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12/12/2011

LETTRE OUVERTE A Mme LA MINISTRE DE L'ECOLOGIE ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE

Ouhans, le 12 décembre 2011

Je suis un météorologue à la retraite, et je suis très sensibilisé par les problèmes d'environnement.

La catastrophe nucléaire du 11 mars au Japon a achevé de me convaincre du fait que le nucléaire ne devait être qu'une solution de transition entre l'énergie fossile et émettrice de gaz à effets de serre et les énergies renouvelables.

Mais cela ne peut se faire en un jour.

J'ai, néanmoins, voulu essayer d'apporter ma petite pierre, malgré le fait que votre Gouvernement ait réduit de près de 80% les aides financières. Bien qu'ayant un revenu de 1608 euros pour un couple, ce n'est pas l'argent qui me motive, mais le désir de laisser une planète relativement vivable à mes petits-enfants.

J'ai donc fait appel, en avril, à une société spécialisée dans la pose de panneaux photovoltaïques.

Le commercial est là le 3 mai.

Je signe le contrat de 19.500 euros.

Je souscris un emprunt (200 euros de remboursement mensuel sur 10 ans)

Le 6 juin l'installation est terminée.

C'est là que la bataille avec l'administration commence.

Le 23 juin, ERDF me dit que mon installation est conforme.
Qu'une intervention est prévue, mais vacances obligent, ce ne sera pas avant septembre.

Entretemps, ils m'envoient quand même une facture de...619 euros pour le raccordement. Ils ne sont pas tous en vacances...

En septembre, ils mandatent une entreprise de la région, afin de compléter l'installation. Laquelle vérifie que tout marche à merveille. Effectivement mon installation est potentiellement productive.

Mais... il me faut l'accord du CONSUEL. Organisme de certification qui, je crois, dépend de vos services.

A partir de là, c'est l'enfer. Le CONSUEL bloque en permanence mon dossier.
Tantôt ils me disent que tout est OK dans mon dossier, puis quelques semaines plus tard, prétextent des documents manquants de l'entreprise. Laquelle entreprise leur ré-expédie les documents (que le CONSUEL avait déjà).
Puis, contact est de nouveau pris avec le CONSUEL, qui me dit une fois de plus que tout est OK, me fixant un nouveau rendez-vous. Ne voyant toujours rien venir, je les appelle, et ils me disent une foiqs de plus qu'il manque encore une pièce dans mon dossier...

Cela fait à présent plus de deux mois que petit jeu de chat et de la souris dure.

Et sincèrement, au vu de tant de mauvaise volonté, je ne pense pas en voir la fin de sitôt.

Mme la Ministre, je ne viens pas solliciter une faveur de votre part afin de faire accélérer les choses.

Je tiens seulement à faire remarquer que vos services sont en totale contradiction avec ce que vous défendez, à savoir les énergies propres. Côté pile, oui aux énergies renouvelables, clamé avec force dans les discours. Côté face, vos services bloquent tant qu'ils le peuvent les misérables pékins qui ont le malheur de tenter l'expérience.

Je pense sincèrement qu'avec de telles pratiques, le Grenelle de l'Environnement n'aura pas servi à grand-chose et que les énergies polluantes ont encore de beaux jours devant elles.

Veuillez agréer, Mme la Ministre, l'assurance de ma considération distinguée.

Patrick XXXXXXXX

 

(Envoyé à Nathalie Kosciusko-Morizet, publié dans Facebook et envoyé au journal Marianne)

11/12/2011

Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : Michel SARDOU - I

I - LE SARDOU INCONNU (1965/1969)

Comme il y a un "son 73", il y a eu aussi un "son 65". Et le premier disque de Sardou, typique de ce son que j'adorais à l'époque je l'ai écouté un beau jour de 1966 à la radio (pas à SLC) et ça m'a emballé tout de suite. Mais j'ignorais totalement qui la chantait, et bien évidemment ce que le chanteur alait devenir par la suite !
Disque sorti en décembre 1965, la chanson s'appelait Le Madras.


Barclay faisait alors sortir un disque tous les 3 mois, et c'est tout naturellement que le second est sorti en mars 1966.  Avec Les Beatniks, on voit que Johnny n'a rien inventé avec son cheveux longs idées courtes. J'ai également adoré ce style à la Ronnie Bird, tout en ignorant toujours qui chantait !!


En revanche je dois avouer sans honte ne pas connaître aucune chanson de son troisième disque sorti fin mai 66 : Mods et Rockers.

Peut-être est-il découragé ? Son 4ème disque ne sort que 10 mois après, en mars 1967. Et si après coup tout le monde se vante d'avoir découvert Sardou à cette époque, je peux vous assurer que moi qui étais fou de musique (je m'endormais même avec mon transistor collé à l'oreille !) je n'ai jamais, en ce printemps 1967, écouté Les Ricains sur Europe 1 ni sur RTL. Peut-être sur France-Inter ?
Cette chanson allait (comme toute la musique que j'aime de Johnny) être découverte dès que Michel allait être un peu plus connu.

En revanche, j'ai vraiment connu Sardou sur son 5ème disque, sorti en octobre. Car c'était un peu mon histoire : des parents qui se déchiraient, mon père en voulant à ma mère de l'avoir plus ou moins obligé à faire le choix de rester plutôt que d'aller vers un bel amour qui l'attendait du côté de Cherbourg...
Elle le paiera pendant 21 ans, jusqu'à sa mort.



Et là, j'ai su que c'était le fils de Fernand Sardou (que j'avais vu notamment dans d'où viens-tu Johnny) qui chantait.

Mais SLC, là encore, est resté totalement coi. Même pas d'"antichambre" pour Petit , même pas une place dans les 50 premiers...

De nouveau silence radio, je n'ai guère de souvenir de son 6ème disque sorti en avril 68, si j'avais un frère.

Ni de celui de novembre, nous n'aurons pas d'enfant.

Barclay non plus, et c'est chez Philips qu'il va enregistrer le suivant, un single, America America à l'été 69
Celui-là, je m'en souviens, et c'est à partir de là qu'on a fait le parallèle entre Les Ricains et America America.

Pas de hit non plus, au bout de 8 disques cela peut être inquiétant...

Sardou n'abandonnera pas, car son 9ème sera une explosion cosmique. La face A et la face B figurent encore parmi ses plus grands succès, tout le monde s'en souvient encore.

Mais on verra ça la semaine prochaine !

Je vous embrasse.

08/12/2011

En 2005 je me suis trompé de site

Quand je suis arrivé sur le net, en juin 2003, j'avais un énorme besoin de reconnaissance, tant j'avais peu d'estime pour moi-même. Quelques mois j'avais fait une TS que j'estimais inratable autant parce que j'en arrivais à me détester que j'en avais marre de vivre.

Le déclic vint du forum de Psycho.
Lequel forum avait une mesure. En face de chaque question soulevée, il y avait un chiffre, qui correspondait à l'intérêt suscité par la question auprès de la communauté.

Quand je suis arrivé sur ces forums, j'ai tout de suite foncé sur "vivre une séparation".
Et là j'ai vu le nombre de réponses apportées à chacun des "posts" (j'ai apris ce mot-là pour l'occasion) : entre...0 (!) et 150. La moyenne tournait autour de 10/15.

Effectivement mon tout petit premier post m'a apporté 8 réponses.
Mais aussi un mail, d'une certaine Sylvie, qui m'a soutenu pendant 4 jours, aux termes desquels je devais aller voir mon père qui venait de se faire couper la jambe.

A mon retour, mail laconique de Sylvie qui me disait qu'elle arrêtait toute correspondance avec moi...

Second post, vu que j'étais encore plus mal que la semaine d'avant.
Je me souviens encore par coeur de ce post que j'ai pondu sans trop réfléchir :

Je me traîne lamentablement dans ce monde depuis que j'ai été séparé de celle avec qui j'étais. Mais nous n'avions pas le droit de nous aimer. Depuis 6 ans je me traîne, depuis 6 mois je suis un écorché vif. Je souffre et je fais souffrir les autres, j'en prends de plus en plus conscience. Donnez-moi une raison ( hors la famille ) de rester dans ce bas-monde ça me serait utile..

Et là, miracle : 254 réponses allaient arriver.
Et peu à peu, dans ces forums je devins une sorte de "vedette" car je tenais à voir les posts de ceux qui m'avaient soutenu (entre parenthèses j'en ai vu des vies brisées) et j'essayais à mon tour de leur apporter des mots de réconfort.

Au bout de quelques mois j'étais connu comme le loup blanc. Réussissant même à faire un chiffre impressionnant sur le forum spiritualités, qui n'avait jamais plus de 5/6 réponses.
Là j'en ai eu plus de 160 !

Mais qui dit popularité dit aussi jalousie, et sans vraiment m'en rendre compte j'avais dépassé un pauvre type encore plus atteint que moi (lui cherchait carrément - et réussissait - à se faire des nanas via les forums !) et il a commencé à me prendre en grippe, puis à prendre une bonne demie-douzaine de pseudos, aidé d'une nouvelle conquête encore plus à l'ouest que lui qui avait fait de même.

Bref, le 11 septembre 2005, je jetai l'éponge.

Auparavant j'avais intégré les blogs du site, mais là, pas d'instrument de mesure, en dehors d'un compteur qui pouvait mesurer l'audience mais qu'il fallait qu'on voie de la page.
En plus il n'était pas fiable.

J'avais, en 2005, toujours ce besoin de reconnaissance, et je ne me fiais alors qu'au nombre de commentaires. Je devenais même chiant avec ça, virant toute note qui avait eu le malheur d'obtenir une "roue de bicyclette" en guise de commentaires (zéro donc). Je restais baba devant des gens qui mettaient des dizaines de billets sur une note ne représentant... qu'une photo ! Je saurai bien après (septembre dernier) le fin mot de l'histoire.

Ce n'est pas pour ça que j'ai quitté Psycho.
D'abord, le site était en panne continuelle. La page d'accueil datait de.... 2008!
Je savais aussi que tôt ou tard les blogs de Psycho fermeraient ou deviendraient imbitables.

Hélas je ne me suis pas trompé... Psyblog et quelques autres en savent quelque chose !

Je me suis alors réfugié ici. Au pif.
Et j'ai vu qu'ils avaient des stat à toute épreuve.
- Nombre de visiteurs par jour
- Nombre de visiteurs uniques par jour
- Nombre de notes lues.
- "hit-parade" des notes les plus lues mensuellement.
Et par un simple calcul de CM2, je peux savoir quel lectorat a eu telle note.

Rien à voir avec le nombre des commentaires, qui - je l'ai toujours dit - ne sont que des renvois d'ascenseur. Tu m'as commenté, je vais te commenter...

Alors, amis blogueurs, sachez que le nombre de commentaires ne dépend absolument pas de l'intérêt suscité par votre note.

Des exemples ?

Vers les étoiles - 8 du 2 avril : 2 commentatrices, Cricri et Christel. Cette note a été lue plus de 900 fois ! Et elle continue toujours, classée encore ce mois-ci, 8 mois après sa parution, 12ème des notes les plus lues (sur 420)

I love your attitude, du 22 juin : 3 commentatrices, Captainelili, Cricri et Odile, 1665
lectures !!!

DSK, enfin, du 22 août : 2 commenateurs, Captainelli et Julius, plus de 500 lectures.

Et ce ne sont pas les seuls exemples.

Michel Polnareff 2ème partie, du 15 novembre, 0 commentaires, plus de 80 visites !

C'est sur Hautetfort que j'aurais dû venir en avril 2005, et non pas continuer sur Psycho, car là au moins j'aurais été vraiment fixé sur l'impact de ce qu'écrivais, au lieu de me fier à des commentaires le plus souvent de charité, et aussi, je le reconnais, de marques de sympathie profonde.

A présent, beaucoup moins de besoin de reconnaissance (j'ai grimpé de 6000 places ce mois-ci au top des blogs français, mais ma foi, je m'en fous un peu...) , mais si je continue à scruter ce qui vous plaît dans mon blog, c'est juste pour voir si vous êtes d'accord avec moi, si vous aimez les mêmes choses.
Et dans ce sens je suis heureux de voir que mes notes "Nathalie", si elles ne représentent que 5% de mon blog, sont lues par 20% des internautes.

Je vous embrasse.

12:25 Publié dans Blog, moi, psy | Lien permanent | Commentaires (15)

06/12/2011

Les Ricains lèvent enfin le masque

Lorsqu'a été créé l'Euro, le dollar a cessé d'être la monnaie référente sur la planète.

Gros problème pour les Ricains, qui ont fait le gros dos pendant des années.

Ils ont attendu patiemment la faille, et celle-ci est arrivée en 2008. Hélas (et ça ils ne l'avaient pas prévu) cette faille est venue d'eux-mêmes, avec la crise dite des "subprimes". Crise qui s'est transformée en crise mondiale financière.

Virtuelle.

Car ces milliards de dollars et d'euros perdus n'ont pas été jetés à la mer, non, tout simplement ils n'existaient pas. Comme le font les traders à la bourse, qui achètent "virtuellement" des valeurs, et les revendent tout aussi "virtuellement" lorsqu'elles sont à la hausse. Sauf que les bénéfices, eux, ne sont pas virtuels.

Parfois, comme on "prend" à la belote avec presque rien, comptant sur les 3 cartes à venir et au jeu de son partenaire, ça ne marche pas. A là belote on est "dedans", et à la bourse, ça fait très mal. Kerviel en sait quelque chose.

Bref, avec cette crise d'origine US, la faille était là.

Comment s'attaquer à l'Euro ?

Tout simplement avec des bras armés appelés "agences de notation".

Agences qui d'abord se sont, à pas de loup, attaquées aux plus faibles. Irlande, Portugal, Grèce.

Je mets à l'écart l'Espagne qui elle en revanche a vraiment donné le bâton pour se faire battre avec son projet immobilier pharaonique. Je me souviens d'un collègue de 52 ans à Biarritz, qui en 2006 avait obtenu un prêt espagnol de.... 45 ans !!!!

Puis, second temps, c'est l'Italie qui a été dans le collimateur.

Troisième temps, la France. Facile de s'attaquer à un pays en pleine campagne électorale.

Voici 4 semaines, la nouvelle tombait : dégradation de la note française. Mais devant la menace planétaire de cette décision, l'agence a dû battre en retraite, et arguer d'une "erreur technique" !

Mon Q ..... !

Aujourd'hui, les masques sont enfin tombés. Une agence a menacé les "meilleurs éléves" de la zone Euro (dont l'Allemagne) de les dégrader de deux crans !!

Les Allemands en sont tombés des nues, se sont demandé pourquoi, pourquoi eux ?

Simple : le but de ces agences - et par delà du gouvernement américain - c'est de faire tomber l'Euro. Et cela, ce n'est vraiment aujourd'hui que l'Europe l'a compris.

Alors, je re-pose la question, celle que j'avais déjà posée voici un mois et demie

http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2011/10/19/2012-l...

Cela sert-il vraiment à grand chose de se rendre aux urnes, quand on sait QUI dirige vraiment les pays ?
Avec, bien évidemment des Européens - paravents, comme Christine Lagarde à la tête du FMI qui inaugure les chrystanthèmes !

Les USA - via leur bras armé des agences de notation - ont déjà fait chuter les gouvernements grecs, italiens et espagnols.

A qui le tour ?

Ou alors, arrêtons le massacre et n'écoutons plus, tous en Europe, ces monstrueuses machines qui ne font pas que prédire les catastrophes mais aussi les provoquent.

Je vous embrasse.

05/12/2011

OUI à la concurrence sur les voies ferrées françaises !

 "c'est dégueulasse".

Telle a été la réaction - à chaud - d'Alain Souchon, invité du journal de France 2 quand a été évoqué le préavis de grève des cheminots portant sur les 4 week-ends de décembre, "parce qu'on manque de considération face aux nouveaux changements d'horaires le 11 décembre" (traduire "parce qu'on manque d'augmentation"....).

Delahousse a eu beau couper le sifflet très vite à Alain, le message est passé.

Il faut quand même savoir qu'en Franche-Comté, cela fait déjà plus d'un mois et demie que les cheminots sont en grève. Motif de ce mouvement : "il n'y aura pas de contrôleur sur la nouvelle ligne entre Besançon-Ville et Besançon-TGV". 8 kilomètres ... !

Il n'y a déjà plus de contrôleur sur les TER partant après 21h depuis le triste épisode de janvier 2005 (viol d'une contrôleuse sur un TER près de Brive), mais ça, personne n'en parle.

 

Je sais.

J'ai fait partie d'une entreprise nationale qui est partie de rien au début du siècle - du temps où elle s'appelait l'ONM -, pour arriver à "presque rien" dans les années 60, puis a explosé grâce à de nouveaux instruments de mesure et à l'informatique dans les années 90, où elle est devenue la plus performante du monde.

Mais le pouvoir de droite a supprimé le monopole de notre entreprise (qui a alors perdu son appellation "nationale") et tout le monde pouvait alors s'engouffrer dans la brèche. Ce qui lui a porté un rude coup.

Puis ça a été l'achèvement par la fameuse "RGPP" de sarkozy (mon nouveau clavier refuse les majuscules j'ignore pourquoi, mais là je ne reviendrai pas en arrière lol, je laisse comme ça) c'est à dire le démantèlement général de la plupart des entreprises publiques qui n'auraient pas les moyens de paralyser le pays si elles se mettaient en grève.
La SNCF a donc été épargnée, mais pas mon entreprise, qui quand même a sauvé des millions de vies depuis sa création.

Bref, j'ai dû partir précipitamment en retraite, sachant qu'on devait fermer mon centre au plus tard en 2014 et que d'ici là les gens qui partiraient ne seraient remplacés qu'à raison de 1 sur 3 (à mon arrivée en 2007 nous étions 7, actuellement "ils" sont 3...)

J'aurais donc des raisons d'être contre l'ouverture à la concurrence.

Mais pour les trains, RAS LE BOL !!!

Je suis un amoureux des trains, abonné à la Vie du rail depuis... 1964 !  A Rail Passion depuis sa création en 1996.

Mais les grèves de Noël, alors là basta !
C'est un des moments privilégiés de l'année où tout le monde peut se retrouver en famille, et seule la route ou l'avion seraient donc permis ? Avec deux fois plus d'usagers sur un réseau routier verglacé voire enneigé la plupart du temps ?

Cette année, un Paris-Rome passant par Dijon, le Haut-Doubs et la Suisse est créé par une société privée.

J'espère de tout mon coeur que cela va aller en augmentant, afin que ces messieurs les conducteurs de train payés plus que des profs d'université et pouvant prendre leur retraite à 52 ans (Oui ils ont bossé la nuit, mais moi aussi, jusqu'à 57 ans !! ) comprennent qu'ils ne sont plus les Rois et ne peuvent plus décider de prendre des millions de gens en otage.

Et je serai indulgent, je ne parlerai pas des 3h20 de trajet pour effectuer 77 km que j'ai effectués régulièrement durant l'automne et l'hiver dernier pour rallier Lons le Saunier et Pontarlier...

Sincèrement, à prix égal (le billet de train, même acheté 3 mois  l'avance, est très cher, parfois 4 fois plus que l'avion) entre une entreprise privée qui certes peut faire aussi la grève, mais pour des motifs vraiment "valables", et la SNCF je n'hésiterais pas une seconde...

Attention Messieurs les Cheminots ! Vous êtes en train de scier la branche (confortable) sur laquelle vous êtes assis...

Je vous (pas les cheminots) embrasse.

03/12/2011

Opération Témesta

Après mon succès face à l'Atarax, où j'étais passé de 200 mg à 0 en 5 mois, place désormais au plus dur : le Témesta.

Si l'Atarax était lié à un stress au boulot, il n'en est pas de même pour le Témesta, car je prends celui-ci depuis près de 40 ans. Horaires décalés obligent....

La posologie était variable, entre 1 et 5 mg. Mais disons que la "normale" a été le plus souvent de 2.5 mg, le petit comprimé jaune.

Comme pour l'Atarax, je vais procéder par paliers successifs :

• en décembre, je vais diminuer ma dose de 10%, en passant de 5 à 4.50 mg.

• en janvier ce sera de 11.1 % en passant de 4.50 mg à 4.

• en février ce sera de 12.5 % en passant de 3.50 mg à 3.

• en février ce sera de 8.3 % en passant de 3 mg à 2.75.

• Enfin en mars, ce sera de 10% en passant de 2.75 à 2.5.

Là je m'accorderai une petite pause, avant d'entamer une nouvelle descente.

Je dois le dire, ce ne sera pas facile !

L'avant-dernière nuit je me suis réveillé à 3h du mat, et j'ai dû prendre un somnifère léger pour me rendormir.

La nuit dernière, du mieux, c'est à 6h30 que je me suis réveillé, et j'ai attendu 7 h pour sortir des draps.

Bien entendu, comme pour l'Atarax, je vous tiendrai au courant.

Je vous embrasse.

10:15 Publié dans moi, psy | Lien permanent | Commentaires (2)

02/12/2011

Vol magique

Image (12).jpg

Je pars
Le vol de nuit s'en va...

Nous étions arrivés très tôt et de ce fait j'avais pu avoir un hublot, ne donnant pas sur les ailes.
J'avais choisi le côté droit pour avoir la vue vers le sud, si jamais le ciel était clair.

Il le sera, tout au long du parcours.

19h40 (heure française), décollage. Le spectacle du Pont Vasco de Gama où passe l'auroroute est déjà magique. Même si je n'ai pas choisi le bon côté pour voir Lisbonne.

J'ai tout sur moi : ma montre qui me donne à la fois l'heure et l'altitude et qui en plus fait boussole !
Plus ma carte Michelin Europe et un rapporteur ! Oui, je sais je suis maniaque en avion !

Pendant la première heure, on sent que la péninsule Ibérique est quasi-désertique. J'arrive quand même à un moment donné à distinguer Madrid, l'altitude de 12.000 m permettant de voir jusqu'à 400 km !!
Depuis le départ ma boussole indique le cap 060 degrés soit est-nord-est. Je n'ai qu'à tracer un trait sur ma carte pour voir par où on va passer.  Mais Bâle étant quand même plus au Nord, je sais qu'à un certain moment il faudra "tourner à gauche".


• 20h40, repère 1 sur la carte. Après avoir survolé des contrées avec de temps en temps des lumignons éparpillés, des lumières de plus en plus nombreuses apparaissent. J'ai d'abord du mal à distinguer, mais d'après mon trait, ce ne peut être que Lourdes que nous survolons.

Puis, progressivement, je vois de plus en plus de villes. Des petites, des moyennes, jusqu'à l'horizon. Mais rien de très important.

• 20h50. Le choc. Nous passons au-dessus de Toulouse. Repère 2 sur la carte. Magnifique, Toulouse vu à 12.000 mètres ! On distingue nettement la courbe de la Garonne et le Périphérique...

Quelques minutes après, c'est Albi, on suit toujours la fameuse ligne. Et au-delà d'Albi, je vois d'autres villes : Castres, Carcassonne, Narbonne, Béziers !!!

Un peu après, c'est Millau, à la forme si caractéristique. Et au-delà, je vois distinctement les villes du littoral, de Perpignan à Montpellier.

Bing !
Il nous reste quand même plus de 500 km à faire, mais le cadran de mon altimètre m'annonce que la descente est déjà entamée. Elle sera d'à peu près de 150 mètres/minute, régulière...

• 21h05, autre choc. Repère 3.
Je l'avais prévu sur ma carte, c'est bien Mende que je vois en-dessous de moi. Dieu que ça s'est agrandi.... Je distingue le rond des boulevards de ceinture et la route vers la "banlieue" nord-ouest, toujours très éclairée.
Et au-delà, des villes "fétiches", comme Alès et Nîmes.  Avec toujours en toile de fond cette ceinture lumineuse du littoral... Comme le faisait remarquer Carla, le Golfe du Lion se distingue assez bien, de Toulon, très loin, à Perpignan en passant par Marseille (énorme) et Montpellier.

Mais ce qui me surprend, c'est toujours cette direction est-nord-est.... On fonce droit vers le Mont-Blanc, bien plus au sud que Bâle (même si on le voit des alentours de cette ville - cf ma note "photos").

C'est à présent la Vallée du Rhône que nous apercevons. Les villes s'enchaînent, petites et grandes : la plus proche est Valence, mais on distingue Montélimar, Orange, Avignon.... J'ai bien pris des photos mais elles ne donnent rien, hélas...  On survole Valence à 21h20, à 9.000 m d'altitude.

• 21h30, amorce de virage vers la gauche (repère 4)
J'ai juste le temps de voir Grenoble en forme de triangle. Rien derrière, les villes sont à présent nichées dans des fonds de vallée.

Chambéry est survolée quelques minutes plus tard, à une altitude de 6.500 m. On distingue à ce niveau de vol beaucoup plus de choses, notamment les places.

Puis c'est Annecy, chose confirmée par le co-pilote. Au loin de moins en moins de lumières, les Alpes cachent tout.

• 21h45, nous survolons Genève (repère 5) à 4500 m d'altitude. Le littoral du Léman est très visible. Mais rien d'autre au-delà, car déjà, nous arrivons au-dessous des sommets des Grandes Alpes Valaisannes et Bernoises.

• Quelques minutes plus tard, c'est Pontarlier !!! (Repère 6) La forme de la ville (une sorte de fourche) est très facile à reconnaître, surtout 2000 m au-dessus ! Il faudra que je sorte, les lundis, mercredis et vendredis vers 21h50 pour essayer d'entendre un avion....

• Toujours plus bas, et sur les coups de 22h, c'est l'immense agglomération de Belfort-Montbéliard (repère 7) survolée à environ 1000 mètres.  On a l'impression de faire du rase-mottes !

• Puis c'est Mulhouse (repère 8) d'où j'arrive à lire les enseignes des hypermarchés !!

On descend encore, les voitures deviennent très visibles, les gens aussi. Y ayant travaillé en 2007, je sais que l'on va passer au-dessus de la voie ferrée avant d'amorcer l'entrée de piste.

22h10, on est posés, à l'heure.

Bravo, Easy Jet !

Et surtout Merci...

Je vous embrasse.

A présent, EDF ne se contente plus de se f... de ses clients, elle les tue !

Oui, indirectement, je ne vois pas un employé de cette noble institution payé par nos impôts arriver kalashnikov à la main pour tuer l'usager... Non !

Pour moi ça fait déjà 3 mois que cette noble entreprise d'état (enfin en partie) me fait lanterner avec ses deux filiales : ERDF et le Consuel.

Mais bon, si ça fait déjà 6 mois que je rembourse 200 euros de crédit pour mes panneaux photovoltaïques (12% de notre revenu de retraités) bloqué par ces hydres anonymes, je suis encore en vie, c'est déjà ça !

Car j'ai pu lire ce matin :

Sans titre.jpg

On vit une époque formidable, vous ne trouvez pas ?  Orléans qui avec son "papy Voise" manipulé  avait fait passer le Pen au premier tour !!!!
L'Histoire a de ces retournements...

Bon, je file m'expliquer avec les impôts, qui me réclament 54 euros de "forfait journalier" pour les 3 jours où ma femme était en coma articifiel à Dole.

Je vous embrasse