Web Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

18/10/2011

Bob : mauvaise nouvelle

4.01 g au lieu de 3.70.

Echec de la thérapie par les croquettes, qui finalement font limiter la hausse de sa glycémie au lieu de la baisser.

Pour l'instant je n'en ai pas discuté avec mon épouse, en revanche - chose positive - j'ai appris qu'il existait une pension pour chats à 15 km de chez nous, pension où il serait accepté malgré sa maladie.

A voir, donc, et aussi pour les nuits d'hiver, s'il peut rester au sous-sol sans s'oublier.

Bob doit se douter qu'à la première mare ou crotte laissée c'est le peloton d'éxécution :(
Je lui ai déjà sauvé la mise une fois, mais je n'arriverai pas toujours "sur les lieux" avant mon épouse.

Merci de vous être soucié pour lui.

___________________________________________________________________________________

ADDITIF de 18h40

Mon épouse vient d'en discuter avec sa voisine (pro-vie), puis au téléphone avec le vétériaire d'Houtaud (pro-mort), en finissant par lui demander le prix de son, de son meurtre, il faut appeler un chat un chat !

Puis en raccrochant elle me dit "qu'est-ce qu'on fait ?"
Je lui réponds en lui demandant où est le problème avec le chat. Là elle me parle des vacances au Portugal dans 5 semaines.  Je lui parle alors de la pension, qui reviendrait moins cher que l'exécution.
Ca ne semble pas la convaincre.
Alors finalement je lui dis, tu sais, si le problème c'est le Portugal, finalement ce n'est pas grave, on décommande le Portugal, certes l'avion est déjà payé (80 euros), mais on peut résilier l'hôtel !

Du coup elle est remontée vite fait bien fait. A suivre....


Je vous embrasse.

17:12 Publié dans ceux que j'aime | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : bob

17/10/2011

Le sort de Bob va se jouer cette semaine

D'un côté, mon épouse, qui ne rêve que de l'euthanasier, ne voyant que des "bénéfices" à court terme (l'hiver arrive, on devra le faire coucher dedans et il risque de s'oublier... les vacances sont dans un peu plus de deux mois, que va-t'on en faire ? ..... Ses croquettes "chat diabétique" nous coûtent 30 euros par mois)

De mon côté, je joue la montre, ne tenant pas du tout à ce que Bob, tant qu'il ne souffre pas (et il ne souffre pas) soit tué.
Alors, d'un côté je relativise la chose. Pour l'hiver, je pense que le garage et la buanderie feront l'affaire pour la nuit, en lui laissant un petit coin de fenêtre ouverte s'il veut faire ses besoins.

Pour les vacances, on lui trouvera une pension. Deux fois 9 jours, ça fait 18, que multiplie 7, ça fait 126 euros, notre chat vaut quand même plus de 126 euros.
Question pognon, c'est vrai que depuis le début de l'année ça chiffre, avec ses croquettes spéciales. Mais il suffit de se priver d'autre chose (par exemple de l'apéro. Le "Macvin" est certes excellent mais coûte deux fois plus cher que le Martini.)

Pour l'instant ma tactique est simple : je joue la montre, comme on dit, et je me refuse à le faire piquer si son taux de diabète ne monte pas. De ce fait, tous les trois mois, on le fait analyser. Et les deux dernières analyses sont encourageantes. Les croquettes font effet, et son diabète non seulement ne monte pas mais baisse légèrement.

Mais demain, c'est le jour de l'analyse, pratiquée tous les trimestres (mi-avril, mi-juillet, mi-octobre).

Je comptais la repousser d'encore quelques jours mais la météo ne l'entend pas de cette
oreille : jeudi matin, quelques centimètres de neige recouvriront les routes autour de Pontarlier. Or - Bob doit être à jeun - c'est le matin que l'analyse doit être faite.

Donc demain soir, c'est le résultat de l'analyse qui déterminera le sort de Bob.

Si son diabète recommence à monter, je pense qu'il ne verra pas le mois de novembre.
S'il stagne, je lutterai de toutes mes forces, et s'il continue à descendre, le sursis lui sera accordé. Jusqu'à la prochaine analyse (mi-janvier)

J'ai averti mon épouse : pour moi, quels que soient les résutats, je suis contre l'assassinat du chat. Je n'oublie pas qu'il "fait partie de la famille", et quand l'un de nous était malade il allait sur son lit. Je parle à l'imparfait car à présent, il y a des hautes marches pour accéder aux chambres, qui sont un barrage pour lui.

Quand à elle, je sais qu'elle est - contrairement aux apparences - très "secondaire", et que si sur le moment elle ne verra que les avantages, le printemps revenu elle réalisera que nous ne sommes plus que deux.  Et ça ça risque de lui faire mal... Elle a dû oublier QUI lui tenait compagnie pendant mes jours de folie pour le boulot entre novembre et mars ???

Vous me direz, mais es-tu si faible avec elle que tu ne peux t'opposer à ce qu'elle fasse tuer le chat ?

C'est compter sans ses crises de démence...

Lisez cette note, vous comprendrez :

http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2011/01/27/la-der...

Pour moi c'était déjà une tentative de meurtre !

Il se peut très bien qu'un jour, elle fasse pire, voire "dans les règles" en profitant que je suis "en bas à l'ordinateur" pour prendre le matou dans la voiture et le conduire à l'abbatoir.

Demain soir, je saurai.

Je saurai si je peux encore profiter de mon chat pour trois mois supplémentaires.

DSCN7540.JPG

Je vous embrasse

12:24 Publié dans ceux que j'aime, moi | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : bob

15/07/2011

Des nouvelles de Bob

Bob, mon chat, avait, rappelez-vous, était déclaré diabétique en janvier dernier, avec un taux de sucre de 3.6 g dans le sang.
Nous refusant à le faire encore plus souffrir, c'est à dire le piquer tous les jours avec insuline et tout le tralala, nous avons alors adopté le régime croquettes anti-diabétiques. Il lui fallait 80 g de ces croquettes par jour.
Or il en bouffait 130, voire 150.
C'est alors que j'ai eu l'idée (foireuse) de mélanger à ses 80g le restant de croquettes ordinaires. Là, il pouvait manger à sa faim.

Mais le résultat, niveau sanguin, fut catastrophique. Il avait 3.94 g, soit près de 10% de plus...

Là nous avions 2 solutions : soit continuer le régime mixte, sachant alors que tôt ou tard il s'affaiblirait et on devrait l'euthanasier (solution préconisée par mon épouse - combien de fois ai-je trouvé des paquets de Friskies dans notre caddie d'hypermarché !).

Le prétexte était d'une part financier, sachant qu'un paquet de 3kg750 coûtait 38 euros chez le veto et ne lui durait qu'un mois, le "budget Bob" était donc de 38 + 9 (sa mutuelle en cas d'opération) x 12 + 4 analyses trimestrielles à 35 euros, soit 700 euros par an, ou 58 euros par mois.

Et d'autre part, étant diabétique, pas une pension ne l'accepterait. Bien sûr, comme me l'avait conseillé une amie, on n'était pas obligé de dire qu'il était diabétique (en fait si, je me suis renseigné depuis, le carnet de santé est obligatoire) mais cela signifiait qu'il n'aurait plus de traitement adapté.
Et donc, Bob, alors que nous vivons les meilleurs années de notre retraite (les premières, celles où la santé est encore bonne) était un boulet si nous voulions partir quelque part.

Soit de lui donner une dernière chance : De nouveau exclusivement les croquettes anti-diabétiques, mais cette fois en achetant ces produits sur Internet et en se mainenant aux 80 g journalières.
De 38 euros, le prix descend à 29.

J'ai assez dénoncé des entreprises dans mon blog, pour ne pas féliciter celles qui le méritent.
Le site est Médicalanimal, un site britannique, pays connu pour son amour des chiens et chats.

Ce que nous avons fait .
Donc, durant ces trois derniers mois, en ne lui donnant que 80 g par jour, nous n'avons déboursé que l'achat de deux paquets, et le "budget Bob" est passé à 38 euros par mois. Soit 1 euro et quelque par jour.

Analyse faite avant-hier, réponse venue ce matin : son sucre a baissé ! Oh, pas de façon extraordinaire, mais de près de 10%. Ce qui signifierait qu'il serait sur la voie de la guérison.

Bob est donc temporairement sauvé, et ceux qui, en janvier, disaient "qu'il ne verrait pas l'été" restent cois.
L'essentiel est qu'il voie le milieu du mois d'août, car notre fille doit passer nous faire un petit coucou, et cela fait à présent un an et demie qu'elle ne l'a pas vu.

Voilà, j'espère que cette note fera plaisir à tous les amoureux des chats !

Je vous embrasse.

bob 18 janvier 2010.jpg

 

11:37 Publié dans ceux que j'aime | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : bob

29/04/2011

Doit-on piquer mon chat Bob ?

DSCN7292.JPGJ'ai fait faire une nouvelle analyse de son sang, afin de voir si les croquettes anti-diabète avaient fait baisser son taux de glycémie.

Le résultat n'est guère encourageant : 3, 92 g soit une augmentation de 20% par rapport à la dernière fois...

Et pourtant, il fait "bonne figure", son comportement a l'air tout à fait normal, mis à part qu'à la différence des autres années, aller dehors n'est plus pour lui une récompense, mais une punition.

Mon épouse est passée d'un extrême à l'autre, tolérant il y a encore 6 mois que le chat dorme avec nous dans la chambre, alors que là, elle lui fait passer les 3/4 du temps dehors.

Tout ça parce que la pauvre bête avait fait un jour ses besoins dans la salle de bains. Du reste elle avait été en rage ce jour-là, puisqu'elle l'avait balancé par la fenêtre, oubliant qu'on était au premier étage. J'en avais fait une note, que vous êtes toujours nombreux à lire (en moyenne une vingtaine de fois par mois).

Alors la question est celle-ci. Sachant qu'un chat "prend sur lui" et ne montrera jamais qu'il est malade, si ça se trouve il est déjà très mal, et le prolonger serait inhumain.

Mais d'un autre côté, mon vétérinaire m'a dait que le début de la fin commençait avec les pattes arrières (chez nous, c'est les pieds, mon père qui fut amputé en savait quelque chose).
Or, il arrive encore à sauter pour aller boire à la cuisine. Un bon mètre....

Alors j'aimerais avoir vos conseils. Mon épouse voudrait le faire piquer tout de suite (il est vrai que nous serons bientôt en balade) quand à moi, j'applique un peu le principe du "cocotier" chez les peuplades primitives, qui voulait que l'on sacrifie les personnes qui tombaient d'un cocotier vigoureusement secoué, à savoir que tant que ses pattes arrières lui permettent de sauter, il est urgent d'attendre avant de le tuer. Il faut appeler un chat.. un chat !

Je sais que la plupart d'entre vous ont un chat. Qu'en pensez-vous ?

Je vous embrasse

10:17 Publié dans ceux que j'aime, détresse | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : bob

19/01/2011

Mon chat Bob est en train de mourir

bob 18 janvier 2010.jpgDepuis octobre il n'était pas comme d'habitude.
Il n'arrêtait pas de boire, et urinait souvent.

Quand nous sommes arrivés ici, il s'est mis à faire ses besoins par terre, dans la cave. Et nous, qui ne comprenions rien, nous, de beaux salauds, le jetions dehors sous le froid (pas longtemps, quelques minutes) pour le punir.

Il maigrissait à vue d'oeil, et surtout, n'avait pas le même comportement.
Autant, "avant", il était pénible, et s'enfuyait quand je venais le caresser là il vient ronronner sur mes genoux, avec un regard qui semble affolé. Qui semble dire "aidez-moi, je ne suis pas bien".

Si bien que nous avons commencé par regarder sur le Net ce que pouvait bien avoir notre chat.
Les sites étaient tous d'accord : Boire à outrance, uriner n'importe où, apathie et changement de comportement étaient des signes de diabète.

Sans plus attendre, nous l'avons, hier matin, apporté chez le vétérinaire, qui l'a examiné et lui a fait une prise de sang.
La nouvelle est arrivée hier soir : Bob est bien diabétique, et au plus haut degré (plus de 3 grammes et demie).
D'après le veto, si on ne fait rien, c'est à dire le traitement pour diabétiques avec quotidiennement dosage de glycémie à jeun (comment savoir s'il est à jeun ?) et piqûres d'insuline, il ne verra pas l'été.

Mais, a t-il ajouté, si nous le traitons (dans la mesure où ce serait possible, moi encore au boulot et mon épouse bien incapable de jouer les infirmères...) vu son degré élévé, il ne pourrait de toutes façons être "prolongé" que de quelques mois.

Il nous a donc conseillé de le laisser finir ses jours tranquille, sans le traumatiser tous les jours avec un traitement sauvage.  Mais de le chouchouter, sachant très bien sa fin prochaine.

C'est ce que nous allons faire, profiter au maximum de notre Bob qui en plus est devenu hyper-sociable.

Il ne mangera plus ni fera ses besoins dans la cave, où nous avions aménagé un coin litière, mais dans la salle à manger.
S'il veut dormir sur notre lit, on le laissera.

Je veux qu'il vive ses derniers instants dans les meilleures conditions possibles.

Je le prendrai régulièrement en photo, pour tenir ensuite un album (la photo de la not a été prise hier soir) .

Mais je vous assure que c'est angoissant de voir cette petite bête devant soi et savoir qu'inéluctablement, il va mourir.

Moi j'en suis malade...

Je vous embrasse.

12:37 Publié dans détresse | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : bob