison de service public qui faisait la fierté des français. Au milieu des années 70 j'étais amené dans un de mes premiers jobs à me déplacer régulièrement de Paris en province en utilisant le réseau SNCF, quelle belle époque c'était, certes il n'y avait pas les TGV c'était la plupart du temps des trains Corail mais dans plus de 90% des cas ils étaient à l'heure. Que de merveilleux souvenirs vécus, je me souviens d'avoir pris le train Marseille - Clermont Ferrant en hiver avec des paysages magnifiques en traversant les Cévennes, c'était encore sur cette ligne les fameux trains michelines en rouge et blanc. J'utilisais assez souvent les trains couchettes sur la ligne Paris - Nice, on y faisait même à cette occasion de belles rencontres. Pour moi la dégradation de la SNCF a commencé avec la diminution des effectifs dans les gares et dans les trains, le côté humain dans les relations clients n'existe plus et ton témoignage le confirme parfaitement, la suppression des guichets est dramatique et la commande électronique des billets par internet est une véritable injustice dans l'application des tarifs. Je ne pense pas malheureusement que la privatisation améliorera les choses tant que les critères de rentabilité seront prioritaires. Amitiés, Renaud.

Écrit par : Renaud | 12/06/2019

Je peux exactement situer le moment de la "dégradation" : à partir de 1981, à partir du moment où les TGV ont commencé à circuler. Certes, sur certaines lignes (dont Paris-Marseille) le progrès a été réel, mais le souci est que du coup les trains "ordinaires" ont été supprimés, donc pas d'autre choix que de subir leur "yeld management", le "must" étant pour les vacances de Noel (je zappe les trémas c'est le bordel avec mon PC), j'en parle ici
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2012/10/11/le-jeu-de-la-sncf.html
Et le pire, c'est quand ils n'ont pas pu construire de ligne, alors là c'est la "RESA", c'est à dire que les tarifs des trains Corail suivent ceux des TGV, comme Clermont Ferrand-Paris.

Marseille-Clermont, c'est la ligne que j'emprunte le plus car ma maison Auvergnate est sur cette ligne (la gare après Langogne), je pense d'ailleurs y aller dans moins de 10 jours, c'est le thermomètre de ma salle à manger qui décidera !

Puis cette dégradation s'est poursuivie quand nos dirigeants ont décidé que les services publics devaient être rentables, donc comme tu dis diminution des effectifs et du coup rares sont les gares où on trouve du personnel.
En revanche bonjour le coup de bambou si on ne sait pas se servir de leurs machines à molette, là le contrôleur s'occupera bien de votre cas !!!

Et les retards, comme tu dis ! Sur Toulon, la majorité des trains est en retard, sauf... les Marseille-Milan, trains italiens "Thello" qui circulent sur les voies de la SNCF !

Enfin bon, vu ma maladie, je préfère la SNCF que la voiture avec certes les routes limitées à 80, mais où rouler à moins de 150 sur les autoroutes devient de moins en moins possible !

amitiés

Écrit par : Cica pour Renaud | 12/06/2019

Si je comprends bien, même la Vendée ça commence à craindre ?
On ne va plus savoir où aller se réfugier !
Amitiés

Écrit par : Cica pour Hug | 12/06/2019

Cica : A La Roche-Sur-Yon, passé 19 h 00 oui. Mais il y a des cités HLM considérées comme "difficiles" depuis plusieurs décennies déjà. La cité Jean Yole, ou la cité des Forges par exemple.

Mon père est vendéen de souche (Né au Château d'Olonne en 1950), ma mère est alsacienne du côté d'Oderen (Haut-Rhin, pas loin de Mulhouse, née en 1954). Mon père a eu un diplôme de journaliste, a essayé de trouver un job en Alsace vers 1975, mais finalement ma grand-mère paternelle, s'est vite débrouillé pour lui trouver un poste de secrétaire de mairie à Venansault, en Vendée près de La Roche-Sur-Yon mais aussi un poste de professeure d'anglais pour ma mère dans un lycée de La Roche-Sur-Yon, par l'intermédiaire de quelqu'un de la famille qui était proviseur de ce lycée.

Mes parents se sont donc mariés en juillet 1976 en Alsace, et ma mère a quitté ses parents et l'Alsace pour venir vivre en Vendée en août 1976 à l'âge de 22 ans, et je la félicite car cela n'a pas dû être facile pour elle.

Quand ils se sont installés en Vendée, mon grand-père paternel leur a trouvé un appartement dans une cité H.L.M. de la Roche-Sur-Yon, baptisée La Vigne aux Roses où ils ont emménagés donc en août 1976. Ma grande soeur est née en 1978, quand ils vivaient encore là-bas. Moi aussi, quand je suis né en mars 1982, on vivait encore là-bas. J'ai été baptisé au mois d'août suivant, mais déjà la cité HLM "La Vigne aux Roses" tranquille et neuve en 1976 quand mes parents s'y sont installés, commençait à changer au niveau de ses habitants en 1982, car mes parents, après mon baptême se sont faits voler les bouteilles de vin qui leur restaient de mon baptême, mais aussi une tente, chose qui ne leur serait pas arrivée avant.

Donc la cité devenait de plus en plus mal fréquentée, et comme notre médecin avait dit à mes parents que ce serait meilleur pour ma soeur et pour moi qu'on vive à la campagne, c'est pour cela entre-autres raisons qu'on a déménagé pour aller vivre à la campagne à Venansault le 27 octobre 1983, maison dans laquelle mes parents vivent toujours aujourd'hui et d'où j'envoie même ce commentaire ! Déjà en 1982 / 1983 la population vivant à La Vigne aux Roses commençait donc à stagner, et c'est devenu une cité dangereuse. L'été dernier, il y a eu une histoire de quelqu'un qui a tiré sur une autre personne en rentrant de boîtes de nuits. Enfin, quelque chose comme ça. Donc oui, La Roche-Sur-Yon même, c'est parfois "craignos".

Mais, Les Sables d'Olonne, c'est beaucoup plus calme, et d'ailleurs beaucoup plus touristique ! Je t'encourage vivement d'ailleurs à venir y passer des vacances d'été avec ton épouse !

Écrit par : Hug | 12/06/2019

On y viendra car la famille paternelle de mon épouse est entièrement vendéenne, depuis des
siècles ! J'ai retrouvé des ancêtres à elle nés en 1640, le "berceau" de sa famille est Moutiers les Mauxfaits.
Ce département st pour moi symbolique, mon premier amour y est enterrée (à St Avaugourd des Landes), et c'est de là que viennent la moitié des ancêtres de mon dernier amour... La boucle est bouclée.

Écrit par : Cica pour Hug | 13/06/2019

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