08/01/2019
1986 vue par Pierre Perret
Je vais me laisser aller
 Ce soir mes chers amis
 Je vais vous déballer
 Mes petites nostalgies
 Quand Jeanne la Lorraine
 Était pas dans Play-boy
 Et les quatre filles du Roi
 A Cocorico-boy
 
 REFRAIN:
 Ah quelle époque on vit
 On se demande un peu
 Ce que fout le bon Dieu
 
 Nos belles n'ont que faire
 Des dames du temps jadis
 Ni de ces jolies bergères
 Qui avaient pas le moindre vice
 Elles quittent leur province
 Avec Africa-tours
 Pour éponger les princes
 A un bâton par jour
 
 REFRAIN
 
 Nous n'irons plus au bois
 Les travelos sont coupés
 Ils ont chopé le sida
 Ils sont à la pitié
 La mère-grand du chaperon
 A fini au fast-food
 Et les trois capitaines
 Sur une mine à Beyrouth
 
 REFRAIN
 
 La belle au bois dormant
 Qu'on prit pour une fainéante
 Elle vend des ouragans
 Le soir au top cinquante
 Barbe-bleue sur la une
 Fait brûler ses biftons
 Cendrillon bourre de thunes
 Sa valise en carton
 
 REFRAIN
 
 La lampe d'Aladin
 A incendié Kaboul
 Et l'enchanteur Merlin
 Nous vend ses cages à poules
 Et la mère l'oie qui nous
 Prend tous pour des malades
 Nous conseille de nous
 Tremper le cul dans l'eau froide
 
 REFRAIN
 
 La femme de Neptune
 A rencontré Ulysse
 Et au clair de la lune
 Ils font sauter Greenpeace
 Ils dirent au procureur
 Qu'on leur promit du blé
 Chez les quarante voleurs
 Qui siègent à l'assemblée
 
 REFRAIN
 
 Nos reines de Saint-Tropez
 Qui sniffent la cocaïne
 Quand elle rendent la monnaie
 Se font faire des liftings
 Aujourd'hui c'est normal
 Quand on veut des joues plates
 On vous remonte le trou de balle
 Entre les omoplates
 
 REFRAIN
 
 Quand la perfide Albion
 Commande Pénélope
 A toutes les deux elles font
 Une belle paire de salopes
 Elles partirent aux Malouines
 En culotte de satin
 Pour refiler la chtouille
 Aux braves Argentins
 
 REFRAIN
 
 A coups d'accordéon
 De musique et d'argot
 Je m'en vais faire alliance
 Avec le roi Renaud
 Pour bouter les rosbifs
Pierre PERRET
"quelle époque on vit" 
13:49 Publié dans les délires de Cica | Lien permanent | Commentaires (12)


Commentaires
Ah! Perret savait toujours s'amuser! Tonnerre de Brest,quel déballage,en effet! Je ne connaissais pas ce titre,bonne idée Patrick de nous ramener un brin d'audace! Cédric
Écrit par : Cédric | 08/01/2019
Cica : Tu connais ce titre depuis longtemps ou pas ? Je te pose cette question, car, coïncidence, il a été ajouté à la base de Bide et Musique dimanche !
Je l'avais déjà écouté il y a quelques années, sans doute en 2016 quand j'ai fait une série de chroniques sur 1986 pour les 30 ans de la radio dans laquelle je travaille !
Il faut quand même savoir que le 45 tours sur lequel se trouve cette chanson est produit par Pierre Perret lui-même sur son propre label Adèle, mais sorti en distribution chez Carrère, Carrère qui était la maison de disques qui produisait à l'époque les disques de Stéphanie De Monaco, Linda De Suza et Rika Zaraï fustigées dans la chanson !
Écrit par : Hug | 08/01/2019
Ah !! le grand Pierrot qui vient de sortir un nouvel album fort réussi . Il a toujours eu les mots pour décrypter l’époque avec l'humour et la tendresse qu'on lui connait . La chanson "A quelle époque on vit" marque bien l'année 1986 et je crois que ce 45 tours aura un certain succès. je note le final en forme de passage de relais entre l'ancien et le nouveau qui est au sommet cette année là : "Je m'en vais faire alliance/Avec le roi Renaud/Pour bouter les rosbif " . il faut dire que 1986 fut également l'année Renaud avec le gros tube à scandale "Miss Maggie" et puis "Mistral gagnant" et "Baby-sitting blues" qui à l'automne 1986 frissonnera aux portes du TOP 50 . A suivre !
Écrit par : Jerry OX | 08/01/2019
Je l'avais acheté à l'époque, et manqué de me faire virer de la radio associative où je sévissais, car j'avais passé la chanson et ça n'avait pas plu !
Note qui n'a rien à voir avec bide et musique, mais qui m'est venue à l'idée en élaborant le top. Très exactement "grâce" à Stéphanie, je me souvenais de ce passage.
Écrit par : Cica pour Hug | 08/01/2019
En fait (je sais, c'est pas bien) j'ai enlevé la fin de la chanson, n'étant pas du tout d'accord avec ce que Pierrot la tendresse disait !
Amitiés
Écrit par : Cica pour Cédric et Jerry OX | 08/01/2019
Cica : Ah oui, pour cette phrase :" Elle vend des "Ouragans" le soir au Top 50 !". "Pauvre" Stéphanie (Enfin, "pauvre", au sens figuré), ce succès dans la chanson lui a aussi valu beaucoup de quolibets. Pierre Desproges l'a ensuite surnommé "La brâmante de Monaco", et Les Inconnus un peu plus tard n'ont pas été en reste dans leur sketch "Télémagouilles".
Sinon, moi en ce moment, vu l'ambiance avec mon collègue directeur des programmes et son attitude de l'été dernier, j'aimerais bien rediffuser ma chronique sur Les Charlots avec la chanson "Merci patron", mais j'ai bien peur que ça jette un froid davantage !
En 2012 déjà, j'avais enregistré une chronique sur la chanteuse comique (que je trouve un peu kitsch, mais bon, mon émission ne s'appelle pas "Vintage" pour rien, et j'ai des disques d'elle, parmi de nombreux autres artistes "ringards") Charlotte Julian (Dont le plus grand succès reste "Fleur de province" en 1972, et que l'on a pu voir dans des séries télévisées ou dans des films comme "P.R.O.F.S." de Patrick Schulmann en 1985 où elle incarne la documentaliste).
A ce moment-là, au printemps 2012, cela faisait déjà 2 ans que je faisais mes chroniques, et ma collègue journaliste me tapait sur le système, car je trouvais qu'en tant que journaliste, elle méprisait un peu les bénévoles qui font pourtant la radio. Je ne savais pas encore qu'elle allait partir de la radio à l'été. Comme elle m'énervait, lorsque j'ai pensé faire une chronique sur Charlotte Julian, j'ai tout de suite eu l'idée de passer sa chanson "Tu me pompes l'air" (1986) comme message subliminal à ma collègue ! Je me suis enquis du 45 tours pour l'occasion, l'ai numérisé et ai passé la chanson, non sans préciser que c'était une chanson humoristique, car il valait mieux chanter cette chanson plutôt que de se mettre en colère !
Pendant un week-end, j'avais monté ma chronique à la maison, tout passait bien, et l'avais envoyé sans problèmes ensuite.
Mais le lundi, le directeur des programmes qui téléchargeait toujours mes chroniques n'était pas au studio. Seuls ma collègue journaliste et le directeur de la radio y étaient !
Et ma chronique est passée en accéléré ! Me faire avoir une voix de Schtroumpf, pour moi tout seul ça m'aurait fait rigoler, mais j'ai pensé à mes auditeurs, et cela m'a fait rentrer dans une colère qui a duré plusieurs jours et dont j'ai encore des séquelles aujourd'hui.
Quand j'en ai parlé, on m'a répondu qu'il y avait eu une erreur au moment de l'envoi. Mais je me demande toujours si ce n'est pas ma collègue de l'époque qui s'était rendue compte du message subliminal que j'avais voulu faire passer à travers cette chanson de Charlotte Julian et qui du coup s'est vengée en accélérant ma chronique ! Enfin, comme quoi, il faut éviter de vouloir en radios, faire passer des messages subliminaux à ses collègues à travers des chansons !
Écrit par : Hug | 08/01/2019
Oui, Hug,la prudence devient nécessaire un peu partout. Merci patron,ben choisis plutôt Si tu ne veux pas payer d'impôts! Ça marche toujours. Sinon pour aujourd'hui il y aurait C'est pas la joie de Salvador. A part ça(Dutronc) Charlotte Julian,j'aimais bien,entre autres avec sa fleur de province. Je pense que tu ne sauras jamais si c'était accidentel ou volontaire. Petite vengeance de fille? Cordialement,Cédric
Écrit par : Cédric | 09/01/2019
Cédric : En tout cas, cette histoire fait qu'alors qu'avant (de 2010 à 2012) je n'écoutais pas forcément mes chroniques toutes les semaines, depuis je l'écoute toutes les semaines !
En fait, il est probable que cela soit volontaire. La collègue en question avait juste annoncé, le vendredi précédent, qu'elle quittait la radio, en lançant lors de la réunion Assemblée Générale "Vous n'aurez plus de journaliste !" preuve si tant est qu'elle prenait un peu les bénévoles de haut !
On m'a seulement dit que je leur avais envoyé ma chronique en accéléré ! Sauf que le mercredi, le directeur des programmes était revenu et ma chronique a, cette fois, été diffusée à la bonne vitesse !
Écrit par : Hug | 09/01/2019
Sinon, concernant Stéphanie, j'ai inventé deux blagues.
Voici la question que je pose à chaque fois qu'il y a une nouvelle tempête : Comment s'appelle l'ouragan qui a déferlé sur Monaco en 1986 ? L'ouragan Stéphanie !
Autrement, je dis aussi souvent d'elle qu'elle est une des princesses les plus cool qui soient. Pourquoi ? Parce qu'elle est Sérénissime. Extrêmement sereine, donc !
Écrit par : Hug | 09/01/2019
Pour la petite histoire, "c'est pas la joie" aurait été enregistré par Salvador en réaction à l'expression "hexagonale" (lire l'excellent bouquin de Robert Beauvais à ce sujet) qui faisait florès à cette époque (1973) : "au niveau de". Qui remplaçait "en ce qui concerne".
Toutes les époques ont été marquées par des expressions de ce genre, depuis une dizaine d'années, c'est le mot "juste" qui souligne l'importance d'un sujet : "ce film-là il est juste incontournable".
Ou alors la mort, carrément :"ce resto est mortel, sa blanquette est une tuerie".
"il est trop" des années 80 n'a en revanche pas résisté à l'émission (Cocoboy) qui l'a lancée.
Amitiés.
Écrit par : Cica pour Cédric | 09/01/2019
Merci Patrick! Je vais m'intéresser à Robert Beauvais. Cette chanson de Salvador me plaisait bien! A bientôt. Cédric
Écrit par : Cédric | 09/01/2019
Je découvre cette chanson de Pierre Perret dont j'apprécie l’œuvre avant tout.
Les couplets sont bien trouvés, mais il est vrai que la fin du dernier est regrettable :
"Avec les amerloques
Qui arrêtent pas de nous gonfler
Avec leur putain de rock"
Car le rock restera à mon avis,un genre musical qui a sa place dans l'histoire de la musique.
Écrit par : Claude | 02/02/2019
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