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31/12/2011

Dernière note *

* De l'année lol !

Donc, mes vacances.

A peu près comme je l'avais imaginé.

• le vendredi 23, voiture garée à Valdahon sous la neige, nous prenons le TER dit "des horlogers" (il relie Le Locle à Besançon en passant par Morteau). Attente pénible de 2h et quelque pour récupérer le "nouveau TGV".
Nouveau... hum ! D'abord il vient tout bonnement de la gare "normale" de Besançon, puis passe par la gare nouvelle, fait 50 km de grande vitesse jusqu'à la banlieue de Dijon.
Puis reste en gare pendant 20 minutes.
De là, il repart sur Paris, comme les autres TGV, qui filent à 160 sur la ligne "classique" et à 300 sur la ligne "récente" (elle était nouvelle voici 30 ans).
Mais ce TGV-là, lui, sans aucune raison, va musarder à 90 km/h, en nous faisant admirer la beauté des paysages bourguignons. J'en fais la remarque à un contrôleur, qui m'assure "qu'il n'y a aucun retard".

Il s'offre le luxe de s'arrêter à Montbard, un peu plus de 5500 habitants... Comme on pourrait dire à Lyon, cet "arrêt-Montbard" ne se justifie pas tellement pour un TGV qui part de la toute nouvelle ligne TGV !

Puis il rejoint la ligne "récente" et alors, il fait de nouveau de la grande vitesse. Il a d'ailleurs tout intérêt car sur cette ligne saturée il suit un TGV "Marseille" tracé à 320 et précède un "Genève" qui roule à la même allure. Faut plus plaisanter là...

Et il est effectivement 15h13 pétantes quand notre train arrive en gare. A l'heure. Donc si j'ai bien compris, en ne restant pas 20 minutes à Dijon et en évitant de rouler sur 100 km à l'allure d'un chemin de fer touristique, on pourrait vraiment gagner du temps ! S'il se trouve quelqu'un qui pourrait m'apporter la réponse, j'en serais très content.

A Paris, notre adorable logeuse veut bien nous garder les bagages. Mieux, elle nous propose un dîner-pizza pour le soir ! Entre les deux, nous allons admirer les lumières de la ville. Lumières un peu plus ternes cette année, crise oblige.
Et enfin, dernière ligne droite : Paris-Rennes. Train bondé, passagers fatigués. Et à minuit 20, nous sommes à quelques centaines de mètres de la gare de Rennes. Mais comme il doit arriver à 28, il roule à 5 à l'heure afin de respecter l'horaire. Manquerait plus qu'il arrive en avance, non mais !

Là, belle surprise, nous sommes accueillis par notre fille et son "copain" (les guillemets car je trouve cette dénomination idiote et source de confusion) dès la sortie du wagon.

Et enfin, à 1h40 nous arrivons chez eux.

• Samedi 24

Pas d'imprévu : Ma fille scotchée en permanence devant la télé, à regarder des trucs ricains, et ce durant toute la journée. Je précise qu'il faisait beau !!!
Par chance, je peux, moyennant quelques contorsions, bénéficier de son PC portable, où je fais quelques parties de belote. Le soir, direction chez les beaux-parents, réveillon "ordinaire" où je l'avoue, mon mouchoir à la main (non je ne pleure pas, toujours ma crève), j'attends patiemment l'heure du lit.

• Dimanche 25

Le matin, visite à pied de la banlieue Rennaise, l'après-midi nous faisons quelques jeux de société.
J'ai beau dire à ma progéniture que je voudrais voir la Mer et Dinan, nous éviterons la première et roulerons sans nous arrêter dans cette dernière.

• Lundi 26

Les vacances commencent !!! Non, je suis méchant, je ne pourrais pas rester plus de 4 mois sans voir ma fille, mais je dois avouer qu'elle et moi ne partageons pas trop les mêmes pôles d'intérêt. Bref, que chez elle, je m'ennuie comme un rat mort ! Mais quand même, je suis content de l'avoir vue.

TER à 13h23 pour Lorient, qui file à la vitesse d'un éclair. Moins d'une heure et demie après, je suis chez les Merlus.

Emotion....
Combien de fois l'ai-je fait ce parcours, en étant de plus en plus surexcité à mesure que je m'approchais de la destination ? Je connais presque mètre par mètre les paysages entre Hennebont et Lorient.
Puis, l'entrée dans le passage souterrain pour arriver dans le hall.

Là, mon frère/cousin Jean-Yves vient me chercher en voiture. Depuis quand ça n'était pas arrivé ??? 1981, très exactement !!!
Lui aussi est nostalgique et me fait faire tout un circuit balisant notre jeunesse. Son premier quartier puis son dernier, cette maison de bord de mer qu'il aura été obligé de vendre en catastrophe en 1998 avant de s'exiler pour l'autre bout du monde. Entre les deux, l'ex-camping de Lorient-Plage où nous avons passé des mois de juillet (70) d'août (69) et de septembre (67) aussi magiques que nos Noëls.

Il tournera longtemps dans le secteur de sa maison, sans oser passer devant. C'était l'occasion (car je crois que ma présence est nécessaire) on réessaiera en avril.
Le soir, aller-retour en bus voir mon filleul Willy, content de voir son parrain. Nous sommes invités pour le lendemain soir.

• Mardi 27

Déjeuner chez ma cousine germaine de 81 ans, après-midi passé sur l'ordi de Jean-Yves où il m'explique énormément de trucs intéressants. Le temps passe à une vitesse folle ! Qu'on en a du temps à rattraper... 13 ans, très exactement.
Nous sommes raccompagnés par sa soeur, avec laquelle j'avais été très en froid pendant presque 10 ans pour un malentendu, et le dîner, comme prévu, chez Willy et ses parents.
Second jour magique.

• Mercredi 28

Jamais deux sans trois pour ladite magie, car cette fois c'est chez mon vieil ami (de 46 ans et demie) Bernard et son épouse que nous sommes invités. Je reconnais bien la maison, car lorsque nous vivions à Vannes, nous y passions un week-end tous les deux mois.
Je peux le dire maintenant, ces week-ends, où d'abord nous jouions à la belote, puis une fois les "femmes" couchées nous parlions beaucoup, un verre (d'alcool avec de préférence un chiffre élévé en ce qui concerne les degrés) à la main -  sans que pourtant je ne puisse arriver à aborder "la" question - je les considérais comme des oasis dans mon désert Vannetais. Les retours étaient silencieux, mon épouse conduisant. Je savais l'enfer qui m'attendait le lendemain dans le secteur du PIBS...

Bref, on se couchera à 4h, et cette fois, enfin, il sait !

• Jeudi 29

Presque 5 heures de TGV entre Quimper et Paris, c'est l'enfer... Où sont mes trains Corail confortables où l'on pouvait se lever, faire quelques pas, se mettre debout dans le couloir ? Et qu'on ne me parle pas de vitesse : en 1982 le rapide Armor mettait 5h15 pour abattre le trajet!
Le soir, de retour chez notre adorable logeuse, nous dînons sommairement, et tombons comme des masses dans le lit de 180 !

• Vendredi 30

Visite de Paris ! au début en bus, mais comme un sur deux voire deux sur trois étaient supprimés (au fur et à mesure, en fonction de l'affluence), c'est sur le métro et nos pieds qu'on s'est rabattus.
Bien entendu Montmartre était au programme, et en cette période de fêtes, le marché de Noël ajoutait encore un peu plus de merveilleux à l'endroit. Puis soirée-couscous à St Michel, avant de revenir dans le lit de 180.

• Samedi 31

Deux heures de TGV seulement pour faire Paris-Besançon, puis une heure de TER pour rejoindre le Valdahon, où nous faisons nos courses avant de revenir dans notre village. Sous la pluie, mais sur la neige. Il en est tombé en effet pas mal hier, et une bonne dizaine de centimètres résistent encore.

Au téléphone, un message. Le consuel, qui sans doute touché par la Nativité nous dit que le dossier est enfin complet, et qu'il passera voir notre installation la deuxième quinzaine de janvier.
Il n'y aura plus qu'à faire les branchements, et ma foi, une mise en service moins d'un an avant la signature du contrat est éventuellement envisageable.

Alleluia !

Sur ce je vous souhaite un joyeux réveillon, les photos ce sera pour une prochaine note, le temps de les faire développer lol !

Je vous embrasse.

25/12/2011

Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : Michel SARDOU - III

Marrant quand même ! Alors que je m'attendais au bide pour Dick Rivers, sa dernière note sur lui a été presque la plus lue sur les chanteurs !
Et pour Sardou j'attendais l'inverse, non, pour l'instant aucune des deux premières notes n'est dans ma liste...

Donc, Sardou III, les années 80.

Aussi bonnes que les années 70 !

Pour 1980 bon succès pour je ne suis pas mort je dors, mais K 7 fera mieux et sera 5ème (des ventes, plus de hit de SLC) en août .

Sortie en décembre, Victoria arrivera 6ème en février 1981.

Et de nouveau un number one pour Michel, être une femme en juin. Ne pas oublier la face B Mauvais homme - c'est tout à fait mon personnage - qu'il reprend encore dans ses tournées.

Rebelote avec les lacs du Connemara, numéro un également en décembre. Carton plein pour cette année 81, l'arrivée de la gauche au pouvoir n'a pas perturbé le succès de Sardou !

Pas de numéro un pour 1982, mais une belle 3ème place en mai pour Musica, et une seconde en octobre pour Afrique Adieu, derrière Philippe Lavil (il tape sur des bambous - et, comme il l'avait prédit, c'est bien numéro 1 !)

Pour 1983 une superbe chanson intimiste dédiée à son père disparu, il était là, qu'on pensait être un succès d'estime, et qui prend une superbe 5ème place en février.

L'été est l'occasion pour lui de chanter en duo avec Sylvie Vartan ! Et ça marche... La première fois qu'on s'aimera est sur le podium en août ! Seulement devancé par Jackie Quartz et Indochine.
La fin de l'année voit ressurgir le chanteur engagé avec Vladimir Illitch, 3ème en janvier 84.

Petite déception avec si l'on devient moins riches, pas terriblement classé, mais la 5ème place en août pour les deux écoles, qui accompagne la manifestation monstre en faveur de l'école privée.

Il finit bien l'année 84 avec la 4ème place pour Délire d'amour le 28 décembre 1984.
Mais oui... le Top 50 est arrivé, et à présent les statistiques sont plus détaillées...

1985, Io Domenico obtient la 8ème place le 5 mai, et Chanteur de jazz, qui sort en octobre, restera classé 15 semaines avec "seulement" la 5ème place le 22 décembre.

1986 ne sera pas mal non plus, même si 1965 ne dépasse pas la 13ème place le 11 mai, musulmanes qui sort fin octobre va rester en revanche 19 semaines dans le top, 8ème le 28 décembre, 4ème le 1er février, encore 13ème au mois de mars 1987 !

1987, qui verra aussi Tous les bateaux s'envolent prendre une belle 6ème place fin décembre.

Le secret de Sardou, c'est d'espacer sa production pour ne faire que des succès. Ainsi en 1988 il en sortira en 45 tours que c'est toujours la même eau qui coule, qui manquera de peu le podium.

Il a hélas le travers de pas mal de chanteurs à longue carrière, et ressort ses premières chansons, dont Petit qui était, je le rappelle, passé inaperçu à l'époque. Le bide, bien entendu.

Enfin 1989, avec attention les enfants danger, il manque de très peu la première place (!), coiffé le 23 juin par ... la bande à Basile/André Verchuren (ça ne s'invente pas) et le 30 par Elsa (plus logique).

En 1990, Meccano lui fera le même coup !! Mais on verra ça la semaine prochaine, et même... l'année prochaine ;-)

Je vous embrasse.

22/12/2011

A l'année prochaine !

Départ demain matin 8h30.Image (32).jpg

Gare de Valdahon 9h15, puis Besançon.
Là-bas, deux heures de correspondance dans la nouvelle gare TGV qu'on aura le temps d'admirer, puis le TGV lui-même, qui nous déposera à Paris 3h15 plus tard.

Si j'ai bien compris, le TGV "normal" mettait 2h35 de Besançon Centre pour aller dans la capitale, celui-là, empruntant donc la ligne nouvelle, demande 40 mn de plus.... !

Puis le clou : sept heures d'attente à Paris, afin de récupérer le dernier TGV pour Rennes, le seul qui n'ait pas été complet en réservant pourtant dès le premier jour, nous arrivons là-bas à minuit 28, notre fille viendra nous chercher et on espère être chez elle vers les 1h30 du matin.

Vive la SNCF, pour faire 850 km, 17 heures de trajet. 50 de moyenne.
Ca me rappelle quand, en 1963, j'avais mis 12 h pour traverser le seul département de l'Ardèche !

Comme vous le voyez sur le schéma, nous resterons chez notre fille jusqu'au 26 non sans, entre le 24 et le 25 avoir passé le réveillon à Rennes chez les "beaux-parents".

Le 26, direction Lorient. Voir la famille, dont surtout ma cousine germaine (81 ans) qui hélas n'est pas éternelle, mon filleul Willy et mon frère-cousin Jean-Yves (fils de la première).

Le 28, un peu plus à l'ouest (vous voyez que je continue soigneusement d'éviter le Nord-Bretagne....) à Quimper chez mon ami Bernard.

Départ le 29 après-midi direct Paris, où nous resterons 2 jours, chez notre gentille logeuse du mois d'octobre.

De Paris, départ 11h27 le 31, arrivée Valdahon à 14h45.  Plus rapide qu'à l'aller !!!

Je vous dis donc à l'année prochaine, peut-être aurai-je le droit d'écrire quelques lignes sur le Pc de ma fille ?

Je vous embrasse.

20/12/2011

Cerveau US et cerveau "frenchie"

Vous allez encore penser, "tiens le voilà encore avec ses américains"....

Pourtant sachez que pendant presque 40 ans j'ai tenu les Etats-Unis comme modèle.

Petit enfant j'étais fan absolu du "Journal de Mickey".
Puis mes premiers émois devant la télévision, ce furent, vers mes 8/9 ans, avec "Rintintin".
J'adorais les westerns, ces films manichéens et aux couleurs splendides, faits pour les petits garçons.

Ado, je crus naïvement que "les petits gars de Géorgie s'étaient fait tuer pour moi, rien que pour moi" lors du débarquement. J'ignorais alors la coulisse, toute la géopolitique qu'il y avait derrière.

Idem en 1969, lors du débarquement sur la Lune. Bien qu'ils avaient planté là-haut un drapeau US, et non un drapeau de l'ONU, je pensais que c'était le premier pas de l'"Homme" là-haut, et non pas le premier pas Yankee, toujours dans la même géopolitique, l'immense affrontement USA/URSS.

Je ne jurais que par la musique de là-bas : Beach Boys, Jimi Hendrix, Janis Joplin, Queen, Michael Jackson, Madonna....

J'étais un peu comme Johnny dans sa chanson Mon amérique à moi:

Mon Amérique à  moi c'est jamais les gratte-ciel
Ni les flics ni les fusils ni la drogue ni le sang
C'est plutôt les enfants qui sur leurs vélos rouges
Distribuent les journaux aux portes des maisons
Y a des bouteilles de lait sur tous les paillassons

En 1984 je réalisai ce rêve : habiter dans un petit lotissement aux petites maisons toutes pareilles, devant lesquelles effectivement les enfants jouaient, et nous les parents, discutaient, riaient, s'épaulaient.

Mais ensuite ça s'est gâté.

En 1989 ils m'ont "cassé mon rêve" en m'empêchant d'entrer chez eux sans me faire racketter de l'équivalent de 100 euros actuels par personne (le "visa temporaire").  Je n'ai fait que quelques mètres aux USA, avant de me faire jeter dehors, moi et mon épouse, comme un malpropre. Je suis à présent fier d'être un des rares Franc-Comtois à avoir le tampon "Immigré canadien" sur leur passeport...

Puis, peu après, il y eut la guerre d'Irak, la première. Le monde à feu et à sang pour soutenir quelques milliardaires et surtout sauver leur pétrole.

Puis il y eut la seconde guerre d'Irak, à laquelle Chirac s'opposa ce qui nous valut d'être injustement détestés par ce peuple.

Puis il y eut l'affaire Strauss-Kahn. Le monde entier découvrit que pour leur soi-disant Justice, un simple témoignage non étayé pouvait se permettre de livrer n'importe qui aux chiens, menottes aux poignets. Fût-il un des tout-puissants de la planète.

Enfin, leurs attaques contre l'Euro via leurs agences de notation, leur Consuel à eux...

 

Mais il me faut bien reconnaître que ce ne sont pas des gens comme nous.

Passe encore qu'ils sont hystériques de sports inconnus de 97% de la planète.
Passe encore que pour nous le mot "saison" signifie le changement de la nature au fil des jours, et pour eux le recueil d'épisodes d'une série télé.


Vous avez entendu parler du film Intouchables ?

1 Français sur 5 a déjà dépensé 12 euros pour le voir dans une salle de spectacle et ce n'est pas fini.

Ce film les a émus jusqu'aux larmes. Une belle histoire qui relie deux mondes pourtant si éloignés : les Riches inaccessibles et les Jeunes de banlieue. Une histoire qui montre que chacun a besoin de l'autre, que dans ce monde rien n'est figé, et que ma foi, c'est une belle leçon d'humanité.
On ne choisit pas de finir tétraplégique, on ne choisit pas de naître dans la misère.
Mais on peut choisir de ne pas s'ignorer.

Le succès a été tel qu'une version US a été tournée.

Qu'en pensent nos amis d'outre-Atlantique ?

Bien qu'ils ne soient pas connus pour leur subtilité, les co-réalisateurs et co-scénaristes Eric Toledano et Olivier Nakache n'ont jamais produit un film aussi choquant que "Intouchables", qui met en avant un racisme digne de l'Oncle Tom qui a, on l'espère, définitivement disparu des écrans américains.

Driss n'est traité que comme le singe d'un spectacle de cirque, avec toutes les associations racistes de ce terme, expliquant au blanc coincé comment s'amuser en remplaçant Vivaldi par "Boogie Wonderland" et lui montrant comment bouger sur le dancefloor.

On est mal à l'aise de voir Omar Sy, un acteur charismatique et joyeux, dans un rôle qui n'est pas bien loin du cliché de l'esclave d'antan, qui amuse son maître tout en représentant tous les stéréotypes de classe et de race.

Pour finir par :

"La Weinstein Company, qui a acquis les droits pour un remake américain, va devoir procéder à une réécriture en profondeur pour rendre acceptable cette comédie qui met le spectateur mal à l'aise".


La grande différence entre les Ricains et nous, finalement, c'est ce que ce peuple est complètement parano et voit le mal partout. Et sincèrement, même si je continue à rêver des gratte-ciel de New-York ou du Grand Canyon, je ne pense pas aller un jour là-bas, vu leur sale mentalité.

Je vous embrasse.





16:02 Publié dans Film, psy | Lien permanent | Commentaires (1)

18/12/2011

Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : Michel SARDOU - II

II - LES ANNEES 70

Michel Sardou, après des sixties qui auraient pu lui faire arrêter la chanson, va aborder la nouvelle décennie avec un disque qui fera date.

Sardou sera du reste le seul artiste a rester au sommet pendant plus de 20 ans, sans aucune (ne serait-ce que légère) traversée du désert. Il n'aura pas besoin de jouer l'animateur ou de s'afficher avec des vedettes féminines très connues pour remonter la pente, vu qu'il n'y en aura pas. De pente !

C'est son 9ème disque, sorti en février 70, qui va le faire connaître du grand public. Il y en a pour tous les goûts : pour l"ouvrier parisien", les bals populaires vont être une référence. Pour les jeunes de SLC, et mourir de plaisir sera son premier disque classé : 10 semaines sur le podium d'avril à juin, numéro 1 en mai. La carrière de Michel est enfin lancée !

On le voit, avec ses deux chansons, Michel hésite entre deux genres : la chanson populaire et la chanson d'amour. Il va alterner les deux genres en ajoutant de temps en temps la chanson engagée.

Pour l'automne, il choisit la chanson populaire, et si j'habite en France reste 5 semaines dans le podium avec une 2ème place à la clé.

1971. La chanson d amour Je t'aime je t'aime, sorti en mai sera 5ème à l'été, ce redoutable été qui verra exploser plein de vedettes.

La chanson populaire le rire du sergent sera elle furtivement classée n°1, fin décembre.

Nouvelle chanson populaire, en mai 1972, bonsoir Clara atteint les 5 premiers.

1ère chanson engagée, le surveillant général, sortie en novembre, sera 6ème en février 1973. Pas mal pour une face B !!!

Puis une chanson d'amour, très tendre, un enfant, sortie en février, qui ne se classera que 8ème.

En mai il sort l'artillerie lourde : La maladie d'amour sera une des très rares chansons de SLC (elles ne sont que 3) à se payer le luxe d'être en tête 3 mois consécutifs !

Il persiste sur sa lancée avec sa chanson commerciale les vieux mariés en novembre, laquelle se heurte à du beau monde ( Juvet, Hallyday, Vidal, Sheila, Delpech, Hardy, Vassiliu) et ne dépassera pas la 5ème place.

En 1974 on va voir de nouveau le Sardou engagé.
Pas tant avec le titre les villes de grandes solitude qui ne fait qu'enfoncer des portes ouvertes, mais avec la face B du disque ce n'est pas tout à fait la même chose :

Tambour-major, vous m'entendez ? / Je vous ordonne de jouer
La marche en avant, la marche en avant. / Il faut vaincre ou il faut mourir
Mais plus question de réfléchir : / Jouez-moi la marche en avant,
La marche en avant.

Un mort pour un mètre carré : / Voilà le prix qu'il faut payer.
C'est l'ordre du gouvernement. / Ça permet de gagner du temps.
Jouez-moi la marche en avant, / La marche en avant.

Là-bas dans son Q.G. de toile, / Le grand patron ne cèd'ra pas.
Il est perdu dans ses étoiles. / Il a foi dans sa baraka.
Jouez-moi la marche en avant, la marche en avant,

Clairon, il faut les rassembler. / C'est le moment de bien donner
La marche en avant, la marche en avant. / Franchir cette putain de rivière,
C'est changer le sort de la terre. / Jouez-moi la marche en avant,
La marche en avant.

De toute façon, vous n'avez pas / Le choix de reculer d'un pas.
La gendarmerie est derrière, / Son artillerie en bandoulière.
Jouez-moi la marche en avant, La marche en avant.

Nous sommes le trois février. / Ce sera un beau jour férié.
Les fonctionnaires nous béniront. / Allez sonnez, clairons,
La marche en avant, la marche en avant,

Sachez qu'à l'autre bout du monde, / Dans une fabrique du nord,
On forge la médaille ronde / Avec deux palmes en plaqué or.

Sardou, d'extrême-droite ? Oui, comme tout le monde. Il sera aussi d'extrême-gauche en 1975, raciste en 1976, intégriste catho en 1984, et Sarkozyste en 2007. Comme tout le monde.
Sardou en fait chantera avec ses tripes, tout simplement.

Je veux l'épouser pour un soir, sortie facétieusement pendant la campagne des présidentielles de 1974, aura droit au "label numéro 1".

Enfin il termine bien l'année avec la fille aux yeux clairs, chanson pas du tout autobiographique pour qui a déjà vu Jackie Sardou ! Avec qui il va faire quelques sketches.

A la même époque, Roger Giquel l'a dit : "la France a peur."
C'est pile au moment où je passe mon permis de conduire qu'il sort la chanson réaliste l'accident.
Qui ne sera que n°2 début août. Il faut quand même savoir que, toutes proportions gardées, avec le même nombre de voitures sur la route, il y avait à peu près 4 fois plus de morts qu'aujourd'hui...

Sardou ensuite vole à la fois au-secours des ouvriers CGT et à l'industrie du luxe avec son France.
Directement n°1 en novembre !!! Puis, comme le France, la chanson s'enlisera peu à peu, 2ème, 5ème, 20ème... Mais cette chanson restera dans les mémoires.

Puis de nouveau la chanson d'amour avec je vais t'aimer, qui a fait se pâmer ces dames, sortie 1 an plus tard, et arrivera aussi très vite n°1.

La vieille, qui sortira en septembre, atteindra elle aussi le sommet.

Sardou raciste ? On ne saura jamais mais provocateur oui. Car le temps béni des colonies a fait couler beaucoup d'encre, à tel point que.... le disque n'a failli ne jamais sortir ! Il était pourtant bien antérieur aux deux précédents (label 410.027), de nouveau dans les bacs début 1976 (label 410.044), et seulement classée en décembre, avec un autre numéro 1 à la clé.

Le disque suivant est celui qui, aura eu le plus de longévité. 26 semaines de mars à septembre 1977 pour dix ans plus tôt, avec aussi une furtive première place. Je préfère nettement la face B : C'est ma vie.

Grand standard pour la rentrée, avec la java de Broadway, qui sera aussi numéro 1 en décembre 1977.

Début 1978, Sardou prend le risque de ré-enregistrer Comme d'habitude, qui est depuis devenue la plus grande chanson mondiale de cette fin de siècle. Mais il se plante, heureusement rattrapé par sa face B, manie manie, n°2 début mars, qui est en fait une belle revue de presse de cette année 78, un peu comme Inventaire 66 de Delpech !

Il se paye un nouveau tube de l'été (après 1970, 1973, 1974) avec en chantant. N°1 en juillet et août !

Pas d'interruption pour Sardou, je vous l'ai dit...

Il va créer une des plus belles chansons sur le suicide avec Je vole, à l'automne 1978. Lui aussi numéro 1 !

Enfin 1979 va voir - enfin - un doublé avec le disque dans la même année / Déborah ! 1er en juin pour la première, 2ème en août pour la seconde.

En septembre, tollé général pour ils ont le pétrole et c'est tout, rapport au second choc pétrolier. mais la face B, Verdun, qui n'était destinée qu'à être une face B, se classera honorablement à la 3ème place.

Voilà pour les années 70 de Michel Sardou. Vous aurez tous compris qu'avec 14 numéros 1, il est largement en tête des chanteurs et chanteuses hexagonaux !

Et ça va continuer pour les années 80...

Pour ça rendez-vous la semaine prochaine.

Je vous embrasse.

L'hiver est ENFIN arrivé

Après un début octobre caniculaire, un mois de novembre où les fleurs continuaient de pousser dans les champs, on se demandait bien jusqu'à quand tout cela allait durer. Tant mieux pour le chauffage, tant pis pour les paysages !

Enfin la voilà, la neige, prise de chez moi (635 m je le rappelle), d'abord de mon balcon

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Mais je doute qu'on pourra - comme il y a 15 jours - manger dehors ce midi :

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Je vous embrasse

17/12/2011

FACEBOOK : la qualité plus que la quantité

Quand j'ai découvert Facebook, je me suis dit que c'était un endroit idéal où je pourrais connaître l'activité à la fois de tous mes amis du Net, de mes amis "hors Net", de ma famille, et même de mes vedettes préférées. Plus des gens qui vous époustouflent, comme ces deux jeunes filles qui ont entrepris en juin de faire le Tour du Monde à pied ! Parties en juin de Lons le Saunier, elles sont à présent aux portes de la Grèce en ayant choisi cet été les chemins montagneux les plus difficiles, enchaînant les cols à 3000 m !

http://piedslibres.com/

Mais j'ai, avec Facebook, fait un peu comme les enfants. C'est à dire que j'ai pris comme "amis" trop, beaucoup trop, de personnes.

Au total, j'étais arrivé à plus de 80 !

Et on en revient aux fameux commentaires sur les blogs de Psychologies.com, comment satisfaire tout le monde ?

Première erreur, si j'ai demandé à être ami à des stars que j'adore (comme Gérard Palaprat, qui m'a fait l'honneur de faire un commentaire ici même sur la note que je lui avais consacrée), j'ai additionné d'autres stars.
OK pour celles - comme Guy Criaki - que j'avais interwievées quand j'étais animateur. Mais pour d'autres, cela ne se justifiait pas.

Et l'actualité de ces "amis" est noyée au milieu de leurs innombrables chansons qu'ils balancent sur Fb pour faire leur promo.... Je ne citerai pas de noms mais le fait est là.
Du coup, je rate pas mal de choses chez les autres, qu'ils prennent pour de la négligence. Et qui bien sûr en tirent les conclusions en me rayant de leur liste. Même si certain(e)s d'entre eux m'y remettent par charité...

Deuxième erreur, j'ai commencé à participer à des jeux, et à le montrer.
Là il faut être un peu hypocrite.... C'est à dire continuer à participer mais en ne l'affichant plus.
Car là aussi, certain(e)s ami(e)s peuvent vous trouver trop "léger". Et vous virer aussi, comme cela m'est arrivé en mai dernier avec quelqu"un de cher.

Enfin troisième erreur, penser que Fb était un prolongement tout naturel des blogs (quel que soit le site).
Or, pour leur plus grande majorité, les "facebookiens" publient sous leur propre indentité. Ce qui leur enlève toute spontanéité. Car d'une part, ils publient sans se cacher, et donc ne doivent pas dire - ou laisser dire - n'importe quoi sous peine d'être sous le coup de la diffamation.
Une bonne vanne sur une plateforme de blogs, fut-elle un peu "limite", ne crée pas de danger pour son auteur, ni à son lecteur s'il se protège avec son pseudo (enfin, en principe, lol !!!) . D'autant que la particularité de Fb c'est qu'on peut directement "poster" chez l'auteur (qui généralement l'enlève quelques jours plus tard).

Je reconnais que c'est facile pour Patrick Cicatrice de pouvoir se gausser du président de la république ou de la vilaine tournure qu'on pris certains évènements internationaux. Sous mon vrai nom, le ferai-je ? Bah ceux qui me connaissent ont la réponse mais tous ne raisonnent pas de la même manière..

Et puis sur Fb on retrouve aussi certains trucs de Psycho. C'est à dire que - moi y compris - le lectorat n'est pas le même. Comme je l'ai dit au début, on a des "amis réels" sur Fb, et qui ne vous connaissent pas forcément de la même façon que sur les blogs. Parfois même, quand on s'adresse à des "amis" on voit surgir d'autres "amis", qui ont l'air très familiers avec eux, et on a souvent l'impression de tomber comme un chien dans un jeu de quilles.

Donc, ma grande résolution pour l'année 2012, c'est de changer complètement mon rapport avec Fb, de privilégier la qualité à la quantité. De telle manière à ce que puisse être toujours le même où que j'aille, de ne pas avoir à me scandaliser si je ne le suis pas, ou de paraître stupéfait si je ne le suis pas.
D'avoir la même attitude sur l'une ou l'autre plate-forme.

Pas mal d'habitudes à changer, moi qui suis sur la plate-forme depuis bientôt 3 ans !

Je vous embrasse.

 

15:49 Publié dans détripage, moi, Web | Lien permanent | Commentaires (3)

16/12/2011

Mon épouse ne supporte pas la maladie des autres

J'ignore d'où cela vient, mais le fait est là.

C'est ma faute, je n'avais qu'à pas l'épouser car l'épilepsie n'y est cette fois pour rien.

En juillet 84, nous venions de nous marier depuis 8 mois et je contractai une grosse fièvre inexpliquée. Rien ne la faisait tomber, que ce soit aspegic, voire plus fort. Au bout de 5 jours au-dessus de 40, on m'expédia à l'hopital.

Où l'on ne trouva rien.

Mon épouse venait me voir tous les jours afin que je sorte, mais au milieu de ma fièvre je ne l'entendais même pas !

Alors elle a fait venir, exprès, sa mère. Sa mère qui 1) est comme elle à ce sujet et 2) n'avait jamais pu me blairer.

Elle me fit, au pied de mon lit, son grand numéro.

"Votre femme va a accoucher dans quelques mois - deux jours avant son accouchement, elle ira - toute seule, on verra pourquoi - en boîte! - et je ne trouve pas ça très masculin de vous faire dorloter pendant que votre femme doit se taper tout le boulot."

Sans me demander mon avis, elle m'installa sur un fauteuil roulant, et au grand dam du personne hospitalier, elles me dirigèrent vers la sortie, tandis que j'étais semi-insconscient.

"il faut que vous signiez une décharge", dit l'un des docteurs, pensant que cela la freinerait.
Ce que fit sans ciller ma jeune épouse, sous son regard incrédule.

Arrivé à la maison, je gagnai tout de suite mon lit, que je quitterai pas pendant 2 mois.... jusqu'à l'accouchement. Ce qui explique mon absence à la petite fiesta de l'avant-veille où mon épouse était allée !

Mon médecin traitant trouvait cela bizarre, et me fit passer toutes sortes d'examens, qui allaient de la peste bubonique au paludisme.
Ils furent tous négatifs, sauf un : le M.N.I.

J'avais une mononucléose infectieuse !!!!


C'est seulement un an après que mon épouse recommença ses crises d'épilepsie, et que depuis (ça fait 26 ans)....je fais avec. Certes j'ai eu deux belles interruptions, d'octobre 1990 à mai 1994, et de juin 1994 à juillet 2004 ! Heureusement pour moi....

Et là aujourd'hui, comme il y a 3 mois rebelote : j'ai chopé la crève à cause d'une panne de courant qui m'a obligé avant-hier de faire la navette entre mon sous-sol (7 degrés) et ma salle à manger (22 degrés), pendant au moins 20 fois.

Depuis je mouche, je tousse, et "chère et dure" arbore un mourre de 6 pieds de long en guise de gueule...

Heureusement que je ne suis pas comme elle !

11:02 Publié dans détripage, psy | Lien permanent | Commentaires (6)

14/12/2011

Adèle la copieuse !

Vous connaissez tous la chanson de la jeune Adèle, Rolling in the deep :


A mon avis, Adèle connaissait aussi une chanson vieille de 44 ans, Lady Madonna des Beatles !






Comme quoi, finalement, nos vieux tubes sont indémodables !

Je vous embrasse.

13/12/2011

Confession

Je l'avoue, j'ai un vice caché...

Et cela prend à présent de telles proportions que je me suis décidé à tout vous dire.

Je me suis arrangé pour que ma "pièce à ordi" soit au sous-sol de ma maison. En outre un voisin m'a offert une série de clochettes à mettre sur la porte, qui me sont bien utiles pour savoir si quelqu'un descend dans mon "antre".

Ainsi, parfois dans la journée quand je sais que je suis seul (c'est indispensable, vous comprendrez pourquoi...) et le soir, quand je sais que mon épouse est endormie, je vais alors sur le Net et me connecte sur un site disons "spécial".

C'est la nature du mâle, il est vrai que la chose m'intéresse depuis la puberté (on y reviendra). Mais je sais qu'au lycée - appelé à présent collège - quand j'étais en 3ème, je me passais souvent de déjeuner pour pouvoir, avec mes camarades, assouvir ma passion.

J'y ai perdu souvent mes illusions, même si de temps en temps il m'arrivait d'être triomphant.

Le site où je vais est l'un des seuls du genre gratuit. J'avais, voici quelques mois, trouvé un site du même tonneau, mais il fallait payer pour y accéder.

Et donc là, le plus souvent après 21h, je vais assouvir mes besoins.

J'y côtoie des dames, bien sûr. Mais aussi des valets, des as et des rois !


Car c'est de la belote dont je veux parler !!

Quand j'avais 12/13 ans j'avais une telle passion pour la belote que donc, j'y jouais - mal - avec des camarades de collège, pendant toute la pause déjeuner. Sans manger.

Pendant les vacances, c'est avec mon père que je jouais. Il avait mis au point un truc terrible: tous les ans, quand je passais en classe supérieure, il m'allouait une certaine somme, non négilgeable. Disons que ça devait faire dans les 500 euros actuels !!
Et il me proposait de faire "fructifier mon gain" en jouant avec lui, les points comptant pour de l'argent.

Si bien qu'il arrivait à me plumer en 15 jours, me laissant juste le nécessaire pour ne pas avoir l'air d'un pauvre auprès de mes copains de plage ! Il savait que j'étais accro, et année après année, il augmentait ma "dotation".
En 1969, alors que je passais en terminale, il m'avait accordé 1000 francs (1100 euros !!!). je me revois comptant mes 5 billets de 200...

"Alors, on la commence quand la belote ?" m'annonça-t'il dès le lendemain.
"On ne la commence pas, papa", le glacé-je.

Car j'avais enfin compris. Cet été 69 devait être un été de folie pour moi: juillet avec mon ami Bernard, août avec mon frère/cousin Jean-Yves. Et donc, riche !!!

Gueule de mon père, qui pas une seule seconde n'avait réalisé que les 3 années précédentes il m'avait grugé de la même somme grâce à ma naïveté.


Puis le temps a passé.

 

Ce n'est qu'en 1990 que j'ai retrouvé - avec mon ami Bernard - la belote. Où je jouais toujours aussi mal ! Mais personne ne voulait me donner de conseils.

Après un "froid" de 4 ans, je retrouvai la belote avec Bernard en 1997, à ma mutation pour la Bretagne. Mais là j'étais devenu le parfait zombie et je jouais toujours aussi mal :(

Le temps passa encore, et c'est une amie du Jura qui me contacta pour jouer à la belote sur Facebook. j'en avais déjà essayé une version, payante, et sur laquelle j'avais fait une note vengeresse (effacée depuis) mais celle-là se révélait gratuite, et reposait sur.... la générosité!

Le principe : se faire des amis (en le leur demandant) lesquels amis pouvaient pous donner les jetons nécessaires pour faire 5 parties. En renvoyant l'ascenseur bien sûr. Comme au flipper, une partie gagnée donnait une partie gratuite. Et tous les jours, 3 parties nous sont offertes...

Au départ, j'étais donc toujours aussi mauvais. J'avais un "score" de 30 (pourcentage de parties gagnées sur parties jouées).

Puis au fur et à mesure, j'ai regardé comment les autres jouaient. Je n'avais pas que les 3 mêmes partenaires/adversaires comme dans les années 90, mais des dizaines.

Lesquels n'hésitaient pas à m'engueuler quand je faisais des conneries. Ce que mon ami Bernard ou sa femme ne se seraient jamais permis (surtout vers la fin, vu mon état...)

C'est comme cela qu'on apprend. Et peu à peu j'ai gravi les échelons. A présent je suis, si on compte à partir du début - à 50 (une partie sur deux de gagnée) mais sur le mois de décembre, c'est plutôt vers 70 que je me situe.

C'est dire que j'ai vraiment hâte de jouer "face à face" !!!

Le CicaBelote nouveau est arrivé !

Je vous embrasse