31/01/2012
Le danger d'aborder certains sujets
Comme celui, par exemple, des chanteurs.
J'aime bien regarder les (très rares) liens qui aboutissent à mon blog, et j'ai été intrigué par l'un d'entre eux.
J'ai suivi la piste, et j'ai constaté qu'il s'agissait d'un forum de groupies de Sheila.
Et je suis tombé sur un post me concernant : Le tabac de l'école est finie ? Une rumeur !
Bien sûr, ayant osé écrire cela, je me suis fait tomber dessus à bras raccourcis !
Mais je persiste et signe, ma "saga" précisant bien que j'étudiais la carrière des chanteurs en fonction du hit-parade de SLC, et , désolé, à propos de l'Ecole est finie, le hit a été sans appel.
Non classé à sa sortie, n°15 en avril et n°4 en mai :
Il est certain que ce titre, une fois Sheila connue, a été repris dans tous ses tours de chant et passé et repassé à la radio. Mais à l'époque, un succès honnête sans plus.
En outre, l'excellent récapitulatif des hit-parades 1950/1998 de Daniel Lesueur (éditions alternatives et parallèles) est encore moins sympa que SLC, ne classant la fameuse école que...15ème, au mois d'avril 63 !!!
Mais au-delà de Sheila, il y a la façon dont on juge mon blog :
• un certain "ff" écrit que "je ne semble pas malveillant (merci) mais que je m'égare en voulant parler de la carrière de Sheila à travers le prisme de Salut les Copains. J'ai résumé.
Peut-être, mais c'est la règle du jeu que je me suis fixée, même si au fil des notes, je m'aperçois effectivement que si le hit de SLC est un excellent aide-mémoire, il est sans doute partial.
Mais ce M. "ff" donne aussi dans l'hypocrisie !
"Naturellement et au cas où..., je précise que je n'ai pas posté le lien de son blog pour que certains tarés aillent le lui pourrir avec des messages d'insultes."
Voici le début du post de cet aimable jeune homme :
Où vous pourrez constater que le lien y figure bien... !
Vous pourrez aussi constater que jusque-là, je n'ai pas encore reçu de messages d'insultes...
• Un certain Michel a alors répondu, en disant "Oui, j'avais déjà vu ce blog, mais je n'en avais pas parlé car il est truffé d'erreurs..."
Sympa !!!
• Puis le même Michel insiste sur le côté "marrant" (risible quoi) de mon blog...
• Là-dessus une certaine Carole en remet une couche : Ça t'apprendra à aller mettre ton nez dans les blogs de vieilles vartaniennes dans le placard!
Bientôt ce bloggueur va nous démontrer que Sheila n'a jamais eu de succès, puisque SLC en parlait moins que de ses "produits-maison" (Vartan donc)"
Apparemment cette dame n'a pas lu que je me fiais intégralement aux hits de SLC, référence pourtant indiquée chaque dimanche.
Mais sa mauvaise foi m'étonne, quand même. "Bientôt ce bloggueur va nous démontrer que Sheila n'a jamais eu de succès".... Alors que je cite régulièrement sa première place de chanteuse chaque année ou presque !
• Propos heureusement relativisés par "FF", qui reconnaît que je n'oublie pas de souligner la suprématie de Sheila chaque année. Et que je pleure en écoutant Adios Amor. Ca doit être un bon point pour eux, ça !
• Puis en parlant de moi, un certain cruisingboy, répond ..." qu'il n'est pas gérontophile" !!!
Vous me connaissez, je me donc suis inscrit ce matin à ce forum et essayé de tenter de remettre les pendules à l'heure, si tant est qu'on puisse le faire dans un forum. J'ai déjà la triste expérience d'un forum de harpies en 2005 (Rock the Casbah) d'où je suis sorti en lambeaux.
Sinon, ces avis d'"experts" me font un peu sourire, et si vraiment quelqu'un peut se permettre de "juger" mes écrits, ce sont les interprètes eux-mêmes, comme l'a fait M. Gérard Palaprat.
Le reste n'est que littérature !
Amis gérontophiles, je vous embrasse.
Rajout de 20h55 : j'ai enlevé le lien de ce site, car à les lire, je pense vraiment être tombé sur une secte ! J'espère que Sheila a d'autres "fan-clubs" que celui-là, je l'espère pour elle car ce sont vraiment des fous furieux, comme j'en ai rarement vu en 9 ans de forums et de blogs...
Rock the casbah à côté sont des moines tibétains. Je ne tiens pas du tout, mais vraiment pas du tout à faire de la publicité à ces hystériques.
Heureusement que je sors de pause :)
12:00 Publié dans Blog, Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (8)
29/01/2012
Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : SHEILA - IV
1972.
Pendant que Ringo va s'envoler dans le hit-parade, Sheila a une légère faiblesse. Samson et Dalila, qui sort en février n'aura droit qu'à une 4ème place fin avril. Elle, je ne veux qu'elle sera numéro 3 après avoir été numéro 1 en février.
Pire sera la destinée du mari de mama, disque sorti en juin qui devra attendre septembre pour décrocher la 6ème place. Trop belle pour rester seule aura été numéro 1 à l'été. C'est à peu près à cette époque que les deux tourtereaux se déclarent leur flamme.
C'est leur mariage qui va "sauver" la chanson suivante de Sheila, une poupée de porcelaine, qui sort fin octobre. Elle entre dans le hit en novembre en 17ème position. Ringo également avec ma jalousie, direct 7ème. En décembre, Sheila monte 9ème, Ringo est déjà sur le podium. En janvier 73, elle accède à la 4ème place tandis que son fiancé officiel descend à la 12ème.
En février, c'est leur mariage. Lequel aura une grande influence sur la destinée de la poupée, car après avoir amorcé une descente, cette chanson remontera jusqu'à la première place !
Du coup Carrère envisage de profiter de la chose.
En attendant, Sheila reste en tête des chanteuses en 1972, année du grand chambardement qui aura vu la disparition temporaire des "grandes" (Sylvie, Françoise Hardy, Mireille Mathieu). Sa dauphine se nomme Véronique Sanson...
1973.
Le "coup" de Carrère c'est d'enregistrer une chanson par les nouveaux mariés. Les gondoles à Venise sortent juste après leur mariage, et tout naturellement prennent la première place en avril. Deux semaines seulement, on aurait pu penser mieux.
Adam et Eve sort en mai, mais ne dépasse pas la 7ème place en juin. Ringo WC, avec une bague un collier fera mieux et sera 4ème en juillet.
Sheila attendra octobre pour sortir Mélancolie, qui arrivera à la 2ème place à la fin de l'année. Ringo, lui, se contentera de la 10ème place pour une heure une nuit.
J'arrête là le parallèle entre les deux tourtereaux, on le voit leur carrière est à peu près du même niveau.
Sheila va bien sûr garder sa première place côté chanteuses pour 1973, elle sera même la seule femme dans le top 20 des interprètes, au milieu de 19 mecs !
1974.
Est-ce une chanson autobiographique ? Le couple sort en février, et va prendre la première place pendant 4 semaines en avril et mai.
En juin, tu es le soleil sort et elle est rassurée avec la victoire de Giscard que l'armée rouge ne défile pas sur les Champs-Elysées (cf sa chanson de juin 68). La chanson sera 2ème fin août.
Ne fais pas tanguer le bateau (autobiographique ?) est dans les bacs en novembre, elle se classera elle aussi n°2 en décembre.
Sheila gardera encore sa première place des chanteuses pour 1974, alors que Sylvie Vartan amorce un timide retour.
Voilà.
La période SLC est donc terminée, je vous laisse le soin de "googler" pour trouver des sites qui parleront certainement mieux que moi de Sheila.
Je vous embrasse.
01:08 Publié dans Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
24/01/2012
Pause
Rassurez-vous je ne suis plus le maniaco-dépressif en voie de guérison mais aussi en mal de reconnaissance que certains d'entre vous ont pu voir sur le site Psychologies.
Mais je ne peux que constater un certain essouflement de mon blog.
• Côté audience d'abord :
Je suis parti de 39 visites quotidiennes le premier mois.
Puis quelques semaines plus tard, je doublais la mise avec 73 visiteurs /jour en septembre 2010.
Puis ce fut le "désert virtuel", à savoir que j'arrivais à Ouhans fin octobre 2010 et je passais au bas-débit. Bas débit aussi pour mes notes, mais malgré cela, vous avez tenu le coup, avec 82 visites/jour pour novembre, 80 pour décembre, 85 pour janvier, 92 pour février.
Le 4 mars, j'avais l'ADSL !!! Début de l'esquisse d'une légère montée, avec 98 visiteurs/jour (je vais dire v/j, ça sera moins fatigant lol) pour le mois de mars, suivie à nouveau d'une baisse sur laquelle je me suis posée pas mal de questions, avec un creux de 85 v/j pour le mois du 20 avril au 19 mai.
Puis, j'ignore pourquoi, ça a recommencé à grimper. A bien grimper même. 112 v/j en juin, 135 en août, 146 en septembre, 152 en octobre, 165 en novembre, 188 en décembre !!!
Mais j'observe de nouveau une baisse, légère certes, qui m'amène à me poser des questions.
Déjà j'écarte "la faute du lecteur". Si cette idée conne avait pu pendant mes années de parano me traverser l'esprit, ce n'est qu'à moi qu'il faut que je m'en prenne.
Or, que proposé-je au lecteur récemment ?
• Ma lutte contre la mutuelle Swisslife.
• Mes dêmélés avec EDF.
• Mon refus de participer à la campagne de prévention Hémoccult.
• Une carte de géographie où j'exhibe fièrement les endroits où j'ai été invité à prendre un repas ou à dormir.
• Une webcam
• Une "rediffusion" (le tobbogan de la mort)
• des photos de vacances.
Voilà depuis le début de l'année !
Et si je fouille encore plus, savoir quelles sont actuellement mes notes les plus lues, alors je trouve en tête - pour le mois - mais quel âge ont nos chanteurs, 835 lectures depuis janvier, attention à l'arnaque Swisslife (222 lectures) I love your attitude (211) !
Des réponses Google....
Ma première note "perso" est face-blog, qui arrive loin très loin derrière.
Alors face à tout ça, plutôt que de persévérer dans l'erreur, je vais un peu me sevrer. M'octroyer une pause, tant sur les blogs que sur Facebook d'ailleurs, afin de mieux repartir quand j'aurai moins la tête dans le guidon !
Ce n'est pas un départ en vacances déguisé, je reste chez moi et je continuerai à répondre à vos commentaires, et même à continuer la saga de Sheila. Mais pendant quelque temps, je vais prendre un peu de recul, sachant que mon audience sera aussi en recul mais ce sera pour la bonne cause !
Je vous embrasse.
12:09 Publié dans Blog, moi, psy | Lien permanent | Commentaires (17)
22/01/2012
Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : SHEILA - III
1968 /1971
On avait laissé Sheila en juin 68, où elle exprimait pour la première fois ses opinions politiques avec une chanson qui disait tout le "bien" qu'elle pensait des étudiantes, selon elle toutes riches et guindées.
Verdict de SLC : pour la première fois depuis 1965, Sheila n'a pas décroché la première place au hit de SLC, ni même la seconde.
Carrère s'aperçoit de la bévue, et n'attend pas la rentrée pour sortir le disque suivant, long sera l'hiver. Longue aussi sera sa montée dans le hit, car rien en septembre, puis une 6ème place en octobre, une 3ème en novembre, et enfin la première en décembre. 4 mois pour retrouver "sa" place, avec une chanson ma foi fort jolie avec une superbe orchestration.
L'autre face, la vamp, sera classé dans les 10 premières.
Malgré tout, Sheila restera 1ère chanteuse pour l'année 68, 4ème interprète derrière Johnny, Cloclo et Adamo.
1969.
Sheila a, entretemps, en octobre, enregistré Arlequin, mais cette chanson aura bien du mal à pénétrer dans le hit. Il lui faudra attendre...4 mois pour avoir droit à l"antichambre", mais arrivera quand même numéro 1 fin mars.
Carrère lui sort ses disques comme un métronome, tous les 3 mois, et c'est ainsi que Love Maestro please sort en janvier, mais devra attendre la fin du succès d'Arlequin pour arriver sur les marches du hit. 12ème en mai, 2ème fin juin.
Ce coup-ci, Sheila attendra patiemment 6 mois pour que soit dans les bacs Oncle Jo, sorti en juillet.
18 semaines de présence à partir d'octobre mais seulement un podium. Son adapation d'un standard des Blue Sisters, il est tellement jaloux, ne dépassera pas la 24ème place.
Sheila est toujours première chanteuse en 1969, mais perd un rang parmi les interprètes, dépassée à présent par Michel Polnareff.
1970.
Julietta, son 23ème disque et dernier 4 titres sort en février. Il obtiendra une belle double seconde place en avril et mai, n'arrivant pas à dégommer Sardou (et mourir de plaisir) ni ensuite Polnareff (un train ce soir).
Ma vie à t'aimer, son premier single, fera un semi-bide : arrivée avec une prometteuse 9ème place en juin, elle rétrogradera ensuite.
Sortie en septembre, reviens je t'aime aura une carrière longue (23 semaines de présence) mais plafonnera à la 5ème place en janvier 71.
Pour l'année elle perd encore 2 places chez les interprètes (7ème) et se fait doubler par Sylvie côté chanteuses. Mais elle va vite récupérer son trône...
1971 va marquer un tournant.
En février elle sort Les rois mages, qui va lui donner un second souffle : 6 mois de présence d'avril à septembre, 13 semaines parmi les 10 premières de mai à août, 10 sur le podium de fin mai à mi-juillet, et la première place pendant 3 semaines en juin.
En septembre, sous le label 6061.139 elle sort blancs jaunes rouges noirs, qui ne dépassera pas la 4ème place en novembre. Chez Carrère, le disque précédent 6061.138 était le premier d'un beau jeune homme, Ringo Willy-Cat, intitulé l'Homme. Pour moi sa plus belle chanson.
En décembre, sous le label 6061.144 elle se met en duo avec Aldo Maccione qui est au sommet de sa popularité pour chanter une niaiserie intitulée j'adore qui arrivera 5ème en février 72. Juste avant, sous le label 6061.142, le jeune Ringo faisait paraître elle je ne veux qu'elle qui allait arriver numéro 1 en mars 72.
Pour cette année 1971, Sheila récupère sa place de première chanteuse, toujours en haut malgré son faux pas de juin 68.
Son Histoire d'amour avec Ringo Willy-Cat ne sera pas un coup monté pour remettre Sheila en selle (elle est au sommet) ni pour mettre le pied à l'étrier à Ringo (qui sera numéro un presque d'entrée).
Pour l'instant ils ne se sont que croisés chez Carrère (elle avec les labels 135, 139 et 144, lui avec les 138 et 142 - pour la petite histoire le 136 c'est Elvira d'Hervé Vilard et le 141 Inoubliablement de Jacques Monty) et ne s'apprécient guère (source "SLC" de 1972) mais très vite va se nouer une belle histoire d'amour, non fabriquée comme ce fut le cas pour d'autres.
On retrouvera Ringo à la fin de ma saga, ordre alphabétique oblige.
Sheila période Ringo, c'est pour la semaine prochaine.
Je vous embrasse.
16:25 Publié dans Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
19/01/2012
M occulte
Non, je ne vais pas écrire là une note sur un chanteur que ma foi je n'apprécie que très très modérément...
C'est d'un test de dépistage qu'il s'agit. "Hémoccult", entièrement pris en charge par la Sécu, ça mérite d'être souligné.
La lettre dit que c'est un test destiné à dépister le cancer du côlon, et qu'il faut en parler à son médecin traitant qui donnera tous les renseignements.
Ce que j'ai fait ce matin.
A ce niveau, je tiens quand même à demander à toutes les personnes sensibles d'arrêter de lire ma note...
______________________________________________________________________________
Donc, quand je montre la lettre ce matin au docteur, celui-ci me sort un petit matériel, assez bizarre.
Et m'explique comment procéder.
D'abord, ça se passe dans les WC. Quand vous avez envie de faire la "grosse commission", vous placez une assiette en carton dans la cuvette.
De manière à ce qu'aucune de vos selles ne se perdent.
Là vous récupérez l'assiette
(j'avais prévenu !)
Puis vous prenez le matériel fourni par le docteur.
Qui se compose d'un morceau de carton , muni de 6 trous et d'une petite pelle en carton également.
Là, vous prenez un morceau de m... et vous l'étalez dans deux des trous à l'aide de la petite pelle
Puis vous refermez le carton sur les deux trous ainsi "comblés" et vous laissez macérer jusqu'au lendemain matin !
Parce que ça doit se faire trois jours de suite...!
Une fois vos six cases remplies, vous envoyez ça par la poste à l'adresse indiquée. Et non pas à votre pire ennemi ! C'est vrai que je me verrais bien envoyer ça à Aix...
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais sincèrement, pas question ! Je ne vais pas sombrer dans la scatologie de haut niveau pour savoir si j'ai des "chances" d'avoir le cancer du côlon.
Statistiquement, je me suis renseigné, j'ai une chance sur 25.000 de l'avoir un jour. A rapporter aux statistiques du cancer de la prostate (1 chance sur 729, soit 35 fois plus). Et là, une simple analyse de sang suffit.
Quand, pour le cancer du côlon, on pourra faire de même alors, d'accord.
Mais n'étant pas ni scato ni un animal, je me refuse totalement à me faire "hémocculter" !
Je vous embrasse.
14:07 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (8)
15/01/2012
Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : SHEILA - II
On avait laissé Sheila en décembre 1965 avec - enfin - son premier numéro un, le folkore américain, 66 allait concrétiser la chose.
J'avais oublié de parler du duo avec Akim en septembre 65, celui-ci, devant le juke-box s'avèrera un flop, avec une 44ème place !
En revanche, sort en mars 66 le cinéma, qui allait truster la première place 4 semaines durant en avril et mai. L'autre face je t'aime restera dans l'antichambre, mais sera pour moi à part, car étant une des préférées d'une jeune personne - avec qu'elle est belle de Mireille Mathieu - ce qui fera que je la passerai dans le juke-box de son grand-père environ 200 fois pendant l'été.. ! Presque gratos, je l'avoue...
L'été, où on peut la voir dans un film, un de ces films spécialement fabriqués pour les vedettes (style d'où viens-tu Johnny ? ou Les Arnaud pour Adamo) et bien évidemment la chanson qui va avec, bang bang, sera classée avant même la sortie du disque en juin ! 6ème en mai, 1ère en juin, 3ème en juillet, ce disque aurait pu faire partie des innombrables tubes de cet été-là... Il sera classé jusqu'à mi-octobre !
Suit début novembre l'heure de la sortie, qui elle aussi sera au sommet, mais juste une petite semaine.
Sur l'ensemble de l'année, Sheila rétrograde à la 3ème place des chanteuses, France Gall repassant devant elle. 3 numéros un, oui, mais aucune autre chanson de classée.
1967.
Le disque suivant, qu'elle sort en mars, va faire un triplé !
La famille, chanson très niaise occupera cependant la première place en avril. Pamela sera 7ème en mai, et impossible n'est pas français flirtera avec les 20 premières entre mars et avril.
Après la guimauve, le diamant. Ayant bien compris la leçon de l'été précédent, elle va cette fois se placer dans la course avec ce qu'il faut, un slow langoureux avec des paroles cruelles mais géniales.
Parallèlement la face B, très jazzy, le jour le plus beau de l'été, va faire son petit bout de chemin, 18ème en juillet, 10 ème en août et même 6ème en septembre.
Mais l'important c'est la face A, qui réussira bien au-delà des espérances de la chanteuse, tube de l'été avec la première place 4 semaines en juillet, la seconde place 7 semaines d'août à septembre !
Ce sera d'ailleurs le plus gros succès de toute sa carrière :
Tain, le jour où je garderai les yeux secs en écoutant cette chanson n'est pas encore, mais vraiment pas arrivé !!!
On reprend ses esprits, et on file au mois d'octobre avec un beau raté de pochette ! C'est une chanson gnan gnan, le kilt, que Carrère avait décidé de lancer, mais ce kilt-là n'ira pas plus loin que la 15ème place...
En revanche la face B dans une heure, chanson émouvante aussi, à base de trompettes comme le voulait l'époque (le monde est gris le monde est bleu, mais quand le matin, etc) arrive directement 5ème en novembre, puis prend la première place début décembre. Encore 2ème en janvier, elle restera classée jusque début mars...
Et ce disque fera aussi un triplé, avec oh mon Dieu qu'elle est mignonne, qui se paiera le podium début janvier !!!
Cette année 67 aura été bonne pour Sheila, qui enfin devient première chanteuse française, et rate la première place "tout court", de justesse derrière un Adamo au mieux de sa forme.
1968
Son disque de mars sera historique ! Car si Dalila se classe tout de suite en tête, la face B quand une fille aime un garçon sera également numéro 1 !!! fin mai (68) très exactement. Et elle restera sur le podium jusqu'en juin...
On peut dire que Sheila a atteint là son sommet. Tube de l'été en 67, double numéro un ensuite, la consécration.
Mais elle va commettre une faute grave.
Sheila a 23 ans, et tout comme Johnny, pense qu'elle est assez mûre pour se lancer dans les chansons engagées et va revendiquer ses opinions politiques dans une chanson. Même soft...
Mai 68 va lui inspirer Petite fille de français moyen sortie.... juste après l'écrasante victoire de la droite aux législatives (on n'est jamais trop prudent, des fois que les Rouges l'emportent dans les urnes...)
Les petites filles précieuses des grandes familles
N'aiment pas du tout s'lever tôt le matin
Grave est le problème avant qu'elles se maquillent
En moins de trois heures faut prendre un bain et s'faire les mains
Avant d'aller courir les magasins
Voir les collections, les tableaux, les orfèvres
C'est fatiguant, c'est éreintant ça c'est certain
Tandis que moi qui ne suis rien
Qu'une petite fille de français moyens
Quand je travaille oui je me sens bien
Et la fortune viendra de mes mains
Elles commandent toujours leur p'tite voiture
Qui vient d'gagner l'rallye le plus connu
Mais n'leur parler pas surtout littérature
Car elles savent tout du dernier livre qu'elles n'ont pas lu
Elles vont voir toutes seules des films étranges
Auxquelles personnes ne comprend jamais rien
Elles abordent gaiement car rien ne les dérange
La dialectique, la politique et l'art ancien
La face B, la petite église, sauvera l'honneur avec une 10 ème place en septembre.
18:59 Publié dans Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (2)
14/01/2012
Je ne connaîtrai jamais le pays où ma mère a grandi
Ce pays, c'est la Tunisie.
Mes parents se sont connus là-bas, en 1932, et s'y sont mariés en 1936.
Dans la même ville que le chanteur FR David, que le maire de Paris Bertrand Delanoë.
Ma mère est issue d'un père languedocien, dont j'arriverai grâce à un site de généalogie à démontrer le cousinage avec les rois de France, et d'une mère Franc-Comtoise. De ce côté je suis remonté au XIIIème siècle.
Mon père, né à Marseille, est issu d'un père Breton (j'ai remonté mon nom de famille jusqu'à 1610, le berceau étant situé... à 8 km d'où habite actuellement ma fille) et d'une mère Marseillaise, Julie, dont hélas je ne connais que la date de naissance, 1888.
Les gens qu'on appelle "pied-noirs" sont riches de racines. Je plains sincèrement mon épouse, de n'avoir pour ancêtres que des gens du même département (76).
Moi, je suis "pluriculturel". Je me sens partout chez moi, à Paris bien sûr où je suis né et où j'ai passé 23 ans de ma vie (21.5 +1.5).
Dans les Cévennes aussi, où mes parents ont vécu plus de 30 ans, jusqu'à leur mort.
Dans l'Hérault, spécialement vers St Guilhem le Désert où je compte plus de 400 ascendants directs.
Dans le Doubs, non loin de chez moi, où c'est de plus de 150 personnes dénombrées jusque-là (et ce n'est pas fini) que je descends.
Et en Bretagne, où de jour en jour je me découvre des ancêtres.
Le creuset ("melting pot" en français) c'est la Tunisie, où chacun s'est retrouvé parce qu'à un certain moment, la métropole sombrait dans la misère. Les "nouvelles colonies" étaient alors pour beaucoup un véritable eldorado.
Ce pays, je m'étais toujours promis d'y aller. De voir la maison où ma mère a grandi.
Mais pas question d'y aller sans "guide". Je voulais des témoins, pour m'indiquer les lieux exacts.
En 2003 c'était prévu avec mon cousin germain (nous ne sommes que 3 cousins, issus de 5 enfants) mais ça a capoté.
En 2008, idem avec mon autre cousine germaine, mais finalement c'est sa fille Christelle qui a emporté le morceau.
Nous, pendant ce temps, nous frôlions l'endroit. A 3 reprises, en 2008, 2009 et 2010 sommes allés à Malte, à moins de 200 km au sud-est.
Sans le dire à mon épouse, j'avais prévu, pour nos 30 ans de mariage (novembre 2013) d'aller là-bas. Sans guide (il avait un joli nom mon guiiide...) mais pas grave.
Et puis il y a eu le printemps Tunisien.
Suivi de l'Hiver islamiste.
Pas question désormais de mettre un pied où les droits de l'homme (et surtout de la femme) sont bafoués et où les pratiques religieuses font remonter au Moyen-Age.
Ma mère me parlait souvent de "sa" Tunisie. Et quand en 1989 est arrivée l'histoire du voile islamiste, elle m'a bien précisé que de son temps (1912/1947) les seules femmes voilées là-bas étaient... les chrétiennes qui allaient à la messe !
Je me félicite de n'avoir jamais parlé à mon épouse de ce voyage, elle qui aurait tant aimé voir ce beau pays.
De toutes façons, elle sait ce qui s'y passe désormais et n'a plus du tout envie d'y aller...
Je vous embrasse.
21:03 Publié dans détripage | Lien permanent | Commentaires (0)
Face-Blog ?
Deux mondes s'affrontent, sur le Net, et j'avoue que je m'y sens un peu perdu.
Comme beaucoup de mes amis, je crois. Résumons.
1) LE BLOG.
Je l'ai dit, quand j'ai créé ce blog en juillet 2010, c'était à titre "provisoire". Juste le temps de raconter chronologiquement ma vie, avec en point d'orgue, entre 1992 et 2002, Nathalie.
Ensuite ce serait presque du "remplissage", et quand l'inspiration me manquerait, quand je serais de moins en moins lu, alors je tirerais l'échelle.
Mais le problème c'est que si côté commentaires c'est effectivement la bérézina (je sais pourquoi, on y reviendra) côté visites c'est pas mal du tout. Je "roule" à environ 200 visites par jour, et j'ai toujours quotidiennement quelques 350 notes lues (beaucoup en partie, je le reconnais) .
Je ne peux donc pas laisser tomber cet espace, d'autant que je prends du plaisir à écrire ces notes.
2) FACEBOOK
J'ai eu quelques problèmes au début, ne sachant pas comment fonctionnait le truc, mais à présent j'y suis à l'aise.
Le gros avantage de FB c'est d'avoir comme "interlocuteurs" (je n'emploie pas le mot "amis", bien que j'en aie un certain nombre sur le site) un peu tout le monde : D'abord des gens du Net ( qui pour beaucoup ont délaissé le blog qu'ils - elles surtout - tenaient) pour aller sur FB, puis des gens "réels", comme des vrais amis, de la famille. Des sites aussi, comme Télé Mélody ou MétéoCiel. Et enfin des stars, à condition qu'elles jouent le jeu. J'ai envoyé balader l'une d'entre elles récemment parce qu'une histoire louche (elle demandait de l'argent pour venir en aide à quelqu'un qui n'en avait vraiment pas besoin) a révélé que la vedette à qui l'on croyait s'adresser n'était autre que son attachée de presse !
Un autre avantage, c'est l'interactivité.
Par exemple, je poste quelque chose que je crois important sur mon blog. Actuellement dans le meilleur des cas, il faut que j'attende quelques jours pour voir la réaction de deux trois personnes. Certes il y a ma désormais fidèle Téberli, mais pour le reste, c'est moins évident.
Si je poste la même chose sur FB, alors j'ai le résultat en direct. Là je sais que j'ai aussi de fidèles attitrées (Carla, Irène pour ne citer qu'elles) qui réagiront au quart de tour. Et peut s'ensuivre un dialogue sur une de ces "notes", qui peut même se terminer en tchat, voire au téléphone comme ça m'est arrivé avec Aurore Boréale alors que je débutais et que je m'étais vautré sur un truc.
En outre, sur FB j'ai retrouvé des anciennes connaissances du forum de psychologies (Carla, Cristèle, Elke, Evelyne, France, Gwladys, Heidi, Marie-Neige, Muriel de St Denis, Nathalie VDV, Silou, Brigitte), des anciennes connaissances des blogs de Psychologies (Aurore Boréale, Béa, Kerléane, Carole, Corine, Euphrasie, Florence, Françoise, Gaïa, Irène, mes deux Isabelle - Sénéchal et Gaudin, Joëlle, Julie, Mary, Muriel la Basque, Captainelili, Odile, Pénélope, Psyblog, Sabine, Sophie) qui hélas ne peuvent plus me commenter sur ce site que j'ai quitté en 2010.
Comme moi, ils ont dû se partager entre leurs blogs et FB. D'autant que celles et ceux qui n'avaient pas su quitter Psycho à temps se sont vus amputer de leurs écrits entre 2005 et 2011 si par malheur ils n'avaient rien sauvegardé. Ce qui les a incités à essayer de "repartir" ailleurs, soit d'abandonner purement et simplement leur blog.
Moi j'ai les deux. Et je me suis aperçu cet automne que si l'on devenait "négligent" avec ses amis, ceux-là n'ayant que peu de nouvelles de vous vous rayaient - avec raison - de leur liste.
Alors que faire ? Continuer les deux mon Général, en profitant de l'audience de Fb pour faire un lien avec celles de mes notes que je juge les plus utiles à la communauté.
Mais cela a un prix : moins de présence sur les blogs, où, il est vrai, en dehors de mes dêmélés avec les administrations et les chanteurs, je ponds de moins en moins de notes qui ne sont pas du râbachage.
Ma foi, tant que vous continuerez à me suivre, je resterai toujours fidèle aux posts.
Je vous embrasse.
12:06 Publié dans Blog, moi | Lien permanent | Commentaires (13)
12/01/2012
Le temps chez moi
J'avais déjà mis un lien qui pointait vers mon site où j'inscris les relevés de température et les prévisions de temps à 4 jours, mais j'ai pensé que ce serait super d'avoir la photo en instantané du ciel de chez moi.
Grâce à la multiplication des webcams, c'est possible, aussi je vous mets un lien sur lequel il vous suffira de cliquer pour savoir s'il fait beau ou pas.
http://www.webcam-ski.com/interfaces/espace-nordique-jura...
C'est la plus proche, située entre Pontarlier et chez moi, à 10 km à vol d'oiseau.
En plus ça peut donner envie aux gens de venir, je sais que la chape de brouillard givrant recouvre la plaine, et qu'elle attaque de nouveau la vallée de la Loue, et ça peut se terminer comme hier après-midi où on n'y voyait pas à 100 m. Par chance cela n'a pas duré, ce genre de brouillard ne dure jamais en montagne.
Ce serait super si tous les blogs faisaient ça, non ?
Je vous embrasse
12:36 Publié dans actualité | Lien permanent | Commentaires (2)
11/01/2012
Pourquoi Ouhans ???
La genèse de l'histoire est ancienne, car lors de nos vacances 1970, mes parents avaient envisagé, pour leur retraite qui arrivait deux ans plus tard (mon père avait fait la guerre et gagné plein d'annuités) d'ouvrir un petit commerce en Suisse. Un commerce précurseur des Doner Kebab, puisqu'il s'agissait d'y préparer des plats de Tunisie. Ma mère n'avait pas oublié la réflexion de Georges Moustaki (oui !) alors qu'elle travaillait à l'époque - 1968/1969 - chez Françoise Arnoul : "Yvonne, votre couscous est le meilleur du monde".
Venant d'un Grec qui avait énormément voyagé de par sa notoriété, c'était une sorte de "César"...
Ils feraient leur commerce à Yverdon, et se logeraient plus haut, toujours en Suisse, vers Ste Croix ou l'Auberson, dont les paysages sont ceux du Haut-Doubs, la frontière à 1 ou 2 km ne changeant pas grand-chose, sauf bien sûr pour les nuages radioactifs...
Je rappelle quand même qu'à cette époque, le franc Suisse et le franc Français valaient la même chose, et les prix étaient même plus bas en Suisse ! Ce n'était donc pas du tout pour faire les "Frontaliers" comme le font actuellement 50% du village et la plupart des tennismen et chanteurs connus qu'ils avaient eu cette optique de venir finir dans le secteur. Rien à gagner de plus qu'en France, mais il était nécessaire pour eux de quitter leur mini-appartement, et de pouvoir vivre enfin "comme les autres", c'est à dire avec un WC, une salle de bains et un frigo.
Hélas, mon père est vélléitaire et non pas volontaire. Il fonce d'abord tête baissée, puis au premier obstacle stoppe net. C'est ce qui s'était passé pour sa vie sentimentale quelques 4 ans avant, il avait eu le quitus de ma mère et de moi, mais ma mère exigeait le divorce "officiel" avec tout ce qui allait avec. Il a alors abandonné.
Là c'est pareil. Il s'était renseigné sur la Sécurité Sociale et on lui avait dit qu'elle été plus chère en Suisse qu'en France et du coup ça l'avait fait hésiter, puis renoncer.
On saute quelques années. Ma première épouse et moi avions décidé de faire notre voyage de noces en solex. En train jusqu'à Innsbrûck, puis retour en Solex jusqu'au Vigan, soit dans les 2000 km, avec des étapes variant de 0 (jours de pluie battante) à 200 km. Nous avions deux semaines.
Mais déjà, les vacances dans certains pays de l'étranger devenaient inabordables.
En France, par exemple, à cette époque on pouvait (bien) manger pour moins de 10 francs (7 euros 2012) , et dormir convenablement pour moins de 15 (11 euros 2012). Notre budget était donc fixé en fonction des prix français.
Le premier jour, un repas à Gênes, où le restaurateur, voyant deux petits tourtereaux paraissant 17 ans chacun, nous avait dit "ayez confiance, nous nous occuperons de vous comme de nos propres enfants".
En fait, notre repas - très correct - se montera à quelques 70 francs... Soit plus du double de la somme allouée pour la journée entière. Nous avions un carnet, sur lequel nous faisions un certaine comptabilité, avec à chaque fois, "la" division : la somme qui nous restait divisée par le nombre de jours.
Je saute des étapes, et 5 jours avant la fin, nous étions presque à sec et la rentrée en France était inévitable. Ce que nous fîmes, d'abord par les Rousses mais vu le prix des hôtels là-bas, c'est dans le Haut-Doubs que nous finîmes. Un sympathique hôtelier nous prit en amitié et nous fit la demi-pension à quelques 20 francs pour deux... Ce qui rallongeait le voyage de noces de 2 jours !!
L'hôtel existe toujours, mais je n'ai pas osé regarder les prix 2012 !
Bref c'est dans cet hôtel que nous resterons 4 jours pleins, sous un super soleil et une bonne fraîcheur, avant de redescendre... par le train, nos engins en bagages accompagnés, chose qui ne coûtait que presque rien à l'époque.
Puis, de nouveau les années passent. Et je supporte de moins en moins la chaleur.
A l'été 2001, voilà onze ans, c'est à la Planée, à 950 m d'altitude que nous décidons de passer une semaine. Bien que moralement complètement en berne, j'apprécie de pouvoir méditer, seul, en faisant du pédalo sur le Lac de St Point. je me sens "bien"...
En 2002, c'est autre chose. Après avoir lutté pendant des mois et des mois contre mes pensées suicidaires, je savais que je ne gagnerais pas la partie, et que je me devais de revoir toutes les femmes qui avaient partagé ma vie afin de leur dire que je ne leur en voulais pas. Je voulus commencer par mon ex, en janvier, tandis que je cherchais désespérément du secours sans succès auprès des assistantes sociales qui au Vigan avaient l'ait de trouver tout à fait normal qu'un homme âgé de 90 ans, presque aveugle, soit tout seul dans son premier étage, sans ascenseur.
Du reste, ce jour-là, je pris en photo son escalier....
Si je ne trouvai pas Mireille en montant chez eux (je ne l'avais jamais fait depuis 23 ans...) je trouvai mon ex- belle-mère qui me parla d'un "beau gâchis", car d'après elle j'étais le seul à pouvoir "calmer" sa fille, très très nerveuse .
Je me promis de revenir.
A l'été, je passai aux choses plus sérieuses : Brigitte.
Je le raconte là :
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2010/09/01/premie...
Mais, quand même, pendant cette semaine où il avait fait un temps superbe, je me trouvais encore une fois super-bien dans ces "Juralpages"...
L'année suivante, en 2003, on me fit miroiter une mutation à Besançon. J'avais la ferme intention (puisque c'était un poste 100% itinérant) de me fixer dans le Haut-Doubs, et en février je m'émerveillais de ces beaux villages sous la neige...
Et j'arrive un an et demie plus tard, alors que j'habite Biarritz.. Rien à voir me direz vous !
Biarritz est un endroit de rêve mais insupportable l'été. Un vacarme épouvantable, une circulation monstrueuse, un climat affreux (certaines nuits, 35 degrés vers 1 h du mat, certains jours, les mêmes 35 degrés sur une plage bondée laissaient place, en quelques minutes à une tempête de brouillard où la température plongeait à 15 !) des prix horribles, des bestioles tropicales qui glissaient le long des murs...
Si bien qu'en septembre décision fut prise de passer une nouvelle fois nos vacances dans le Haut-Doubs. Aux Gras, près de Morteau.
Cette semaine-là me fit revivre, épuisé que j'étais de l'été basque.
Et d'un commun accord (bien qu'à présent elle s'en défende - c'était avant sa terrible opération) mon épouse et moi décidâmes que nous passerions là notre retraite. Nous ne serions pas excentrés, puisque Morteau se trouvait à 4 h de train de Paris, et bientôt (7 ans plus tard) à 3h30. Nous étions alors persuadés que c'est à Paris que notre fille finirait, comme 95% de ses copines et cousines Bretonnes.
En janvier 2005, retour au même endroit, cette fois sous la neige et le froid, ce qui ma femme et moi ne nous gênera pas plus que ça. J'avais vécu 25 ans en montagne (1972/1973 et 1975/1997) dont près de 4 ans avec elle dans un village de 600 habitants à 1000 m d'altitude. Ma fille est née à 1350 m...
Nous pensions Morteau, mais ce fut aux environs de Pontarlier où le 1er février 2005, toujours d'un commun accord, nous signâmes pour l'achat du terrain...
Voilà....
Je vous embrasse.
14:55 Publié dans moi | Lien permanent | Commentaires (6)